[Warhammer - Chapitre 4.3] La formation de Morgan
Publié : 30 oct. 2012, 22:21
Ancien soldat dans l'armée impériale du Middenland, Morgan s'était rapidement retrouvé libéré de tout obligation lorsque son régiment avait été massacré lors des combats brutaux qui avaient précédé le siège de Middenheim. Aujourd'hui, il était décidé à suivre une nouvelle voie et avait commencé son initiation au sein du clergé de Véréna. C'était le grand-prête du temple en personne, Friedrich Kraemer, qui se chargeait de son enseignement. Ce qui pouvait sembler être un immense privilège, mais Morgan avait rapidement compris que la présence du clergé de Véréna au sein de la cité du Loup Blanc était relativement réduite, et plutôt symbolique. L'ancien soldat passa quelques jours a écouter le vieil homme lui parler des préceptes du culte, et à apprendre des rudiments de lecture sous sa tutelle. Un matin, en arrivant au temple, il trouva le vieillard en train de s'habiller chaudement, comme s'il s'apprêtait à sortir:
"Ha te voilà, parfait. J'espère que tu n'as rien contre un peu de travail de terrain? Personnellement, je suis persuadé que si la connaissance contenue dans les livres est très importante, il ne faut pas pour autant négliger d'apprendre par soi-même. Le Seigneur des Lois Reiner a requis notre aide pour assister la garde dans une affaire qui semble dépasser ses membres. Le visage du vieux prêtre s'assombrit lorsqu'il continua: "Une femme a été assassinée cette nuit, d'une manière particulièrement horrible... Et selon les informations que m'a transmis le Seigneur des Lois, ce n'est pas la première fois qu'un crime de ce type se produit ces derniers temps. Si es d'accord, j'aimerai que tu m'assistes sur cette enquête, et que tu me protèges en cas de besoin... le crime a eu lieu à la limite de l'Altquartier, et j'ai le sentiment que pour faire la lumière sur cette sinistre affaire, je vais devoir fréquenter des endroits peu recommandables. Je serai plus rassuré si j'avais quelqu'un sachant se défendre à ma coté. Et puisque tu envisages de devenir enquêteur, je pense que cette expérience t'apportera beaucoup."
En admettant que Morgan accepte la proposition de son mentor, les deux hommes se rendirent jusqu'à la zone entre l'Altquartier et l'Altmarkt. Des gardes de la cité interdisaient l'accès à une petite ruelle, prétextant qu'il n'y avait rien à voir. Nullement convaincu par ce discours, un petit attroupement s'était formé, chacun allant de sa propre théorie sur ce qui se passait. L'arrivé d'un prêtre de Véréna provoqua son lot de nouvelles spéculations. Friedrich et Morgan n'eurent aucun mal à passer le cordon de sécurité, un garder leur ouvrit la route une fois que le grand prêtre se fut présenté.
"Je vous préviens Père supérieur, c'est pas beau à voir..." commenta le garde qui s'était écarté pour ouvrir le passage. "Avancez, vous pouvez pas louper le corps."
Au bout d'une dizaine de mètre, après un virage de la ruelle qui les mettait hors de vue des badauds, Morgan et Friedrich découvrirent une scène horrible. Un cadavre gisait sur le sol, bras et jambes écartés, ses vêtements déchiquetés laissant voir son corps et les mutilations qu'il avait subies. Il avait été éventré, sa cage thoracique avait été défoncée et ses organes internes avaient été arrachés. Il y en avait deux sur le sol, piétinés. Les autres étaient collés et écrasés sur les murs de la ruelle, mêlés aux épaisses éclaboussures de sang résultant de la boucherie perpétré par le tueur. Les intestins de la victime avaient été déroulés et accrochés à quelques poutres saillantes des murs, et pendaient à présent comme une guirlande macabre. Le corps avait été décapité, et la tête n'était visible nulle part. Malgré son expérience de la violence, Morgan ne parvint qu'à grand peine à conserver son petit déjeuner en place, et ce spectacle le hanterait probablement pendant quelques temps. Friedrich blêmit, et sembla même sur le point de défaillir pendant un instant, durant lequel il s'appuya contre un mur. Puis il se reprit et s'approcha précautionneusement du corps, après avoir récité une courte prière bien connue pour le repos de l'âme de la victime.
"Ha te voilà, parfait. J'espère que tu n'as rien contre un peu de travail de terrain? Personnellement, je suis persuadé que si la connaissance contenue dans les livres est très importante, il ne faut pas pour autant négliger d'apprendre par soi-même. Le Seigneur des Lois Reiner a requis notre aide pour assister la garde dans une affaire qui semble dépasser ses membres. Le visage du vieux prêtre s'assombrit lorsqu'il continua: "Une femme a été assassinée cette nuit, d'une manière particulièrement horrible... Et selon les informations que m'a transmis le Seigneur des Lois, ce n'est pas la première fois qu'un crime de ce type se produit ces derniers temps. Si es d'accord, j'aimerai que tu m'assistes sur cette enquête, et que tu me protèges en cas de besoin... le crime a eu lieu à la limite de l'Altquartier, et j'ai le sentiment que pour faire la lumière sur cette sinistre affaire, je vais devoir fréquenter des endroits peu recommandables. Je serai plus rassuré si j'avais quelqu'un sachant se défendre à ma coté. Et puisque tu envisages de devenir enquêteur, je pense que cette expérience t'apportera beaucoup."
En admettant que Morgan accepte la proposition de son mentor, les deux hommes se rendirent jusqu'à la zone entre l'Altquartier et l'Altmarkt. Des gardes de la cité interdisaient l'accès à une petite ruelle, prétextant qu'il n'y avait rien à voir. Nullement convaincu par ce discours, un petit attroupement s'était formé, chacun allant de sa propre théorie sur ce qui se passait. L'arrivé d'un prêtre de Véréna provoqua son lot de nouvelles spéculations. Friedrich et Morgan n'eurent aucun mal à passer le cordon de sécurité, un garder leur ouvrit la route une fois que le grand prêtre se fut présenté.
"Je vous préviens Père supérieur, c'est pas beau à voir..." commenta le garde qui s'était écarté pour ouvrir le passage. "Avancez, vous pouvez pas louper le corps."
Au bout d'une dizaine de mètre, après un virage de la ruelle qui les mettait hors de vue des badauds, Morgan et Friedrich découvrirent une scène horrible. Un cadavre gisait sur le sol, bras et jambes écartés, ses vêtements déchiquetés laissant voir son corps et les mutilations qu'il avait subies. Il avait été éventré, sa cage thoracique avait été défoncée et ses organes internes avaient été arrachés. Il y en avait deux sur le sol, piétinés. Les autres étaient collés et écrasés sur les murs de la ruelle, mêlés aux épaisses éclaboussures de sang résultant de la boucherie perpétré par le tueur. Les intestins de la victime avaient été déroulés et accrochés à quelques poutres saillantes des murs, et pendaient à présent comme une guirlande macabre. Le corps avait été décapité, et la tête n'était visible nulle part. Malgré son expérience de la violence, Morgan ne parvint qu'à grand peine à conserver son petit déjeuner en place, et ce spectacle le hanterait probablement pendant quelques temps. Friedrich blêmit, et sembla même sur le point de défaillir pendant un instant, durant lequel il s'appuya contre un mur. Puis il se reprit et s'approcha précautionneusement du corps, après avoir récité une courte prière bien connue pour le repos de l'âme de la victime.