Shade : Ivoire et Ebène

[Kirk-Tarn-Krun]

*Ouf* Pensa-t-il. *Allez. On disparait* il glissa entre les invités de manière à ne pas être vu par sa maitresse et tendit à récupérer sa place dans les alcoves. Il tenta d'être suffisemment rapide pour ne pas être repéré par les inviter ou la comtesse mais suffisemment souple pour éviter un accident... mortel.

[Thanatologos]

Il descendit l'escalier calmement, la main sur le pommeau de sa rapière, un faible sourire encadrant son visage. La pièce devait commencer bientôt et il avait bien l'attention d'y assister. Que ferait Pantalone à ce moment? Porterait-il un message à l'assistance, se contenterait-il de faire passer sa pièce.

Sans faire plus attention à tous ces gens, nobles, bourgeois, ou domestique qui passaient, le chevalier traversa le grand hall de la demeure du baron d'Aquino et se dirigea vers la grande salle de bal. Mais son regard fut attiré par un pan de mur dans lequel était fixé un haut miroir.
Il capta son propre regard, un regard déterminé, mais qui semblait vide de tout sentiment. Il avait oublié. Il réapprenait. Hier soir, quand il avait croisé la jeune Agati, il lui avait semblé que la flamme de l'amour avait de nouveau atteint, mais cette maladie insidieuse qui le rendait froid comme le roc et insensible comme la mer reprenait le dessus. Giovanni restait l'instrument du destin, et il marchait dans ce sens depuis que l'onde avait eu raison de son père et la corde de sa soeur. Il recherchait l'émotion, il recherchait l'excitation, il voulait redécouvrir ces sentiments. Elena lui avait très brièvement réchauffé le coeur. Et là, Orsini venait de l'enflammer par la beauté de son oeuvre. Il devait le trouver pour lui faire savoir. Pour le remercier.

*Voilà ce à quoi je ressemble. Un beau jeune homme, dénué de la moindre once de caractère. Peu de choses me différencient de tous ces décadents...*

Une aura peut-être? Et tethnamaï?
Malgré le sentiment d'être fondu dans la foule, Giovanni se sentait différent. Inexplicablement différent. Un élément peut-être... Ces gens là ne semblaient vivre que pour eux par rapport au mouvement des autres. Giovanni n'était dépendant que de lui même.

Il jeta un regard rapide à l'ombre qui semblait observer et écouter ce qui se disait.
Orsini. Giovanni devait le trouver avant le début de la pièce. Il pénétra dans la grande pièce où s'agglutinait déjà de nombreuses personnes pour assister à la représentation. L'artiste était là, près de l'entrée, à discuter à l'abri des oreilles et des regards, juste au dessous d'une fresque avec un noble qui ne semblait appartenir à aucune des deux familles. Prudence donc. Giovanni ne s'y connaissait pas en héraldique et était incapable de déterminer les origines de cette personne. Ils étaient à l'ombre d'une grande fresque :
"la comédie dispute la place de la tragédie"
L'oeil attiré par cette étrange scène qui dépeignait la comédie amenant un masque de tragédie en larme à l'extérieur d'un théâtre illuminé et où les formes de la commedia se dessinaient.

*Une tragédie bien pitoyable, songea Giovanni*

Le corsaire reposa son regard sur les deux hommes qui conversaient. Et, soudain, très vite, un souffle.
En un éclair, Giovanni tourna la tête. Il avait peut-être rêvé, mais... Il lui semblait que quelqu'un venait de pénétrer dans les alcôves. Quelqu'un qui ne voulait être vu.. Il plissa les yeux et murmura en se baissant pour refaire un pli dans ses bottes :

"tethnamaï, quand le théâtre commencera, tu iras voir de ce côté... J'ai le sentiment que quelqu'un me suit..."

Puis, en se relevant, il s'avança vers Orsini et ce noble qui semblaient parler avec beaucoup d'animation. Il s'approcha lentement et quand les deux autres le remarquèrent, il s'inclina en souriant :

" Signor, messere. Mes hommages. Cavaliere Giovanni Da Fermi."

[Ellis]

Giovanni , Semper et Orsini discutait près d'une colonade au sujet de l'oeuvre du Maestro.

Firienzi quand à lui avait réussi a éviter l'incident diplomatique , avait retrouvé sa maitresse et pouvait désormais surveiller l'alcove correctement. Quand enfin Aliot arriva et lui tappa sur l'épaule :
« voilà la relève est là , ragazzo. Dans la vestibule j'ai laissé des affaires si tu veux te changer et profiter de la soirée ici ou ailleurs , seul chose comme tu le sais tiens ta langue. Profite , regarde , mais merde pas hein ?! »
Ca y est enfin fierenzi était libéré de cette corvée. Qu'allait il faire ? Rester profiter d'une soirée ou il aurait peu d'occasion de pouvoir rellement remettre les pieds ?

Carmine quand à lui trouvait en effet Cesare un peu différent mais il disait aller pour le mieux, il ne voulait pas de la présence de Carmine et chercha la compagnie de deux belles femmes en riant.

Pendant ce temps un bruit se fit entendre , un vacarme qui signalait l'arrivée des acteurs , la luminosité se baissait , puis trois coups distinct fort et précis , le rideau se leva laissant la place à la scène. La pièce interprétée était Octavio et Columbine.

Dans l'acte I, Colombine était une grande seductrice qui seduit Octavio, un riche marchand, pour mieux pouvoir mettre la main sur sa fortune.
Elle arrive a le séduire mais se fait prendre a son propre piege et tombe amoureuse de lui.

Dans l'acte II, Elle se confie à son ami polichinelle , son valet , qui tente alors de l'aider. Il est bien amusée de voir ainsi une colombine amoureuse chose qu'il n'aurait jamais pu croire.
Octave quand à lui est un amoureux transit qui ne souhaite que sa Colombine.

Dans l'acte III, Ils souhaitent se marier en secret .
Et Polichinelle se laisse avoir par son ami valet Arlequin qui après lui avoir offert verre lui tire les vers du nez.
Cependant Pantalone surprend la discution entre les deux valets et demande colombine à son père en mariage.

Dans l'acte IV, Celle ci alors ne peut plus se marier avec Octave. Desesperée elle trouve alors en polichinelle un valet fidele qui va l'aider par quelques bouffonerie à empecher le mariage laissant ainsi la voie libre pour colombine et octavio.

Dans l'acte V, Octave decouvre la véritable raison de la seduction de colombine mais veut croire qu'elle l'aime, ainsi il annule le mariage esperant qu'elle revienne vers lui, amoureuse.
Cependant alors qu'elle allait le rejoindre elle croise Sebastiano un jeune et beau forgeron qu'elle s'empesse de séduir oubliant ainsi sa passion pour octavio et son mariage.

Morale : tel est pris qui croyait prendre et chasser le naturel il revient au galop

Un tonnere d'apllaudissement suivit la derniere réplique d'Arlequin , qui met alors la foule dans une ambiance en liesse. Alors que chacun semblait encore parler de cette derniere fantaisie , une ombre vint assombrir le tableau. Vers l'entrée de la salle de Bal deux hommes commencaient à se quereller. Deux agati et deux Di Medici, Cesare et Carmine et Tobia et Elena. La dispute avait commencée en amont lorsqu'à la fin de la pièce Tobia avait bousculer Cesare qui flanchait un peu sur ses jambes, s'ensuivit alors quelques remarques déplacée qui prirent de plus en plus d'ampleur et le ton monta. Elena semblait s'amuser de cette confrontation et ajoutait son grain de sol à l'engrenage déjà bien avancée. Carmine quand à lui voyait en son ami une attitude vraiment suspecte , lui qui détestait en effet les Agatis étaient en revanche le premier à dire qu'il fallait tenir sa langue pendant cette soirée et là il était hors de lui , incontrolable.

« Tobia est parmis nous ! Comment aurais je fait pour rater une face de rat comme la tienne ! »

« Cesare , si le chien est là , le maitre ne doit pas être bien loin ! Et bien tu ne tiens plus debout ? Tu reviens lecher la terre comme le fonds les porcs ? La ou est ta place ! »

« Certainement parce que je t'y cherchait ! Tu y a été bien avant moi ! »

Avec un sourire narquois , tobia repliqua

« Je ne faisais qu'aller dans la fosse au cochon pour m'amuser , tous les Di Medici y sont bien loti. Ce qui ne denote pas avec la fange qui ta vu naitre ! »

Cesare prit d'une rage vengeresse explosa et haussa le ton

« Tobia , tu vas mourir , finit de rire. Tu n'es qu'une merde non tu es pire. Ton ame boite mais toi tu te vois courir. Le son de ta voix ta facon de marcher , tout en toi me donne la nausée ! Tobia , je vais te tuer. ! »

Tobia éclate de rire , fiere comme paon , il donne l'impression qu'aucune des attaques de Cesare ne l'affecte

« Cesare , regarde toi, tu as de l'esprit mais tu n'as que ca. Tu es un bouffon , un poete raté. Et quand j'entends ton nom , je me bouche le nez. Maintenant c'est terminé ! Depuis mon enfance , je n'ai qu'une idée maintenant ma patience va être récompensée. Cesare je vais te tuer ! »

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine avait suivi l'esclandre et, en effet, rien n'était normal chez Cesare ! Son comportement, ses réactions, même ses répliques. Mais ce moment était à Cesare, il n'intervient donc pas au début. Jusqu'à la dernière réplique de l'Agati. Il lança son Masque de Souveraineté pour donner plus de force à ses paroles.

"Tobia... Au vu de ton comportement, j'avais imaginer que tu voulais tuer tous les Medici. Mais tu es un sot ou un homme sans honneur de vouloir t'attaquer ainsi à lui. Si tu veux le tuer, il faudra me combattre d'abord, et me tuer... Si tu en es capable, toi qui ne semble rien de plus qu'un paon qui se pavane, qui montre son plumage sans jamais rien faire de plus."

Avec un sourire confiant, et provocant, une main qui s'approcha de sa schiavona. Ses yeux s'étrécirent légèrement, le Medici commençant à se concentrer sur son possible adversaire. Il était presque sûr, comme ça, d'avoir suffisamment chercher Tobia Agati pour changer la cible de son ire...

[Thanatologos]

Giovanni n'aurait pas du rester aussi longtemps là haut. La pièce avait commencé sans qu'il eut le temps d'échanger le moindre mot avec Orsini et avec son interlocuteur. En voyant, la pièce commencer, il les salua donc brièvement et alla s'asseoir sur le siège le plus proche pour admirer la pièce de la commedia.

Mais il avait l'esprit distrait : La beauté de la pièce d'Orsini restait gravée dans son esprit et il ne parvenait pas à se concentrer suffisamment pour suivre tous les rebondissements de la pièce de théâtre, qui pourtant était très bien jouée.

Il se réveille tout de même à l'acte trois en observant Arlequin arrachant les aveux de polichinelle par une méthode vieille comme Stélénia. La commedia. A la fin de l'acte 5, Giovanni ne peut s'empêcher de regarder la fresque au mur et il murmure, seul, à la Tragédie :

"Et? Ne serait-ce pas toi qui aurait chassé la comédie de son théâtre? Au final, tu en as seulement emprunté le masque."

Arlequin prend la parole une dernière fois :
"Tel est pris qui croyait prendre et chasser le naturel, il revient au galop."

Giovanni prit pour lui cette morale et une fureur froide commença à bouillir dans son crâne à la vue de ce masque lourd de sarcasmes. Il avait l'impression d'émerger, la tête dans le chenal des rouelles, avec ce sinistre masque le dévisageant du haut du pont de l'Eclipse.
Giovanni, pour masquer sa fureur, se leva sans prendre même la peine d'applaudir et de s'écarter de la foule en transe devant le spectacle en écartant sans grand ménagement tous ceux qui se mettaient sur son passage.

Et Giovanni se trouva devant l'entrée, les sourcils toujours froncés.

"Tobia tu vas mourir".

Il tourna la tête lentement à gauche. Un regard peint de fureur. Parce qu'il y en avait, en plus, qui avaient décidé de gâcher cette soirée si gracieusement organisée par un vénérable baron. Tiens donc? Elena di Agati. Si il s'y attendait. Deux medicis, deux Agatis, et ils semblaient prêt à en venir aux mains. Le regard duc corsaire prit la place de celui du chevalier. Giovanni s'avança les bras croisés, le regard furieux vers le quatuor ;

"Cesare, je vais te tuer !"

Bien, de mieux en mieux ! Ils sont distingués et originaux ces Medicis et ces Agatis. L'autre Medici ajoutait quelque chose. Giovanni était arrivé au niveau du groupe et avait un sourire sombre et froid ;

"Messieurs…"

Le ton était calme et glacial.

"J'ignore quel est le motif de votre querelle… Du moins, si je regarde vos couleurs, je le devine. Medicis… Agatis… Je n'ai que faire de vos origines. Vous êtes tous invités par un baron, qui visiblement n'a que faire de vos mésententes. Toutefois, si vous décidez de ruiner l'honneur de ce brave homme en souillant sa demeure de vos esclandre je me ferai un plaisir de laver ceci de la manière la plus sanglante qui soit."

Giovanni s'inclina.

"Mais pour vous faire grâce de ceci, le premier que je vois tenter de tirer sa lardoire finit dans la fange d'une ruelle dont il n'aurait jamais du sortir."

Giovanni se pencha lentement, une nouvelle fois avec une grâce froide et un sourire mauvais devant les quatre nobles. La veine sur sa tempe palpitait.

[ikaru]

Elena, sans même regarder Giovanni, se plaça près de Tobia lui murmurant un mot à l'oreille en jetant du coin de son oeil d'émeraude un regard étrange a carmine puis dit à ce dernier.

"Que je sache c'est ton ami qui a provoqué mon cousin..."

Elle fit quelques pas de sa démarche lancinante et envoutante.

"Qui traites-tu de lâche? mon cousin qui est ivre et qui ne fait que répliquer? Moi je dis que c'est ton chien domestique le lâche! Toujours à se cacher dans les jupons de Carmine. Incapable de se défendre par lui-même!"

Elena éclata d'un rire cinglant et mordant qui ne pouvait laisser les gens indifférents.

"Quand à vous segnore le sanglant... aller donc chercher autre chose à dire que des menaces, à peine arrivé... Ici avant de menacer les gens.. on les traine dans la boue. C'est la règle et je ne vous conseille pas de vous immiscer dans cette querelle. Notre corridore di sottogonna est arrivé à la rescousse de son petit animal de compagnie. Et bien Cesare... Carmine te préfère donc à ses dames habituelles? auriez-vous changé vos affinités?"

Elena ne fit que sourire mais d'autres rires autour du groupe à sa place. Mais Carmine qui la connaissait de loin pouvais voir dans ses yeux que quelque chose était différent...

[Thanatologos]

Giovanni tiqua ; il ferma les yeux en soupirant :

" Donna Elena. Ne donnez pas d'attribut hâtif à ceux qui ne l'ont pas encore mérité..."

Que faisait-il ici? Fondamentalement, la jeune femme avait raison, il n'avait rien à faire dans ce conflit. Il s'y était mêlé sur un coup de tête. Mais maintenant, le gant était jeté et Giovanni ne comptait pas laisser la lunin s'en tirer à si bon compte. Giovanni serra le point et frémit à l'idée de tendre les trois doigts pour intimer à Tethnamaï de faire frissonner l'impudente. Mais le croque-rêveur se retint. Ici, il fallait être extrêmement prudent avec les ténèbres, et une ombre s'agitant risquait d'intensifier le chaos qui risquait de régner sous peu.

Dafermi regarda la femme insolente et les trois nobles. Très bien, le corsaire avait trouvé sa proie.

"Pour ce qui est de trainer ces jeunes gens dans la boue, il me semble que vous m'avez mal écouté, je ne comptais pas moins faire… "

Giovanni remonta une mèche qui lui était tombé devant les yeux et ajouta le regard détaché :

"Je n'ai que faire de vos querelles… J'en ignore le motif et je n'ai pas le pouvoir de les résorber. Quant au reste, dit il en désignant le pommeau que Carmine tenait fermement, si le sang devait couler dans la maison du baron, celui qui en sera la cause devra me rendre des comptes… "

Puis, tel une ombre, il passa dans le dos d'Elena, et, avec une moue lourde de sarcasme, il lui murmura à l'oreille :

"Et puis, vous, parler de lâcheté? Vous qui vous cachez derrière une horde de courtisans? Vous, dont la popularité et le sexe vous assureront de ne jamais perdre une goutte de sang? Mais, ma jeune amie, vous avez donc autant de fierté et d'honneur qu'une fille de joie?"

[ikaru]

Elena regarda Giovanni avec un air doucement venimeux et désagréable.

"J'ai plus de vertu que toutes les filles que tu aurais pu approcher ragazo"

Elle avait pris un ton dédaigneux.

"Et je ne crois pas que tu ne te rendes compte, que tu ne fais qu'envenimer les choses à un point que tu n'imagines pas"

Elena plissa les yeux un instant avant de finir sa phrase

"ragazzino. Si tu veux que je te montre comment je me défends cela ne dérange pas, je me ferais un plaisir de te fermer le clapet avec les armes si les mots ne conviennent pas. Je suis désirée mais aucunement possédée, sauf si je le désir."

[Thanatologos]

Dafermi recula d'un pas, le sourire aux lèvres, amusé par la jeune femme. Une réponse surprenante pour le moins. Cette femme là était très intelligente ; surprenante.

"Ah ça ?! Se pourrait-il que derrière ce masque perfide, se cache une âme noble? Vos dernières paroles n'en laissaient pourtant rien paraitre. Enfin... Je ferai confiance à la première opinion que j'ai eu de vous lorsque je vous ai vu hier soir."

Et toujours de manière à ce qu'elle seule n'entende ces paroles :

"Faites attention à ce que le masque ne vous colle pas trop au visage, dans ce cas."

Envenimer les choses, Giovanni? A voir... A voir... En tout cas en son fort intérieur, il brulait. Il brulait de ce feu intense qui balayait l'ennui d'une vie devenant monotone. Et il commençait à aimer cette société dans laquelle jamais il n'aurait sa place.
Aux derniers mots d'Elena, Giovanni répliqua d'un murmure :

"Louable, donna Elena, il est bon de maîtriser son propre coeur... Cependant je vous sens piquée... Votre ton monte bien vite quand on touche là où ça fait mal, et on obtient plus directement votre attention..."

Puis le regard de Giovanni s'assombrit en observant la scène qui semblait figée devant lui :

"Et bien, soit, je ne m'en mêlerai pas ; quant à votre science des armes, je serais curieux de voir une femme aussi distinguée que vous, une rapière à la main."

Giovanni murmura dans son oreille :

"A vous de choisir le lieu, contadina."

Oh, ça non, le cavaliere ne manquait pas de toupet.

[ikaru]

Elena eut un sourire narquois et glissa un mot à l'oreille de Giovanni.

"Nul ne sait si je suis douce ou venimeuse même moi je l'ignore. Quant au duel sachez que je n'aime pas les rapières et préfère les armes de mon peuple."

Puis elle se retourna vers son cousin gardant carmine et ses compères au coin de l'oeil.