[Artland Chap.5] Sous la patine du temps

[Iris]

Joe revint au port et retourna chez lui avec les idées et les questions qui se bousculaient dans sa tête.

Il comptait attendre... Il allait sans doute s'ennuyer ferme un bon moment...

[Iris]

Quoi qu'en pensât Camille, il n'était pas possible de faire un tri rapide et efficace, et donc de partir léger. Le trio se chargea donc sensiblement des mêmes bagages qu'au sortir de la Maison Arronax. C'était lourd et malcommode.

Ils firent leur possible pour atteindre le "Club" le plus rapidement et le plus discrètement possible. Les filles découvrirent un ancien quartier, d'une architecture qui dominaient encore dans les petites villes : des pierres apparentes, des rues étroites et sinueuses, des escaliers, des passages souterrains, des arches... Le terme de labyrinthe pouvait presque s'appliquer. En tous cas les environs du "Club" ne payaient pas de mine et il était impossible, en voyant sa porte, d'imaginer ce qu'il y avait ou ce qui se déroulait à l'intérieur.





Comme par magie, un majordome d'un certain âge, surgit pour les accueillir, et guider les jeunes filles dans un salon d'où elles pouvaient voir une petite cour intérieure. Toute la demeure paraissait décorée avec soin et beaucoup de moyens, par une personne cultivée soucieuse de son confort, et paraissant apprécier inviter, tout en conservant sa tranquillité. On leur servit de petits cake au raisins et aux fruits confis, accompagné de thé, tandis que Matthew s'entretenait avec le propriétaire des lieux, un riche excentrique, au tempérament imprévisible.





Après un moment, Matthew revint, en confirmant que tout était en ordre et que le Club servirait d'abri temporaire aux fugitives. Elles se devaient pour leur part accepter de ne pas sortir et de se limiter aux pièces qui leur était accessible dans le Club. En d'autres termes, elles étaient des invitées qu'on acceptait de protéger, mais se devant de respecter les règles du lieu.


Les trois survivants de l'incendie du planétarium étaient désormais installés au calme et en mesure de réfléchir à la suite.

[Kenny]

Eulalie avait suivi avec enthousiasme, sa bonne humeur était peu être communicative ?

Puis arrivée au club, elle fronça les sourcils, un club de l'étrange, ça ne lui plaisait guère...
"J'aimerai envoyer un billet à ma famille pour qu'ils ne s'inquiètent pas. Avez-vous des coursiers de confiance ?"

[Iris]

Le majordome confirma qu'il y avait bien évidemment des coursiers de confiance, mais précisa très courtoisement : "Aucune mention relative à ce lieu ne devra bien évidemment figurer dans votre message."

On aimait la discrétion par ici et le fait d'amener des personnes étrangères au Club dans ses locaux n'était certainement pas une habitude.

[Kenny]

Eulalie confirma bien son souhait de ne pas donner d'information sur le lieu et écrivit :

Chers parents,
Je suis désolé de vous causer du soucis, mais la petite Camille qui était avec moi au planétarium, est en grande difficulté. Je soupçonne ces gens, venus la réclamer, d'être malhonnêtes. J'ai donc agit dans l'instant sans me préoccuper des conséquences. Je dois retrouver son père coute que coute.

Je ne pense pas que je pourrais vous recontacter.

Je vous prie de croire en mes meilleurs sentiments.
Eulalie

Elle confia la lettre au majordome en lui donnant l'adresse.

Elle retrouva les autres en demandant : "Et maintenant ?"

[Iris]

Eulalie put donc soulager sa conscience en écrivant à ses parents qu'elle partait à l'aventure, en "enlevant" une jeune adolescente après avoir envoyé dans le décor un employé de l'hôpital...

Le trio était au calme dans le salon et avait été averti qu'on les préviendrait pour le déjeuner, vers 12h15.

[Amnèsya]

En d'autres circonstances, Alfred venait de commettre une erreur dont il ne se serait pas remis... Commencer par dire à Camille, "Bonjour tu n'as pas le droit de faire ceci ou cela"... était le meilleur moyen de se la mettre définitivement à dos et de réveiller la peste qui sommeillait en elle.

Mais l'heure n'était pas aux enfantillages, et la pesante tension qu'il régnait lorsque Eulalie écrivit à ses parents, le lui fit clairement comprendre. Eulalie avait fait un vrai sacrifice pour elle... Et elle ne savait pas comment le lui dire ou le lui rendre...

Bien installée, elle résuma la situation :
- Je crois qu'il faudrait qu'on retrouve le Capitaine et Oncle Joe. ensuite, il faut qu'on trouve un moyen d'aller à Zéphiropolis contacter ce drôle de professeur contact de Papa. Eventuellement o pourrait essayer d'en apprendre plus ici au travail de papa et mais je crois que c'est risqué.

[Iris]

Joe fut interpellé par un "voisin" : "Tu as entendu ? Le Capitaine Marsh a été arrêté. "

Mais l'homme n'en savait guère plus. Une affaire d'ivrognerie apparemment, il avait dû passer la nuit au poste de police après avoir trop fait la fête. Enfin, c'était une supposition fondée sur ce qui paraissait le plus vraisemblable le connaissant. Pour Joe qui était en train de plonger dans une affaire étrange, d'autres motifs pouvaient être invoqués ou craints. A ce stade, l'arrestation du Capitaine pouvait être fortuite... ou pas tant que ça... Impossible de le savoir...

[Kenny]

Eulalie rêva d'aventures rien qu'au son de la ville avec un grand sourire : "Zéphiropolis, hum ça sonne bien, ça me donne presque envie de partir de suite. Oui, il faut retrouver les 2 marins, ils ont un bateau et il se trouve qu'on en a besoin d'un. Leur bateau est surement au port."

Eulalie avait déjà vu le port en rentrant de Yamato, elle aurait besoin du nom du bateau pour les retrouver facilement :
"Tu connais le nom de leur bateau ? Sinon il y aura bien quelqu'un qui les connait là bas. Quelle heure est-il ? Je pense que c'est à moi d'y aller pendant que vous essayez de trouver d'autres indices dans tous ces papiers. Cela vous va t-il ?"

[Amnèsya]

- A l'époque je crois qu'il s'appelait "La Tempérance". De toutes façon toutes les deux, on a pas le droit de sortir... Donc je ne connais pas de méilleur moyen de passer du temps que de lire.

Nota Hors Rôle Play... Je ne sais pas où tu as trouver le nom mais je crois que ça fais bizarre pour un mon de navire... Les artlandais ont de drôle de coutume