Eau chaude... hum... :-D
Publié : 21 mars 2015, 23:19
Lapinou était une peluche que Camille adorait et ne quittait jamais... Mais il restait une peluche et en ce sens pouvait facilement être détrempé, gorgé d'eau, avant d'être séché. Peut-être même que ça le laverait un peu, car à force d'être traîné partout, porté sans cesse, il était inévitablement un peu marqué par l'usage. Camille bien sûr, l'adorant, ne voyait pas forcément les choses sous cet angle, et ne comprenait pas les adultes qui parlaient de nouvelle poupée ou de lessive...
Tandis que Joe se déshabillait pour une bonne partie, afin de nager à son aise, le Capitaine Marsh s'assurait que la fillette, encombrée de son joujou (avec lequel elle entretenait une relation fusionnelle), ne la privait pas trop de son équilibre. Elle voulait ramasser, porter, se promener sur les grosses pierres... Autant dire qu'une grosse peluche tenue en permanence pouvait jouer des tours. La surveillant un moment du coin de l’œil, il regardait de plus en plus le scaphandrier évoluer sous la surface. Fasciné, il avança à son tour, de pierre en pierre, sautant pour rejoindre la suivante. Avec l'intense chaleur, l'humidité qui les recouvrait disparaissait très vite quand une vague par hasard les mouillait. Joe explorait, avec une aptitude hors norme pour rester en apnée. Le simple fait de suivre du regard sa silhouette, on était happé et on se prenait à retenir sa respiration.
Joe Haul Le Béni était à l'aise dans l'eau grâce à des aptitude naturelle rare et un bon entraînement. Il pourrait certainement encore pas mal s'améliorer, mais son niveau était déjà tout à fait remarquable. Précaution du métier et mention quant à des vestiges sous-marins : il avait un masque de plongée en verre et caoutchouc. Il se laissa plonger à pic, notant qu'avec des poids c'était plus facile. Il accédait au récif corallien, ses reliefs, ses couleurs chatoyantes, ses nombreux poissons de toutes les espèces et coloris éclatants. Les voir d'au-dessus de l'eau était séduisant, mais sous-l'eau, avec le masque, c'était extraordinaire, un monde en soi, hors de soi, hors du monde. Son cœur pulsait plus lentement, et il était en phase avec son élément, cet ailleurs sous la surface.
Les murs couverts de coraux avaient dû être gravés, mais il était difficile de discerner quelque chose de précis. Peut-être que les scientifiques de l'expédition feraient mieux ? Ils avaient l'art de voir des choses dans la terre ou les becs d'oiseau qui échappaient au commun des mortels. Poursuivant son exploration, Joe était ponctuellement contraint de reprendre de l'air, de la même manière que n'importe quel mammifère marin. Il replongeait, les petits requins l'ignoraient et continuaient à vaquer à leur occupation : chercher de petits poissons, ou se faire nettoyer les ouïes.
Suivant le dénivelé descendant, Joe discerna des structures plus complexes, qui évoquaient une entrée de grotte.
Remontant à la surface, Joe se rendit compte qu'il s'était éloigné du rivage plus qu'il ne pensait. Le Capitaine Marsh lui faisait signe, mais nulle trace de la fillette ? ...
De son côté Léopold se tournait pour dire à Camille... que ?... Où était-elle passée ?
...
Tandis que Joe se déshabillait pour une bonne partie, afin de nager à son aise, le Capitaine Marsh s'assurait que la fillette, encombrée de son joujou (avec lequel elle entretenait une relation fusionnelle), ne la privait pas trop de son équilibre. Elle voulait ramasser, porter, se promener sur les grosses pierres... Autant dire qu'une grosse peluche tenue en permanence pouvait jouer des tours. La surveillant un moment du coin de l’œil, il regardait de plus en plus le scaphandrier évoluer sous la surface. Fasciné, il avança à son tour, de pierre en pierre, sautant pour rejoindre la suivante. Avec l'intense chaleur, l'humidité qui les recouvrait disparaissait très vite quand une vague par hasard les mouillait. Joe explorait, avec une aptitude hors norme pour rester en apnée. Le simple fait de suivre du regard sa silhouette, on était happé et on se prenait à retenir sa respiration.
Joe Haul Le Béni était à l'aise dans l'eau grâce à des aptitude naturelle rare et un bon entraînement. Il pourrait certainement encore pas mal s'améliorer, mais son niveau était déjà tout à fait remarquable. Précaution du métier et mention quant à des vestiges sous-marins : il avait un masque de plongée en verre et caoutchouc. Il se laissa plonger à pic, notant qu'avec des poids c'était plus facile. Il accédait au récif corallien, ses reliefs, ses couleurs chatoyantes, ses nombreux poissons de toutes les espèces et coloris éclatants. Les voir d'au-dessus de l'eau était séduisant, mais sous-l'eau, avec le masque, c'était extraordinaire, un monde en soi, hors de soi, hors du monde. Son cœur pulsait plus lentement, et il était en phase avec son élément, cet ailleurs sous la surface.
Les murs couverts de coraux avaient dû être gravés, mais il était difficile de discerner quelque chose de précis. Peut-être que les scientifiques de l'expédition feraient mieux ? Ils avaient l'art de voir des choses dans la terre ou les becs d'oiseau qui échappaient au commun des mortels. Poursuivant son exploration, Joe était ponctuellement contraint de reprendre de l'air, de la même manière que n'importe quel mammifère marin. Il replongeait, les petits requins l'ignoraient et continuaient à vaquer à leur occupation : chercher de petits poissons, ou se faire nettoyer les ouïes.
Suivant le dénivelé descendant, Joe discerna des structures plus complexes, qui évoquaient une entrée de grotte.
Remontant à la surface, Joe se rendit compte qu'il s'était éloigné du rivage plus qu'il ne pensait. Le Capitaine Marsh lui faisait signe, mais nulle trace de la fillette ? ...
De son côté Léopold se tournait pour dire à Camille... que ?... Où était-elle passée ?
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