[Artland Chap.5] Sous la patine du temps

[Iris]

J'ai vu que j'avais zappé la toilette dans mon tout premier post, quelque part entre l'ouverture des rideaux et le premier repas. Comme il est invraisemblable de ne pas traiter la toilette dans un hôpital bien tenu, considère qu'elle a bien eu lieu et nécessairement avant le commencement des visites. Par contre, ce n'est certainement pas une douche, mais seulement le bon vieux baquet d'eau tiède avec éponge & savon.

Concernant ses vêtements, Camille avait devant elle :

• son manteau "marin", abîmé par les flammes, avec de multiples accrocs, mais passé par la buanderie de l'hôpital malgré tout
• les chaussures qu'elle portait au planétarium, là-aussi, abîmées, mais qui avaient été cirées par les services de l'hôpital
• quelques pièces de sous-vêtements portées au planétarium (culotte, sous-chemise) qui avaient pu être nettoyées et n'avaient pas trop souffert des flammes
• une robe noire, des bas gris anthracite, et un manteau noir, et un chapeau assorti, le tout apporté par Mme Field

Si odeur de fumée il y avait, c'était surtout dans le souvenir de Camille, la simple vue de ses effets personnels la ramenant à ce terrible incendie...

[Amnèsya]

Une fois lavée, peignée, etc, Camille se sentait d'attaque pour mettre son plan a exécution et fausser compagnie à tout le monde...
Sous prétexte de farfouiller comme on l'avais vu faire depuis le début de son arrivé, enfin depuis qu'on lui avait rendu Lapinou et qu'elle était sorti de sa torpeur.

Elle entreprit de chercher un sac pour mettre Lapinou, et un voile ou un foulard pour ses cheveux.

[Iris]

Camille n'eut pas à chercher loin pour trouver un couvre-chef, puisque l'un d'eux se trouvait dans les vêtements apportés par Mme Field et laissés à l'administration de l'hôpital.

En revanche, trouver un sac pour Lapinou était plus difficile : la peluche étant de très grande taille, il faille approximativement un cabas ou une valisette de docteur... ou bien prendre un grand châle carré et le ficeler dedans. Dans tous les cas, ce genre d'accessoire étant volumineux, leurs légitimes propriétaires pouvaient se rendre compte de leur absence.

En substance :

• Camille peut décider de renoncer à chercher un emballage et fuir rapidement
• ... ou bien dérober un emballage pour Lapinou, et fuir ensuite...

[Amnèsya]

En dépit des bêtises, qu'elle le savait, elle s’apprêtait à faire, Camille était une jeune fille bien éduqué et elle ne pensait pas que son papa ou Lapinou soit d'accord avec l'idée du vol...
Donc elle n'avait jamais envisagé d'emprunter un sac à quelqu'un mais plutôt un sac à linge de buanderie, un sac à papatte, enfin quelque chose comme cela... Bon, cela restait du vol, mais elle trouvait que c'était moins grave... Cela ferait moins défaut que le reste...

Dans le cas ou elle échourait, elle partirait avec sa peluche dans les bras... Elle avait l'habitude, et s'était presque moins suspect pour ceux qui la croiserait et la connaissait à minima.

[Crépuscule]

Joe Le Béni et Léopold Marsh

Les deux hommes déambulaient dans leur environnement, et ne tarderaient plus à arriver chez le contact de Léopold Marsh. Il était presque midi et la question qui se posait désormais était : déjeuner avant ? avec ? après ? ... Ils n'étaient pas très loin d'un des marchés de quartier. Ce n'était pas le plus riche ni le mieux pourvu, on y vendait surtout des denrées alimentaires et des ustensiles ou vêtements à bas-prix. En cette saison, outre les produits de la pêche : choux et patates formaient la base de tout. On pouvait y ajouter des navets, des betteraves, des oignons, des radis noirs, des topinambours, des carottes, des poireaux. Le tout était cuisiné sous forme de soupe de poisson ou de tourte aux légumes. Des vendeurs ambulants proposaient des beignets de calamars ou de poissons, ainsi qu'une large gamme de fritures (sardines, notamment, mais également frites de pommes de terre). Le tout était remarquablement gras, et il fallait souvent une bière bien amère pour arriver à faire passer.

Joe proposa à Léopold de retrouver son contacte sans attendre. Il n'aimait pas ce milieu, pas pour une question de peur, mais plutôt de mentalité. Il laisse le capitaine parle le langage du faussaire.

Le marin voulait en effet, une fois cette affaire réglée retourner épier l'hôtel où se trouvaient les Field, espérant revoir l'individu louche pour le prendre en filature.

[Kenny]

A savoir si c'est le froid ou bien sa conscience, mais Eulalie tourna les talons et entra dans l’hôpital avec l'intention de récupérer Camille. Telle une bête de la forêt, Eulalie tente éviter le personnel de l'hopital pour se diriger vers la salle où se trouve Camille...

[ramb]

Matthew quant à lui rentre chez lui, mange un bout, se change et se met au lit en se connectant avec Champy pour retourner voir Juste.
Et faire quelque chose pour lui.

[Iris]

Camille était résolue à subtiliser un contenant pour son Lapinou...

" Je ne vais pas voler quelque chose de précieux, c'est mal. Papa et Lapinou seraient contre." se dit-elle
" Pourquoi je serai contre ? " répondit la peluche avant d'enchainer "Tu dois t'échapper. Si les adultes ne le comprennent pas, tant pis. Et puis ce n'est pas si grave que ça... en tous cas c'est bien moins grave que d'être la prisonnière de ces affreux époux Field ! Ils seraient bien pires que Mégère, c'est certain ! Tu dois partir, et c'est la seule chose qui compte."

Vie (6+0=6) : OO | OO (-4) | O (-6) | O (-8) | Sopor
Forme (20) : OOOOO | OOOOO (-4) | OOOOO (-6) | OOOOO (-8) | Sopor
Volonté (20) : OOOOO |OOOOO (-4) | OOOOO (-6) | OOOOO (-8) | Torpeur
Magie (18) : OOOOO | OOOOO (-4) | OOOO (-6) | OOOO (-8) | Torpeur


Note : après le séjour à l'hôpital, tout le monde est au maximum. La magie est ici dépensée pour une intervention de Lapinou (phénomène surnaturel). Désormais tu peux enclencher le dialogue mental avec Lapinou, en sachant ce que cela coûte. En gros un dialogue pour une "scène"

Camille était sur le point de sortir fouiner dans l'hôpital en quête d'un contenant pour Lapinou quand elle découvrit Eulalie qui revenait précipitamment. Les deux jeunes filles (12 et 20 ans) portaient des vêtements qu'on leur avait donné. Du brun, du noir, du bleu sombre... Elles étaient protégées des intempéries avec, mais se trouvaient aussi porter une identité qui leur était étrangère. On voulait les vêtir comme des poupées, comme des adolescentes sages, raisonnables et modestes. Mais elles n'étaient rien de tout cela : elles étaient des étrangères dans leur propre pays, et chacune à sa façon, était confrontée à une famille difficile qui voulait lui dicter sa vie, lui dire ce qui était bien ou mal, quoi faire et plus encore : comment.


Du froid glacial au chaud, et ayant couru, Eulalie avec les joues d'un rose de garance.

Face à face.

... et maintenant ?

[Amnèsya]

La réaction de Lapinou inquiéta Camille. Elle avait pas comprit que c'était si grave... Mais si elle ne voulait croire qu'une chose, c'était qu'en aucun cas Lapinou lui voulait du mal... Et que son papa l'avait pas oublié, et que...

Bref, il n'y avait plus à hésiter... Il fallait fuir...

Elle prit soin de profiter d'un moment d'inattention pour partir et se retrouva en face d'Eulalie...
Un peu surprise mais indubitablement contente, elle prit la main d'Eulalie et essaye de la faire pivoter.

"Lapinou dit qu'il faut que je m'enfuis, que les fields sont pires que Megère... Tu veux bien jouer le rôle de ma grande soeur et m'accompagner chez moi...
Il faut que je trouve où est mon papa"

pas dispo avant lundi

[Kenny]

Eulalie lui fit "shut" avec le doigt sur les lèvres, mais c'était trop tard. Ensuite Eulalie tentait d'éviter le personnel puis si elle devait en croiser, elle les ignorait comme faisait tous ces gens à qui tout leur est du. Bizarrement les gens n'osent pas les déranger. Elle inspira et se mit mentalement comme pendant un combat, quelque part, c'était un peu la même chose, et elle connaissait ses capacités, ses limites. Elle n'avait pas de doute...