[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Eoin Mac Aoidh]

Et voilà, les gros bras étaient en fuite... C'était tristement prévisible, cela dit, et son intervention avait été juste.
Néanmoins, le combat n'était pas encore fini, et il prenait même un tour critique avec la blessure de la sorcière ! Pas le temps de faire de bêtise, aussi Erwin préféra-t-il poser son pistolet - il aura le temps de le récupérer plus tard - et dégainer son épée pour s'élancer sur celui à qui il avait arraché la mâchoire d'une balle, pour libérer également le sigmarite... Il laissait le muet au bons soins du Nain, et a priori ils étaient là pour lui, autant qu'il reste en vie.

1/2 action : dégainer
1/2 action : attaque standard

[Maëlys]

Ce n'est qu'après avoir éliminé son premier adversaire que Romen comprit ce qui clochait, Jill n'était pas dans son champs de vision. Un rapide coup d'oeil sur la pièce la révéla, adossée un peu plus loin, une ligne sanguinolente lui barrant le ventre.
Il comprit que tout devait se terminer rapidement, se replongeant dans le combat, il piqua vers l'adversaire le plus proche tout en gardant sa main-gauche prête dans le cas où l'un d'entre eux cherche à le toucher.

Action complète : Attaque rapide, Action gratuite : Parade

[Thalgrim]

Du coup, est-ce que Romen considère aussi les 4 gros bras qui tentent de se barrer comme des adversaires, ou il les laisse se tirer?

[Maëlys]

Tout ennemi qui ne présente pas un danger direct (càd ne combattent pas tout de suite) sont exclus effectivement, il ne cherche à combattre que ceux qui restent

[Thalgrim]

Le muet s'attaqua à Kharas, mais la lame de son épée ne parvint pas à traverser la cotte de mailles du nain. En retour celui-ci lui balança un revers de hache dans le ventre et l'éviscéra brutalement.
Pendant ce temps, l'homme à la mâchoire brisée succombait aux assauts combinés de Tancrède, Erwin et Romen.
Les deux brutes les plus pressées avaient déjà quitté la taverne, tandis que les deux autres se trouvaient maintenant sur le seuil de la porte.
L'un des ivrogne se mit à pousser des hurlements hystériques en prenant conscience de la scène, tandis que l'autre sortit de sa torpeur, se leva, essaya visiblement de comprendre se qui se passait pendant quelques secondes, puis s'affala à nouveau sur sa table.
Nos héros étaient maîtres du champs de bataille, et Tancrède se précipita probablement pour soigner Jill. Après un instant d'intense agitation durant lequel il tenta l'impossible pour venir en aide la sorcière, le jeune initié arriva à la conclusion.... que le carreau n'était pas empoisonné, puisque Jill ne manifestait toujours aucun des symptômes qui avait touché Sigurd.

[Iris]

Pas de fièvre, pas de tremblements, de faiblesse particulière...

... après avoir été certaine de mourir, Jill ne savait pas ce qu'elle devait penser de l'ironie du destin... Elle se sentait surtout stupide... et garda le silence... Et puis bon, même sans poison, elle a mal, et Tancrède a dû examiner sa plaie sous toutes les coutures, sans anesthésie, potentiellement en cherchant à aggraver la saignée en cours pour cause d'arrachage du projectile... Au moins il pouvait la rafistoler un peu...

Apparemment tous les ennemis étaient vaincus... Le muet... le chef qui parlait... un ou deux autres...

" Ils sont tous morts ? ... On ne saura pas comment ils sont entrés en contact avec ces rats bizarres... tant pis, on fera avec... apparemment... C'est fini ..."

Et ça se finissait vite, brutalement, sans vraiment apporter de soulagement. En même temps, c'est trop récent... Si personne n'a le bon sens de fouiller les poches, Jill tâchera de récupérer les bourses de ces messieurs en vue de partage. Partager en... 5... autant dire qu'il n'y avait guère sans doute qu'un piécette par personne...

Plus qu'à ramasser ses affaires et clopiner jusqu'au Marcassin Rôti où elle pourrait se laver, mettre les vêtements tachés de sang à tremper, dormir. Demain... demain... elle verrait...

[DukeTogo]

Kharas s'approche du muet qui en train de rendre l'âme et chuchotte à son oreille :

"C'est pas comme si je t'avais pas prévenu, hein. Soyons franc, si j'avais le derrière comme t'as la gueule, j'aurais honte de chier."

Au dernier souffle de l'homme, le nain se redresse et regarde la situation dans son ensemble avec d'intervenir à voix haute à l'attention du tavernier effaré :

"Auberrrgiste, c'est surrr que c'est rrregrrretable, mais quand un type tente de tuer une jeune femme en trrraitrrre avec une arrrbalète caché sous la table, on peut pas ne pas la défendrrre. Tu comprrrends ça?
Tiens! Mais qui vois-je debout là? Jourrr de chance! Un patrrrouilleurrr, un vrrrai de vrrrai. Heurrreusement que y'a des prrrotecteurrrs de l'orrrdrrre public en ville. Surrr qu'il a tout vu, tout comme toi..."

[Iris]

Honnêtement, Jill se fichait éperdument de l'aubergiste, elle avait déjà du mal à se dire qu'elle n'avait rien de grave, que tout allait bien (mare de sang & tripes mis à part)...

Elle réagit à peine en entendant Kharas parler, avec une moue déconfite, vaguement amusée... C'était un peu fou... Il avait l'air... un peu dingo le nain... enfin, il était efficace... à sa manière... brute... hachée...


Ce n'était pas plus mal que les autres réagissent & s'expriment, elle n'était pas loin d'avoir attrapé le mutisme de celui qui avait tenté de la tuer... Et de songer que sans poison, une arbalète de poing était nettement moins redoutable... mais que c'était tout de même de loin, la pire blessure qu'elle ait ramassée à ce jour...

[Gobsama]

« Le carreau n’était pas empoisonné »
Tancrède prononça ces paroles avec un soulagement visible. Les instants qui avaient précédé son diagnostic avaient semblé durer une éternité… le claquement de la corde de l’arbalète se relâchant, Jill titubant en arrière le carreau fiché dans son flanc, l’éclaire, la détonation le combat, puis la ruée frénétique vers Jill pour la soigner. Avec ces paroles le temps reprit son cours normal et Tancrède réalisa alors l’immense vague d’émotion qui s’était précipité en lui à la perspective de perdre Jill… Mais l’heure n’était pas à l‘introspection. la blessure n’était pas mortelle, mais nécessitait des soins adéquats. La façon dont Jill avait arraché le carreau n’avait pas arrangé les choses. Tancrède exigea de l’aubergiste de quoi nettoyer la plaie. Essayant de parler sur un ton apaisant et de changer comme il pouvait les idées de Jill :

Avec un ton doux et une pointe d’humour

« Je croyais que c’était moi qui devais mourir le premier tu te souviens …. »
Concentré sur les soins il ne leva la tête que pour demander

« Avez-vous trouvé du poison sur le muet ? »
Après ça il aidera Jill à se remettre debout la soutiendra si besoin sur le trajet retour vers l’auberge.

[Iris]

Avec un ton doux et une pointe d’humour

« Je croyais que c’était moi qui devais mourir le premier tu te souviens …. »

Jill répondit avec un vague "hum" le temps que la phrase arrive jusqu'à son cerveau conscient : "ah oui..." ... vague sourire pas très vif... "je vais essayer de m'en souvenir... et puis... si si tu dois mourir en premier, ça veut dire qu'il ne peut rien m'arriver de sérieux..." ... tentative de jouer avec le destin ironique & sardonique... et de nouveau profonde lassitude et fatigue et douleur.

" J'ai froid..."

Elle l'avait dit sans même s'en rendre compte... Choc, tension qui retombait, hiver rigoureux, blessure, sang maculant les vêtements et nuisant à leur caractère isolant, sans compter qu'il a fallu couper, déchirer, dégager, pour soigner...

Après ça il aidera Jill à se remettre debout la soutiendra si besoin sur le trajet retour vers l’auberge.

Économisant ses forces, glacée jusqu'aux os, le chaud et le froid soufflé, et pas encore totalement sur pieds Jill marche doucement sans parler, perdue dans ses pensées qui défilent sans vraiment prendre substance.