[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Thalgrim]

"Bah euh... atypique... heu je sais pas trop... je crois... enfin non je sais... il était arrivé avant les problèmes avec le chaos et tout ça dans la région. Et euh, ben quand ça s'est calmé, il a décidé de partir... parce que... il s'inquiètait pour sa famille qui habitait dans un village de la région! Et oui Hans lui a dit pour les brigands, mais il a décidé de partir quand même."
Fagor se tortillait les mains tout en parlant.

[Avrock]

* Uhm... S'il a des chiens de garde, autant ne pas les déranger, et puis ca m'ennuierai de devoir faire du mal a de brave bete... Quoi que... *

Clea fit alors demi-tour et toujours sur la pointe des pieds, il retourne a l'intérieur.

Et la on va attendre un petit peu, histoire qu'il n'y ai pas trop de distortion temporelle...

[Iris]

Jill ne voyait pas du tout quel était le problème de Fagor mais il semblait... vraiment en avoir un...

" Combien de temps est-il resté ? "

" Le Chaos vous a posé problème ici aussi ? "

" Comment avez su que les armées du Chaos étaient en mouvement ? "

" Sa famille était de la région mais il était seul sur les routes et il a pu se payer tout ce temps à l'auberge ? "

" C'est étrange qu'il soit resté ici si le Chaos n'était pas si menaçant que ça alors qu'il est parti au risque de se faire tuer par une bande de brigands sanguinaires et tous proches..."

... et voilà comment achever de devenir la terreur de Fargo.... Jill, en l'absence de compétences sociales étoffée est contrainte de se limiter aux arguments logiques et d'appuyer sur les contradictions qui lui apparaissaient. Elle était tentée de lui demander d'avouer directement ce qu'il savait, qu'on en finisse, mais elle manquait un peu trop de Charisme pour que ça ait vraiment une chance de porter ses fruits.

Vaudrait mieux pour Cleagan qu'il rentre avant que Jill finisse son interrogatoire, la bavarde demoiselle essorera Fargo avant de le lâcher... bref, Cleagan a le temps de mourir de froid !

[Thalgrim]

Bah en même temps, si j'ai bien compris, le plan de Jill s'était aussi de bouger des meubles dans les chambres pour gêner d'éventuels assaillants, donc ça prend au moins autant de temps que de fouiller l'écurie.

À l'étage, Jill continuait donc de harceler le pauvre Fagor, et son intérêt pour le voyageur le rendait de plus en plus nerveux:
"Il est resté dix jours. Non on a pas eu de problème avec le Chaos ici. C'est Hans qui nous a averti de la fin du siège de Middenheim. Bah oui, il avait de l'argent... et peut-être que c'est étrange, mais c'est comme ça, j'étais pas dans sa tête à ce type."
Bien que n'étant pas une experte en relation sociale, la jeune sorcière réalisa qu'il y avait beaucoup de blanc dans le discours de Fagor, comme s'il réfléchissait un peu trop longuement à ses réponses. Tandis qu'elle finissait de déplacer une petite commode dans la chambre du voyageur, elle aperçu un vêtement qui trainait dans un coin: il s'agissait d'une robe (et pas une robe de prêtre, mais bien une robe de femme).

Cleagan retourna vers l'auberge en renonçant à entrer dans la remise. Hans attendait toujours à la porte, l'air préoccupé par tout ce qui se tramait:
"Alors, tu as vu ou entendu quelque chose?"

[Iris]

Le gars cachait un truc dont il se voulait... et qu'il savait ne pas être joli-joli...

" Donc si je comprends bien. Un homme voulait rejoindre sa famille, dans la région. Il avait de l'argent. Il ne pouvait pas savoir que le Chaos ravageait le pays mais vous le saviez tous quand même. Il serait resté pour s'en protéger alors qu'il ne craignait rien. Et il est parti d'ici quand il était clair que des brigands auraient pu le tuer ? ... Et en plus de ça, il avait une robe de femme, qu'il a rangée dans cette commode et il a été tellement négligent qu'il l'a laissée ? "

" Tu ne crois pas sérieusement que je ne vois pas que tu inventes toute cette histoire ? "

" Si tu me disais la vérité pour changer ? "

Dommage que Sigurd ne soit pas là, lui au moins aurait pu être intimidant. Jill ne pouvait que s'appuyer sur un raisonnement logique et son appartenance visible à un collège de magie.

Elle tenta, histoire de voir si ça passait :

" Tu es un simple employé, ça se voit que tu as peur... Ce qui s'est passé n'est pas de ta faute, mais si tu continues d'essayer de le cacher, je ne pourrais pas t'aider quand nous le découvrirons. Je suis compagnon sorcière du Collège de magie céleste. J'ai juré de servir l'Empire. Ceux qui m'aident le servent tout autant et méritent d'être protégés."

Et en même temps elle trouvait qu'elle en faisait beaucoup... elle avait essayé de s'inspirer de l'attitude du Chevalier de Grimminhagen et de Sigurd lors de son propre interrogatoire, en n'y allant quand même plus sur l'angle du pardon qui était entrevu au fond du tunnel... Plus qu'à voir si elle était assez convaincante pour faire cracher le morceau à un gars qui s'enfonçait depuis un moment, qui crevait de trouille, qui savait qu'il mentait, qui avait maintenant une preuve de mensonge et qui était un peu une représentante de l'autorité... un tout petit peu... Ah, et qui sait, sa nouvelle tenue sérieuse de sorcière austère pourrait renforcer l'impact, puisqu'elle n'avait plus du tout l'air d'une villageoise réfugiée ... ( )

[Avrock]

Clea rengaine son épée et va se placer près de la cheminé pour se réchauffer un peu avant de répondre. Il parle assez fort pour que tous ceux présent l'entendent :
"- L'écurie semble vide, à part les chevaux. La trappe du toit était néanmoins ouverte. Je l'ai refermée. Par contre, dans la remise il y avait des grognements bestiaux. L'aubergiste élève des Gors ou quoi ?"

[Thalgrim]

S'il était effectivement évident pour Jill que Fagor lui mentait, la jeune sorcière s'avançait peut-être en pensant que sa nervosité était liée à un sentiment de remord. En revanche, le serviteur n'avait pas l'air d'être un très bon menteur, c'était un fait.
"Heu... mais non... je dis la vérité.... et je savais pas pour cette robe, elle doit venir d'un client d'avant! Et pis si vous avez fini de barricader et de fouiner, on peut redescendre non?"
Visiblement, le gars qui cachait des choses ne tenait pas à rester en tête à tête avec Jill.

Au rez-de-chaussé, la fin de la phrase de Cleagan provoqua l'inquiétude et un regain de nervosité dans l'assemblé.
"Tu veux dire que tu as entendu des hommes-bêtes dans la remise?" Demanda Sigurd.
L'aubergiste sorti de la cuisine à ce moment, des assiettes remplies de nourriture fumante en mains. Il s'arrêta en percevant la tension dans la salle commune:
"Heu... le repas est prêt..."

[Iris]

Jill commençait à avoir une lueur noire dans le regard. La frustration de n'arriver à rien pimenté d'inquiétude et de méfiance. Le genre de mélange qui donnait des envies de violence... Mais elle n'était pas du genre à hurler pour si peu. Donc voilà, le gars mentait comme un arracheur de dent mais n'avait aucun remords.

Elle redescendit avec une colère rentrée suffisamment importante pour que l'annonce d'Hommes-Bêtes ne la perturbe pas davantage. Pouvoir les massacrer serait presque un soulagement, au moins elle pouvait leur taper dessus sans mauvaise conscience, alors qu'intimider ou persuader, ce n'était clairement pas ça.

" Sigurd..."

Le ton signifiait qu'il fallait lui parler. Plus âgé, et bien meilleur qu'elle pour mener un interrogatoire, son aide allait être nécessaire. C'était frustrant de ne pouvoir régler le problème elle-même. Puis à voix basse : " Fargor dissimule quelque chose et ment en permanence. Il y avait un autre client dans l'auberge, une femme semble-t-il. Je crois que ces trois-là nous mentent. Je ne sais pas ce qu'ils trafiquent, mais ça ne me plait pas. "

Puis pour revenir à l'urgence armée : " A part des Hommes-Bêtes, il y a quelque chose qui peut passer facilement les palissades, monter sur les toits et grogner ? "

Coup d'oeil à l'aubergiste. Cela ne plaisait pas à Jill que le repas soit dans des assiettes. Un peu trop facile d'assaisonner de poison ou de somnifères.

" Nous mangerons quand la situation sera clarifiée. D'ici là, remettez le tout dans le pot, il suffira de se servir ensuite. Nous mangeons bien tous la même chose, n'est-ce pas ? ça ne devrait donc pas poser problème. "

Vu son humeur massacrante, difficile de dire si c'était une menace ou juste une bizarrerie. L'intérêt d'être sorcière : tout le monde part du principe que vous êtes bizarre.

Au point où elle en était, Jill soupçonnait vaguement Hans d'être un brigand qui menaçait les autres... Ou bien les trois du coin d'être de mèche... Elle ne savait pas trop... Du coup elle les gardait dans son champ de vision, à distance suffisante pour ne pas risquer bêtement un coup de couteau. Si Hans était vraiment un problème, ce serait sans doute le plus audacieux et dangereux.

... Bien sûr, à défaut de persuader et intimider, Jill observe... guette, écoute...

" Pour la remise, je peux toujours retenter ce pauvre sort de divination."

Elle songeait aussi qu'avec la méfiance qui lui venait, elle pourrait aussi bien en faire autant pour le repas.

[Thalgrim]

Le sort de présage ne permettra pas d'établir ce qui se trouve dans la remise. En fait, à la base ce sort est un simple indicateur du potentiel de réussite d'une action donné. En gros, il te permet simplement de savoir si les probabilités te sont favorables... et avant que tu le dises, oui ça n'a rien d'exceptionnel, mais c'est un sort de faible puissance, sa difficulté est inférieur à celle de la fléchette magique par exemple, donc c'est normal que son utilité soit réduite.

Sigurd hocha la tête aux explications de Jill, avant de lui répondre en chuchotant:
"Tu penses qu'il faut qu'on s'occupe d'eux avant de gérer les bandits ou les hommes-bêtes de dehors?"

Alexia répondit à la question de sa consoeur et rivale:
"Des mutants... pendant le siège, ils avaient des créatures mutantes avec des griffes et des crochets à la place des mains, et des chaines accrochées dans le dos pour faciliter l'assaut des murailles... mais bon, ça, des mutants ou des hommes-bêtes, ça fait pas une grande différence."

L'aubergiste fronça les sourcils lorsque Jill lui demanda de remettre la nourriture dans la marmite, et il semblait un peu perdu.
"Fais ce qu'elle te dit aubergiste, et toi Fagor, va barricader la porte de la réserve, inutile de faciliter la tâche à ceux qui rodent dehors." lança Hans.
Otto opina et retourna dans la cuisine. Après un moment d'hésitation et un échange de regard avec le patrouilleur, Fagor disparut derrière l'autre porte.

[Avrock]

"- Homme-bêtes, je ne sais pas. Je sais juste que ça grognait, et plutôt fort. Quelque chose de bestiale."

Lorsque l'aubergiste pointe le bout de son nez, Clea demande directement :
"- Qu'y a-t-il dans la remise ?"