[Artland Chap.4.1] Mon étoile s'est éteinte

[Kenny]

Eulalie était une jeune femme qui détonnait dans l'assistance elle portait une tunique en voile rose pale par dessus un chemisier blanc et, un bas bouffant qui n'a pas l'air d'être une jupe de couleur grise foncé. De plus ces cheveux raides et fins châtain foncé d'une fort bonne longueur lui arrivaient à mi-cuisse.

En plus son comportement était franchement bizarre, elle était debout tournée vers son siège en train de le tapoter et s'étonnait gaiement de voir la poussière s'élever dans la lumière du projecteur...

Son aura était lumineuse bien qu'un peu teintée de feu et d'air, et surement que Matthew pouvait y lire un niveau de pouvoir non commun pour un artlandais, et peut-être même que la forme de l'aura n'était pas commune...

Une idée la traversa, ce qui fut visible tant son corps se raidit un instant avant de reprendre une allure plus souple mais en attente d'une réaction vive en se tournant doucement vers le professeur : Finalement était-on toujours dans la réalité ?

"Professeur ...Dobbs ? Puis-je vous interrompre un instant ?" elle a un fort accent inconnu dans la voix...

[ramb]

Matthew est un médecin, d'une classe un peu plus aisée que la moyenne mais sans plus.
Il est un peu connu pour ses réussites.
Il porte des vêtements chic, mais pas à la mode.

Si quelqu'un dans la pièce peut lire les aura, il verra une sorte de tourbillon lumineux nimbée de flamme autour de Matthew.
Son aura sans être imposante est particulièrement stable et presque tactile (une personne disposant d'un peu de pouvoir ne peut le louper).
De plus une seconde mais légère aura se superpose à la sienne, mais elle l'englobe, le protège.
Elle est en un sens complètement neutre et indécelable pour un observateur qui ne serait pas particulièrement aguerri.

En dehors de ça il ne dégage aucune agressivité, juste du calme et de la pondération.

Hum pensant Matthew encore deux bêtes de foire.
Non parce qu'avec le temps Matthew devient bon pour cerner ce genre de gens.
Mais rien de grave pour le moment. Disons puissant mais pas agressif.

"Juste comment vas-tu?"

[Iris]

Pendant que Matthew, l'homme d'une trentaine d'année en costume brun, s'adressait au jeune homme décontracté en costume noir, signalant qu'ils se connaissaient, même s'ils n'étaient pas venus ensemble, au vu de leur positionnement dans la salle, la jeune fille parlait en s'adressant à une personne absente.

A présent qu'elle attirait l'attention sur elle, il était patent qu'elle ne devait pas être en Artland depuis très longtemps : son accent, sa coiffure, sa tenue. Tout signalait une étrangère, donc vraisemblablement une farseeren qui avait débarqué il y a peu.

Note : laisser ses cheveux libres est généralement considéré comme "intime", et donc le fait des enfants, considérés comme innocents en matière de sexualité ; des prostituées, ou des excentriques qui portent les cheveux courts, à la garçonne (et de facto, ne peuvent les accrocher). Le reste de la tenue de la jeune fille ne signalait pas une fille publique, et ses vêtements avaient été soit réalisés sur mesure, soit achetés à l'étranger.

"Professeur ...Dobbs ? Puis-je vous interrompre un instant ?"

Dobbs ?... Les autres personnes dans l'assemblée se rappelaient maintenant que c'était le nom du conférencier. Harlow Dobbs.


... mais personne ne répondit à l'appel... et les diapositives continuaient de défiler...


D'autres étoiles s'éteignaient, constellation après constellation, le ciel s'assombrissant lentement.

[Amnèsya]

La petite fille avait reçu l'autorisation de s'habiller comme elle le souhaitais. Et comme à son habitude, elle avait choisi des vêtements ample aux couleurs vives, qui contrastait fortement avec la blancheur de ses cheveux qui lui tombait en cascade... Rien que pour faire donner le change au sempiternel reproche de sa grand mère comme quoi elle était mal éduquée, insortable, indigne de ses soins... Tout un tas de in quelque chose dont elle avait abandonné l'idée de la retenir...
En revanche, elle n'avait pas laissé son manteau à l'acceuil... C'était un grand manteau de marin que lui avait offert son père... Cadeau ramenée d'un pays lointain... Il était chaud, il était doux, presque autant que lapinou, il était imperméable... Et avait plein de poche toute plus remplie de choses les unes que les autres. Si a l'époque, il était trop grand pour elle, elle l'avait retaillé de sorte qu'il lui faisait un dufflecoat tout a fait correct même pour mégère.

Et une couverture on ne pouvait plus confortable...

Elle percut les question d'une jeune femme qui semblait pertubée... Elle parlait avec un accent bizarre que la petite ne connaissait pas.. mais à en juger par son costume elle devait venir de yamato...

Mais ce n'était pas ce qu'il la préoccupait en cet instant. En cet instant, toute son attention était focalisé sur la grosse peluche qui était dans ses bras... Depuis le temps d'était devenu une partie de son âme... Même si c'était une peluche... C'était pour elle bien plus que cela...
Et même si elle ne resentait pas les effets d'une séparation, elle avait l'impression qu'on l'avait privée d'une partie d'elle même...
Comme si elle n'avait plus de main.
En même temps qui a déjà essayé de parler à sa main...
Et pourtant pour elle s'était devenu une habitude... Il faut dire que probablement, elle aurait perdu la parole si elle n'avait pas parler à sa peluche pendant...

Aussi, le fait de ne pas pouvoir lui parler, l'inquiétait au plus au point...

Surtout que les étoiles s'éteigne... Elle cherche a distinguer le vieux professeur...
Si elle n'y arrive pas elle cherchera la limite obscurité lumière et regardera si elle bouge...

[Iris]

Camille constata qu'il n'y avait plus dans la salle que...

... la jeune fille farseeren du Yamato...

... un monsieur en marron...

... un jeune homme en noir...

... une femme avec un châle...

Le couple qui était là plus tôt était parti.


Certes la pièce était sombre, mais pas assez pour qu'on ne pût voir le vieux monsieur s'il avait été là. Ou alors il se cachait derrière des sièges, à quatre pattes... ou derrière son pupitre... mais il fallait se lever pour vérifier si tel était le cas.

[Amnèsya]

Malgré son jeune age, Camille avait déjà eu sa dose de chose bizarre et elle ne savais pas pourquoi mais elle pensait que quelques choses de bizarre approchait...
Et si Lapinou ne lui donnait son avis, elle se lèverait et s'approcherait des gens qu'elle voyait encore...
tout en s'assurant que le professeur ne jouait pas à cache cache... Idée qui lui plaisait mais dont elle doutait de la vraisemblance...
Elle voulait aller dehors...

Avec ce froid, les rues seraient desserte et calme... Et elle espérait que dans un endroit tranquille, elle puisse de nouveau sentir sa présence... Réelle..

[ramb]

L'enfant semble d'un autre mode, Son aura est disproportionné pour son age, gênante.
Un peu comme des souvenirs du Riverland.
Il faut la surveillait et l'aider pour le monde autour d'elle et pour elle-même.
Sinon dieux sait ce qui arrivera.

[Iris]

Camille se leva donc... fit le tour de la salle en silence, Matthew la surveillant du coin de l’œil.


Pas de vieux professeur dans la pièce, c'était un fait.


Et maintenant ?... la fillette allait-elle parler aux gens ?... sortir toute seule ?...

[Ehawee]

Dans la pénombre, Erna put distinguer une assemblée disparate, une fillette tenant une peluche contre elle. Où étaient les parents de la gamine ? Un jeune homme plutôt propre sur lui qui pourtant s’était éveillé avec fracas, une jeune fille, un peu plus loin qui semblait tout à fait sereine, et un homme de son âge, ou peut-être un peu plus jeune, qui semblait détailler les environs avec une redoutable précision.

Erna décida de se prendre en main tandis que le mot « Entropie » dansait sur l’écran. Entropie ? Quel rapport entre la thermodynamique et les étoiles ? Se redressant tout à fait, elle réajusta le pic à cheveux orné d’un jaspe vert – bijou chiche troqué dans les îles –dans ses longues mèches rousses harmonieusement remontées en un chignon sur la nuque, et darda l’entourage de son œil bleu. Vêtue de son habituel pantalon – vieille habitude de métier – elle avait néanmoins, travail obligeait, passé un élégant chemisier et une veste à la coupe sobre mais néanmoins élégante. Le tout était d’assez bonne qualité, métier obligeait, mais ses armoires étaient pleines de vêtements rapiécés qu’elle gardait jalousement pour les jours où elle ne travaillait pas. Pas question de porter ses vêtements de travail plus souvent que nécessaire, elle n’avait pas les moyens de racheter pareille parure de sitôt ! A ses oreilles, des boucles en bois, indubitablement exotiques, tambourinaient contre sa gorge au rythme de ses respirations.

Une voix s’éleva, « Professeur Dobbs », oui, c’était le nom du conférencier, mais il n’y avait plus personne, tapotant un coussin voisin par mégarde, l’ancienne marin en fit voler un nuage de poussière.

« Ils pourraient faire le ménage des fois » lâcha-t-elle dans un souffle entre ses lèvres.

La jeune femme vit la fillette au lapin faire le tour de la salle, seule, et s’apprêter à sortir. Craignant qu’un parent dissimulé dans les gens qui restaient, ne l’ait pas vue, elle se leva souplement, et s’approcha de l’enfant, surveillant du coin de l’œil les ombres de la salle. C’était dangereux de se promener seule, surtout avec ce que l’on pouvait trouver dehors. Frissonnant brièvement d’horreur à cette simple pensée, Erna ne se départit pas de son masque, s’accroupit pout se mettre au niveau de l’enfant et lui demanda doucement :

« Tu es venue avec quelqu’un au planétarium ? Tu ne devrais pas attendre tes parents avant de sortir ? »

Désignant au hasard l’homme trentenaire de la salle à l’enfant, puisqu’il semblait la garder un peu à l’œil, elle lui demanda :

« C’est ton papa ? »

[Amnèsya]

Camille regarda la femme... Elle reconnaissait malgré la pénombre, quelques caractèristiques de quelques choses qui habituellement avait tendance à l'apaiser, à lui offrir un refuge... Un certain reflet sur la peau, certaine cale sur les mains... La dame qui l'abordait avait un gout de mer...
Ça la rassurait un peu... Car elle avait plutôt l'habitude que les gens qui s'intéresse à elle ne le fassent pas réellement pour son bonheur...


Aussi elle décida de lui répondre docilement et laconiquement...
"- Je crois que je suis venue avec ma mamie - elle ne pouvait sans risquer une remontrance dire mégère... et avait toujours refuser d'employer le mot maman,ce que d'aileurs personne ne le lui avait demandé... Mais elle était pas dans la salle. Je crois qu'elle est au buffet. Non ce n'est pas mon papa... Mon papa a moi il est toujours loin et occupé."

Je crois qu'on devrait quitter ce bâtiment..."
Et le debut de la phrase avait été prononcé de manière assez monocorde, en revanche, la fin etait plus... spontané...