[BC] La Dernière Guerre

[Maëlys]

"Je dois avouer que je ne pensais pas être employé pour la vaisselle en attendant que votre compagne se prépare, mais soit, occupons le temps ainsi."

"Et pour en revenir à ma profession, bien des qualités sont requises, la discrétion, la rapidité, la méticulosité car malheureusement trop de faux circulent de nos jours... Mais bon, je ne vais pas me relancer sur le sujet je pense, nous avons assez à faire pour l'heure."

[Iris]

Et voici une radieuse Leilith-Siri en tenue (e - http://pinterest.com/pin/256283035017829316/), s'étant rappelée qu'il lui semblait que Ray avait dit qu'il l'aimait bien, et le pauvre, après sa courte nuit auprès du CID... et ses blessures...

Donc jupe ample noire d'un tissu fin ; chemisier gris anthracite fin... et décolleté en V ... le tout avec un collier tout simple en or (http://pinterest.com/pin/455778424759421922/), style art déco / tribal, assorti avec la ceinture un peu dorée... Et puis un chignon (style : http://pinterest.com/pin/455778424759344107/), mascara, poudre, rouge à lèvre très rouge, et chaussures à talons clac-clac à chaque pas... et une petite veste aussi, et puis un sac à main assorti...


" Je n'étais pas trop longue ? " ... adressé avec un grand sourire joyeux aux messieurs occupés à essuyer et ranger la vaisselle... et de tourner sur elle-même pour montrer l'assortiment de l'ensemble.

" Je suis prête ! Vous me déposez chez le Pr. Charpentier avec le détecteur du CID et vous venez me relayer pour l'essence au radium ? C'est bien ça ? "...


...

[Wolfen]

Ray faillit en faire tomber l'assiette qu'il était en train de laver. Il aimait vraiment cette tenue, et Leilith la portait très bien.

"Non, du tout. Nous avons discuté tranquillement et Côme tu le vois nous faisions la vaisselle pour que tout soit en ordre à notre retour. Tu es ravissante comme cela."

Ray posa l'assiette propre, c'était la dernière, tout était en ordre maintenant.

"Oui nous te déposons chez le professeur avec le détecteur. Nous reviendrons après pour que tu puisses aller t'occuper de l'essence. Enfin nous verrons déjà comment se passe cette seconde étape, nos plans pourraient changer. Oh tant que j'y pense, même si Calvin ne pense pas que cela arrivera, des journalistes pourraient venir à la Sorbonne. D'après Calvin ils ne pourraient pas entrer, mais on ne sait jamais. Voilà, je préférais te le dire plutôt que tu sois prise au dépourvu."

[Maëlys]

Calvin avait attendu que Ray donne son avis pour joindre le sien, il était sûr qu'il s'agissait d'une femme magnifique, surtout dans une telle tenue même si elle ne semblait pas la plus pratique pour la situation. Il ajouta à son tour :

"Cette tenue vous met entièrement en valeur, My Lady. Et comme le dit Ray, nous venions de terminer, il doit être l'heure de se mettre en route désormais."

Récupérant sa veste sur le dossier de la chaise, il la remit puis retira les quelques plis avant de regarder ses hôtes, attendant qu'ils donnent le départ.

[Iris]

Leilith-Siri, d'excellente humeur en avait presque oublié : "Merci pour la vaisselle ! C'est toujours plus agréable de revenir dans une maison... enfin... une péniche... confortable et en ordre !"

Et pas loin de ronronner (si les humains pouvaient le faire, ce serait le cas) pour les compliments sur sa tenue et son allure : " Fin prête, tout est prêt... plus qu'à me déposer chez le Pr. Charpentier... j'attrape deux livres pour m'occuper... et voilà. En avant !"

" Oh, Ray, passe-moi donc cet amusant détecteur du CID !"

... ça lui faisait un joujou à regarder sous toutes les coutures avant de finalement le fourrer au fond de son sac.


... des souris dans les boiseries ou des chats de gouttière malicieux pourraient se demander comment Ray fait pour vivre au quotidien avec sa princesse atlante devant laquelle il bave un tout petit peu, tout en restant définitivement gentleman, digne, jamais un geste ou un mot de travers... Leilith-Siri pour sa part en est encore à finir de se réveiller de 10 000 ans (à la louche) de sommeil, et voit pour l'instant son protecteur comme un grand-frère mélangé avec un nounours héroïque...

[Wolfen]

Ray remis le détecteur à Leilith, puis tout le monde se mit en route.

"Je ne sais pas du tout pour combien de temps on va en avoir par contre, le professeur a dit que notre interlocuteur était spécial. On verra bien sur place, mais si on tarde un peut ne t'en fais pas."

Dans la voiture Ray roulait tranquilement, tout en regardant dans les rétro si on ne les suivait pas. Finalement la voiture s'arréta devant la Sorbonne.
Puis s'adressant à Calvin :
"On part immédiatement ou on repasse voir le professeur Charpentier ?"

[Maëlys]

Pendant le trajet, Calvin ne cessa de mettre à l'épreuve ses talents pour remarquer si ils étaient suivis, à vrai dire après l'épisode du matin il n'avait guère de doutes mais de toute façon il valait mieux être trop prudent que pas assez.
Lorsqu'ils arrivèrent à la Sorbonne, il répondit à Ray :

"Je pense qu'il serait préférable d'aller directement voir le fournisseur, nous aurons bien assez vite l'occasion de nous entretenir avec le Professeur, ce soir sûrement une fois les deux éléments en notre possession."

[Iris]

Leilith-Siri sortit du véhicule dans un froufrou de jupons touffus avant de faire claquer ses talons sur les pavés, se retourner :

" A toute à l'heure ! Amusez-vous bien ensemble !"

Fermer la portière et se dandiner, sautiller façon petit oiseau à volants en direction du Pr. Charpentier, de son laboratoire etc. avec une insouciance manifeste.

[Obsidian]

La berline blanche s'était arrêtée face au majestueux portail art déco de la Sorbonne. Obnubilés par leur plan à toutes épreuves et par les froufrous virevoltants de la princesse atlante, ils avaient à peine aperçu la scène qui se déroulait de l'autre côté de la grille en fer forgée.

"Je pense qu'il serait préférable d'aller directement voir le fournisseur, nous aurons bien assez vite l'occasion de nous entretenir avec le Professeur, ce soir sûrement une fois les deux éléments en notre possession."

" A toute à l'heure ! Amusez-vous bien ensemble !"

La portière ne fut pas claquée et, enfin, des éclats voix se faufilèrent jusqu'aux oreilles de nos héros.

"La science ne peut être limitée par votre éthique catholique d’extrême droite ! Arriéré congénital !"

"Vous êtes le démon, professeur Charpentier, et votre machine engloutira Paris dans une dimension infernale !"

Sur le parvis dallé de l'université, le professeur était pris à partie par un homme bedonnant de forte stature habillé dans un costume trop serré de couleur brune. De sa moustache épaisse, dépassait un long cigare malodorant. Sur son épaule trônait différents ustensiles de photographie. Non loin des deux hommes, une magnifique jeune femme brune habillée à la dernière mode et aux cheveux coupés très courts, notait scrupuleusement les échanges sur un calepin au moyen d'un crayon mâchouillé.

D'une façon ou d'une autre, les deux inconnus, visiblement des journalistes, avaient fait le lien entre l'évènement de la Sorbonne, la bête et le portail...

Les deux hommes commençaient à peine à se tirer par le col...

[Iris]

Tout d'abord Leilith-Siri tendit l'oreille, puis trottina en direction de l'altercation...

... une moue de déconvenue...

" Arrêtez ça ! Vous n'êtes plus des enfants ! Regardez-vous ! Depuis quand règle-t-on ses problèmes en en venant aux mains ? "

Et si ça suffisait pour les arrêter un peu, elle attraperait le Pr. Charpentier : "Venez, entrons."

Signe de la tête au moustachu pas gentil : "Monsieur." avec hochement de tête pour dire au-revoir, et aller à la Sorbonne au bras du Pr. Charpentier, drapée dans sa dignité, en ignorant les journalistes.