Vers l'exploration
Publié : 25 mars 2015, 22:42
Après un temps de préparation pendant lequel le Capitaine Léopold Marsch séchait, Joe "Le Béni" Haul était retourné au bateau. Les scientifiques avaient fini par être avertis et avaient commencé à cuisiner le scaphandrier, obligé de répondre aux questions empressées. Bien sûr, ils auraient pu venir sur place pour constater par eux-mêmes directement, mais ça n'avait pas le charme des questions, spéculations, anticipation et vérification. De fait, on fit remarquer que la grotte pouvait être profonde et infestée de murènes. Il se développa une sorte de psychose : tout le monde était convaincu après cela que Joe allait courir un péril mortel.
Le Capitaine sur la plage, occupé à cuire le gosier sec finit par comprendre que son pourvoyeur était peut-être retenu... Et quand finalement Léopold et Camille commencèrent à rentrer au bateau, ils notèrent l'agitation.
Le lendemain on fit déplacer le navire et l'exploration scientifique reprit avec un scaphandrier pleinement équipé qui s'enfonça pendant dans longues minutes sous les flots, disparaissant dans les ténèbres qu'il devait explorer avec une lampe n'éclairant qu'une petite parcelle de l'univers qu'il découvrait. Le sol était encombré de siècles voire de millénaires de concrétions et sable. Dans l'obscurité, même au travers de son équipement épais, il devinait que la température était bien moindres ici, dans ces eaux qui n'étaient pas réchauffées.
Quand soudain !
Il ne faisait pas encore assez froid pour se passer de la sale bête qui l'accueillit. Gardienne des profondeurs la murène ne se laissait pas intimider par le monstre en cuir et caoutchouc. La lutte fut compliquée et laborieuse, surtout, il ne fallait pas qu'elle s'en prît au tuyau qui le reliait à la surface et lui apportait son oxygène sous peine de mourir noyé, incapable de repartir assez vite ! ... Il ne fallait pas non plus que ce câble se coinçât... Faire attention à autant de facteurs simultanément rendait la situation stressante.
Finalement, même l'obtinée créature finit par se lasser et disparaître dans les ténèbres aussi brutalement qu'elle était apparue. Joe pouvait désormais se concentrer sur son environnement. Sur les murs, même après tout ce temps, il découvrit des inscriptions ressemblant à peu près à ;
Ou :
Il ne comprenait rien à ces figures, au mieux pouvait trouver qu'elles ressemblaient à des plans ou des schémas, ou une forme d'art décoratif fondé sur un amour des lignes géométriques ?
Traversant les espaces, difficiles à mesurer, Joe découvrait des vestiges d'un autre temps. Il était à présent si profondément enfoncé qu'aucun plongeur n'aurait eu les poumons assez grands pour le conduire ici, sans compter qu'il faisait un noir d'encre.
Un frisson lui traversa l'échine. Tout d'un coup, Joe se mettait à imaginer d'étranges créatures... et s'il n'y avait pas que la murène? Et si un calamar géant ou une autre monstruosité du même genre avait trouvé ici à loger ? ... Il ne voyait rien, mais ça ne voulait rien dire ! ... Sursautant, il bondit en arrière, tomba, roula au sol, et conçut une angoisse terrible en sentant son câble se tendre comme s'il était coincé... Des secondes interminables... Mais il parvint péniblement à se relever, couvert de sueur sous son armure au fragile fil de vie. De la buée s'était formée sur son hublot alors qu'il haletait et devait lutter pour ne pas perdre les pédales.
Il finit par arriver "quelque part" et trébucha sur des tablettes. On aurait dit de l'argile gravé, un bloc note ancien ? Il chargea toutes celles qu'il trouvait dans une sorte de grand sac en filet et traîna son trésor (très peu brillant) vers la surface, la sensation d'angoisse ne le lâchant durant tout le temps de son retour. S'il avait cru aux fantômes, il aurait pu dire que les lieux étaient hantés.
...
On l'aida à remonter à bord, à se dévêtir... Et on l'entoura de "Alors ?"
Le Capitaine sur la plage, occupé à cuire le gosier sec finit par comprendre que son pourvoyeur était peut-être retenu... Et quand finalement Léopold et Camille commencèrent à rentrer au bateau, ils notèrent l'agitation.
Le lendemain on fit déplacer le navire et l'exploration scientifique reprit avec un scaphandrier pleinement équipé qui s'enfonça pendant dans longues minutes sous les flots, disparaissant dans les ténèbres qu'il devait explorer avec une lampe n'éclairant qu'une petite parcelle de l'univers qu'il découvrait. Le sol était encombré de siècles voire de millénaires de concrétions et sable. Dans l'obscurité, même au travers de son équipement épais, il devinait que la température était bien moindres ici, dans ces eaux qui n'étaient pas réchauffées.
Quand soudain !
Il ne faisait pas encore assez froid pour se passer de la sale bête qui l'accueillit. Gardienne des profondeurs la murène ne se laissait pas intimider par le monstre en cuir et caoutchouc. La lutte fut compliquée et laborieuse, surtout, il ne fallait pas qu'elle s'en prît au tuyau qui le reliait à la surface et lui apportait son oxygène sous peine de mourir noyé, incapable de repartir assez vite ! ... Il ne fallait pas non plus que ce câble se coinçât... Faire attention à autant de facteurs simultanément rendait la situation stressante.
Finalement, même l'obtinée créature finit par se lasser et disparaître dans les ténèbres aussi brutalement qu'elle était apparue. Joe pouvait désormais se concentrer sur son environnement. Sur les murs, même après tout ce temps, il découvrit des inscriptions ressemblant à peu près à ;
Ou :
Il ne comprenait rien à ces figures, au mieux pouvait trouver qu'elles ressemblaient à des plans ou des schémas, ou une forme d'art décoratif fondé sur un amour des lignes géométriques ?
Traversant les espaces, difficiles à mesurer, Joe découvrait des vestiges d'un autre temps. Il était à présent si profondément enfoncé qu'aucun plongeur n'aurait eu les poumons assez grands pour le conduire ici, sans compter qu'il faisait un noir d'encre.
Un frisson lui traversa l'échine. Tout d'un coup, Joe se mettait à imaginer d'étranges créatures... et s'il n'y avait pas que la murène? Et si un calamar géant ou une autre monstruosité du même genre avait trouvé ici à loger ? ... Il ne voyait rien, mais ça ne voulait rien dire ! ... Sursautant, il bondit en arrière, tomba, roula au sol, et conçut une angoisse terrible en sentant son câble se tendre comme s'il était coincé... Des secondes interminables... Mais il parvint péniblement à se relever, couvert de sueur sous son armure au fragile fil de vie. De la buée s'était formée sur son hublot alors qu'il haletait et devait lutter pour ne pas perdre les pédales.
Il finit par arriver "quelque part" et trébucha sur des tablettes. On aurait dit de l'argile gravé, un bloc note ancien ? Il chargea toutes celles qu'il trouvait dans une sorte de grand sac en filet et traîna son trésor (très peu brillant) vers la surface, la sensation d'angoisse ne le lâchant durant tout le temps de son retour. S'il avait cru aux fantômes, il aurait pu dire que les lieux étaient hantés.
...
On l'aida à remonter à bord, à se dévêtir... Et on l'entoura de "Alors ?"