[Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Re: [Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Eulalie, dès qu'elle avait un peu de compassion, était influençable et d'autant plus avec Camille, elle crut donc facilement le mensonge de Camille mais elle ne comprenait pas tout de même son problème.
"Moi qui vient de Yamato, je peux qu'affirmer qu'une traversée peut être longue, mais la vue du soleil sur la mer, ou d'un arc-en-ciel, c'est tellement magique...Il faut absolument que tu vois ça."
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Re: [Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Camille ne mentait pas lorsqu'elle disait qu'elle préférait les cabines. Elle aimait réellement la mer... Même si elle n'avait jamais vraiment navigué.
Mais de son point de vue, cela manquait d'action, ou quand il y avait de l'action, cela faisait un peu trop peur pour elle.
"- Je me souviens lorsqu'on avait visité un archipel avec Papa, le Capitaine et Oncle Joe. C'était très beau... Je ne sais plus où c'était mais j'avais vraiment aimé. J'en avais ramené plein de coquillage et Papa avait été sur excité par ses recherches.
Moi, j'avais adoré la sensation d'infinie lorsque tu te réveilles le matin et qu'il n'y a que de l'eau...
... Ça resserre les gens...
Mais de temps en temps c'est long... et les bateaux c'est petit en généralement... Même si je ne suis pas très grande.
Tu es déjà allez la-bas?"
Mais de son point de vue, cela manquait d'action, ou quand il y avait de l'action, cela faisait un peu trop peur pour elle.
"- Je me souviens lorsqu'on avait visité un archipel avec Papa, le Capitaine et Oncle Joe. C'était très beau... Je ne sais plus où c'était mais j'avais vraiment aimé. J'en avais ramené plein de coquillage et Papa avait été sur excité par ses recherches.
Moi, j'avais adoré la sensation d'infinie lorsque tu te réveilles le matin et qu'il n'y a que de l'eau...
... Ça resserre les gens...
Mais de temps en temps c'est long... et les bateaux c'est petit en généralement... Même si je ne suis pas très grande.
Tu es déjà allez la-bas?"
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Re: [Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Matthew laissait son esprit vagabonder, préoccupé par le sort de Juste et par ce qui lui arrive.
Pourquoi tant de chose arrive si vite, si dangereusement.
"Une traversé c'est toujours long et dur. Reste à préparer le voyage, et pour ça il faut un expert."
Pourquoi tant de chose arrive si vite, si dangereusement.
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CHAMPI VAINCRA !!!!
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Les fugitives et Matthew étaient au Club où ils avaient passé la journée. Il était question de partir rapidement pour l'archipel du Zéphyr, mais comment ? ... En contactant le capitaine Léopold Marsh ?... en prenant des billets sur une ligne maritime régulière vers Zéphyropolis et en avisant après ?
Demain matin, Matthew comptait se rendre à l'hôpital. Eulalie songeait à aller au port pour sa part.
Qui faisait quoi ? Comment ? ... Quid des problèmes pratiques ? (incluant l'absence de vêtement de rechange pour Eulalie portant les sous-vêtements d'hier et n'ayant pratiquement rien à elle...)
Demain matin, Matthew comptait se rendre à l'hôpital. Eulalie songeait à aller au port pour sa part.
Qui faisait quoi ? Comment ? ... Quid des problèmes pratiques ? (incluant l'absence de vêtement de rechange pour Eulalie portant les sous-vêtements d'hier et n'ayant pratiquement rien à elle...)
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Re: [Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Le soir, elle demanderait au Docteur ou au majordome s'il y avait un moyen pour avoir des rechanges de vêtement, pour lesquels elle était prête à participer aux tâches quotidiennes pour aider à les payer...
Le lendemain après la toilette, elle voulait aller au port pour trouver les marins, sauf si d'autres voulaient faire autrement (plus discret).
Le lendemain après la toilette, elle voulait aller au port pour trouver les marins, sauf si d'autres voulaient faire autrement (plus discret).
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Re: [Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Matthew lui prête l'argent sans problème.
Il se rend à l'hôpital et voit l'avancé de la situation.
Pour la suite il va falloir contacter le capitaine, il devrait savoir comment gérer ça.
Il se rend à l'hôpital et voit l'avancé de la situation.
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Matthew ne connaissant pas les ressources en sous-vêtements du Club dut se référer à Alfred, qui répondit fort courtoisement : "C'est grand dommage de ne pas m'avoir fait part de cette difficulté plus tôt, j'aurais pu la régler dans la journée, mais il est bien trop tard à présent. Je veillerai à ce que la question puisse être réglée demain matin. "
Concrètement, obtenir des sous-vêtements de rechange pouvait aller assez vite et être réglé en début de matinée. En revanche, une tenue complète était une affaire toujours plus compliquée. Eulalie avait le choix entre garder sa robe actuelle (les gens des classes moyennes à inférieure tendaient à garder les mêmes vêtements plusieurs jours ; ou bien opter pour des fripes (vêtements de seconde main, pas forcément ajustés ni de la qualité à laquelle elle était habituée) ; ou des vêtements semi-prêt à porter, ce qui impliquait mesure de ses mensurations et vérifications diverses et donc prenait plus de temps.
En effet, le vêtement artlandais (à l'opposé des tenues du Yamato) est ajusté, ce qui implique qu'il est difficile de pouvoir trouver un vêtement n'étant pas fait pour soi et à la bonne taille. L'essentiel du marché du textile était encore aux mains de tailleurs et couturières travaillant à partir de patrons faits sur mesure ; quant aux plus pauvres, ils prenaient de seconde main et ajustaient, ou bien cousaient à la maison. Par ailleurs, l'allure était un marqueur social important et il était fréquent de se faire une idée du groupe social ou de la profession d'une personne simplement en l'examinant des pieds à la tête. Décidément, rien n'était facile en métropole !
Eulalie avait trois solutions, chacune prenant plus de temps que la précédente.
" Pour ce qui est des coûts, si vous souhaitez y participer en travaillant, je n'ai pas d'objection. Depuis que le jeune Juste est tragiquement décédé, il y a une place à prendre... mais j'ai bien peur de devoir vous garder à la plonge pour quelques semaines pour couvrir des frais d'achat de garde-robe !"
La jeune fille n'ayant jamais eu un budget à gérer, ses parents veillant à ce qu'elle ne manquât de rien, n'avait pas bien conscience de l'échelle des salaires et des prix. Le vêtement était une dépense assez importante. Cette tenue brune qu'elle portait et dont elle détestait la couleur, avait été acquise dans une maison de couture de qualité. Tissu, coupe, couture, travail d'ornementation, tout était soigné. Les salaires mensuels des professions non qualifiées, incluant repas et logement fournis par l'employeur valaient au mieux un tiers du prix d'une telle tenue.
La volonté d'Eulalie de ne pas être un parasite et de contribuer à l'effort était appréciée, mais il faudrait vraiment qu'elle travaille beaucoup comme "petite bonne" pour y parvenir. Alfred essaya de lui expliquer la situation avec le plus de tact possible, en la laissant réfléchir à ce qu'elle comptait faire et comment.
...
Voyant que le Dr. Rainhorm intervenait, Alfred acquiesça et le remercia, lui assurant qu'il organiserait tout au mieux (factures détaillées à l'appui). De fait, ça ne réglait pas la question du choix : garder ses vêtements ; prendre des fripes et chuter dans l'échelle sociale ; patienter.
Concrètement, obtenir des sous-vêtements de rechange pouvait aller assez vite et être réglé en début de matinée. En revanche, une tenue complète était une affaire toujours plus compliquée. Eulalie avait le choix entre garder sa robe actuelle (les gens des classes moyennes à inférieure tendaient à garder les mêmes vêtements plusieurs jours ; ou bien opter pour des fripes (vêtements de seconde main, pas forcément ajustés ni de la qualité à laquelle elle était habituée) ; ou des vêtements semi-prêt à porter, ce qui impliquait mesure de ses mensurations et vérifications diverses et donc prenait plus de temps.
En effet, le vêtement artlandais (à l'opposé des tenues du Yamato) est ajusté, ce qui implique qu'il est difficile de pouvoir trouver un vêtement n'étant pas fait pour soi et à la bonne taille. L'essentiel du marché du textile était encore aux mains de tailleurs et couturières travaillant à partir de patrons faits sur mesure ; quant aux plus pauvres, ils prenaient de seconde main et ajustaient, ou bien cousaient à la maison. Par ailleurs, l'allure était un marqueur social important et il était fréquent de se faire une idée du groupe social ou de la profession d'une personne simplement en l'examinant des pieds à la tête. Décidément, rien n'était facile en métropole !
Eulalie avait trois solutions, chacune prenant plus de temps que la précédente.
" Pour ce qui est des coûts, si vous souhaitez y participer en travaillant, je n'ai pas d'objection. Depuis que le jeune Juste est tragiquement décédé, il y a une place à prendre... mais j'ai bien peur de devoir vous garder à la plonge pour quelques semaines pour couvrir des frais d'achat de garde-robe !"
La jeune fille n'ayant jamais eu un budget à gérer, ses parents veillant à ce qu'elle ne manquât de rien, n'avait pas bien conscience de l'échelle des salaires et des prix. Le vêtement était une dépense assez importante. Cette tenue brune qu'elle portait et dont elle détestait la couleur, avait été acquise dans une maison de couture de qualité. Tissu, coupe, couture, travail d'ornementation, tout était soigné. Les salaires mensuels des professions non qualifiées, incluant repas et logement fournis par l'employeur valaient au mieux un tiers du prix d'une telle tenue.
La volonté d'Eulalie de ne pas être un parasite et de contribuer à l'effort était appréciée, mais il faudrait vraiment qu'elle travaille beaucoup comme "petite bonne" pour y parvenir. Alfred essaya de lui expliquer la situation avec le plus de tact possible, en la laissant réfléchir à ce qu'elle comptait faire et comment.
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Voyant que le Dr. Rainhorm intervenait, Alfred acquiesça et le remercia, lui assurant qu'il organiserait tout au mieux (factures détaillées à l'appui). De fait, ça ne réglait pas la question du choix : garder ses vêtements ; prendre des fripes et chuter dans l'échelle sociale ; patienter.
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La veille au soir, Alfred s'était enquis de ce que prendraient les demoiselles au petit déjeuner. Le choix était étoffé et digne d'un hôtel étoilé, avec des mets sucrés ou salés, et des ingrédients de premier choix dans tous les cas. Thé, café, lait frais, jus d'orange fraîchement pressé (un luxe), muesli, oeufs (au plat, ou autre), ...
Il resta stoïque quant à la précipitation des hôtes du club à être déjà demain et courir de partout en ville. Concernant Eulalie, il attendait la suite des instructions.
A l'heure prévue, la table du petit déjeuner était dressée et l'on pouvait compléter ce qui avait été commandé et était servi, en allant au petit buffet. Les journaux du jour n'annonçaient par grand-chose de neuf concernant leur affaire :
Apparemment les Field n'avaient pas encore pu mettre la main sur une photographie exploitable d'Eulalie, si toutefois il en existait une.
...
Il resta stoïque quant à la précipitation des hôtes du club à être déjà demain et courir de partout en ville. Concernant Eulalie, il attendait la suite des instructions.
A l'heure prévue, la table du petit déjeuner était dressée et l'on pouvait compléter ce qui avait été commandé et était servi, en allant au petit buffet. Les journaux du jour n'annonçaient par grand-chose de neuf concernant leur affaire :
Une description sommaire d'Eulalie l'accompagnait : jeune femme, environ 20 ans, taille moyenne, couleur des cheveux, des yeux, de la dernière tenue dans laquelle elle avait été vue... complétant la gravure représentant la fillette. 1000 deniers. Cela représentait un mois de salaire pour quelqu'un gagnant déjà convenablement sa vie, mais ce n'était pas encore une somme extravagante.Annonce au Journal a écrit :Une récompense de 1000 deniers est offerte à toute personne apportant des renseignements permettant l'arrestation d'Eulalie Ermeler et le sauvetage de Camille Arronax.
Apparemment les Field n'avaient pas encore pu mettre la main sur une photographie exploitable d'Eulalie, si toutefois il en existait une.
...
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Re: [Artland Chap.5] Sous la patine du temps
Eulalie répondit : "Je vais faire une croisière, si vous pouviez me trouver des habits pour mousse, j'en serais ravi. Je garderai cette robe pour la modifier et en faire une tenue plus habillée au cas où. Pas besoin de prendre des gants avec moi Alfred, s'il faut récurer vous pouvez compter sur moi !"
Une fois dans sa chambre, Eulalie se regarda dans un miroir, puis en quelques seconde elle décida de couper ses long cheveux en une espèce de coupe au carré, assez long pour faire un petit nœud si elle ne voulait pas avoir les cheveux dans les yeux. Bizarrement elle se sentait plus légère (ça faisait qu'en même son poids). Elle se trouvait drôle.
Elle se coucha en rêvant au sable, à la mer, et au soleil...à la chaleur...l'été...
Une fois dans sa chambre, Eulalie se regarda dans un miroir, puis en quelques seconde elle décida de couper ses long cheveux en une espèce de coupe au carré, assez long pour faire un petit nœud si elle ne voulait pas avoir les cheveux dans les yeux. Bizarrement elle se sentait plus légère (ça faisait qu'en même son poids). Elle se trouvait drôle.
Elle se coucha en rêvant au sable, à la mer, et au soleil...à la chaleur...l'été...
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Alfred eut une expression une seconde un peu amusée à la réponse d'Eulalie, mais resta toujours impeccablement poli, ne se transformant pas brutalement en adjudant de quartier à la mention de la permission de parler franchement :
" Pour ce qui est de votre tenue, je crains que vous ne mesuriez pas bien ce qu'est une tenue habillée. Vous revenez de l'étranger, aussi permettez moi de vous expliquer comment les choses se passent. Une tenue de ville est faite pour la marche, la jupe est relativement courte pour ne pas risquer d'être salie. Les teintes en sont généralement sobres : brun, beige, gris, noir. Le tissu qui la compose est de lainage en hiver, et coton ou lin en été. A contrario, une robe habillée est plus longue, son corsage et ses détails plus raffinés. Les teintes sont plus libres et le textile plus fin dans tous les cas, plus délicat. La soie est très appréciée. "
" Coudre une robe du soir est un exercice qui ne s'improvise pas et requiert un réel savoir faire. Renoncez à faire une robe de soirée d'une tenue de ville. Votre ensemble est "habillé" pour une tenue de ville, mais serait totalement incongru et inapproprié, ne serait-ce que par le tissu qui le constitue, pour ce qui est d'un vêtement pour le soir. "
" Laissons-là de côté le massacre de vos vêtements et établissez moi une liste des occasions, lieux et climats pour lesquels vous avez besoin d'être vêtue. Nous prendrons vos mensurations, et je m'occuperais du volet pratique."
" Pour ce qui est de votre tenue, je crains que vous ne mesuriez pas bien ce qu'est une tenue habillée. Vous revenez de l'étranger, aussi permettez moi de vous expliquer comment les choses se passent. Une tenue de ville est faite pour la marche, la jupe est relativement courte pour ne pas risquer d'être salie. Les teintes en sont généralement sobres : brun, beige, gris, noir. Le tissu qui la compose est de lainage en hiver, et coton ou lin en été. A contrario, une robe habillée est plus longue, son corsage et ses détails plus raffinés. Les teintes sont plus libres et le textile plus fin dans tous les cas, plus délicat. La soie est très appréciée. "
" Coudre une robe du soir est un exercice qui ne s'improvise pas et requiert un réel savoir faire. Renoncez à faire une robe de soirée d'une tenue de ville. Votre ensemble est "habillé" pour une tenue de ville, mais serait totalement incongru et inapproprié, ne serait-ce que par le tissu qui le constitue, pour ce qui est d'un vêtement pour le soir. "
" Laissons-là de côté le massacre de vos vêtements et établissez moi une liste des occasions, lieux et climats pour lesquels vous avez besoin d'être vêtue. Nous prendrons vos mensurations, et je m'occuperais du volet pratique."
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