[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Maëlys]

Au temple de Sigmar :

Suite à la proposition de Jill, Romen prit quelques secondes pour réfléchir avant de répondre.
Pourquoi s'engageait-il dans ceci ? A vrai dire, il ne savait trop le définir, mais une chose était sûre. Une fois qu'il commençait quelque chose, il se devait de le finir.
Lorenz n'était peut-être pas loin, mais sa trace pouvait toujours être retrouvée...

"Je pense que cela doit être possible. Si Erwin peut m'accompagner cela n'en sera que mieux."

En se tournant vers Erwin :

"Je dis ceci, mais je ne voudrais point vous embarquer dans cette aventure sans votre accord, cela doit être une façon différente de travailler pour un Patrouilleur."

Puis en revenant vers Jill :

"Dans ce cas-là, on se revoit vers la fin de journée à l'auberge."

[Iris]

Jill ne comprenant pas que Kharas n'a pas compris qu'on essaye depuis tout à l'heure de remonter la piste du meurtrier de Sigurd... ayant par ailleurs tout raconté ce qu'elle savait et le nain n'ayant posé aucune question... elle ne voit aucun souci

Faudra papoter avec Tancrède en chemin, d'ailleurs vu que le plan est validé, le chemin est déjà en train de défiler : en avant pour papoter messieurs

[Eoin Mac Aoidh]

Erwin haussa les épaules. C'était peut-être une autre façon de travailler, mais c'allait sûrement être intéressant et enrichissant. Il se demandait tout de même si ces chasseurs des Sombres Puissances travaillaient toujours ainsi...

"Je suis totalement d'accord. Allons-y."

[Gobsama]

Au Temple de Sigmar.

HRP dans l’attente de la réponse d’Aletta…

Avant de partir. Tancrède demande un moment à ses compagnons pour prier son Dieu. Il laissera ceux qui le souhaitent se joindre à lui, mais ne forcera personne.

Puis prenant son courage à deux mains ils décident de revivre encore une foi l’horrible nuit.
Se tournant vers eux.
"Vous avez décidé de nous aider dans cette affaire et croyez bien que je vous en suis reconnaissant.
Je voulais avant que nous nous lancions dans la traque des derniers hommes ayant participé aux horreurs d’il y a 3 nuits vous faire le récit de ce que j’avais vécu de mon côté avec autant de détails que possible, histoire que même en mon absence vous puissiez faire les recoupements avec les mêmes éléments que moi. "

Là il fait une pause et tente de continuer sur le même ton confiant malgré une pointe d’émotion :

"Dans ce Temple sont morts quartes de mes frères l’un égorgé alors qu’il était en prière au premier rang là-bas, l’autre, le père supérieur égorgé dans son bureau alors qu’il rédigeait une lettre, les deux autres tué dans les parties d’habitation du temple, l’un dans son sommeil, l’autre dans son bain. La petite Aletta que vous avez aperçue avait été recueilli par le temple. Heureusement, elle était absente au moment des faits.
Quelques jours avant notre arriver un homme est arrivée au temple porteur d’une relique Sigmarite. Il a dit au père supérieur qu’il était poursuivi et qu’il fallait demander une escorte au temple d’Altdorf pour porter cette relique en lieu sur."

"Le voyageur venait d’Untergard. C’était aux dires d’Aletta un homme de taille moyenne, assez costaud. Les cheveux bruns, coupés assez courts. Assez jeune, peut-être 25 ans environ. Il avait une cicatrice sur le front et se nommait Aduin."

" Il a disparu peut après dans des circonstances étranges que nous à conté Aletta :
" le jour où Aduin, le type qui a amené l'objet, a disparu, elle l'a un peu suivi.... Il était sorti en ville pour se détendre disait-il, et il est passé à "La chope de Delberz" une taverne non loin du temple. Après, il est allé ailleurs, mais elle n’a pas pu continuer à le suivre, parce qu’un énorme chien tout noir l’a presque attaqué... C'est bizarre, selon elle on aurait dit qu'il suivait Aduin aussi."

"C’est là que nous avons un lien :
- D'après plusieurs voisins, les Dralst , famille des marchands de vins chez qui Sigurt a trouvé la mort en tentant de leur porter secours, avaient reçut une visite un peu singulière il y avait une dizaine de jours: un homme assez grand, portant des vêtements de voyage et armé d'un arc et d'une hache. Il ne correspondait pas vraiment aux visiteurs habituels des Dralst, on aurait plutôt dit un homme des bois. Il était accompagné d'un gros chien noir.
J’ai tué un homme portant une hache durant notre confrontation d’il y a deux nuits, mais il ne semble pas correspondre au signalement et en plus il n'y avait nulle trace du chien."

"En parallèle, les assassins du temple avaient fouillé le bureau du père supérieur, à la recherche de quelque chose de particulier. Certainement la relique pour laquelle le père supérieur avait justement demandé une surveillance."

"Nous avons remarqué par ailleurs que plusieurs des membres de cette conspiration portaient un tatouage assez étrange, une main rouge au niveau du cœur ce qui semble les désigner comme membre d’une même secte.
Nous avons mis hors d’état de nuire les deux assassins du temple et récupéré la relique. Il sera de mon devoir de la mener jusqu'à Altdorf, mais avant cela il nous reste un dernier homme à châtier l’assassin de Sigurt.

De ce que j’ai cru comprendre, il sait manier mortellement son arbalète de poing tirant des flèches empoisonnées. Ne faite pas de bêtise si vous le croisez, jetez-vous à couvert, pas la peine d’ajouter une stèle à côté de celle de Sigurt.

Voilà ce que je sais "

Conclut-il avant d’ajouter :

"Avez-vous des questions à nous poser à jill ou moi avant que nous ne nous mettions en route ?"

[DukeTogo]

Kharas passait sa main sur sa barbe et écoutait avec attention les propos de Tancrède.

L'affaire était très sérieuse. Alors il le serait aussi.

"Tu as rrraison, cet assassin est dangerrreux. Je crrrois qu'il est aussi le contrrraire d'un fou. Vous avez interrrférrrés dans son contrrrat et il n'attend surrrement pas que vous le rrretrrrouviez... Je crrrois que le cherrrcher dans l'immédiat est peine perrrdue. De plus, les ennemis de Sigmarrr se doutent ou savent que vous avez ce qu'il veulent... D'un coté, vous essayer de trrrouver quelqu'un qui se déplace comme un ombrrre et de l'autrrre, vous êtes surrrement déjà espionnés..."

Ce faisant, il regarda le patrouilleur et Romen d'un oeil torve. Ne voyant en eux aucune goutte de sueur perler, il continue.

"Vous êtes en guerrre. Je crrrois que vous devez oublier votrre envie de venger Sigurrrt. Cela vous ferrra fairrre des errreurrrs, et dans une guerrre, des errreurs coute la vie.
Les ennemis de Sigmarrr frrraperrront encorrre. Laissez les venirrr, garrrdons en un vivant et alorrrs, vous saurrrez à qui vous avez affairrre!"

Levant la main pour pouvoir continuer :

"De plus, la ville, c'est le terrrain idéal pour un guerrrier de l'ombrrre... Il peut vous empoisonner, vous mettrrre une dague dans la gorrrge pendant que vous dormez dans votrre chambrrre d'auberrrge. Si ce trrruc est si imporrrtant que ça, autant ne pas trrrainer à vous en défairrre à Altdorrrf.

"Hum... J'avais prrrévu moi-même de... rrretourrrner à Altdorrrf. Je crrrois que je pourrrais prrrendrrre la rrroute avec vous. Ma hache mais surrrtout mon bouclier sont parrrfaits pour tenirrr les mouches à l'écarrrt."

Puis regardant Romen, en lui souriant :

"Avec une trrruc pointu, c'est déjà moins facile. Mais je serrrais currrieux de voirrr ça! Hahahaha !"

[Thalgrim]

Au temple de Sigmar:
Aletta sembla contente d'apprendre que les assassins des prêtres avaient été châtiés. Même si elle avait passé de longues heures à échapper à leur vigilance et à pester contre les contraintes qu'ils lui imposaient, elle avait tout de même commencé à les apprécier. Et puis bon, c'était tout de même la seconde fois qu'elle se retrouvait priver de famille, ou de quelque chose y ressemblant. Interrogée sur ce qu'elle voulait faire de sa vie, la gamine reparla à Tancrède de ses nombreuses escapade nocturnes dans les auberges et tavernes. L'initié compris aussi à demi-mot qu'Aletta semblait aussi avoir un certain intérêt pour le mode de vie un peu louche de ses amis.... En même temps, rien d'étonnant à ça, vu qu'elle avait vécu plusieurs mois dans la rue. Vu son caractère et son tempérament, Tancrède se dit qu'il était effectivement inutile d'espérer en faire une prêtresse, et qu'elle se plairait certainement davantage dans un boulot permettant de côtoyer une certaine animation.... Peut-être essayer de lui trouver une place de serveuse dans un établissement respectable? L'initié n'était de toute façon pas convaincu qu'Aletta soit le genre de fille à faire la même activité toute sa vie, elle semblait avoir une singulière tendance à ne pas rester en place... mais lui trouver un tel travail la mettrai au moins pour un temps en sécurité.


Romen et Erwin:
Les deux hommes passèrent le reste de la matinée et toute l'après-midi à trainer dans les quartiers portuaires. Pour le patrouilleur, ce n'était pas une découverte que d'apprendre que la majorité des affaires illégales de la ville s'y passaient malgré les efforts de la garde. Romen et son acolyte abordèrent donc de nombreuses personnes en prétextant vouloir se fournir en poison pour divers motifs qui ne regardaient qu'eux. Ils furent abordés par diverses personnes qui leurs proposèrent successivement de l'aconit napel, de la bave de chien enragé ou de l'herbe-aux-poules (ce dernier produit étant aussi accessible, dans des quantités bien plus limité, via le commerce légal, car il peut-être utilisé comme anesthésiant lorsqu'il est dosé avec précaution). Lorsque Romen et Erwin parlèrent de poisons plus puissant, comme le venin de certains animaux ou créatures, on leur fit comprendre que ce genre de chose était bien plus difficile à se procurer, et qu'ils allaient devoir attendre que les gens capables de fournir ce genre de service décident de les contacter, maintenant que le message était passé.


Jill, Tancrède et Kharas:
Le trio écuma les vendeurs d'arme de la ville, et devant leur instance à s'intéresser aux arbalètes de poing au détriment de toute autre arme, on fini par leur conseiller d'aller faire un tour chez Strüd, un armurier spécialisé dans la confection d'arbalètes. Sa boutique était située dans le quartier marchand de Delberz, et son enseigne travaillée, ainsi que sa façade bien propre, indiquait un commerce florissant. En entrant dans le magasin, Jill, Tancrède et Kharas furent accueilli par un gamin qui jouait avec quelques figurines de bois sur le comptoir. Des bruits venant de l'arrière boutique trahissait la présence de quelqu'un qui devait y travailler. L'enfant leva les yeux vers les visiteurs:
"Papy!" Cria-t-il, "Y a des clients!"
Les bruits s'arrêtèrent quelques instants plus tard, et un vieil homme portant des lunettes émergea de l'arrière boutique. Après les présentations d'usage, l'homme était le fameux armurier, il écouta les questions de ses visiteurs avant de réfléchir un moment:
"Et bien voyons, vous avez de la chance: la mémoire commence parfois à me faire défaut, mais on me commande assez rarement des arbalètes de poing pour que je me souvienne des dernières que j'ai vendu. Mes derniers client pour ce type d'article ont été Herr Hoffenheim, un riche marchand qui siège au conseil de la ville et Herr Fletcher, un bourgeois lui aussi assez riche. C'était il y a trois ou quatre semaine, ils craignaient tous les deux que l'arrivé de réfugié n'augmentent les problèmes en ville et souhaitait une arme facilement transportable. Avant lui, il y a eu un homme dont je ne me souviens pas du nom. Je me rappelle de lui car il a eu du mal à passer commande et pour cause, il était muet. Accessoirement, il n'avait ni les manières ni l'allure d'un bourgeois, mais plutôt d'un homme du peuple, comme ceux qu'on croise du côté du port. Il avait aussi une vilaine cicatrice sur le dos de la main droite ou gauche, je ne sais plus laquelle. Et lui, je lui ai vendu son arbalète il y a presque quatre mois maintenant. Ensuite avant lui, il y a eu un noble de passage, qui allait vers Middenheim..... j'ai bien peur qu'il ne lui soit arrivé malheur malgré son investissement... "

[Eoin Mac Aoidh]

Erwin bouillait intérieurement. Que d'efforts gâchés, que de demi-mesures pour laisser ce sale commerce malgré les coups de filets, les arrestations, les espionnages ! Comme si la corruption, les côtés les plus sombres de l'être humain se trouvaient révélés en cette période, partout dans l'Empire. Mais il n'en pipa mot, sagement, se contentant de suivre Romen, une ombre menaçante qui appuyait ses dires et le protégeait des coups bas.
Au début, il ne leur fut proposé que de la petite bière. Des poisons sans intérêt, que n'importe qui pouvait se procurer aisément. Mais pour les vraies substances... Là, comme de juste, il fallait montrer patte blanche. Le patrouilleur n'était pas une flèche, mais il savait comment se comporter en ce genre de cas.

"Venez, on va boire un coup tranquillement dans le quartier. On viendra nous chercher, inutile de poser des questions. Le vrai jeu va commencer, j'espère que vous aimez le danger..."

[Gobsama]

Au Temple :

Tancrède dit à Aletta qu’il allait toucher un mot à l’aubergiste du » Marcassin Rôti » histoire de voir s’ils avaient besoin d’aide en cuisine ou en salle…

A propos de l'armure de Sigurt:

" Je t'ai montré le bouclier de Sigurd, j'aimerais ton avis sur ses pièces d'armure... J'hésite à les donner, mais si le bouclier était de bonne qualité... ça m'embête de distribuer les biens d'un défunt, mais si ça peut éviter que d'autres meurent, j'aime autant."

Dans l'idée, autant équiper Tancrède... mais ils n'ont pas tout à fait la même taille, Sigurd et lui... Enfin, peut-être que ça ne coûterait pas trop cher de faire ajuster les pièces chez un armurier ?... Vu tout ce que Tancrède avait fait pour aider à retrouver le tueur de Sigurd, c'était plutôt "juste" de lui donner un équipement qui pourrait l'aider...

Tancrède ne savait pas trop comment réagir, c’était un superbe cadeau et il était suffisamment intelligent pour savoir qu’avec son style de combat lent mais efficace, il fallait encaisser avant de pouvoir riposter avec force.

« Je te remercie pour ces cadeaux inestimables, si je dois servir d’aimant pour tous ceux qui veulent récupérer la relique autant ne pas leur faciliter la tâche. »
Et puis avec une touche d’humour et un regard complice à Jill
« On dirait que tu as décidé de m’aider à te faire mentir…avec ça mes chances de survie augmenterons grandement, tu vas donc devoir me supporter encore un moment avant que je rejoigne Morr et Sigmar. »

Chemin faisant...

Tancrède avait écouté attentivement Kharas, hochant la tête à certains de ses commentaires
Chemin faisant il fit part à ses compagnons de ses propres réflexions :

"Concernant le fait que nous ayons interrompu son contrat, visiblement toutes les personnes de la maison sont mortes à l’exception du père qui lui a disparu, probablement emporté par de drôles d’hommes bêtes rats dans les égouts… Sigurt et Jill n’ont donc pas vraiment interrompu son contrat puisqu’il avait déjà commis son forfait et si sa seule mission était de commettre ces crimes, il n’a aucune raison d’être resté dans le coin et encore moins de chercher les ennuis… Reste à savoir si c’était un indépendant ayant accompli un contra puis s’étant envolé ou s’il était lié à la relique et la cherchait également. En tout cas il est à ranger dans la catégorie ennemie du culte de la main rouge.

Idem pour le chasseur avec son chien noir. Nous n’avons aucun élément sur ses objectifs, si ce n’est qu’il semblait surveiller celui qui avait apporté la relique et qu’il avait été en contacte avec les marchands de vin.

Bref cela ne coute rien de lancer une recherche aujourd’hui .Ce soir nous pourrons toujours décider de la suite avec les éléments récoltés."

A Kharas discrètement:

« Tu mets en revanche l’accent sur un point important, si nos ennemis savent qu’on a récupéré la relique, ils vont certainement tenter de la récupérer et nous sommes ici sur leur terrain. Plus vite nous en aurons terminé ici et mieux ce sera pour nous, cependant je ne laisserais pas Jill en arrière …
Il y a certes de la vengeance derrière tout ça, mais aussi de la justice… »
Enfin avec un grand sourire :
« Pour ce qui est du trajet retour ce serait avec joie que je ferais route avec toi et ce trajet nous permettra de rattraper nos deux ans d’histoire en retard. »

******
Chez l'armurier :

Alors qu’ils écument les vendeurs d’armes Tancrède en profite pour voir comment faire ajuster l’armure à sa taille et le prix.

Tancrède félicita l'homme pour sa bonne mémoire et ajouta une question :

"L'homme muet s'est-il fait livrer l'arbalète ou est-il passé la prendre ?"
"Comment avez vous communiqué avec lui ?"

Puis pris d'une soudaine impulsion il sort l'arme de l’assassin des ruines et la montre à l'armurier.

"Si vous deviez vous faire faire une telle arme en ville, à qui vous adresseriez-vous ?"

Une foi hors de portée d’oreille de l’armurier :

Il faudra repasser chez le marchand pour voir s’il était en contacte avec Herr Hoffenheim, et Herr Fletcher .
La piste la plus sérieuse concerne le muet.
Un homme avec un tel signalement sera peut-être connu de la garde nous devions passer les voir de toute façon.

[Thalgrim]

Erwin et Romen:
Effectivement, il y avait de quoi se sentir en colère et impuissant en trainant dans le quartier du port et en côtoyant tous ces petits trafiques. Erwin pouvait toujours se consoler en se disant que ce n'était pas de sa responsabilité, mais de celle des gardes. Ces derniers l'avaient bien fait comprendre y a deux ou trois mois à ses collègues fluviaux qui avaient voulu intervenir dans le quartier après avoir vu des pirates reconnus s'amarrer en ville. Mais comme s'étaient plus à répéter les gardes, le domaine des patrouilleurs fluviaux était les cours d'eau, celui des patrouilleurs ruraux les routes et les campagnes, et celui des gardes les villes. D'interminables discussions avaient suivi, chacun voulant procéder à l'arrestation pour pouvoir tirer la couverture à lui... oh bien sûr, un accord avait fini par être trouvé et une opération conjointe avait été menée, mais le temps qu'elle soit mise en place, une partie des pirates était déjà reparti, et l'affaire s'était conclue sur un demi-succès.
Tout à ses pensées, Erwin avait entrainé Romen dans une des tavernes du port. Il s'agissait d'un endroit fréquenté par de nombreux dockers. De par la nature ingrat et sporadique de leur activité, il était courant que ces travailleurs arrondissent leur fin de mois en trempant dans des affaires louches. Accessoirement, ils n'étaient généralement pas les derniers pour la bagarre, et Erwin savait que des affrontements éclataient parfois entre les différentes bandes pour savoir qui aurait le droit de décharger telle ou telle cargaison d'importance. D'ailleurs, il y avait un espace dégagé dans un coin de la salle de la taverne, où deux hommes se battaient sous les encouragements de la clientèle et il était possible de parier sur l'issu du combat. Pour le moment, personne ne s'était encore adressé à Erwin et Romen, mais le patrouilleur se doutait que ça pouvait prendre des heures, voir des jours avant que ça se produise.


Jill, Tancrède et Kharas:
L'armure de cuir clouté de Sigurd était de qualité plus commune que son bouclier, correct mais pas extraordinaire. L'avantage, c'est que Tancrède et le défunt guerrier avait une carrure assez proche, et il n'y avait pas besoin de réels ajustements pour que l'initié puisse la porter: il lui suffirait de desserrer certaines sangles et d'en resserrer d'autres.

Le vieil armurier expliqua que le muet était venu lui-même chercher son arme et que la communication s'était faite par quelques juste, mais surtout par des questions de la part de l'artisan auquel son client avait répondu en hochant ou secouant la tête. Il indiqua ensuite un de ses confrères à Tancrède, plus versé que lui dans le travail du métal. Après avoir examiné la dague, celui-ci expliqua avec une certaine réticence que sa qualité était telle qu'elle n'avait pas été réalisée à Delberz.

[Maëlys]

Je réserve la place pour faire un post demain matin !