[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Sur le chemin du retour
A un moment indéterminé dans le temps sur le trajet retour.
Alors qu’ils retournaient vers Delberz, Tancrède tentait de faire le point avec Jill sur l’évolution de l’enquête :
Il nous reste certaines pistes inexploitées :
L’homme des bois avec son chien noir :
Je ne crois pas qu’on l’ait retrouvé parmi les cultistes morts sauf si c’était celui du premier groupe avec la hache, mais où est passé le chien…
La piste de l’auberge :
Beaucoup d’éléments menaient à "La chope de Delberz"
L’homme assassiné près de l’auberge semble être un pochtron au mauvais endroit au mauvais moment, mais on devait creuser.
On n'a pas demandé à Alexia et Cleagan s’ils avaient repéré quelque chose à l’auberge,.
Peut-être que Aletta aura une piste avec ses contacts en ville.
Concernant l’enterrement.
Celui de Sigurt devait normalement avoir lieu en même temps que celui des prêtres de Sigmar. J’espère que les prêtres de mort auront eu le bon sens d’attendre notre retour. Sinon nous pourrons toujours aller nous y recueillir faute de mieux. Et boire à la santé des défunts est une tradition de guerrier , même pour un petit instant vous réunir pour parler de lui et des souvenir s que vous avez le concernant pourra pallier à l’absence de cérémonie si nous l’avons raté. L’annonce de la triste nouvelle à son compagnon pourra bien attendre une soirée de plus non et ça t’évitera de broyer du noir toute la soirée.
Concernant le pisteur Halfling.
Je crois que vous êtes parti du mauvais pied tous les deux. Si la garde l’a recruté c’est qu’il doit bien avoir quelques compétences, il a trouvé le terrier des hommes-bêtes après tout. J’envisage de lui demander de m’accompagner sur les lieux clef de l’enquête. Peut-être remarquera-il quelque chose que nous n’aurions pas vu… de toute façon on a rien à perdre. Qu’en penses-tu ?
Alors qu’ils retournaient vers Delberz, Tancrède tentait de faire le point avec Jill sur l’évolution de l’enquête :
Il nous reste certaines pistes inexploitées :
L’homme des bois avec son chien noir :
Je ne crois pas qu’on l’ait retrouvé parmi les cultistes morts sauf si c’était celui du premier groupe avec la hache, mais où est passé le chien…
La piste de l’auberge :
Beaucoup d’éléments menaient à "La chope de Delberz"
L’homme assassiné près de l’auberge semble être un pochtron au mauvais endroit au mauvais moment, mais on devait creuser.
On n'a pas demandé à Alexia et Cleagan s’ils avaient repéré quelque chose à l’auberge,.
Peut-être que Aletta aura une piste avec ses contacts en ville.
Concernant l’enterrement.
Celui de Sigurt devait normalement avoir lieu en même temps que celui des prêtres de Sigmar. J’espère que les prêtres de mort auront eu le bon sens d’attendre notre retour. Sinon nous pourrons toujours aller nous y recueillir faute de mieux. Et boire à la santé des défunts est une tradition de guerrier , même pour un petit instant vous réunir pour parler de lui et des souvenir s que vous avez le concernant pourra pallier à l’absence de cérémonie si nous l’avons raté. L’annonce de la triste nouvelle à son compagnon pourra bien attendre une soirée de plus non et ça t’évitera de broyer du noir toute la soirée.
Concernant le pisteur Halfling.
Je crois que vous êtes parti du mauvais pied tous les deux. Si la garde l’a recruté c’est qu’il doit bien avoir quelques compétences, il a trouvé le terrier des hommes-bêtes après tout. J’envisage de lui demander de m’accompagner sur les lieux clef de l’enquête. Peut-être remarquera-il quelque chose que nous n’aurions pas vu… de toute façon on a rien à perdre. Qu’en penses-tu ?
- Iris
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En attendant le débarquement à Delberz
Quelque part, au calme, pendant le trajet de retour...
" Quelle est ton idée ? "
(... MJ ?...)
" Boire à la santé des guerriers tombés au combat ? ... " A la seule idée de devoir parler des souvenirs qu'elle a de Sigurd, Jill se rappelle l'attaque du collecteur d'impôt... voilà bien le genre de souvenirs qui ne peut décemment être partagé... ça ou bien l'interrogatoire à Middenheim... au fond les souvenirs les plus marquants sont associés à son sentiment de culpabilité, alors se confesser à un gentil sigmarite... déjà qu'en parler tout court est une épreuve... Si Tancrède est bon en décryptage des émotions, il aurait affaire à un mélange de peur, douleur, remords, le tout avec un effort pour ne pas laisser tout ça apparaître. " Je ne me sens pas de faire des discours."
" L'annonce ... c'est une lettre que je dois écrire, un jour ne changera rien, non, bien sûr..."
" Quant à broyer du noir... j'ai franchement du mal à imaginer comme agréable une soirée en taverne entourée de gens heureux... je me demande si ce n'est pas pire que de n'avoir que moi à supporter. Enfin, je viendrais, mais ne compte pas sur moi pour rester longtemps. "
" Je n'ai jamais demandé à diriger cette enquête ! Personne ne prend d'initiatives, tout le monde attend que ça se passe ! Alors c'est sûr, c'est facile de se payer la tête de ceux qui essaient d'agir !.. Je fais de mon mieux, avec les moyens du bord, des informations lacunaires, des pisteurs qui se plaignent que les égouts sont crasseux et des cultistes de factions différentes qui s'entretuent et massacrent tous ceux qu'ils croisent ! "
" Si tu penses qu'il peut servir, je ne vais pas t'empêcher de vérifier. Vous avez l'air de vous entendre, autant que vous fassiez ça ensemble. Je ne suis vraiment pas d'humeur à l'entendre pérorer sans cesse sur ses grandes qualités mais à quel point tout le travail qu'on lui demande est si affreusement fastidieux. Des gens sont morts et il s'en moque. Il se fiche probablement de tout, et je me demande si la seule raison qui l'a poussé à travailler n'est pas son orgueil malmené quand je l'ai soupçonné de vouloir juste tirer au flanc. "
De toute évidence, Tancrède le très habile qui trouvait un prétexte en or pour forcer Jill à venir boire un verre ce soir allait devoir, soit laisser couler, soit trouver des trésors de diplomatie pour parvenir à ce que Jill ne considère pas M. Tourte comme une insupportable feignasse frimeuse qui en prime s'appliquerait à lui rendre la vie impossible simplement parce que c'est drôle de se moquer d'elle. Notons que l'historique (imposé) de Jill implique d'avoir précisément eu des expériences assez pénibles durant plusieurs années, entre la misère, l'ostracisme, la peur et la moquerie (se faire envoyer des pierres par les voyous du village...). Arrivée à Middenheim avec les réfugiés, elle s'est tant bien que mal efforcée de ne plus avoir l'air d'une villageoise pouilleuse et arriérée. Qu'on puisse aussi facilement se payer sa tête est l'illustration que de toute évidence, elle est toujours la villageoise crasseuse et misérable qu'elle espérait pouvoir laisser derrière elle en devenant "Compagnon"... C'est donc vexant à plus d'un titre... Si on considère en outre que frapper au moral quelqu'un déjà nerveusement à bout est d'autant plus efficace...
Si Tancrède parvient à rabibocher Jill avec M. Tourte en un temps record, cela devrait être compté à son actif comme un véritable exploit !
... mais déjà, un autre exploit serait de trouver une piste qui mène quelque part...
"C'est vrai... tout comme l'homme à l'arbalète... Mais s'il y a un second groupe de cultistes, s'ils ont un peu de bon sens, ils ont dû fuir... Sinon, j'imagine que l'identification des cadavres permettra d'avancer... je n'ai pas d'autre idée d'action."Tancrède a écrit :L’homme des bois avec son chien noir :
Je ne crois pas qu’on l’ait retrouvé parmi les cultistes morts sauf si c’était celui du premier groupe avec la hache, mais où est passé le chien…
" Quelle est ton idée ? "
" Eh bien c'est facile de commencer par vérifier auprès d'Alexia..."Tancrède a écrit :La piste de l’auberge :
Beaucoup d’éléments menaient à "La chope de Delberz"
L’homme assassiné près de l’auberge semble être un pochtron au mauvais endroit au mauvais moment, mais on devait creuser.
On n'a pas demandé à Alexia et Cleagan s’ils avaient repéré quelque chose à l’auberge,.
Peut-être que Aletta aura une piste avec ses contacts en ville.
(... MJ ?...)
Résignée : " Le bon sens des prêtres de Morr... Ceux que j'ai vu à Middenheim avaient une notion un peu particulière des priorités... Les besoins des vivants n'ont pas l'air de trop les préoccuper... On verra bien..."Tancrède a écrit :Concernant l’enterrement.
Celui de Sigurt devait normalement avoir lieu en même temps que celui des prêtres de Sigmar. J’espère que les prêtres de mort auront eu le bon sens d’attendre notre retour. Sinon nous pourrons toujours aller nous y recueillir faute de mieux. Et boire à la santé des défunts est une tradition de guerrier , même pour un petit instant vous réunir pour parler de lui et des souvenir s que vous avez le concernant pourra pallier à l’absence de cérémonie si nous l’avons raté. L’annonce de la triste nouvelle à son compagnon pourra bien attendre une soirée de plus non et ça t’évitera de broyer du noir toute la soirée.
" Boire à la santé des guerriers tombés au combat ? ... " A la seule idée de devoir parler des souvenirs qu'elle a de Sigurd, Jill se rappelle l'attaque du collecteur d'impôt... voilà bien le genre de souvenirs qui ne peut décemment être partagé... ça ou bien l'interrogatoire à Middenheim... au fond les souvenirs les plus marquants sont associés à son sentiment de culpabilité, alors se confesser à un gentil sigmarite... déjà qu'en parler tout court est une épreuve... Si Tancrède est bon en décryptage des émotions, il aurait affaire à un mélange de peur, douleur, remords, le tout avec un effort pour ne pas laisser tout ça apparaître. " Je ne me sens pas de faire des discours."
" L'annonce ... c'est une lettre que je dois écrire, un jour ne changera rien, non, bien sûr..."
" Quant à broyer du noir... j'ai franchement du mal à imaginer comme agréable une soirée en taverne entourée de gens heureux... je me demande si ce n'est pas pire que de n'avoir que moi à supporter. Enfin, je viendrais, mais ne compte pas sur moi pour rester longtemps. "
Avec amertume : " Je me rappelle que toi et les gardes aviez l'air de bien vous amuser en nous regardant. J'ai vaguement cru comprendre que j'étais ridicule, une espèce de mégère qu'il est plaisant de malmener. Si ça vous amuse, tant mieux. Moi j'ai déjà eu mon compte. Les sorciers, soit on s'en moque, soit on les craint, soit on les déteste. C'est selon la dangerosité qu'on leur accorde. Manifestement, je dois avoir l'air d'une idiote doublée d'une emmerdeuse prétentieuse. "Tancrède a écrit :Concernant le pisteur Halfling.
Je crois que vous êtes parti du mauvais pied tous les deux. Si la garde l’a recruté c’est qu’il doit bien avoir quelques compétences, il a trouvé le terrier des hommes-bêtes après tout. J’envisage de lui demander de m’accompagner sur les lieux clef de l’enquête. Peut-être remarquera-il quelque chose que nous n’aurions pas vu… de toute façon on a rien à perdre. Qu’en penses-tu ?
" Je n'ai jamais demandé à diriger cette enquête ! Personne ne prend d'initiatives, tout le monde attend que ça se passe ! Alors c'est sûr, c'est facile de se payer la tête de ceux qui essaient d'agir !.. Je fais de mon mieux, avec les moyens du bord, des informations lacunaires, des pisteurs qui se plaignent que les égouts sont crasseux et des cultistes de factions différentes qui s'entretuent et massacrent tous ceux qu'ils croisent ! "
" Si tu penses qu'il peut servir, je ne vais pas t'empêcher de vérifier. Vous avez l'air de vous entendre, autant que vous fassiez ça ensemble. Je ne suis vraiment pas d'humeur à l'entendre pérorer sans cesse sur ses grandes qualités mais à quel point tout le travail qu'on lui demande est si affreusement fastidieux. Des gens sont morts et il s'en moque. Il se fiche probablement de tout, et je me demande si la seule raison qui l'a poussé à travailler n'est pas son orgueil malmené quand je l'ai soupçonné de vouloir juste tirer au flanc. "
De toute évidence, Tancrède le très habile qui trouvait un prétexte en or pour forcer Jill à venir boire un verre ce soir allait devoir, soit laisser couler, soit trouver des trésors de diplomatie pour parvenir à ce que Jill ne considère pas M. Tourte comme une insupportable feignasse frimeuse qui en prime s'appliquerait à lui rendre la vie impossible simplement parce que c'est drôle de se moquer d'elle. Notons que l'historique (imposé) de Jill implique d'avoir précisément eu des expériences assez pénibles durant plusieurs années, entre la misère, l'ostracisme, la peur et la moquerie (se faire envoyer des pierres par les voyous du village...). Arrivée à Middenheim avec les réfugiés, elle s'est tant bien que mal efforcée de ne plus avoir l'air d'une villageoise pouilleuse et arriérée. Qu'on puisse aussi facilement se payer sa tête est l'illustration que de toute évidence, elle est toujours la villageoise crasseuse et misérable qu'elle espérait pouvoir laisser derrière elle en devenant "Compagnon"... C'est donc vexant à plus d'un titre... Si on considère en outre que frapper au moral quelqu'un déjà nerveusement à bout est d'autant plus efficace...
Si Tancrède parvient à rabibocher Jill avec M. Tourte en un temps record, cela devrait être compté à son actif comme un véritable exploit !
... mais déjà, un autre exploit serait de trouver une piste qui mène quelque part...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
« Ah, m'dame, là, j'vous arrête ! »
Mais !? Hé, qu'est-ce que tu fais François ? Là, je te rappelle que tu es tranquillement en route vers Delberz, ville pleine de la promesse d'une bonne chopine, d'une compagnie emplie de camaraderie, et surtout de l'éloignement des cultistes tueurs et des magiciennes prétentieuses. Évidemment, loin de te contenter de ces simples données, bougre de buse, il a fallu que tu ailles tendre l'oreille pour grappiller quelques bouts de la conversation du sigmarite et de la sorcière céle... de la sorcière. Et là, en réponse à la tentative du bon Tancrède de faire enterrer la hache de guerre entre nous deux, voilà qu'elle se lance dans une nouvelle litanie pour dire à quel point le monde est bête et méchant envers elle qui n'est qu'une pauvre victime. Là encore, ça aurait pu s'arrêter là.
Mais évidemment, comme tu es trop bon, espèce de bonne poire, il a fallu que ton estomac se mette à te jouer des tours, comme il le fait toujours lorsque tu as mauvaise conscience. Et sottement, étourdiment, avant même de t'en rendre compte, voilà que tu fais objection, les mots s'étant échappés de ta bouche comme les abeilles d'une ruche ! Maintenant, tu as bien l'air nigaud, à soutenir les yeux des deux humains qui se sont tournés vers toi à cette intervention intempestive. Or donc, Sieur Tourte, ne vous laissez pas démonter ! Remontez votre ceinture, toussotez un coup, et avancez vous donc pour montrer que vous aussi, vous savez sortir des discours quand le besoin s'en fait sentir :
« Qu'vous m'tourniez en ridicule, dame, j'ai l'habitude ! Qu'vous doutiez d'mes capacités, encore, j'peux encaisser ! Mais qu'vous m'taxiez d'cracher sur les sorciers, là, je dis halte ! » Une inspiration pour faire le trait d'union entre ce prélude et la suite. « Oui, moi qui vous parle, j'peux vous dire qu'j'ai côtoyé un sorcier qu'était une crème d'homme, un peu farfelu, mais toujours prêt à monter au créneau et à s'dém'ner pour faire en sorte qu'tout s'passe au mieux ! Alors non, m'dame, l'problème, c'pas les sorciers !»
S'agissait-il là de la vérité, ou d'une affabulation de la part de François, comme on pouvait le soupçonner d'en inventer dix à la minute ? Cette lueur que l'on voyait dans ses yeux était-elle suscitée par la réminiscence lointaine de quelque passé vieux de plusieurs années, ou ne s'agissait-il que d'une illusion ? Quoi qu'il en fût, ses traits tendus par cet accès d'éloquence reprirent en un temps record une expression plus paisible et placide, presque peinée, alors qu'il poursuivait :
« L'problème, c'est qu'de vous à moi, d'moi à vous, c'est parti en vrille dès l'début. M'enfin, imaginez tout d'même : des cultistes, des hommes-rats, des assassins, des complots... pfou, ça fait beaucoup à encaisser d'un coup ! » Un hochement de tête vigoureux pour en revenir au cœur du plaidoyer, et reprise franche. « Bref, l'feu n'a pas pris ent' nous deux, mais si vous l'voulez bien m'dame, j'suis tout prêt à r'lancer une amorce pour voir c'que ça peut donner. Commencez donc par v'nir profiter d'quequ' verres et d'un bon morceau au chaud, comme j'vous l'propose, ça vous ravigotera et ça vous aid'ra mieux à réfléchir que d'vous torturer les méninges. On parl'ra d'tout à tête reposée, et par ma foi, si vous pouvez alors juger en toute impartialité qu'j'suis aussi mal embouché qu'vous l'dites, qu'Verena la Juste m'taillade de son glaive ! »
Ah, je suis d'accord, c'était pas là l'approche la plus subtile qu'on puisse imaginer, mais les minauderies de cour et la persuasion par les moyens détournés, ça a jamais été mon truc. Je laisse ça aux gens de la haute comme Monsieur Heinz... ah, Monsieur Heinz... Enfin bref, le fait est qu'avec moi, on ne fait pas de faux-semblant d'escrocs, non, on déballe tout aussi proprement et carrément qu'une serviette à pique-nique, et alors, ça passe ou ça casse !
Mais !? Hé, qu'est-ce que tu fais François ? Là, je te rappelle que tu es tranquillement en route vers Delberz, ville pleine de la promesse d'une bonne chopine, d'une compagnie emplie de camaraderie, et surtout de l'éloignement des cultistes tueurs et des magiciennes prétentieuses. Évidemment, loin de te contenter de ces simples données, bougre de buse, il a fallu que tu ailles tendre l'oreille pour grappiller quelques bouts de la conversation du sigmarite et de la sorcière céle... de la sorcière. Et là, en réponse à la tentative du bon Tancrède de faire enterrer la hache de guerre entre nous deux, voilà qu'elle se lance dans une nouvelle litanie pour dire à quel point le monde est bête et méchant envers elle qui n'est qu'une pauvre victime. Là encore, ça aurait pu s'arrêter là.
Mais évidemment, comme tu es trop bon, espèce de bonne poire, il a fallu que ton estomac se mette à te jouer des tours, comme il le fait toujours lorsque tu as mauvaise conscience. Et sottement, étourdiment, avant même de t'en rendre compte, voilà que tu fais objection, les mots s'étant échappés de ta bouche comme les abeilles d'une ruche ! Maintenant, tu as bien l'air nigaud, à soutenir les yeux des deux humains qui se sont tournés vers toi à cette intervention intempestive. Or donc, Sieur Tourte, ne vous laissez pas démonter ! Remontez votre ceinture, toussotez un coup, et avancez vous donc pour montrer que vous aussi, vous savez sortir des discours quand le besoin s'en fait sentir :
« Qu'vous m'tourniez en ridicule, dame, j'ai l'habitude ! Qu'vous doutiez d'mes capacités, encore, j'peux encaisser ! Mais qu'vous m'taxiez d'cracher sur les sorciers, là, je dis halte ! » Une inspiration pour faire le trait d'union entre ce prélude et la suite. « Oui, moi qui vous parle, j'peux vous dire qu'j'ai côtoyé un sorcier qu'était une crème d'homme, un peu farfelu, mais toujours prêt à monter au créneau et à s'dém'ner pour faire en sorte qu'tout s'passe au mieux ! Alors non, m'dame, l'problème, c'pas les sorciers !»
S'agissait-il là de la vérité, ou d'une affabulation de la part de François, comme on pouvait le soupçonner d'en inventer dix à la minute ? Cette lueur que l'on voyait dans ses yeux était-elle suscitée par la réminiscence lointaine de quelque passé vieux de plusieurs années, ou ne s'agissait-il que d'une illusion ? Quoi qu'il en fût, ses traits tendus par cet accès d'éloquence reprirent en un temps record une expression plus paisible et placide, presque peinée, alors qu'il poursuivait :
« L'problème, c'est qu'de vous à moi, d'moi à vous, c'est parti en vrille dès l'début. M'enfin, imaginez tout d'même : des cultistes, des hommes-rats, des assassins, des complots... pfou, ça fait beaucoup à encaisser d'un coup ! » Un hochement de tête vigoureux pour en revenir au cœur du plaidoyer, et reprise franche. « Bref, l'feu n'a pas pris ent' nous deux, mais si vous l'voulez bien m'dame, j'suis tout prêt à r'lancer une amorce pour voir c'que ça peut donner. Commencez donc par v'nir profiter d'quequ' verres et d'un bon morceau au chaud, comme j'vous l'propose, ça vous ravigotera et ça vous aid'ra mieux à réfléchir que d'vous torturer les méninges. On parl'ra d'tout à tête reposée, et par ma foi, si vous pouvez alors juger en toute impartialité qu'j'suis aussi mal embouché qu'vous l'dites, qu'Verena la Juste m'taillade de son glaive ! »
Ah, je suis d'accord, c'était pas là l'approche la plus subtile qu'on puisse imaginer, mais les minauderies de cour et la persuasion par les moyens détournés, ça a jamais été mon truc. Je laisse ça aux gens de la haute comme Monsieur Heinz... ah, Monsieur Heinz... Enfin bref, le fait est qu'avec moi, on ne fait pas de faux-semblant d'escrocs, non, on déballe tout aussi proprement et carrément qu'une serviette à pique-nique, et alors, ça passe ou ça casse !
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Mais ?!!... On peut pas déprimer tranquille ici ?!...
La stupéfaction le partageait à l'indignation. Qu'est-ce que c'était que ce halfling qui écoutait des conversations en douce ?! ... et là il arrive en remontant sa ceinture, toussant et balançant... quoi ?...
" Qu'est-ce que vous voulez au juste ? "
La question résumait bien son incompréhension, mais vu que ce dingue de halfling comprenait tout ce qu'elle disait de travers... Autant réexpliquer en détails, péniblement, méthodiquement :
" Vous venez juste de dire que les cultistes, les assassins et les rats, c'était beaucoup trop, surtout d'un coup. Pour ce qui me concerne, ce n'est pas fini. Lancer une amorce pour voir ce que ça va donner, ça veut juste dire que vous voulez vous enfoncer encore plus dedans. Il manque plusieurs cultistes, au moins l'assassin de mon ami semble-t-il... et un gros chien noir aussi..." (coup d'oeil à Tancrède qui était probablement plié de rire vu que les conversation entre elle et le halfling avaient apparemment un effet comique sur les spectateurs)
" Si ça ne suffisait pas, nous avons retrouvé une relique que ces messieurs-dames assassins nous envient, et qui n'est pas forcément très nette."
" La question du possible tueur en série de Delberz n'est pas clarifiée non plus : liée aux rats, à la main rouge, autre ou pure coïncidence extraordinaire..."
" Après ça nous allons à Altdorf pour régler plusieurs affaires, donc conclure celle de cette relique déjà mentionnée. "
" Alors avant de vouloir maintenant sympathiser avec moi, posez-vous vraiment la question de ce que vous voulez. "
" ... Je devrais peut-être préciser que pratiquement tous les gens que je connais sont morts tragiquement. Il n'est pas à exclure que je porte malheur. "
Après tout... ça faisait pas mal de morts déjà... beaucoup d'un coup : famille, mentor, village, les victimes de l'attaque du collecteur d'impôt qui auraient dû s'en sortir, Karl (qui l'avait bien cherché, là, le destin avait été presque juste), ... ensuite ça avait eu l'air de se calmer... en même temps, il ne restait plus beaucoup de gens à tuer... Magde, Pieter, Gerhard pour les "civils" de Winsen... Durdent qui avait une carrière de joueur de Rotzball et chasseur devant lui... Johanna et le Chevalier... Morgan... mais maintenant Sigurd, d'une manière aussi brutalement inévitable que cruelle par son aspect aléatoire et injuste... Si elle n'avait pas eu l'idée de se promener cette nuit, il serait en vie... bien sûr il s'était imprudemment précipité... quelle était la chance de toucher une cible dans le noir et en mouvement ? ... Rien à faire, c'était toujours insupportable de refaire le compte des événements de cette nuit.
D'une brève animation explicative, Jill avait sombré de nouveau dans le silence, les yeux perdu dans un abime obscur et mélancolique d'où elle ne voyait que les échecs, les succès n'étant guère que des sursis.
Il se plaignait d'être tourné en ridicule ? ... Tout ce qu'elle avait fait c'était relever que c'était abuser que de répondre à une question sur une piste sur les égouts par... pff... et il avait vraiment eu l'air d'une feignasse... de fait, Jill n'avait pas douté des compétences, mais de la volonté de les utiliser... or une personne qui tire au flanc perd beaucoup en efficacité par rapport à quelqu'un de motivé... et ça ne lui plaisait pas qu'on lui dise sans prendre de gants qu'il avait l'air de ne pas vouloir bosser ? ... Sinon, apparemment, il voulait dire que le problème c'était elle. Était-ce un progrès ?M. Tourte a écrit :« Qu'vous m'tourniez en ridicule, dame, j'ai l'habitude ! Qu'vous doutiez d'mes capacités, encore, j'peux encaisser ! Mais qu'vous m'taxiez d'cracher sur les sorciers, là, je dis halte ! »
« Oui, moi qui vous parle, j'peux vous dire qu'j'ai côtoyé un sorcier qu'était une crème d'homme, un peu farfelu, mais toujours prêt à monter au créneau et à s'dém'ner pour faire en sorte qu'tout s'passe au mieux ! Alors non, m'dame, l'problème, c'pas les sorciers !»
Bon, ça désamorçait une partie du problème, mais par contre, elle commençait à douter de la santé mentale du Halfling, ... ou alors c'était tous les gens de ce peuples qui étaient bizarres et incompréhensibles..?M. Tourte a écrit :« L'problème, c'est qu'de vous à moi, d'moi à vous, c'est parti en vrille dès l'début. M'enfin, imaginez tout d'même : des cultistes, des hommes-rats, des assassins, des complots... pfou, ça fait beaucoup à encaisser d'un coup ! »
Un hochement de tête vigoureux pour en revenir au cœur du plaidoyer, et reprise franche.
« Bref, l'feu n'a pas pris ent' nous deux, mais si vous l'voulez bien m'dame, j'suis tout prêt à r'lancer une amorce pour voir c'que ça peut donner. Commencez donc par v'nir profiter d'quequ' verres et d'un bon morceau au chaud, comme j'vous l'propose, ça vous ravigotera et ça vous aid'ra mieux à réfléchir que d'vous torturer les méninges. On parl'ra d'tout à tête reposée, et par ma foi, si vous pouvez alors juger en toute impartialité qu'j'suis aussi mal embouché qu'vous l'dites, qu'Verena la Juste m'taillade de son glaive ! »
" Qu'est-ce que vous voulez au juste ? "
La question résumait bien son incompréhension, mais vu que ce dingue de halfling comprenait tout ce qu'elle disait de travers... Autant réexpliquer en détails, péniblement, méthodiquement :
" Vous venez juste de dire que les cultistes, les assassins et les rats, c'était beaucoup trop, surtout d'un coup. Pour ce qui me concerne, ce n'est pas fini. Lancer une amorce pour voir ce que ça va donner, ça veut juste dire que vous voulez vous enfoncer encore plus dedans. Il manque plusieurs cultistes, au moins l'assassin de mon ami semble-t-il... et un gros chien noir aussi..." (coup d'oeil à Tancrède qui était probablement plié de rire vu que les conversation entre elle et le halfling avaient apparemment un effet comique sur les spectateurs)
" Si ça ne suffisait pas, nous avons retrouvé une relique que ces messieurs-dames assassins nous envient, et qui n'est pas forcément très nette."
" La question du possible tueur en série de Delberz n'est pas clarifiée non plus : liée aux rats, à la main rouge, autre ou pure coïncidence extraordinaire..."
" Après ça nous allons à Altdorf pour régler plusieurs affaires, donc conclure celle de cette relique déjà mentionnée. "
" Alors avant de vouloir maintenant sympathiser avec moi, posez-vous vraiment la question de ce que vous voulez. "
" ... Je devrais peut-être préciser que pratiquement tous les gens que je connais sont morts tragiquement. Il n'est pas à exclure que je porte malheur. "
Après tout... ça faisait pas mal de morts déjà... beaucoup d'un coup : famille, mentor, village, les victimes de l'attaque du collecteur d'impôt qui auraient dû s'en sortir, Karl (qui l'avait bien cherché, là, le destin avait été presque juste), ... ensuite ça avait eu l'air de se calmer... en même temps, il ne restait plus beaucoup de gens à tuer... Magde, Pieter, Gerhard pour les "civils" de Winsen... Durdent qui avait une carrière de joueur de Rotzball et chasseur devant lui... Johanna et le Chevalier... Morgan... mais maintenant Sigurd, d'une manière aussi brutalement inévitable que cruelle par son aspect aléatoire et injuste... Si elle n'avait pas eu l'idée de se promener cette nuit, il serait en vie... bien sûr il s'était imprudemment précipité... quelle était la chance de toucher une cible dans le noir et en mouvement ? ... Rien à faire, c'était toujours insupportable de refaire le compte des événements de cette nuit.
D'une brève animation explicative, Jill avait sombré de nouveau dans le silence, les yeux perdu dans un abime obscur et mélancolique d'où elle ne voyait que les échecs, les succès n'étant guère que des sursis.
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Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Ah, ça c'était envoyé ! Un beau morceau de discours ou je ne m'y connais pas, et sur lequel les nobliaux eux-mêmes auraient de quoi prendre exemple. En tout cas, même si lé nénette a toujours bien l'air vigoureuse du bulbe, ça lui aura au moins un peu secoué les puces, et délié la langue... enfin, pour dire autre chose que des méchancetés ou des plaintes, s'entend. Je ne sais pas depuis combien de temps ils se fréquentent ces deux-là, mais Tancrède doit décidément avoir une endurance et une foi à toute épreuve pour supporter sa compagnie en gardant l'air aussi sympathique. Un modèle pour tous celui-là ! Enfin bon, d'un autre côté, j'ai envie de dire que Jill est simplement une femme hein, ça résume très rapidement son caractère (je sais, c'était gratuit et méchant, mais que voulez-vous, je suis pas né du cœur de Shallya).
En tout cas, et à moins qu'elle noircisse volontairement le trait (ce qui ne m'étonnerait pas d'elle ; j'ai connu un confrère qui était tout le temps comme ça, toujours à dire « Ça va pas durer ! » quand il faisait beau, et à se plaindre encore plus quand il faisait mauvais... où j'en étais ? Ah oui.), on dirait que c'est décidément la débâcle son histoire ! Pour un peu, on dirait presque une semaine ordinaire pour moi... enfin, quand la vie est tranquille ; sinon, c'est hommes-bêtes à tous les étages, complots du chaos, et tout ça.
« Dame m'dame, j'voulais pas suggérer non plus qu'on soit d'entrée d'jeu les meilleurs amis du monde, à la vie à la mort, tout ça tout ça, non ! » Commencé-je par répondre avec un geste de la main et un petit sourire rapide en coin qu'avec un peu de chasse, elle n'interprétera pas comme un énième « Je me fous de ta gueule. ». « Pour l'heure, j'propose juste un moment d'repos et d'discussion dans une taverne. On peut commencer par-là, et voir où ça nous mène, non ? J'suis pas un enquêteur de génie, mais p'tet qu'en ayant plus de détails en tête, j'pourrai avoir un avis utile sur la question... quitte à c'que ça s'arrête là et qu'on s'sépare tout simpl'ment en s'souhaitant bonne chance et bon vent ! »
Voilà la proposition lancée. Dis donc, c'est que je deviendrais fataliste moi (je suis pas tout à fait sûr de savoir ce que ça veut dire, mais Monsieur Heinz le disait souvent quand je suivais le mouvement en râlant suspectement peu), et que je me mettrais à même plus craindre les grandes guignes à la mode de celle que les deux zoziaux sont en train de vivre. Bah, comme je l'ai dit, on verra bien ; de toute manière, rien que la perspective d'avoir une chope d'ale et une miche de pain garnie de pâté devant moi me fait apparaître tout ça sous un meilleur jour.
« Et pour le porte-malheur, vous inquiétez pas, j'me tiens en dehors des tirages au sort ! »
Le chasseur parlait-il d'expérience, ou ne s'agissait-il là que d'une démonstration d'esbroufe ? En tout cas, il avait une lueur d'astuce, de sagacité et peut-être effectivement de fatalisme crâneur dans le regard... à moins qu'il ne s'agît que de la perspective de la collation future qui le fît s'animer ainsi, allez savoir.
Et là, main't'nant, si Esmeralda, la bonne mère de tous les halflings, veut bien avoir un peu de bonté envers moi, elle fera que Jill se découvrira un petit fragment de sens de l'humour, et voudra bien de ne pas prendre cette dernière réplique comme une nouvelle invitation à se lamenter et à grommeler/
En tout cas, et à moins qu'elle noircisse volontairement le trait (ce qui ne m'étonnerait pas d'elle ; j'ai connu un confrère qui était tout le temps comme ça, toujours à dire « Ça va pas durer ! » quand il faisait beau, et à se plaindre encore plus quand il faisait mauvais... où j'en étais ? Ah oui.), on dirait que c'est décidément la débâcle son histoire ! Pour un peu, on dirait presque une semaine ordinaire pour moi... enfin, quand la vie est tranquille ; sinon, c'est hommes-bêtes à tous les étages, complots du chaos, et tout ça.
« Dame m'dame, j'voulais pas suggérer non plus qu'on soit d'entrée d'jeu les meilleurs amis du monde, à la vie à la mort, tout ça tout ça, non ! » Commencé-je par répondre avec un geste de la main et un petit sourire rapide en coin qu'avec un peu de chasse, elle n'interprétera pas comme un énième « Je me fous de ta gueule. ». « Pour l'heure, j'propose juste un moment d'repos et d'discussion dans une taverne. On peut commencer par-là, et voir où ça nous mène, non ? J'suis pas un enquêteur de génie, mais p'tet qu'en ayant plus de détails en tête, j'pourrai avoir un avis utile sur la question... quitte à c'que ça s'arrête là et qu'on s'sépare tout simpl'ment en s'souhaitant bonne chance et bon vent ! »
Voilà la proposition lancée. Dis donc, c'est que je deviendrais fataliste moi (je suis pas tout à fait sûr de savoir ce que ça veut dire, mais Monsieur Heinz le disait souvent quand je suivais le mouvement en râlant suspectement peu), et que je me mettrais à même plus craindre les grandes guignes à la mode de celle que les deux zoziaux sont en train de vivre. Bah, comme je l'ai dit, on verra bien ; de toute manière, rien que la perspective d'avoir une chope d'ale et une miche de pain garnie de pâté devant moi me fait apparaître tout ça sous un meilleur jour.
« Et pour le porte-malheur, vous inquiétez pas, j'me tiens en dehors des tirages au sort ! »
Le chasseur parlait-il d'expérience, ou ne s'agissait-il là que d'une démonstration d'esbroufe ? En tout cas, il avait une lueur d'astuce, de sagacité et peut-être effectivement de fatalisme crâneur dans le regard... à moins qu'il ne s'agît que de la perspective de la collation future qui le fît s'animer ainsi, allez savoir.
Et là, main't'nant, si Esmeralda, la bonne mère de tous les halflings, veut bien avoir un peu de bonté envers moi, elle fera que Jill se découvrira un petit fragment de sens de l'humour, et voudra bien de ne pas prendre cette dernière réplique comme une nouvelle invitation à se lamenter et à grommeler/
Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Parmi les hypothèses non testées, il y a celle qui voudrait que l’homme au chien et l’homme à l’arbalète puissent être une seule et même personne. Rien de certain, mais il ne faut pas écarter l’idée.Jill a écrit :"C'est vrai... tout comme l'homme à l'arbalète... Mais s'il y a un second groupe de cultistes, s'ils ont un peu de bon sens, ils ont dû fuir... Sinon, j'imagine que l'identification des cadavres permettra d'avancer... je n'ai pas d'autre idée d'action."
" Quelle est ton idée ? "
À la vue du panel d’émotions globalement peu joyeuses qu’il perçût sur le visage de Jill il précisa avec douceur :Jill a écrit : " Boire à la santé des guerriers tombés au combat ? . Je ne me sens pas de faire des discours."
" Quant à broyer du noir... j'ai franchement du mal à imaginer comme agréable une soirée en taverne entourée de gens heureux... je me demande si ce n'est pas pire que de n'avoir que moi à supporter. Enfin, je viendrais, mais ne compte pas sur moi pour rester longtemps. "
"L’idée consiste plus à parler de bons souvenirs et d’évènements le mettant à son avantage, ses qualités et acte de bravoure quoi, je ne suis sur qu’en tant que suivant d’Ulric il approuverait. On n’est pas obligé de faire ça à plein, en l’occurrence je pensais que tu voudrais réunir les rares personnes présente à Delberz qui l’ont côtoyé. Je peux même vous laisser entre vous si ma présence vous dérange, mais du peu que j’ai vu c’était un homme bien et il mérite au moins que l’on trinque à sa mémoire."
Tancrède resta figé un instant face à ces accusations à peine voilées. Il fit un gros effort de volonté pour garder une voix calme et presque bienveillante:Jill a écrit :" Je n'ai jamais demandé à diriger cette enquête ! Personne ne prend d'initiatives, tout le monde attend que ça se passe ! Alors c'est sûr, c'est facile de se payer la tête de ceux qui essaient d'agir !.. Je fais de mon mieux, avec les moyens du bord, des informations lacunaires, des pisteurs qui se plaignent que les égouts sont crasseux et des cultistes de factions différentes qui s'entretuent et massacrent tous ceux qu'ils croisent ! "
Je pense que c’est la fatigue et le chagrin qui parle et non toi. Quand tu auras pris un peu de repos et mis de l’ordre dans tes pensées, je t’encourage à repenser à ces dernières 48 h et à me dire à quel moment je t’ai fait faux bond. Je pense avoir été au moins autant force de proposition que toi dans cette affaire, mais ça n’a rien d’un concours. Le tout est d’arriver au bout de cette affaire…
Effectivement c’est avec des yeux ronds et un léger froncement de sourcils que Tancrède découvre le Halfing qui surgissant de nulle part venait de s’immiscer dans la conversation.François a écrit :" « Ah, m'dame, là, j'vous arrête ! » Maintenant, tu as bien l'air nigaud, à soutenir les yeux des deux humains qui se sont tournés vers toi à cette intervention intempestive.
En fait non , Tancrède les écoutait tous les deux sans broncher, en attendant de voir où cela allait les mener…Jill a écrit :" (coup d'oeil à Tancrède qui était probablement plié de rire vu que les conversation entre elle et le halfling avaient apparemment un effet comique sur les spectateurs)
Là Tancrède tic franchement, certes la recherche de la relique et sa récupération devait avoir fait le tour des gardes, mais la mention de son côté pas net même si c’était probable ne l’enchantait vraiment pas . Ebruiter ce genre de choses ne produirait rien de bon et il le fit savoir à ses deux interlocuteurs :Jill a écrit :"" Si ça ne suffisait pas, nous avons retrouvé une relique que ces messieurs-dames assassins nous envient, et qui n'est pas forcément très nette."
Dit sur le ton de l’humour mais avec une pointe de fermeté sous-jacente:
Sur ce point Jill permet moi de dire à notre interlocuteur à la langue bien pendue et aux oreilles qui trainent qu’ébruiter nos doutes sur la relique n’apporterait rien de bon …
Avec une pointe d’humour visant à détendre un tout petit peu l’atmosphère:Jill a écrit :" " ... Je devrais peut-être préciser que pratiquement tous les gens que je connais sont morts tragiquement. Il n'est pas à exclure que je porte malheur. "
Effectivement les choses se sont un peu animées pour moi depuis que je t’ai rencontré, mais tu ne m’en voudras pas de tout tenter pour te faire mentir sur ce point
Se tournant vers François :
Il y a une chose qu’on ne peut pas vous enlever sieur Tourte, c’est que vous ne manquez pas de courage .Aborder de front une sorcière Célestes et interrompre une conversation privée (et il appuie sans méchanceté sur ce mot) entre un initié de Sigmar et la fameuse sorcière, est soit une preuve d’inconscience soit celle d’un certain cran. Dans le doute c’est le courage que je vous accorde, mais comme Jill vous l’a dit, si vous souhaitez vraiment vous mêler de nos affaires cela ne va pas aller sans un certain nombres de désagréments. Je vous invite donc à bien réfléchir avant de franchir le pas. Il n’y a pas de récompenses et pas de gloire à tirer si vous voulez nous venir en aide, juste des ennuis.
Nous n’avons pas énormément de pistes et un regard neuf et aiguisé comme devrait l’être celui d’un pisteur pourra peut-être nous aider.Jill a écrit :"" Si tu penses qu'il peut servir, je ne vais pas t'empêcher de vérifier.
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Insertion de répliques
Discussion à deux avec espion
" Ta présence ne dérange pas... tu es le bienvenu."
" Ce n'est pas ta faute, je me sens... seule... Sigurd était une des dernières personnes à avoir une vague idée de qui je suis. C'est comme si c'était mon passé et moi par la même occasion qui mourait un peu plus... Je ... ne suis même pas sûre de qui je suis... je suis passée de villageoise misérable à sorcière impériale d'un coup... au beau milieu du chaos de la guerre... "
" Et puis ce n'est pas la première fois que j'ai l'impression que la garde est composée de gens qui se disent débordés, qui arrivent toujours trop tard, ne prennent pas de mesures efficaces... Des fois je les trouve tellement passifs que je me demande ce qu'ils font quand quelqu'un ne vient pas soudainement leur dire de se rendre à tel ou tel endroit... Je ne dis pas qu'ils sont incapables ou inefficaces dans l'absolu, juste que... qu'ils ne prennent jamais d'initiatives efficaces d'eux-mêmes. Ils connaissent les environs, les rumeurs, ont des informateurs... du moins j'espère... ils devraient être bien plus habiles que nous pour résoudre des problèmes qui ont mis des mois, peut-être des années à se mettre en place... Soit c'est de la mauvaise volonté, soit c'est un manque dramatique de méthode... et ça ne sert à rien de s’appesantir dessus..."
Après intervention de l'espion
Tancrède notera que Jill rogne un peu sur ce qu'elle sait en prétendant savoir juste qu'il y a une anomalie. C'est vrai, mais de son point de vue c'est probablement pire... Elle n'est pas loin de se demander si des cultes du chaos pourrait vouloir faire croire qu'une relique corrompue ou maléfique est une véritable relique juste pour parvenir à insidieusement corrompre le culte de Sigmar de l'intérieur. Mais dans ce cas... il y aurait encore une force en présence :
Si c'était le cas, ce serait vraiment tordu et impliquerait des marionnettistes supplémentaires. Jill se sent devenir furieusement paranoïaque en allant supposer un tel délire... mais il expliquerait pourquoi un assassin bien informé aurait voulu nuire à la Main Rouge en assassinant les marchands de vin... Il n'empêche que dans ce cas, ça fait beaucoup plus de coïncidences : le culte X surveille sa livraison de fausse relique à Delberz ; son messager se fait dézinguer par l'homme au chien ; le culte X entame une enquête et identifie les marchands de vin ; les rats attaquent les marchands de vin car ils ont eu vent de l'attaque au temple de Sigmar et dans le même temps, les espions du culte X, qui eux aussi surveillaient tout, agissent. Tordu, mais si les rats et le supposé culte X passent leur temps à faire de l'espionnage, ça marche.
Cela envisagé, Jill mise quand même sur une réalité plus "sobre".
" D'accord, si vous y tenez."
Sinon, là, rien à dire. Parler dans son état était de toute façon un effort tel qu'elle évitait d'ouvrir la bouche pour ne pas dire quelque chose qui lui paraissait important, même si en même temps, elle avait l'impression également que tout était vain...
" On peut vérifier son signalement... ceux qui le décrivaient m'avaient l'air d'évoquer une brute, je ne sais pas... je n'ai pas eu l'impression que la chambre d'ami des marchands soit utilisée... ce sont peut-être des préjugés, mais j'imagine mal un rôdeur avec un gros loup et des armes de contact faire usage de poison... ça n'empêche pas de vérifier pour en être sûrs."Tancrède a écrit :Parmi les hypothèses non testées, il y a celle qui voudrait que l’homme au chien et l’homme à l’arbalète puissent être une seule et même personne. Rien de certain, mais il ne faut pas écarter l’idée.
" Disons que... Cleagan n'a jamais vraiment sympathisé avec Sigurd, idem Alexia... Et Romen, nous ne l'avons rencontré qu'en cours de route... en bref... pour eux c'était plus ou moins un étranger... "Tancrède a écrit :"L’idée consiste plus à parler de bons souvenirs et d’évènements le mettant à son avantage, ses qualités et acte de bravoure quoi, je ne suis sur qu’en tant que suivant d’Ulric il approuverait. On n’est pas obligé de faire ça à plein, en l’occurrence je pensais que tu voudrais réunir les rares personnes présente à Delberz qui l’ont côtoyé. Je peux même vous laisser entre vous si ma présence vous dérange, mais du peu que j’ai vu c’était un homme bien et il mérite au moins que l’on trinque à sa mémoire."
" Ta présence ne dérange pas... tu es le bienvenu."
" Ce n'est pas ce que je voulais dire... Si tu n'avais pas décodé le message, on n'aurait pas mis la main sur la relique à temps... même si je ne vois toujours pas ce qu'ils pouvaient vouloir en faire... Tu as été bien plus vif et disponible que quiconque. Désolée. "Tancrède a écrit :Je pense que c’est la fatigue et le chagrin qui parle et non toi. Quand tu auras pris un peu de repos et mis de l’ordre dans tes pensées, je t’encourage à repenser à ces dernières 48 h et à me dire à quel moment je t’ai fait faux bond. Je pense avoir été au moins autant force de proposition que toi dans cette affaire, mais ça n’a rien d’un concours. Le tout est d’arriver au bout de cette affaire…
" Ce n'est pas ta faute, je me sens... seule... Sigurd était une des dernières personnes à avoir une vague idée de qui je suis. C'est comme si c'était mon passé et moi par la même occasion qui mourait un peu plus... Je ... ne suis même pas sûre de qui je suis... je suis passée de villageoise misérable à sorcière impériale d'un coup... au beau milieu du chaos de la guerre... "
" Et puis ce n'est pas la première fois que j'ai l'impression que la garde est composée de gens qui se disent débordés, qui arrivent toujours trop tard, ne prennent pas de mesures efficaces... Des fois je les trouve tellement passifs que je me demande ce qu'ils font quand quelqu'un ne vient pas soudainement leur dire de se rendre à tel ou tel endroit... Je ne dis pas qu'ils sont incapables ou inefficaces dans l'absolu, juste que... qu'ils ne prennent jamais d'initiatives efficaces d'eux-mêmes. Ils connaissent les environs, les rumeurs, ont des informateurs... du moins j'espère... ils devraient être bien plus habiles que nous pour résoudre des problèmes qui ont mis des mois, peut-être des années à se mettre en place... Soit c'est de la mauvaise volonté, soit c'est un manque dramatique de méthode... et ça ne sert à rien de s’appesantir dessus..."
Après intervention de l'espion
" Sans doute, mais comme personne n'y connait jamais rien en magie, je doute que ça change grand-chose. Les cultistes supposés restants apprendront de toute façon sur qui tomber. Et puis j'ignore depuis combien de temps M. Tourte nous écoute... ça se trouve, il est déjà bien informé et n'en rien dire du tout fera plus travailler son imagination que le fait seul : nous ne savons pas de quoi il est question. Son parcours est aussi mystérieux que le reste de cette histoire. "Tancrède a écrit :Sur ce point Jill permet moi de dire à notre interlocuteur à la langue bien pendue et aux oreilles qui trainent qu’ébruiter nos doutes sur la relique n’apporterait rien de bon …
Tancrède notera que Jill rogne un peu sur ce qu'elle sait en prétendant savoir juste qu'il y a une anomalie. C'est vrai, mais de son point de vue c'est probablement pire... Elle n'est pas loin de se demander si des cultes du chaos pourrait vouloir faire croire qu'une relique corrompue ou maléfique est une véritable relique juste pour parvenir à insidieusement corrompre le culte de Sigmar de l'intérieur. Mais dans ce cas... il y aurait encore une force en présence :
- d'abord les gens de la main rouge qui veulent la relique et la volent
- ensuite les rats qui la voulaient aussi
- mais également derrière tout ça, un culte qui a créé la relique et l'a faite transmettre au culte de Sigmar à Delberz (on peut supposer que l'histoire de l'acheminement depuis Untergard est un conte qui s'appuie sur l'impossibilité de vérifier quoi que ce soit compte tenu de la guerre)... et qui aurait alors tout intérêt à ce que Tancrède ramène la relique à Altdorf, mais en ignorant sa nature maléfique...
Si c'était le cas, ce serait vraiment tordu et impliquerait des marionnettistes supplémentaires. Jill se sent devenir furieusement paranoïaque en allant supposer un tel délire... mais il expliquerait pourquoi un assassin bien informé aurait voulu nuire à la Main Rouge en assassinant les marchands de vin... Il n'empêche que dans ce cas, ça fait beaucoup plus de coïncidences : le culte X surveille sa livraison de fausse relique à Delberz ; son messager se fait dézinguer par l'homme au chien ; le culte X entame une enquête et identifie les marchands de vin ; les rats attaquent les marchands de vin car ils ont eu vent de l'attaque au temple de Sigmar et dans le même temps, les espions du culte X, qui eux aussi surveillaient tout, agissent. Tordu, mais si les rats et le supposé culte X passent leur temps à faire de l'espionnage, ça marche.
Cela envisagé, Jill mise quand même sur une réalité plus "sobre".
Jill inexpressive. Vague soupir et demi-haussement d'épaule... tout expliquer au volubile hafling lui paraissait épuisant. Mais qu'est-ce que ça lui coûtait ? Au pire du temps perdu.M. Tourte a écrit :« Dame m'dame, j'voulais pas suggérer non plus qu'on soit d'entrée d'jeu les meilleurs amis du monde, à la vie à la mort, tout ça tout ça, non ! »
Commencé-je par répondre avec un geste de la main et un petit sourire rapide en coin qu'avec un peu de chasse, elle n'interprétera pas comme un énième « Je me fous de ta gueule. ».
« Pour l'heure, j'propose juste un moment d'repos et d'discussion dans une taverne. On peut commencer par-là, et voir où ça nous mène, non ? J'suis pas un enquêteur de génie, mais p'tet qu'en ayant plus de détails en tête, j'pourrai avoir un avis utile sur la question... quitte à c'que ça s'arrête là et qu'on s'sépare tout simpl'ment en s'souhaitant bonne chance et bon vent ! »
" D'accord, si vous y tenez."
Ah ? Tancrède avait un peu un instinct de survie ? ... Jill eut un vague et las demi-sourire à la note d'humour...Tancrède a écrit :Avec une pointe d’humour visant à détendre un tout petit peu l’atmosphère:
Effectivement les choses se sont un peu animées pour moi depuis que je t’ai rencontré, mais tu ne m’en voudras pas de tout tenter pour te faire mentir sur ce point
Expression d'incompréhension... il y avait un sens à cette phrase ? Quelque chose lui échappait ? Tirage au sort ? Porte malheur ? ... Quel rapport ? ... Jill avait néanmoins capté qu'il devait s'agir de quelque chose d'à peu près gentil, et esquissa en réponse un vague demi-sourire, plus par politesse que par réelle impression de joie.Monsieur Tourte a écrit :« Et pour le porte-malheur, vous inquiétez pas, j'me tiens en dehors des tirages au sort ! »
Du courage ? Pour parler à Jill ? ... Vu qu'en ce moment elle se sentait plutôt villageoise paumée en costume de ville, elle avait du mal à se sentir intimidante... mais bon, c'est toujours mieux que d'avoir l'air d'une gourde incapable... Au moins Tancrède avait l'air de penser qu'elle était vraiment quelqu'un d'un peu important... et puis la garde l'avait rapidement écoutée, même si ces messieurs étaient trop mous à son goût... ça aurait pu être pire... ils auraient pu ne pas du tout l'écouter... Jill avait en fait toutes les peines du monde à se faire une idée de l'image qu'on a d'elle... manque de "miroir" issu des relations humaines et amicales... Même si elle ne se sentait pas vraiment "bien", ça allait déjà un peu mieux.Tancrède a écrit :Il y a une chose qu’on ne peut pas vous enlever sieur Tourte, c’est que vous ne manquez pas de courage .Aborder de front une sorcière Célestes et interrompre une conversation privée (et il appuie sans méchanceté sur ce mot) entre un initié de Sigmar et la fameuse sorcière, est soit une preuve d’inconscience soit celle d’un certain cran. Dans le doute c’est le courage que je vous accorde, mais comme Jill vous l’a dit, si vous souhaitez vraiment vous mêler de nos affaires cela ne va pas aller sans un certain nombres de désagréments. Je vous invite donc à bien réfléchir avant de franchir le pas. Il n’y a pas de récompenses et pas de gloire à tirer si vous voulez nous venir en aide, juste des ennuis.
Sinon, là, rien à dire. Parler dans son état était de toute façon un effort tel qu'elle évitait d'ouvrir la bouche pour ne pas dire quelque chose qui lui paraissait important, même si en même temps, elle avait l'impression également que tout était vain...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Un halfling n'a pas toujours raison, mais il n'a jamais tort
« Té, « privée » ! » Réponds-je en reprenant le mot du sigmarite. « Vu comment vous haussiez la voix, l'était, sauf vot' respect, moyenn'ment privée vot' conversation ! L'aurait fallu qu'je m'bouche les oreilles pour pas êt' indiscret. »
Bon, ce sera peut-être pas très bien reçu comme pique, mais c'est vrai tout de même : c'est pas comme si je m'étais approché d'eux en douce pour pouvoir capter ce qu'ils se disaient. Faudrait quand même pas qu'on me prenne pour un roublard malappris incapable de se montrer respectueux des droits à l'intimité d'autrui. Enfin bon, de là à me complimenter en disant que je suis courageux, heum heum...
« Honnêt'ment M'sieur Tancrède, j'me qualifierais pas d'courageux ! J'suis pas une mauviette, ça c'est sûr, et j'peux avoir du cran quand y'en a b'soin, mais j'suis pas un loup d'Ulric, ça c'est sûr ! Par cont', j'suis pas une raclure pour autant, et j'respecte ma parole. » Au fur et à mesure, j'ai baissé le ton de façon aussi subtile et progressive que possible, de manière à ne pas attirer l'attention quand je finis par dire. « Alors pour vot' relique, motus et bouche cousue. »
D'ailleurs, à ce propos, j'ajoute, voulant dissiper tout doute qu'il pourrait y avoir quant au fait que j'aurais pu être informé de tout cet imbroglio avant de me retrouver planté dedans par mon boulot de pisteur :
« D'ailleurs, j'vous promets qu'j'en savais rien moi d'toute c't'histoire. J'suis qu'un bougre qui s'est r'trouvé dans tout ça parc'qu'il f'sait son boulot. Quant à m'impliquer réell'ment dans vot' affaire, et ben on va bien voir. Pour l'moment, on a qu'à dire que j'vais vous donner un coup d'pouce ! »
Mais allez, les répliques se font bien longues, et si les propos sont nettement moins acerbes qu'avant, la lassitude se fait de plus en plus présente, tout particulièrement chez Jill qui a la tête de quelqu'un qui vient de rouler un paletot à Morr. En plus, comme le disait Papy, « une conversation qui ne se fait pas avec un verre à la main est toujours une conversation qui s'éternise de trop ! ». Alors avec cette précieuse et honnête leçon en tête, je conclus :
« En tout cas, pour l'moment, j'crois qu'plutôt qu'sur vôt' enquête, faudra s'concentrer sur une collation à prendre et un bon somme à faire. Ah, j'sais qu'le temps presse probabl'ment, mais quand on prend pas l'temps d'faire quequ'chose à tête reposée, on s'embrouille vite et on fait des erreurs. »
Une autre précieuse leçon que ça.
Bon, ce sera peut-être pas très bien reçu comme pique, mais c'est vrai tout de même : c'est pas comme si je m'étais approché d'eux en douce pour pouvoir capter ce qu'ils se disaient. Faudrait quand même pas qu'on me prenne pour un roublard malappris incapable de se montrer respectueux des droits à l'intimité d'autrui. Enfin bon, de là à me complimenter en disant que je suis courageux, heum heum...
« Honnêt'ment M'sieur Tancrède, j'me qualifierais pas d'courageux ! J'suis pas une mauviette, ça c'est sûr, et j'peux avoir du cran quand y'en a b'soin, mais j'suis pas un loup d'Ulric, ça c'est sûr ! Par cont', j'suis pas une raclure pour autant, et j'respecte ma parole. » Au fur et à mesure, j'ai baissé le ton de façon aussi subtile et progressive que possible, de manière à ne pas attirer l'attention quand je finis par dire. « Alors pour vot' relique, motus et bouche cousue. »
D'ailleurs, à ce propos, j'ajoute, voulant dissiper tout doute qu'il pourrait y avoir quant au fait que j'aurais pu être informé de tout cet imbroglio avant de me retrouver planté dedans par mon boulot de pisteur :
« D'ailleurs, j'vous promets qu'j'en savais rien moi d'toute c't'histoire. J'suis qu'un bougre qui s'est r'trouvé dans tout ça parc'qu'il f'sait son boulot. Quant à m'impliquer réell'ment dans vot' affaire, et ben on va bien voir. Pour l'moment, on a qu'à dire que j'vais vous donner un coup d'pouce ! »
Mais allez, les répliques se font bien longues, et si les propos sont nettement moins acerbes qu'avant, la lassitude se fait de plus en plus présente, tout particulièrement chez Jill qui a la tête de quelqu'un qui vient de rouler un paletot à Morr. En plus, comme le disait Papy, « une conversation qui ne se fait pas avec un verre à la main est toujours une conversation qui s'éternise de trop ! ». Alors avec cette précieuse et honnête leçon en tête, je conclus :
« En tout cas, pour l'moment, j'crois qu'plutôt qu'sur vôt' enquête, faudra s'concentrer sur une collation à prendre et un bon somme à faire. Ah, j'sais qu'le temps presse probabl'ment, mais quand on prend pas l'temps d'faire quequ'chose à tête reposée, on s'embrouille vite et on fait des erreurs. »
Une autre précieuse leçon que ça.
Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Les cadavres furent donc chargés sur le bateau des patrouilleurs fluviaux, sur lequel embarquèrent vraisemblablement Jill, Tancrède, Alexia et François. Les gardes pour leur part, repartiraient comme ils étaient venu après avoir fait un dernier tour des lieux, et pris quelques heures de repos (puisqu'ils ont marché 8 heures d'affilées). À bord du bateau, les patrouilleurs étaient occupés à la manoeuvre, ce qui laissait les passagers libres de discuter entre eux sans problème. François pouvait même profiter du voyage, qui allait durer plusieurs heures, pour se reposer un peu (puisque lui aussi a marché pendant 8h cette nuit).Aucun cadavre ne correspond à la description de l'homme des bois. Le cultiste avec la hache s'en rapproche en terme de carrure, mais il est chauve, ce qui n'est pas le cas du l'autre. Accessoirement, la hache qu'il maniait était prévu pour être tenue à deux mains, alors que celle du chasseur était une arme plus petite, certainement plus pratique pour se battre dans une forêt avec des arbres/branches/buisson pouvant éventuellement gêner les mouvements amples. Accessoirement, la description de l'homme des bois implique qu'il porte un arc, ce qui rend peu probable l'hypothèse qu'il soit le mystérieux tueur à l'arbalète.
Pour ce qui est des traces dans les égouts, celles qui partent de la maison du marchand sont des traces de pieds bottés. En revanche, le doute est permis en ce qui concerne le groupe de personne à qui les assaillants de la maison ont remis leur colis, qui n'ont laissé qu'une vague piste non exploitable.
Alexia expliqua qu'avec Cleagan, elle n'avait rien remarqué d'inhabituel à "La chope de Delberz". Elle n'avait pas noté de comportement suspect parmi les employés ou les clients avec qui elle avait l'occasion de discuter, et le seul fait sortant vaguement de l'ordinaire concernant Éva était une rumeur voulant qu'elle fréquente un homme fortuné.
Après avoir retourné et secoué la relique dans tous les sens en l'examinant de tous les côtés, Tancrède arriva à la conclusion qu'elle n'était pas vraiment creuse, mais une subtil différence de teinte entre le métal entourant l'icône et celui composant le reste de la relique, ainsi que des coulures presque imperceptibles indiquaient que l'icône avait été rajouté sur ce qui était à l'origine un médaillon qui n'avait pas prévu pour recevoir un tel ornement.
Il était plus de 14h lorsque le bateau de patrouille arriva au port de Delberz. Le prisonnier fut rapidement conduit à la garde, tandis que les cadavres étaient déposés dans un entrepôt. En se renseignant un peu, Tancrède et Jill apprirent rapidement que les cérémonies funéraires des prêtres et de Sigurd auraient lieu dans l'après midi.
- Iris
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Dernières observations avant Delberz
Jill, trop lasse pour sentir la faim ou la fatigue ou le besoin de repos, en était au point où les concepts de "détente" et "fête" semblaient des abstractions appartenant à un autre monde. D'ailleurs ça se voit au manque de paroles et leur caractère peu détaillé.
"Des hommes ont attaqué le marchand de vin, mais remis le père aux rats... alors... ceux-là sont peut-être une bande criminelle "quelconque" de Delberz... "
...
" Si on n'a pas trop de chance, le riche amant d'Eva était le père marchand de vin."
...
" 14h seulement ? Je n'en reviens pas que nous soyons déjà là. Eh bien plus qu'à passer à l'auberge faire un brin de toilette avant de nous rendre au Temple de Morr."
"Des hommes ont attaqué le marchand de vin, mais remis le père aux rats... alors... ceux-là sont peut-être une bande criminelle "quelconque" de Delberz... "
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" Si on n'a pas trop de chance, le riche amant d'Eva était le père marchand de vin."
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" 14h seulement ? Je n'en reviens pas que nous soyons déjà là. Eh bien plus qu'à passer à l'auberge faire un brin de toilette avant de nous rendre au Temple de Morr."
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