[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Thalgrim]

Petite précision, Jill est consciente qu'il y a peu de chance qu'elle puisse apprendre des sorts à Alexia, en plus des bases qui lui manque, en quelques semaines, puisqu'elle a elle même mis des années à les assimiler.

L'aubergiste semblait un peu perdu par toutes les suggestions de Jill, et visiblement réticent à l'idée de la laisser chambouler son auberge: "Ben c'est à dire... heu oui, y a bien des clés pour les portes des chambres... Mais vous êtes sûre tout ça est bien nécessaire? On s'inquiète peut-être pour rien non?" Devant l'insistance de Jill, Otto finit par ajouter: "Enfin, si vous y tenez tant, je peux toujours envoyer Fagor à l'étage fermer les portes, les volets et barricader les fenêtres."


À l'extérieur, Cléa écouta avec attention les piaffements des chevaux, mais il ne perçut aucun autre bruit. Il n'eut aucun mal à se faufiler dans le bâtiment en entrouvrant un des battants de la grande porte. L'intérieur était plongé dans la pénombre. Le spadassin entrevoyait plusieurs boxes, dont deux étaient occupés. Il discerna aussi un étage, au dessus des boxes, qui devait certainement permettre d'accéder au toit. Cleagan voulait-il inspecter la grange en restant discret (et donc sans lumière), ou allumer une torche?

[Iris]

Jill est une vilaine fille dont l'inconscient est influencé par l'idée qu'un malheureux paquet de 100 XP pourrait lui permettre d'apprendre... Du coup, avec les voyages et combats, et un coup de pouce, en théorie, rien ne s'oppose à ce qu'Alexia apprenne ! ...

Et s'il faut argumenter "In game" : ne pas oublier aussi que Jill a fait l'école buissonnière et beaucoup de ménage entre deux leçons éloignées les unes des autres... et puis Alexia a quand même réussi à apprendre pas mal de choses par elle-même, ça ne semble pas complètement inaccessible ! ...

Jill dépitée : " Eh bien envoyez donc Fargo à l'étage et si quelque chose ne va pas, il suffira de hurler..." ... oui, il y a un soupir à la fin de la phrase. "Où en est la soupe ?"

Et de suivre Fargo aux yeux globuleux à l'étage pour vérifier qu'il n'ait pas de motif de hurler. Si jamais Romen voulait monter, ça ne pourrait pas nuire, qui sait, ça permettrait peut-être d'aller plus vite ? ...

[Maëlys]

Romen laissa les deux femmes parler entre elles de leur magie, en cet instant il n'était nullement impressionné ou intrigué par ce dont elles parlaient, tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il sentait c'était le danger potentiel qui approchait. Il ne doutait pas tant que ça que le le dénommé Sigurd ai pu voir quelque chose, lui-même avait déjà par le passé évité de grands dangers en se fiant ainsi.

"Combien y a-t-il d'escaliers pour monter à l'étage? Il serai peut-être plus simple de juste en bloquer la descente avec une table ou autre, surtout que si ils atteignent l'étage, l'escalier fera office de goulot d'étranglement ce qui les empêchera de faire valoir leur nombre."

Il sentait une certaine pression naître, tout cela ne lui disait rien qui vaille.

[Iris]

Jill, prenant le temps d'expliquer :

" Tout ce qui ralentit un ennemi nous donne le temps de nous organiser. Regarde là, maintenant, le temps qu'il nous faut simplement pour nous assurer de la sécurité des lieux et nous répartir les tâches. Gagner du temps, c'est gagner une occasion supplémentaire d'agir."

" Là, ils ont l'initiative, nous sommes sur la défensive. Tout ce que nous pouvons faire et auquel ils ne s'attendent pas peut nous permettre de récupérer l'initiative et la maîtrise de la situation. Ce sera toujours un combat, mais nous ne serions plus à nous angoisser sur des silhouettes qui sautent sur des toits en pleine tempête et des rumeurs de bandes de brigands sanguinaires."

J'invite tous les curieux à lire le premier chapitre de "Tactiques théoriques" du général Michel Yakovlef aux éditions Economica. C'est excellent, lumineux et ça s'applique aussi hors du domaine militaire

" Par ailleurs, l'escalier, oui, c'est un goulot d'étranglement, mais en notre défaveur, les escaliers sont à l'avantage de celui qui descend, donc l'effet positif pour nous est limité et si on complique la vie à d'éventuels assaillants de nombre indéterminé en haut, ils devraient être un peu fatigués, un peu énervés, et tout ce qui est possible... Si en prime on leur fait des blagues avec des illusions, on a une petite chance que le moral soit affecté, et qu'ils se battent un peu moins bien en plus d'être limités par l'environnement."

Le moral joue beaucoup, le fait d'avoir des surprises, ça use les nerfs... Bref, Jill & la Joueuse militent en faveur d'un malus de 5% à 10% sur les actions des vilains, ou peut-être même davantage, mais vu le MJ elle doute d'obtenir plus que des miettes pour les avoir stressés... Par ailleurs l'argument sur le temps d'action supplémentaire nous évitera des "je fais ça" et "non, moi je fais ça"... et l'urgence jouant, la coordination et l'efficacité peuvent en pâtir. Donc on peut bloquer l'escalier aussi... au risque de se voir balancer d'en haut ce qui est dans l'escalier...

[Avrock]

Clea se fiait a son instinct, de la lumière pourrait lui permettre d’être sur de ce qui se tramait ici, mais inconvénient était que cela n'était pas discret, loin de la... Le spadassin rentre alors dans l'écurie, en laissant la porte entre-ouverte derrière lui. Il attend, respirant lentement. Il attend encore que ses yeux s’accoutume aux ténèbres environnantes. Une fois qu'il arrive a distinguer les formes environnantes et qu'il est sur de traverser l'écurie sans trébucher sur n'importe quoi, il se lance. Il garde les yeux ouverts sur ce qui peut se trouver tapis, prompt a réagir.

Le spadassin sent une légère montée d'adrénaline. La peur ou l’excitation, peut importe...

[Thalgrim]

Il n'y avait que l'escalier qui se trouvait près du bar qui menait à l'étage. Le bloquer avec une table était envisageable.
Fagor se rendit donc à l'étage, accompagné de Jill et peut-être de Romen. L'escalier donnait sur un couloir qui desservait 5 portes. Trois d'entre elles donnaient sue des chambres, dont deux étaient visiblement occupées ou l'avaient été récemment, à en juger par les lits défaits. La troisième était propre et rangée. Une autre porte menait à un dortoir, certainement celui du personnel, contenant 3 lits. La dernière porte était fermée à clé.

De son coté, Cleagan se mit à inspecter l'écurie dans le noir. Il sécurisa assez rapidement le niveau du sol: hormis les boxes des chevaux, et de l'équipement pour s'occuper d'eux, ainsi que divers selles et harnais, il n'y avait rien de notable. Le spadassin gravit l'échelle qui menait à l'étage, et se retrouva dans le fenil: à part les tas de foin qui y étaient entreposés, il n'y avait rien non plus. Une autre échelle menait au toit du bâtiment, et la trappe qui devait normalement fermer l'accès était ouverte, laissant la neige renter à l'intérieur.

[Iris]

Jill étant d'un naturel curieux, ce qui était actuellement aggravé par des hommes qui se baladaient, en vint à compter les lit, et tendre l'oreille. Oh, elle n'attendait rien de particulier, mais ça ne coûtait rien de se tenir prête.

Trois d'entre elles donnaient sue des chambres, dont deux étaient visiblement occupées ou l'avaient été récemment, à en juger par les lits défaits.

" J'imagine que ce sont les chambres du patrouilleurs Hans et du patron Otto ? " demanda-t-elle à Fagor en l'observant, pour ne pas rater une éventuelle nervosité ou bizarrerie.

La troisième était propre et rangée. Une autre porte menait à un dortoir, certainement celui du personnel, contenant 3 lits.

" Trois lits pour le personnel ? Vous avez normalement plus de monde pour tenir l'établissement je suppose ? " , toujours une question et vérification. Elle ne s'attendait pas à une révélation fracassante, mais mieux vaut être sûre que d'avoir une mauvaise surprise de nature indéterminée qui pointait son nez quand on ne s'y attendait pas... Le propre des mauvaises surprises en somme...

La dernière porte était fermée à clé.

" Qu'est-ce qu'il y a derrière ? "


A part ces questions, histoire de mettre Fargo encore plus mal à l'aise, le plan était de fermer et s'assurer qu'il serait difficile d'arriver par là ou ailleurs. Jill songea qu'il conviendrait de s'assurer que la cheminée brûle toujours bien, ce serait bête qu'un "machin" acrobate descende par là pour les embêter...

Sitôt le tour fait, retour dans la salle commune, description de la situation et de la disposition des lieux à ceux qui sont restés en bas et puis voir où en est la soupe !... Un bon repas bien chaud !...

[Avrock]

* Etrange que ce soit ouvert... Pas de trace d'hommes. Mais on ne sait pas depuis combien de temps cette trappe est ouverte. Il aurait put s'agir de brigand où d'animaux nocturnes. Autant la fermer et partir. *

Cleagan s'occupe de traverser le fenil sur ses gardes pour aller fermer la trappe, puis il redescend toujours sans laisser tomber sa garde.

[Thalgrim]

" J'imagine que ce sont les chambres du patrouilleurs Hans et du patron Otto ? " demanda-t-elle à Fagor en l'observant, pour ne pas rater une éventuelle nervosité ou bizarrerie.

"Oui, la première c'est celle de Hans. Mais la c'est pas celle d'Otto. C'est celle d'un autre voyageur qui est partit ce matin."

" Trois lits pour le personnel ? Vous avez normalement plus de monde pour tenir l'établissement je suppose ? " , toujours une question et vérification.

"Heu oui, on est plus nombreux d'habitude... mais là, y a plus que moi parce que c'est plus la saison pour voyager."

" Qu'est-ce qu'il y a derrière ? "

"Ben c'est là que dort l'aubergiste."

Fagor était toujours nerveux, et si le plan de Jill était de le mettre encore plus mal à l'aise, c'était réussi: visiblement, il n'aimait pas trop toutes les questions qu'on lui posait.


Cleagan ferma sans encombre la trappe, puis redescendit prudemment sans encombre. Il se dirigea ensuite vers la remise à pas de loups. En collant son oreille sur l'un des battant de la porte, et malgré la tempête, il entendit des grognements bestiaux étouffés provenant de l'intérieur.

[Iris]

Jill, toujours à embêter les gens à poser des questions (comme quoi, le Collège de magie céleste avec la divination, c'était peut-être bien sa voie !) :

" Un autre voyageur ? Seul ? Tu pourrais m'en parler ? C'est plutôt atypique, non ? Il était au courant pour les brigands ? "

Et pour la nervosité, Jill ne savait pas trop si c'était bon signe ou pas... Le gars avait-il juste peur des sorciers ou sa conscience le tourmentait-elle ? ...

Mais à moins d'avoir des questions ou des idées précises sur ce qu'on pouvait lui cacher, ça ne servirait à rien de le torturer ou simplement de l'embêter encore... Aussi, sauf indice, observation ou idée fulgurante, il n'y aurait plus qu'à retourner dans la salle commune, en donnant l'impression que les sorciers sont vraiment louches...