Fortuna Imperatrix Mundi

Lorsque Joe la reposa, elle l'entraina vers les autres...

"Joe, je te présente Matthew... Un médecin... Il c'est occupé de nous et il m'a sorti des griffes des zombies. Eulalie.. Elle nous a sauvé de ces zombies. Et là c'est Alfred, un employé du planétarium... IL parait qu'il a explosé a cause du Gaz...

Mais,là on parles de choses sympa et d'autre moins... De papa, et d'orphelinat."

"Bonjour monsieur, vous êtes ici pour voir Camille, ou pour prendre en plus une part active dans sa vie?"

Toujours manquant un peu de tact, Matthew rentre dans le vif du sujet.

Joe leur tendit une main massive et leur offrit une poignée de main puissante, naturellement, sans chercher à mal. Sur ses doigts, des lettres étaient tatouées, on pouvait y lire H O L D d'une côté ... F A S T de l'autre ... il avait expliqué à Camille il y a quelques années que cela signifiait "Tiens le cap" ou d'une manière plus général "Tiens bon"

"Bonjour Alfred, bonjour docteur .. ah! oui, il me semble avoir lu qu'il y avait un médecin dans les survivants ... désolé, j'ai cru que vous travailliez ici ..."

Regard intrigué vers Camille, puis vers le docteur

"Des zombies ? ... " Réfléchissant et cherchant une explication plausible à ce Camille pouvait prendre pour des zombies, il songea à une crise de panique parmi des blessés graves, quelque chose dans le genre.

"Mmm, ça a pas dû être de la tarte là bas ... " S'adressant de nouveau à Camille directement
"Quand j'ai vu ton nom dans le journal, j'ai remercié les dieux des Sept Mers de t'avoir épargné ... "
Se tournant de nouveau vers Matthew "Je crois comprendre que ... enfin ... vous parliez d'orphelinat ..bref ... pour vous répondre, oui, je suis venu la voir, et je connais sa situation familiale, je suis venu m'assurer qu'elle ne se retrouve pas seule."

Eulalie assise sur le lit de Camille en tailleur, regarde le grand gaillard avec étonnement et un peu d'amusement. Elle attend son tour pour se présenter..

Un poil apaisé, et surtout voulant se montrer un peu moins ours mal léché, Matthew répond à son imposant interlocuteur.

"Un orphelinat est exclu, le débat se rapproche plus de qui s'occupera d'elle, mais avec un coté possessif, non pas avec un coté d'abandon.
Je me proposait moi-même de l'hébergé, Mr Alfred se propose aussi de l'aider.
Bref nous sommes nombreux à vouloir sont bien, si nous ne trouvons pas de solution alors c'est que nous ne sommes pas dignes de la charge."

Matthew ne voulant pas non plus gâcher des retrouvailles avec des propos alarmistes, propose une solution.

"Je me propose donc de la loger, de pourvoir à ses repas, à son éducation à la maison et à sa santé, je pense également que nous pouvons nous entendre, pour un garde partagé, pour qu'elle puisse prendre un peu de vacance chez qui elle veut, quand elle en récent le besoin, et en nous associant nous pourrions l'inscrire dans une école coté, afin de lui donner la chance de se préparer un bel avenir.

Mais les questions d'argent ne sont pas à l'ordre du jour.
C'est sa santé qui compte aujourd'hui, et plus que nous tous c'est à vous qu'incombe une grande part du travail, juste en étant présent régulièrement près d'elle."

Eulalie commençait à se rendre compte qu'elle risquait d'attendre longtemps avant qu'on la présente... peut-être Camille allait-elle y venir ? Mais c'était une fillette encore... Apparemment ces gens étaient moins portés sur le protocole que dans la Maison Ermeler ! Chez elle, les présentations auraient été faites selon les usages, et tout aurait été bien en ordre.

A propos d'ordre... il lui restait de moins en moins de vêtements du Yamato. Ses parents n'étaient pas disposé à en faire coudre de nouveaux dans ce style, or ils tenaient les cordons de la bourse. Ils exerçaient sur elle, et n'étaient pas les seuls, une amicale pression, pour l'aider à s'adapter à la vie en Artland. Son oncle, aujourd'hui décédé, avait fait parti de ses soutiens. Eulalie anticipait déjà que sa mort allait constituer un tournant. Peut-être le vivait-elle en ce moment même ?

J'ai théoriquement présenter tout le monde dans mon post...

Camille vu qu'Eulalie restait à part. Elle s'approcha...

Viens n'ai peur... Il est impressionnant mais il est très gentil.

Et elle lui pris la main pour la conduire près du groupe...

- Oncle Joe c'est Eulalie... Elle viens du Yamato... je ne sais plus si tu es déjà allé là bas/

Eulalie avait beau vivre dans l'instant sans se poser de question, la peine était là. A Yamato elle avait appris à vivre avec la mort, pour l'honneur les gens passaient leur vie à se combattre. Il n'était pas rare qu'un gars ne revienne au village les pieds devant...

Forcément c'était différent quand cela touchait la famille. Peut être se sent-on responsable ? Eulalie dissimulait sa peine derrière une bonne humeur pour avoir l'esprit toujours occupé...

Elle était là à observer quand la petite Camille vint la sortir de sa contemplation. Elle la suivit.

Devant le grand gaillard, elle ne sut pas trop comment se présenter et dit simplement : "Bonjour !" avec un petit signe de la main comme pour bien montrer où elle se trouvait tant sa voix était faible.

Joe songeait aux paroles du médecin quand Camille fit apparaître telle une sirène sortie des hauts la jeune farseeren.

Se hâtant de retirer sa casquette l'ecrasant entre ses doigts dont il semblait ne plus savoir quoi faire.

"Oh désolé mad'moiselle, z'êtes si discrète. Enchanté.
Malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion d'aller jusque là."

Après quelques secondes gênantes, il décida de se tourner vers Matthew après un rapide sourire à la jeune femme essayant de ne pas paraître trop grossier.

"Je n'ai pas mieux à proposer pour l'instant, je pense que c'est un bon début."

" Bonjour Joe... Excusez moi de ne pas avoir été prompt a répondre. Je ne souhaitais pas couper la parole a quiconque. "

Alfred ne sais pas vraiment comment aborder les choses: bien que beau parleur, les choses lui semblaient complexes. Comment faire pour tirer le meilleurs parti de la situation ? Il avait déjà fait preuve de "compassion" pour la petite Camille, et il ne souhaitait pas s'incruster d'avantage au risque de passer pour un rustre. Il ne lui restait pas beaucoup d'autre option que d'observer et revenir a la charge le moment opportun.