[Artland Chap.6] La ville blanche

[ramb]

Matthew s'installe, pose ses affaires et s'assure que Camille ne se balade pas toute seule.
Il faut au moins que l'un d'entre eux soit avec elle.
Sinon il s'installe dans la grande salle avec une boisson chaude et de la lecture pour attendre son contact.
Si il n'a plus de lecture il s'en procure.

[Iris]

Duke Valentine

Pour mettre en action ses contacts, Duke Valentine devait quitter l'établissement et faire une petite promenade. Étant d'un naturel débrouillard, il compensait certaines lacunes et avait su tirer le meilleur parti de ses contacts. Les nouveaux-venus étaient suffisamment pittoresques et voyants pour qu'il ne soient de toute façon pas difficile de remonter la piste jusqu'au navire qui les avait amené à Zéphyropolis. On lui indiqua la "Danseuse", un navire artlandais arrivé ce jour et qui était occupé à débarquer des marchandises, se préparer à en charger d'autres, et ainsi de suite... Dans un ballet typique sur les docks. Les marins de ce navire n'étaient pas non plus très difficiles à identifier et il était possible d'en trouver se reposant, mangeant un morceau dans des tavernes du port.

En bref, Duke Valentine avait de quoi s'occuper s'il comptait poser des questions, et de manière générale, pouvait organiser une surveillance discrète du fameux groupe.


Au Bleu poudré

Eulalie et Joe pourraient accompagner Camille si elle souhaitait se promener, ce qui laissait potentiellement Matthew seul au Bleu Poudré. Le patron avait une petite bibliothèque à destination des clients, mais ça n'allait pas très loin : une sorte de journal local "Dernières nouvelles du Zéphyr", avec un parti pris plutôt favorable aux Artlandais ; un dictionnaire artlandais - zéphyrien commun ; trois guides touristiques identiques ; une collection d'une quinzaine de romans populaires, type "romans de gare" ; un atlas des îles ; quatre récits d'explorateurs découvrant les îles ; un livre de cuisine.

[Amnèsya]

On était arrivé à Zephyropolis.

C'était bien... Mais en soit c'était pas vraiment la finalité. La finalité c'était de retrouver Papa... Cependant, par quel bout il fallait commencer??? Camille n'en n'avait pas vraiment idée... Elle avait compris que Matthew avit le début d'une piste.

Comme a son habitude, lorsqu'elle ne savait pas par quel bout prendre le problème, elle commençait par prendre du recul et lire...

Et dans ce cas, autant commencer par la base... Journaux locaux, plan de la ville, guide des curiosités etc...

Et aussi aller à l'université voir si ce certain Beethen était pas un universitaire... Si elle n'avait aucune chance de se faire passer pour une étudiante, parmi les personnes qui l'accompagnait, il y en avait qui n'avait pas ce problème... Un sac pour Lapinou, et en avant pour l'aventure...

Dès qu'elle en saurait assez pour tenter une première exploration.

[Lahire]

Duke glissa quelques pièces à certains de ses gamins des rues, ceux à qui personne ne faisait attention et qui pourtant avaient toujours les oreilles bien tendues. "Trouvez moi ce que vous pouvez sur les nouveaux qui viennent d'arriver à bord de la Danseuse" leur disais-je. Pendant ce temps là j'en profitais pour aller au port boire quelques pintes avec les matelots qui venaient d'arriver.
Par dessus tout Duke s'intéressait à la personnalité de ce groupe si hétéroclite. Pourquoi venaient-ils à Zéphyropolis ? Comment traitaient-ils l'équipage pendant la traversée ? Quels étaient leurs passe temps et autres petites anecdotes qui l'intéresserait.

[Kenny]

Eulalie était une jeune femme d'une vingtaine d'années en provenance d'Artland mais qui n'avait pas les manières de la haute société bien que son langage soutenu en trahissait l'origine quelque fois. Physiquement pétillante d'un physique commun mais charmante, son visage fin est éclairé par ses yeux bleus-verts entouré de cheveux fins et raides châtain foncé coupés en un carré plongeant. Sa démarche calme et athlétique contraste avec un tempérament plutôt énergique voire excessivement enjoué...

Répondant à Camille avec un sourire jusqu'aux oreilles : "Ah non, je vais pas m'enfermer avec ce beau ciel, je veux grimper jusqu'à l'esplanade pour voir la côte grise-triste d'Artland pour lui dire un dernier au revoir et embrasser du regard toutes les iles de l'archipel ! " Tirant légèrement sur le bras de Camille "Allez viens, cela va être époustouflant de beauté."

Anecdotes : Eulalie était grimpée tout en haut du mat quand il ne faisait pas mauvais temps pour faire la vigie et tout le monde avait eu peur pour sa vie, ou encore le fait qu'elle s'intéressait au travail des matelots et voulait faire pareil ou du moins essayer.
Rumeur : Un matelot aurait juré avoir vu que l'ombre d'Eulalie ressemblait à un canidé de type chien, loup ou renard, mais tout le monde a rejeté cette histoire car il avait bu lors de son quart...

[Amnèsya]

Camille avait tellement d'idée en tête et de proposition plus ou moins contradictoire, qu'elle ne savait plus vraiment à quoi Eulalie faisait allusion.

Mais une ballade avec celle qu'elle commençait à considérer comme sa grande soeur, Camille ne pouvait d'accepter... Elle attrapa avec enthousiasme la main tendu, peut être un peu trop fort par rapport à ce qu'elle aurait voulu - Mais habituellement c'était une patte qu'on lui tendait, et elle ne risquait de l'écraser - et se laissa guider dans cette nouvelle ville

[Crépuscule]

Joe, une fois son matériel stocké en chambre et après avoir convenu avec le docteur de le retrouver ici plus tard, escorta les deux jeunes filles car il était hors de question de les laisser aller qu'il tout comme il serait illusoire de leur faire sortir de la tête leur idée.

Il échangea avec Matthew ses informations connues si le docteur avait besoin d'en savoir plus sur tel ou tel quartier ou île ...

[Kenny]

Eulalie était beaucoup plus souriante, la pression d'Artland s'était presque envolée.

A Camille : "Sens-tu cette liberté ? On ressent presque que l'air et le soleil nous transmettent leurs forces !"

[Iris]

Duke Valentine - durant l'après-midi et le début de soirée

Les marins n'étaient pas excessivement portés sur la discrétion et il n'y avait pas eu d'instruction particulière quant au fait de garder le secret sur les voyageurs. Duke Valentine put ainsi reconstituer des bribes d'éléments.

Les quatre voyageurs n'étaient pas prévus initialement et avaient bénéficié de l'amitié du Capitaine de la Danseuse pour le scaphandrier Joe, leur permettant d'embarquer rapidement à destination de Zéphyropolis. Mais de l'avis des marins, ce n'était pas vraiment un cadeau que ces clients-là. Il fallait tout de même admettre que le marin Joe ne posait pas problème, il était tout à fait normal. Mais les trois autres étaient de vrais excentriques. Il y avait un drôle de médecin qui semblait considérer que son sommeil était sacré et manquait de tact globalement. Pénible, mais peu envahissant. A côté il y avait aussi une mignonne jeune fille qui ne tenait pas en place et voulait tout apprendre... des fois elle leur avait bien fichu la trouille en montant dans la vigie. Évidemment, ce genre d'anecdote ça n'aidait pas à être tranquille. Mais la plus dérangeante et qui mettait vraiment mal à l'aise, c'était la fillette, dans les 11 ans ? Des cheveux blancs et une peluche géante toujours à la main ou dans un gros sac. Mal élevée, qui n'en faisait qu'à sa tête, qui n'écoutait rien... Elle se calmait en compagnie de sa "grande sœur" (peu de ressemblances entre elle, on aurait plutôt dit une gouvernante et son élève) ou du marin. S'ils ne la surveillaient pas, la gamine pouvait devenir vite agaçante. En tous cas, les trois adultes (enfin, presque pour la grande jeune fille) veillaient manifestement sur l'enfant, pour ne pas dire qu'ils étaient à ses petits soins. Apparemment, même le Capitaine avait eu l'air de trouver qu'il avait "assez" rendu service à son ami Joe le scaphandrier. Et pis, qu'est-ce que c'était que ces voyageurs ? ... Aucun n'était le parent de la gamine... Pas commun du tout ce groupe... Qu'est-ce qu'ils cherchaient ? ...


Camille, Eulalie, Joe durant l'après-midi

Le trio vaillant se dirigea vers les hauteurs éblouissantes de la cité. Les rues s'élargissaient, on passait par des escaliers très empruntés. Des vendeurs ambulants sur les bords proposaient toutes sortes de choses : des noix de coco à siroter avec une paille, des chapeau tressés pour protéger du soleil, des souvenirs en écaille de tortue ou en nacre, des châles amples en tissu souple imprimé ou tissé de riches couleurs, toutes sortes de petits bijoux et pendentifs sculptés, des sortes de gaufres locales sucrées, et bien d'autres encore.

Tout en haut l'esplanade, immense, avec un panorama exceptionnel. Un temple blanc, dominé par des coupoles bleues, s'y trouvait aussi, dédié aux divinités de l'océan. On y priait et déposait des ex-voto quand on avait survécu miraculeusement à une tempête ou un naufrage. L'édifice n'était pas très grand, tant en comparaison de la foule que de la surface de tout autour. Le vent soufflait agréablement, un ciel azur clair, et une mer bleu outremer, parfaite. A cette distance d'Artland, impossible bien sûr d'en voir quoi que ce soit. Au mieux on discernait les îlots les plus proches.


Matthew

Le temps passait, mais il fallait se montrer patient. Toujours rien. Au moins pouvait-il lire au calme et se reposer de la montée exténuante jusqu'au Bleu Poudré.

[Amnèsya]

Pouvoir se dégourdir les jambes, même si elle avait visiblement pas été assez sage au gout des marins, sur un espace plus grands qu'un bateau ne pouvait que convenir à Camille...
Elle avait bien aimé le voyage mais il y avait vraiment trop de tension en elle pour qu'elle en profite.
C'était la fin du voyage qui l’intéressait réellement cette fois-ci non le voyage en lui même. Elle voulait retrouver son père.

En d'autre circonstance, elle se serait montré curieuse de tout, de toutes ces nouvelles splendeurs, aurait acheter tout les coquillages, croquer dans toutes les mangues et autre fruit qu'elle pensait probablement savoureux. Cependant, pour une fois, elle préférait se limiter à profiter de cette liberté retrouver.

Elle embrassa le paysage en haut de l'esplanade regardant les oiseaux marins effectuer de magnifique et audacieux vols plané au dessus des toits et des vagues.
Elle se retourna vers Eulalie.

"Oui, la liberté est devant nous!!! " tournant le dos à la cote si mal nommée de Liberté et qui ne présentait, probablement pour les deux, mais pour Camille à coup sûr qu'un carcan de contrainte et de truc qu'elle n'avait pas choisi."
C'est différent des pays que tu as déjà visité?