[Warhammer - Chapitre 2] Dans la tourmente

[ramb]

"Pas de problème, on peut aller le voir"

"faut juste se mettre d'accord sur la quantité qu'on décide de vendre, pour pouvoir faire une offre"

[Iris]

Nouveau regard interloqué, un peu perplexe de Jill. Morgan comptait-il le nombre de mots qu'il prononçait ? Il faisait des économies sur les syllabes ? C'était donc ça un type "laconique" ? ... Bon, ça ne servait sûrement à rien de lui faire la remarque, du coup le soldat pouvait se demander ce qui tournait dans la tête de la jeune fille qui avait l'air de réfléchir en le regardant.

" D'accord. Pour la quantité à vendre, pour ma part, je propose de nous répartir entre nous de quoi avoir chacun un jambon ou un fromage dans nos affaires, et en garder un pour Gerhard... et si vous n'avez rien contre... pour Magde aussi..."

Regard inquiet de Jill qui espérait que son amie ne serait pas exclue d'un partage dont elle n'avait pas contribué à gagner la base, d'ailleurs Morgan non plus à bien y réfléchir, et puis Magde pouvait hériter de la part de Pieter tandis que Morgan celle de Karl ? ... Si on la contredisait, elle tenterait cet argument fumeux. Au passage, Magde pourrait peut-être se poser des questions sur l'origine du butin même si elle avait des doutes sur les activités de Jill, là, ça tient à des certitudes !

" Euh, sinon, je connais rien aux prix en vigueur, alors là, je vous laisse voir, je dirais des bêtises."

...

[Crépuscule]

"Je suis d'accord, de garder de quoi nourrir tout le monde, même Magde. Je m'occuperai d'aller voir le marchand pour vendre le reste pendant que vous irez voir le capitaine. Quelqu'un m'accompagne? ."

Pour les sous, le partage avait déjà été fait nan? Vous étiez parti avec votre part, donc si vous n'avez pas récupéré les piépiéces de Pieter, c'est perdu. Morgan lui a bien récupéré les sous de Karl, et on a rien dit, donc on peut dire que c'est acquis

[Iris]

En fait, Pieter avait sa part, sauf qu'il est mort à Winsen et son argent est resté avec lui et une horde d'Hommes-Bêtes. Je pense que personne n'ira récupérer ses 27 couronnes !

" Moi et Durdent on va voir le Capitaine Schiller avec Morgan pour lui parler des troupes que vous avez croisés et du plan de vérifier de l'autre côté du pont comment ça se passe, si on ne risque pas d'être pris en tenaille... "

" Euh, Johanna ? ... t'es bonne en marchandage ? "

De mémoire, c'est pas Morgan le bon en marchandage ?

...

[ramb]

"je pense qu'on devrais faire deux groupe, Johanna ne doit pas se balader trop souvent seule, ni personne d'autre. Je me compte dans le lots."

"Ensuite bien-sur que la timide (Madge) aura sa part, par contre, comme pour chacun d'entre nous, cela feras parti de son sac.
Je porterais les affaires pour Gerhart jusqu'à ce qu'il soit sur pied, si nous devons partir. ça ne me ralentiras pas spécialement."

Après un instant de réflexion.

"Pour ce qui est du marchandage je pense pouvoir etre utile, car je n'ai pas spécialement envie d’être enrôlé par le capitaine, mais si c'est vraiment nécessaire j'irais le voir.
Je pense aussi qu'en dehors de ce que l'on garde pour nous, nous devrions offrir à la ville tous ce qui rapporteras le moins à la vente. Cela nous feras bien voir et nous ne perdrons que peut d'argent au final."

"Donc on fais quoi?"

Morgan remarqua comme d'habitude que les gens le regardais de travers, comme si il étais un flagellant. Il ne cherchais pas à s'imposé mais il savais qu'il devais exposé son savoir militaire, car en temps de guerre c'est cette expérience de la vie à la dur qui compte plus que tout. Et actuellement il fallait que le groupe reste libre de se déplacer sans contraintes dans la ville, et de partir immédiatement si le besoin se fessait sentir.

Il se mis à fixé Jill juste pour la déstabilisé un peu et aussi pour s'amuser lui même

[Iris]

Jill, un peu perdue sur qui faisait quoi finalement :

" Donc, on part sur un partage de la viande séchée et d'un peu de grain éventuellement... enfin, pas pratique à moudre en route, vaudrait mieux de la farine quitte à se balader avec du stock, la farine ça se cuisine mieux, on peut en faire facilement des soupes avec trois fois rien."

" Le mieux apparemment ce serait Morgan et Johanna pour le marchandage, Durdent et moi pour voir le Capitaine Schiller, et Magde... tu veux attendre dans la chambre ? "

(...)

" Pas se balader seule ? Tu crois vraiment que c'est dangereux ?"

Là, on a la question naïve d'une fille qui a grandi en marginale dans un village dans une zone sauvage. Si elle avait dû attendre d'avoir de la compagnie sur chaque déplacement, elle n'aurait rien pu faire, mais là, elle était dans une ville à demi-détruite, elle pouvait admettre que ça pouvait changer la donne.

" Si tout le monde est d'accord, on y va."

...

Quant à Morgan qui fixait Jill, il nota sa surprise, mais il y a un truc bien à être traitée en paria depuis environ, quoi, sept ans ? C'est de ne pas se laisser intimider trop facilement et une propension à ne pas trop hésiter à jouer de la peur qu'elle suscitait habituellement en plus du mépris. Il eut donc le plaisir d'avoir en réponse un regard qui transmettait à peu près : "dis-donc, c'est pas parce que t'es un soldat qu'il faut croire que t'es le seul dur à cuire dans les parages, moi je suis marquée par le chaos, d'abord, et je vois des trucs que tu imagines même pas, et si j'ai pas défailli quand les hommes bêtes ont massacré Winsen et tué tous ceux qui constituaient mon enfance, mon foyer, et mon passé, je vais certainement pas flancher parce que t'as décidé de me regarder de travers avec ta tête des mauvais jours ! grrrr !!" ... et tout ça en silence bien sûr...


Les témoins pouvaient donc voir le soldat et l'apprentie se lancer de sombres regards ( )


...

[Crépuscule]

"Oui, ça va je me débrouille, il a bien fallu, les clients, ça cherche tout le temps à vous embobiner.."

Je crois que je suis la seule à avoir la comp 'marchandage' surtout. Il me semble que c'est ce qu'avait dit Thalgrim

Voyant les échanges de regard, elle se dit qu'il était temps de séparer ces deux là, de sa voix enraillée elle dit donc :

"On fait comme ça. Allez on y va."

[Iris]

Ah oui, c'est Eloïse qui a "Marchandage", je croyais que c'était Morgan... J'ai rien dit !

Le groupe se séparait... Et la suite dépendait du destin facétieux (plutôt sinistre en fait)...

...

[ramb]

je ne l'ai pas mais je sais intimider, c'est pas mal aussi

a Jill :
"alors petite, tu me fais les gros yeux"
et tout en disant ça il se mis a rire et lui colla une très très légère tape sur l'épaule

A tous :
" Dès que tous le monde est prêt on y va. Je propose que l'on vende, le vin, le l'avoine et les chevaux des qu'ils seront près (si c'est pas déjà fais). Le blé et le poisson nous pourrions l'offrir au capitaine pour venir en aide à la ville, en précisant que c'est pour nourrir la garde. Nous gardons toute la viande séché et la farine. il faut d'ailleurs en répartir dans les sacs de chacun."

"Cher MJ : Quelle quantité peut-on porté de ces denrées, par personne?"

"Je ne prend pas d'or sur la vente, j'ai déjà celui de Karl. Par contre pensé à vous acheté de l'équipement si vous en trouvez."

[Iris]

Ah, tu sais peut-être intimider, n'empêche que ma plus haute stat' c'est la Force Mentale à 48 pour l'instant, alors la "Petite", en principe, elle tient à peu près le coup sur le plan psychologique

Jill regarda cette fois-ci, toujours en silence, le soldat avec perplexité, puis étonnement puis indignation (c'est quoi ces familiarités de mini tape sur l'épaule après avoir joué à la jauger du regard ?! grrrrr !!), et puis rien en fait, parce qu'elle avait tout de même conscience que sa susceptibilité n'était pas trop mise à l'épreuve et qu'il était correct dans ses propositions d'actions, donc autant accepter qu'il ait des travers, Karl en avait bien un paquet et elle l'avait supporté.

Une note d'humour de Jill : "La rivière gèle, où en est le vin ? Faut le débiter à la hache pour le vendre ?"

C'est vraiment arrivé dans la vraie histoire et vu le climat, c'est peut-être même possible ! Aucune idée du goût que ça a un vin gelé / dégelé

Jill était OK sur le choix des vivres à vendre / offrir / garder et le partage pouvait être fait en ce sens.

En avant pour la suite !