[Warhammer - Chapitre 2] Dans la tourmente

[ramb]

Morgan quand à lui surveillais les événements attendant que quelque chose se passe, et se demandant quelle distance il restais à parcourir.

[Thalgrim]

"J'ai parlé avec le capitaine oui, confirma le chevalier. Quant à ce qui m'est arrivé au retour de Winsen.... notre convoi a été attaqué par une bande de mécréants qui nous ont dépouillé et abandonné pratiquement sans arme. A cause d'eux, maudits soient-ils, j'ai perdu deux de mes hommes, ainsi que le vieux collecteur de taxe et le cocher, lorsque nous avons rencontré les gobelins. Et encore, nous avons eu de la chance, car les peaux-vertes étaient affaiblis par un précédent combat. En y repensant, je suppose que les hommes-bêtes ont du les pousser à fuir. Nous avons cependant pu récuper quelques armes de piètre qualité après avoir mis les gobelins en fuite. Nous introduire dans Grimminhagen ne fut pas très difficile, les hommes-bêtes ne s'attendaient visiblement pas à une telle action. Je n'ai eu aucun mal à rejoindre mes appartements et à m'y équiper correctement, Sternhauer ne les avait même pas fait gardé. Je pense que quand il a vu que j'étais en retard, il a du se dire que j'avais été attaqué et que je devais gésir égorgé dans un quelconque fossé. Bref d'une manière général les occupants de la ville ne pensaient pas que quelqu'un de l'extérieur viendrait les attaquer, aussi n'y avait-il que peu de sentinelles. En fait un seul homme bête gardait les chevaux que nous avons pris, et le groupe que nous avons libéré n'était surveillé que par deux gardes."

Avec ces explications, Jill pouvait aisément réaliser que ce qu'avait accompli le chevalier ne relevait de l'exploit surhumain. Certes il avait réussit à mettre en déroute un groupe de gobelins, mais ces derniers n'étaient pas au mieux de leur forme et réputés pour ne pas être des créatures très courageuse. En outre, le chevalier avait perdu plus de la moitié de son effectif dans le combat. Quant au fait que le Graf n'avait pas prévu le retour de son chevalier, la jeune sorcière pouvait supposer que la plupart des brigands ne laissaient pas repartir leur victime. Et peut-être que le fait de se trouver de puissants alliés l'avait rendu un peu trop sûr de lui?

La journée de marche fut longue et éreintante. Ce n'est que bien après la tombée de la nuit, après une dizaine d'heure de voyage, que le capitaine ordonna de monter le camp pour la nuit. D'après les estimations de Morgan, si le convoi continuait à ce rythme, il arriverait à Middenheim dans 2 jour et demi.... mais le plus probable, c'est qu'il perdrait un peu de vitesse dans les jours suivants, sauf si le capitaine était prêt à abandonner ceux trop épuiser pour continuer. Du coup, il était plus réaliste de tabler sur 3 jours de voyage encore nécessaire. Évidemment, Morgan et ses compagnons étant plutôt robuste et guère encombré par un chariot, s'ils décidaient de partir en laissant Gerhart, ils arriveraient certainement à rallier la ville en deux jours en voyangeant 10 heures par jour, moins s'ils décidaient de forcer l'allure.
Du coté de Johan et Durdent, la journée avait un peu tendue, car il y avait quand même un certains nombres de personnes qui s'approchaient des chariots, que ce soit pour s'enquérir de l'état d'un blessé ou pour tenter de réclamer de la nourriture et le fait d'être menacé par un archer ne les avaient guère enchanté. Oh, aucun d'entre eux n'avait causé de véritable problème, ils ne tenaient pas à se prendre une flèche, mais les méthodes du halfling avaient provoqué un certain malaise, en plus de carrément foutre les jetons aux plus impressionables. D'une manière générale, à la fin de la journée, les réfugiés évitaient soigneusement de trop s'approcher du chasseur et de son compagnon.

Les anciens brigands de la Drakwald allaient-ils se regrouper pour la nuit?

[ramb]

Une fois le groupe réunit et après s’être assurer de ne pas être entendu par des curieux:

"j'ai pensé à une chose aujourd'hui, nous pourrions, avancer en éclaireur, et nous porté au devant de la ville afin de la prévenir que nous arrivons, ainsi nous pourrions demander de l'aide la-bas, en plus si nous arrivons sur une ville assiéger au contraire nous pourrions prévenir le convoi."

"D'un autre coté je répugne à abandonner tous ces gens, nous sommes le groupe le plus à même de les protéger et 5 personne en moins c'est beaucoup de manque en cas de bataille. Et je ne peux pas abandonner Gerhart."

Après leur avoir laissé un temps de réflexion : "Vous en pensez quoi? on propose au capitaine? Ou alors on se concentre sur les éléments suspect du convoi?"

[Iris]

Avec le Chevalier Manfred de Grimminhagen.

"Je suis vraiment désolée pour les gens qui étaient avec vous !.. Enfin, avec les Hommes-Bêtes qui ont ravagé la région, il est probable que vos agresseurs soient morts."

Si on comptait que Gerhard n'avait échappé à la mort que de justesse, que leur chef Karl était bien mort, que Pieter, qu'elle avait cru mort aussi, avait apparemment renoncé au brigandage, tout comme elle, c'était presque vrai, physiquement et métaphoriquement. Il n'y avait guère que Durdent et Johanna à n'exprimer aucun remords. C'était comme si ça leur était indifférent, et sans doute que c'était le cas. Jill était sincèrement navrée et ses condoléances étaient réelles. Une dague, c'était trop peu, il aurait fallu leur laisser leurs armes. Elle avait été stupide de suivre Karl et d'obéir à ses directives idiotes ! C'était finalement une bonne chose qu'il soit mort. Maintenant il restait à réparer tant bien que mal et compenser...

" C'est vraiment une chance que vous ayez pu vous infiltrer à Grimminhagen et découvrir ce qui s'est vraiment passé. Le Capitaine Schiller se doutait qu'il se passait quelque chose, mais il n'aurait jamais cru ou pu imaginer une trahison de cette ampleur. J'avais plaidé pour l'évacuation immédiate de la ville, mais tout ce que j'ai pu obtenir, c'est qu'un pigeon voyageur soit envoyé à Middenheim pour les prévenir, et l'organisation du nettoyage de la partie ouest de la ville. Au moins, ça de fait, on ne risque pas d'être harcelés de mutants, seulement poursuivis par une armée d'Hommes-Bêtes..."

Était-ce vraiment un progrès ?

Avec Morgan.

Dix heures de marche par jour ? Pardon ? Sur un total de 24H ? Si on écoutait Jill, ce serait 16H de marche par jour, en dessous c'était juste demander aux Hommes-Bêtes de les écharper ! Elle avait eu l'expérience douloureuse de devoir les fuir et ce n'était vraiment pas la joie.

" Je suis d'accord, on n'avance pas assez vite, c'est pas une marche forcée, c'est une promenade. Je crois que les gens d'Untergard ne comprennent pas que nous avons la mort aux trousses. Ils doivent sous-estimer le danger. Ou alors être totalement fatalistes et se dire qu'il est plus digne de mourir tous ensemble plutôt que de laisser une chance à une avant-garde. "

" C'est une situation inextricable. On a plus de chances seuls, mais on devient des égoïstes criminels en se sauvant. "

" Je pense que le plus simple c'est de demander au Capitaine s'il a fait un second lâcher de pigeon voyageur. Quand je lui ai parlé la première fois d'évacuer la ville, quelques heures plus tôt, il a envoyé un piaf prévenir Middenheim que nous étions en grand danger. Mais le danger est à peu près le double ou un peu plus plus en réalité. "

" Logiquement les Soldats de l'Empire sont bien entraînés et capables de parcourir la distance plus rapidement que nous avec les chariots, les vieux et les enfants. Nous devrions arriver dans deux à trois jours... Si on a un peu de chance, qu'ils sont partis presque tout de suite nous aider, on pourrait croiser un détachement dans la journée de demain ou après-demain."

" J'aimerais vraiment forcer l'allure... je me demande si c'est jouable... Genre alléger le plus possible certains chariots, mettre les plus lents dedans... et le chariot du marchand qui a une sale tête, réquisitionné pour la bonne cause, vidé, on charge des gens qui marchent trop lentement dessus... ça doit quand même être possible d'accélérer ! Si on ne fait pas d'effort en ce sens, on va tous y passer ! A ce sujet, on peut sûrement faire quelque chose. Peut-être qu'en en parlant au Chevalier et au Capitaine. Je parle du Chevalier aussi parce que le Capitaine est tellement dans l'idée qu'il faut respecter les civils qu'il est vraiment réticent à prendre des décisions brusques, il veut toujours en référer au Conseil, lequel me paraît plus préoccupé de son argent que de sa survie. "

... SI

• les petits camarades sont d'accord,
• le plan a l'air de se tenir et de pouvoir réellement faire avancer le convoi plus vite

... direction le Chevalier pour plaider la cause de l'allègement des charges au maximum pour accélérer la rencontre avec les renforts tant espérés, ou à défaut, la tant espérée Middenheim. Ensuite vers le Capitaine Schiller, en lui expliquant (ou en laissant parler le Chevalier s'il veut exposer le plan) que ça ne va pas aller comme ça, on est ralenti à cause des chariots à bras et des chariots chargés d'effets non vitaux. Avoir de l'argent ou de beaux vêtements ne sert à rien si on se retrouve éventré à brève échéance !

...

[Crépuscule]

Sinon un bon feu 'accidentel' et l'affaire est réglée niveau affaires non vitales, et en plus ça aura l'avantage de se voir depuis Middenheim

Johanna était plutôt tentée par l'idée de partir en ensembles en éclaireur (quitte à passer pour des égoïstes,à force d'être généreux, on peut finir par se donner soi même aux hommes bêtes), mais à défaut, réussir à accélérer le rythme serait effectivement une bonne chose.

[Thalgrim]

Encart technique:
Une journée de marche standard est constituée de 10h, durant laquelle un personnage avec un score de mouvement (M) de 4 parcourt 40 km en marchant à une allure raisonnable. Un groupe de taille importante qui se déplace en essayant de garder une certaine formation (comme une armée en marche ou une colonne de réfugiés) voit son allure réduite (jusqu'à diviser par 2 le nombre de km parcouru en 10h). Il existe deux moyens de parcourir plus de distance en une journée: marcher plus longtemps ou forcer l'allure (rien n'interdit de faire les deux).
Après chaque heure de marche supplémentaire, un personnage doit réussir un test d'Endurance sous peine de gagner un niveau de Fatigue.
Un personnage qui force son allure augmente son score de mouvement de 50% ou 100% pour une durée de une heure, période à la fin de laquelle il doit réussir un test d'Endurance (avec un malus de 10% s'il a choisi de doubler son mouvement) sous peine de gagner un niveau de Fatigue. Chaque heure passée en allure forcée est assorti d'un nouveau test d'Endurance, avec un malus cumulatif de 10% pour chaque heure après la première.
Un personnage fatigué (peu importe le nombre de niveau de Fatigue) reçoit un malus de 10% à tous ses tests. Un personnage peut recevoir autant de niveau de Fatigue que son Bonus d'Endurance avant de tomber d'épuisement. Un personnage doit se reposer au minimum 8h d'une seule traite (et monter la garde ne compte pas comme du repos) pour perdre un niveau de Fatigue. Chaque tranche de 2h de repos supplémentaire sans interruption lui permet de perdre un autre niveau de Fatigue.
Dans le cas qui nous intéresse, votre caravane a un score de mouvement de 3, ce qui lui permet de parcourir 30km par journée de marche standard. Elle a quitté Untergard en pleine nuit et a voyagé jusqu'au matin, pendant environ 8h. La halte de 2h qui a suivi n'a certainement pas permis de véritablement récupérer de cette période de marche. Le convoi a ensuite repris sa route pendant 10h. Techniquement, ça s'appelle bien de la marche forcée. Et quand je signalais dans la desscription que la journée avait été éreintante, cela signifie bien que vos personnages sont fatigués (un niveau de fatigue chacun), comme la quasi totalité des réfugiés (et encore la plupart sont plutôt à 2 palliers de de fatigue, voir 3 pour certains). Il clair que le convoi aura déjà du mal à garder cette allure, alors inutile d'espèrer qu'il aille encore plus vite. Bref, si vous tenez vraiment à vous déplacer plus rapidement, la solution claire et limpide consiste à partir en petit groupe sans vous soucier des autres, ce qui vous permettra de retrouver votre score de mouvement de 4 qui est actuellement bridé à 3 à cause des membres les plus "lents" du convoi et du simple fait que voyager en si grand nombre en voulant garder une formation diminue forcément la vitesse, à moins d'avoir une discipline très stricte (en gros, même sans aucun chariot, vous n'auriez pas un score de mouvement de 4 si vous restez dans la masse).
Voilà, j'espère que la situation est un peu plus clair et que vous avez moins l'impression qu'il s'agit d'une promenade

[Iris]

Considérant qu'en fait tout le monde était crevé et que pour une raison mystérieuse, réorganiser les transports et alléger le convoi n'aurait AUCUNE incidence :

" Un feu accidentel, à deux-trois jours de marche, c'est trop tôt, on se ferait repérer surtout d'Untergard et même pas de Middenheim."

" Laissez-tomber, on se repose près des chariots pour éviter les sabotages, encore, oui, et on attends que les Hommes-Bêtes nous tombent dessus, ou l'armée de l'Empire, mais vu comme on est vernis, c'est trois jours de marche lente avec des gens lents qui nous ralentissent et si on les laisse tomber, on est des monstres, si on les pousse, on est des monstres aussi parce qu'ils vont mourir. Ma conscience étant suffisamment chargée de cadavres, je vais devoir supporter que ma vie dépende du rythme de marche de tel gamin ou tel petit vieux, ou encore tel abrutis avec une charge trop importante qui le ralentit."

" Si tu veux un groupe d'éclaireurs, va en parler au Capitaine Schiller et aux cavaliers... Ah, non c'est vrai, tu t'approches pas du Chevalier. Si tu y tiens, on peut voir déjà Schiller pour s'assurer qu'il a bien envoyé son piaf et lui reposer la question quant à envoyer un cavalier à Middenheim comme messager. Mais faut bien se dire une chose, on ne va pas se priver de trop de combattants ici, c'est une évidence, la seule option jouable serait d'envoyer un bon cavalier rapidement en avant, alors ça, tu peux le faire avec Durdent qui n'a pas envie de rester ici, mais faut le négocier avec Schiller pour récupérer le cheval de quelqu'un. Un cheval non bridé, ça va plus vite qu'un humain en principe et donc peut s'assurer que les renforts ont reçu le piaf et qu'ils ont bien compris qu'on a un gros problème."

A priori Johanna & Durdent sont assez grands pour parler à Schiller tout seul ? Surtout, là, Jill serait assez inutile, elle ne montera pas à cheval. Le seul autre bon cavalier du coin est le Chevalier Manfred von Grimminhagen, mais s'il veut être un noble protecteur, il ne peut décemment pas abandonner son groupe pour partir seul.

En fait, même si j'aimerais avancer à tous points de vue, là, je ne suis pas franchement utile, Jill ne peut pas se proposer pour ça.

" Les autres, faut déjà qu'on se répartisse sur les chariots, vérifier leur état et s'assurer qu'un infâme fumier ne les bousille pas pendant le repos de la troupe."

" Si personne n'a mieux à proposer, au boulot."

Et c'est avec une mine blasée à la pensée de devoir supporter l'impression tenace qu'il n'y ait rien à faire... parce que "tu es un monstre" ou "tu es monstre" ou "tu es sympa mais tu vas mourir", c'est pas un choix à proprement parler pour quelqu'un qui abandonne le brigandage à cause de sa conscience. En revanche Durdent et Johanna, là, vu qu'ils ne sont pas tourmentés par leur conscience, d'un strict point de vue rationnel, ont plutôt intérêt à partir seuls en avant chercher des renforts ou s'enfuir.

Jill fit donc la promenade du tour des chariots en s'efforçant d'être vigilante, et s'assura que même pendant le repos, chacun était surveillé, et sinon, vérifiait l'état (après tout, a priori, le chariot de Durdent risque d'avoir été ... abandonné pour aller manger avec ses camarades).

Si rien de particulier, organisation pragmatique repos & surveillance.

Puis repos & surveillance.

Puis de nouveau marche forcée bridée à l'avant, pour ne pas avoir trop d'envie de meurtre en voyant de trop près ceux qui la ralentissaient.

...

[ramb]

Morgan fit le point de la situation :
- Johanna ok pour être éclaireur
- Durdent ok aussi ( il veut se barrer vite fait, donc il veut bien partir)
- Jill, indécise, mais si le groupe choisit cela elle partira avec eux
- Morgan tiraillé entre le fait d'abandonner les gens et le fait de tenter de trouver du secours

c'est tellement plus simple de recevoir les ordres que de prendre les décisions.

Morgan se rend donc auprès de Gerhart pour voir comment il va aussi auprès du capitaine pour avoir son avis.

"Gerhart comment tu vas? tu veux à manger?"

avec le capitaine :

"Mon capitaine, que pensez vous d'une mission pour mes camarades et moi, nous pourrions nous porter en éclaireur vers Middenheim et demander de l'aide, ou au moins nous assurer que la ville tiens encore, car nous diriger vers une ville détruite ne servirais à rien, d'un autre coté si nous partons cela feras au moins 4 personne de moins pour proteger la caravane et pour la surveiller."

[Thalgrim]

Le seul chariot allégeable est celui du marchand et il n'est pas plus lent que les autres. Après, oui vous pouvez alléger ceux des blessés en les achevant. Et pour information, le convoi a pour le moment parcouru 54km et vous être partis depuis 20h (soit une journée on va dire). Si on considère que dans notre monde, l'armée de Napoléon faisait 20 km par jour, 40 en marche forcée, ça semble une performance honnorable. Et je n'ai pas dit qu'alléger le convoi en supprimant les chariot n'aurait aucune incidence, mais que ça ne vous permettrait pas d'aller aussi vite que si vous partez seulement à 4 ou 5. Un groupe de plusieurs personnes qui se déplace en voulant garder une certaine formation (sans que ce soit des gens qui marchent particulièrement lentement), ça réduit forcémenent la vitesse de ses membres, simplement parce qu'à moins d'avoir une discipline particulière c'est pas facile de synchroniser tout le monde (après je suis pas un expert, je suppose que la raison est un truc de ce genre).

Gerhart allait bien, en fait il serait certainement en état de voyager à pied à partir du lendemain. Il remercia Morgan en lui disant qu'il ne manquait de rien, d'ailleurs il était en train de manger de bonne appétit quand ce dernier vint le voir.

Le capitaine Schiller avait envoyé les oiseaux qui lui restaient avant de partir d'Untergard, considérant qu'ils ne seraient guère utiles en chemin. Concernant la proposition la proposition de Morgan, il avait effectivement pensé qu'il faudrait bien envoyer quelques personnes en éclaireur pour s'assurer que Middenheim tenait toujours, mais avait pensé le faire un peu plus tard, lorsque le convoi serait plus près de la ville, durant la dernière journée de marche par exemple. De toute façon, le capitaine préférait ne pas trop envisager cette hypothèse, tant la situation serait desespéré si elle se révèlait fondé.

[Iris]

Rien de neuf en substance.

Jill avait épuisé la plupart des sujets de conversation. Elle avait des kilomètres de marche dans les pattes. Il faisait froid et humide. Impossible d'aller significativement plus vite.

Au final, rien à faire à part surveiller et marcher, marcher et surveiller, encore et encore.

... elle marchait et surveillait, surveillait et marchait, encore et encore, de l'aube au coucher, du coucher à l'aube...

...