[Artland Chap.4.1] Mon étoile s'est éteinte

[Crépuscule]

"Juste comment vas-tu?"

Reconnaissant la voix de Matthew, Juste se demanda pourquoi aujourd'hui c'était lui qui venait le réveillé ... il y avait peut être un boulot urgent ... cela lui relança sa machine cérébrale, il ouvrit un oeil, vit les étoiles, et rapidement il regarda autour de lui, constatant qu'il n'était pas dans la chambre du manoir et finissant par repérer Matthew.

C'était brutal comme réveil, il se redressa sur son siège et reposa les pieds au sol et comme si le sang affluait de nouveau dans son cerveau, il se rappela, il y avait cette jolie fille qu'il avait entendu parler d'une conférence ... et il s'était dit ... pourquoi pas ... qui sait ça pouvait peut être l'intéresser, ou même l'inspirer, mais surtout, il espérait y croiser la fille et l'aborder en parlant du sujet ... regard circulaire ... visiblement il n'y avait eu ni sujet intéressant ... ni la jolie étudiante ...dommage ... il était venu chercher un flirt, il n'y avait trouvé que le sommeil ... bravo ... voilà une bonne manière de remplir son jour de congé ... enfin, la journée n'était peut être pas perdue ... l'étudiante n'était pas là ... mais son œil vigilant n'avait pas laissé échappé la présence d'une charmante étrangère...

... mais son esprit vivace revenait au sujet ... Matthew était là ? Il l'avait suivi ou quoi ? Mais surtout ... il avait pas l'air serein ... qu'est ce qui se passait. Il lui répondit sans plus tarder : "Ca va oui, j'ai piqué un petit roupillon ... mais tu ..." se levant pour se rapprocher de lui et lui parler tout bas : "Qu'est ce qu'il y a, il y a quelque chose qui ne va pas?"

Le jeune homme qui avait répondu au prénom de Juste se tenait à présent debout et semblait bien réveillé, ses yeux sombres balayaient la pièce avec attention. Quand il était assoupi, son visage était doux, mais à présent qu'il était bien réveillé, il n'était plus aussi facile de savoir s'il était ou non majeure. Il y avait une certaine maturité dans ce qu'il dégageait, s'il était jeune, il n'avait pas toujours était aussi insouciant que ce qu'il semblait quand il dormait quelques instants plus tôt. Ses vêtements étaient sobres, et propres, du genre discret et utile, pantalon et manteau noir par dessus une chemise blanche. Sans être débraillé, il portait la chemise de manière décontracté (habituellement, elle devait être fermée au col avec probablement une fine cravate), peut être aussi était-ce dû à ses cheveux raides d'un blond cendré descendant jusqu'à la nuque et le le long de son visage. Il était de taille moyenne, svelte et plutôt charmant ... oui, il dégageait un quelque chose de plaisait, qui donnait envie de le connaître.

[Kenny]

Eulalie observait tantôt le plafond tantôt un autre endroit quand il lui prit de se recoiffer...Elle sortit d'une poche de sa robe 2 rubans roses et entreprit de faire 2 couettes comme à son habitude en quelques secondes...

N'ayant pas vu les gens encore présents comme des dangers, à tord ou à raison...elle ne prit pas la peine de sortir de sa rangée de fauteuil pour aller vers le projecteur et prit la direction la plus droite en marchant ou sautant de siège en siège...Cela venait-il du projecteur ? pensa t-elle.

[Crépuscule]

Voyant la charmante étrangère s'avancer de manière peu ordinaire vers le projecteur, il décida de la rejoindre, peut être avait elle des informations qu'il n'avait pas .. et au pire, aller voir du côté du projecteur n'était pas idiot.

"Mademoiselle !' Il rattrapait sa trajectoire en passant également par dessus les sièges, avec grâce et vélocité, il avait quelque chose de félin.

"Tout va bien ? Vous avez vu quelque chose ? Je vais voir avec vous, si ça ne vous dérange pas.

[Kenny]

Eulalie ignora l'appel jusqu'à être à côté du projecteur...puis : "Oui merci je vais très bien. On a mal dormi. Et vous même, allez-vous bien ? Non je n'ai rien vu pour l'instant...mais je m'interroge, j'analyse, je confronte..."

Elle salue le jeune homme d'un o-jigi accompagné d'un "Konbanwa" pour le soir bien qu'on pouvait se demander si on était toujours le soir, ou le même soir...puis s'apercevant de son erreur de salutation elle s'avance trop précipitamment pour lui serrer la main et lui fonce dessus s'arrêtant à quelques centimètres...Les yeux dans les yeux. "Je suis confuse. Eulalie Ester Ermeler. Reporter...novice..." avec un sourire. Il se dégage d'elle une odeur de fleurs de printemps. Elle regarde le jeune homme droit dans les yeux de manière bienveillante légèrement teinté d'amusement charmeur...

Elle place alors son pied gauche à côté du pied droit du jeune, pivote dessus pour se retrouver à côté de lui dans le même sens et regarde alors la machine comme une bête curieuse..."Cela fonctionne comment au juste ? Juste, au fait c'est bien votre nom ?"

[ramb]

"

"Qu'est ce qu'il y a, il y a quelque chose qui ne va pas?"

"Non tout va bien, comme je ne te voyais pas réagir je me demandais si tu allait bien."

La plupart des gens dans la pièce était comme lui fatigué et aussi désorienté, il en saurait surement plus bientôt.

[Iris]

Le défilement des diapositives s'arrête sur une dernière sentence :

« Une nuit éternelle et glacée quand la dernière étoile se sera éteinte. »

Dans le ciel se trouvaient initialement 13 constellations. Les personnes dans la salle ont l'impression qu'à leur éveille seules 10 étaient encore allumées. Il n'en reste plus que 9 et les étoiles les constituant continuent de s'éteindre.

[Ehawee]

Erna observait avec attention la fillette. Elle avait l’air complètement perdue, et percevait dans ses accents, une profonde détresse. Du moins était-ce ainsi qu’elle interprétait le ton neutre de l’enfant qui se muait soudainement en un timbre plus alerte, plus… vivant.

« Je ne peux pas prendre la responsabilité de te laisser sortir sans ta mamie, mais on peut aller lui demander si tu peux prendre l’air, si tu veux. Je m’appelle Erna, et toi ? »

Erna ne voulait pas laisser la fillette seule dehors, pas avec ce qu’elle savait s’y trouver. Et puis, l’intérieur ne semblait pas plus dangereux que l’extérieur, moins, même. Il y avait du monde, ils n’attaqueraient pas ici, pas avec des gens qui n’étaient pas maudits.

La lumière et les voix vinrent frapper les sens d’Erna qui se tourna vers l’écran. Elle y lut l’annonce du compte à rebours.

« C’est une blague ? lâcha-t-elle, vaguement estomaquée. »

Peut-être la fillette n’avait-elle pas tord lorsqu’elle voulait sortir. La gardant à l’œil, elle lui fit signe, si la petite fille le voulait, de l’accompagner près du projecteur où des gens s’affairaient. Travaillaient-ils là ?

Toussotant, elle parla d’une voix un peu plus forte que ce qu’elle aurait voulu – toute menace revêtait pour elle les accents de cette fameuse malédiction, et il n’était pas question qu’elle se laissât à nouveau embarquer dans ce genre de conneries !

« Excusez-moi, bien le bonjour. L’un de vous a-t-il eu vent de cette… animation ? »

D’un air mi-incrédule, mi-agacée (l’agacement étant un rempart contre la peur viscéral qui lui broyait les entrailles) elle désignait l’inscription.

« Un compte à rebours, c’est bien ça ? Il me semblait pourtant que ce genre d’énigme était dépassé depuis le siècle dernier, au moins ! »

La peur faisait vraiment dire des choses extrêmement stupides.

[Iris]

Un planétarium est généralement un bâtiment de plusieurs étages, composé d'une partie accessible au public (vestiaire, bibliothèque, salle de conférence & buffet, salle de réception...), et d'autres destinées aux chercheurs (bureaux essentiellement, parfois aussi un observatoire, mais ceux-ci ont un intérêt limité en ville, les lumières et la pollution gênant les observations pouvant être réalisées)

Par conséquent, "sortir" signifiait par défaut descendre trois étages (?) et sortir dans la rue.

[Crépuscule]

"Oui merci je vais très bien. On a mal dormi. Et vous même, allez-vous bien ? Non je n'ai rien vu pour l'instant...mais je m'interroge, j'analyse, je confronte..."

Elle salue le jeune homme d'un o-jigi accompagné d'un "Konbanwa" pour le soir bien qu'on pouvait se demander si on était toujours le soir, ou le même soir...

Konbanwa tout pareil

puis s'apercevant de son erreur de salutation elle s'avance trop précipitamment pour lui serrer la main et lui fonce dessus s'arrêtant à quelques centimètres...Les yeux dans les yeux. "Je suis confuse. Eulalie Ester Ermeler. Reporter...novice..." avec un sourire. Il se dégage d'elle une odeur de fleurs de printemps. Elle regarde le jeune homme droit dans les yeux de manière bienveillante légèrement teinté d'amusement charmeur...

Elle place alors son pied gauche à côté du pied droit du jeune, pivote dessus pour se retrouver à côté de lui dans le même sens et regarde alors la machine comme une bête curieuse..."Cela fonctionne comment au juste ? Juste, au fait c'est bien votre nom ?"

Le jeune Louis fut surpris mais ravi par cette rencontre. Cette enivrante Eulalie avait une attitude qu'il aimait bien.

"C'est juste!" Rétorqua-t-il amusé "Juste Louis, mais vous pouvez m'appeler Juste, artiste et assistant du docteur Rainhorm que voici.
Je ne sais pas vraiment ... pas encore, voyons voir ça"

Juste essaye de voir si l'appareil est accessible, et l'observa attentivement.

« Excusez-moi, bien le bonjour. L’un de vous a-t-il eu vent de cette… animation ? »

« Un compte à rebours, c’est bien ça ? Il me semblait pourtant que ce genre d’énigme était dépassé depuis le siècle dernier, au moins ! »

Le jeune homme se retourna vers la femme (et la petite fille ?). Offrit un sourire aimable.

"Non pas vraiment, c'est un .. concours de circonstance qui m'a amené assister à ce ... truc... "

Découvrant le message, jetant un regard interrogateur avec une pointe d'inquiétude vers Matthew, puis reprenant un visage souriant en regardant son entourage féminin.

"Une manière originale à nous inviter à quitter la salle ... c'est pas courant de tomber sur des scientifiques avec un poil d'originalité et de théâtralité. Bien, peut être qu'on devrait sortir de la pièce. J'ai cru entendre parler d'une buffet? Ca vous dit ?

Juste faisant des efforts pour utiliser des mots pas trop familiers.

[Amnèsya]

Je m’appelle Erna, et toi

"-Je m'appelle Camille, Camille ARRONAX"
Elle avait prononcé son nom avec plus de chaleur dans la voix... Elle était fière de son nom qui était celui de son papa et de sa maman et qui signifié tout plein de chose merveilleuse dans son univers.

Erna s'agita... Camille était plus prosaïque... Tant qu'elle comprendrait pas pourquoi Lapinou n'était avec elle, elle se considérerai en danger... Pas forcément immédiat... mais en danger... Elle dirait qu'elle avait encore neuf constellation devant elle... Mais cela met combien de temps à mourir une constellation...

Erna s'était rapproché des autres, Camille les avait suivit la tête dans les étoiles, Elle cherchait à savoir si elle connaissait les constellations, et si celle qui restait avait une signification particulière... et elle comptait en même temps, la durée de l'agonie de la constellation...

"- Non pas vraiment, c'est un .. concours de circonstance qui m'a amené assister à ce ... truc... "
"- Une manière originale à nous inviter à quitter la salle ... c'est pas courant de tomber sur des scientifiques avec un poil d'originalité et de théâtralité. Bien, peut être qu'on devrait sortir de la pièce. J'ai cru entendre parler d'une buffet? Ca vous dit ?"


Ce truc, comme il disait, elle n'avait pas cherché à savoir ce que c'était particulièrement. Si les adultes ne l'avait pas compris, ce ne serrait pas elle qui le pourrait...
En revanche, elle saisit la balle au bond... Sans arrêté de compter ni de regarder les étoiles, ce qui devait lui donner un aspect étrange, elle dit:
"- Oui".
"- Mamie est au banquet"
"- Elle a dit qu'il était très bon"
"- Je crois savoir où c'est"
"- et j'ai faim".

C’était faux mais, c'était en général un mot magique...
Et comme cela tous quitterais la salle. Et c'était ce qu'elle voulait