"Prématuré ? Je ne pense pas non, cela fait déjà des mois que vos toiles circulent. En regroupant celles que vous avez déjà faites, je pense que y'a déjà moyen de créer une bonne collection. Mais il vaut mieux encore vous laissez quelques mois que vous puissiez vous ... habituer à tout ceci, je pense.
Et puis d'ici là vous aurez bien l'occasion d'agrandir votre nombre de pattes."
.....
Aidée par Leilith-Siri, le professeur actionna sa machine. L'espace d'un instant la pièce s'éclaira d'un halo bleu, un bleu profond presque comme les yeux de la jeune femme. Mais en l'espace de quelques instants, tout s'emballa. Deux conduites sautèrent, une profonde brume blanche envahit la pièce où seul se trouvait Balthazar, enfin jusqu'à ce qu'il entraperçoive l'espace d'un instant une main griffue absolument gigantesque, un cri terrifiant puis quelques secondes après la patte entama le blindage de la pièce.
Tétanisé, ne sachant que faire Calvin regarda la foule qui commençait déjà à quitter la pièce sous l'influence de la peur.
Soudain un autre bruit lui fit tourner la tête, car il venait de son côté et non de devant. Un bruit métallique, comme des leviers s'actionnant. Il tourna la tête pour découvrir un homme à trois mètres de là, dont le costume ressemblant à celui de Ray Campbell venait de s'envoler en pièce pour découvrir une armure métallique se plaçant plaques après plaques sur son corps. M. Reese le regarda, médusé, ne sachant à quoi s'attendre.
Les ordres fusaient à côté de lui, mais de sa vie il n'avait jamais été habitué à ceci. L'adrénaline qui parcourait normalement ses veines avait une origine bien autre... En trouvant une œuvre par hasard.
Ne sachant que faire, il se précipite vers les plus lents de la salle pour les aider à sortir au moins du laboratoire avant de revenir pour chercher à aider de sa modeste façon les deux super-héros, dont l'un semblait bien être ce Steamboy Parisien.
[BC] La Dernière Guerre
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Leilith- Siri : « Il faut refermer le portail ! Quelque chose arrive ! Ecartez-vous ! »
Les convives, paniqués face à cette vision d’horreur, s’étaient rués vers la sortie principale du laboratoire. Dans leur fuite, les tables basses porteuses d’alcools fins avaient été renversées dans un capharnaüm de verres brisés, à même le sol ou contre le bric à brac qui régnait dans la pièce. Seuls, le professeur Charpentier et Olga Fléchambeau étaient restés dans le sous-sol, impuissants face aux évènements. L’agitation régnait toujours au sein de la cellule : fluide frigorifique incontrôlable, ombres agitées, éclairs électriques et alternance de flux lumineux rouge et bleu…
Ray Campbell : "Azumarine, essaie de déplacer la lentille pour fausser la transmission venant du cristal, il faut fermer le portail. Je m'occupe de l'essence au radium."
Par réflexe, la belle atlante avait levé la main vers le hublot puis rapidement s’était retournée vers Ray désemparé. Le manque de visibilité due au gaz caloporteur empêchait toutes tentatives d’utilisation des arts télékinétiques. Charpentier, toujours à côté d’Azumarine, tentait difficilement de garder son calme.
Toujours nulle trace de Balthazar…
Calvin Reese, héros le plus proche de la sortie, aide les derniers invités à sortir de la salle lorsqu’il entend un bruit métallique inhabituel provenant de derrière lui. Se retournant, il fait face à un Ray Campbell pratiquement recouvert d’une armure super-scientifique. Celle-ci se déploie harmonieusement dans un dépliage plaque par plaque provenant de sa cage thoracique. En quelques secondes, dans un déluge de morceaux d’étoffe soyeuses provenant de ce qui fut un costume, Steamboy remplace Ray Campbell aux côtés de Calvin Reese. Le surhomme artificiel coupe alors l’alimentation du portail. Le vrombissement caractéristique de la génération d’un champ magnétique cesse alors, entrainant avec lui les lueurs bleues provenant du fond de la cellule blindée.
A l’intérieur de l’armure, une fois le masque positionné : « Bienvenue dans le système de protection Mark 1, Monsieur Campbell. Réserves énergétiques pleines, état des différents composants excellents, énergie dédiée positionnée sur l’écran énergétique. »
Steamboy : "Professeur, il faut couper l'alimentation du cylindre!"
L’agitation à l’intérieur de la cellule se poursuit. A plusieurs reprises, de lourds coups se font sentir contre la porte circulaire de cloison de la cellule. Des coups de butoir commencent à apparaitre contre cette dernière et des équipements volent contre les hublots. A cet ordre, le professeur charpentier entraine Leilith-Siri dans la petite pièce contigüe située contre le côté gauche du salon. Celle-ci est étroite et toute en longueur. Elle est équipée de plusieurs pupitres, tablettes de commande et indicateurs de mesure de l’environnement, à n’en pas douter il s’agit en réalité de la salle de contrôle de l’expérience. Un baie vitrée, blindée elle aussi, est positionnée sur le côté gauche de cette petite salle et permet une observation directe dans la zone d’expérimentation. A son arrivée, le savant met toutes les commandes à l’arrêt et tourne les vannes en position de fermeture. Les indicateurs de contrôle passent alors au noir, signe d’absence de tension.
Dans la cellule, les lueurs pulsantes rouges cessent alors, la plongeant dans l’obscurité. Des tremblements se font sentir dans le sol de la cave. Une masse plus importante vient frapper un des hublots. Un instant, Calvin semble apercevoir un corps, Balthazar ? Un silence se fait un instant puis les chocs reprennent. Les martèlements se font de plus en plus nombreux puis un bruit impressionnant et des vibrations puissantes secouent toute la structure. Un morceau métallique, ce qui semble au premier abord être une poutre, vient se figer dans le hublot de gauche, le traversant de part en part, à quelques centimètres d’une des bonbonnes d’oxygène et de la tête d'Olga. Noir total… Le salon se fait absorber par l’obscurité un instant puis les lumières rouges de l’éclairage de secours s’activent. Calme plat…
Charpentier laisse alors Leilith- Siri seule dans la salle de contrôle et se rue vers la porte de cloison de la cellule. Il tente de manœuvrer le système d’ouverture.
« Aidez moi à ouvrir cette écoutille, Balthazar est là dedans ! »
Steamboy : "Que chacun reste préparé à ce qui pourrait sortir de là!"
Les convives, paniqués face à cette vision d’horreur, s’étaient rués vers la sortie principale du laboratoire. Dans leur fuite, les tables basses porteuses d’alcools fins avaient été renversées dans un capharnaüm de verres brisés, à même le sol ou contre le bric à brac qui régnait dans la pièce. Seuls, le professeur Charpentier et Olga Fléchambeau étaient restés dans le sous-sol, impuissants face aux évènements. L’agitation régnait toujours au sein de la cellule : fluide frigorifique incontrôlable, ombres agitées, éclairs électriques et alternance de flux lumineux rouge et bleu…
Ray Campbell : "Azumarine, essaie de déplacer la lentille pour fausser la transmission venant du cristal, il faut fermer le portail. Je m'occupe de l'essence au radium."
Par réflexe, la belle atlante avait levé la main vers le hublot puis rapidement s’était retournée vers Ray désemparé. Le manque de visibilité due au gaz caloporteur empêchait toutes tentatives d’utilisation des arts télékinétiques. Charpentier, toujours à côté d’Azumarine, tentait difficilement de garder son calme.
Toujours nulle trace de Balthazar…
Calvin Reese, héros le plus proche de la sortie, aide les derniers invités à sortir de la salle lorsqu’il entend un bruit métallique inhabituel provenant de derrière lui. Se retournant, il fait face à un Ray Campbell pratiquement recouvert d’une armure super-scientifique. Celle-ci se déploie harmonieusement dans un dépliage plaque par plaque provenant de sa cage thoracique. En quelques secondes, dans un déluge de morceaux d’étoffe soyeuses provenant de ce qui fut un costume, Steamboy remplace Ray Campbell aux côtés de Calvin Reese. Le surhomme artificiel coupe alors l’alimentation du portail. Le vrombissement caractéristique de la génération d’un champ magnétique cesse alors, entrainant avec lui les lueurs bleues provenant du fond de la cellule blindée.
A l’intérieur de l’armure, une fois le masque positionné : « Bienvenue dans le système de protection Mark 1, Monsieur Campbell. Réserves énergétiques pleines, état des différents composants excellents, énergie dédiée positionnée sur l’écran énergétique. »
Steamboy : "Professeur, il faut couper l'alimentation du cylindre!"
L’agitation à l’intérieur de la cellule se poursuit. A plusieurs reprises, de lourds coups se font sentir contre la porte circulaire de cloison de la cellule. Des coups de butoir commencent à apparaitre contre cette dernière et des équipements volent contre les hublots. A cet ordre, le professeur charpentier entraine Leilith-Siri dans la petite pièce contigüe située contre le côté gauche du salon. Celle-ci est étroite et toute en longueur. Elle est équipée de plusieurs pupitres, tablettes de commande et indicateurs de mesure de l’environnement, à n’en pas douter il s’agit en réalité de la salle de contrôle de l’expérience. Un baie vitrée, blindée elle aussi, est positionnée sur le côté gauche de cette petite salle et permet une observation directe dans la zone d’expérimentation. A son arrivée, le savant met toutes les commandes à l’arrêt et tourne les vannes en position de fermeture. Les indicateurs de contrôle passent alors au noir, signe d’absence de tension.
Dans la cellule, les lueurs pulsantes rouges cessent alors, la plongeant dans l’obscurité. Des tremblements se font sentir dans le sol de la cave. Une masse plus importante vient frapper un des hublots. Un instant, Calvin semble apercevoir un corps, Balthazar ? Un silence se fait un instant puis les chocs reprennent. Les martèlements se font de plus en plus nombreux puis un bruit impressionnant et des vibrations puissantes secouent toute la structure. Un morceau métallique, ce qui semble au premier abord être une poutre, vient se figer dans le hublot de gauche, le traversant de part en part, à quelques centimètres d’une des bonbonnes d’oxygène et de la tête d'Olga. Noir total… Le salon se fait absorber par l’obscurité un instant puis les lumières rouges de l’éclairage de secours s’activent. Calme plat…
Charpentier laisse alors Leilith- Siri seule dans la salle de contrôle et se rue vers la porte de cloison de la cellule. Il tente de manœuvrer le système d’ouverture.
« Aidez moi à ouvrir cette écoutille, Balthazar est là dedans ! »
Steamboy : "Que chacun reste préparé à ce qui pourrait sortir de là!"
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
L'alimentation était coupée autant en hors que dans la cellule. Ce qui était à l'intérieur semblait néanmoins impatient de sortir. Le professeur revint, voulant ouvrir la porte pour sortir son assistant. Steamboy aurait préféré attendre, mais la créature cognait de partout, il fallait canaliser sa sortie.
"Professeur, nous ne savons pas ce qui peut sortir de là, laissez moi faire et abritez vous."
Steamboy écarta le professeur, et se mis en position pour ouvrir. L'idée était simple, ouvrir et s'écarter rapidement pour éviter un coup de porte mal placé. Ensuite, s'occuper de ce qui sortirait.
Il regarda au passage les lambeaux de son costume.
*Un costume tout neuf... elle va me tuer!*
"Professeur, nous ne savons pas ce qui peut sortir de là, laissez moi faire et abritez vous."
Steamboy écarta le professeur, et se mis en position pour ouvrir. L'idée était simple, ouvrir et s'écarter rapidement pour éviter un coup de porte mal placé. Ensuite, s'occuper de ce qui sortirait.
Il regarda au passage les lambeaux de son costume.
*Un costume tout neuf... elle va me tuer!*
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Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Tout s'était passé en un instant, l'armure, le raclements et crissements du métal à côté, le bruit fracassant du métal brisant une autre surface, la disparition de la lumière puis la reprise par le système de secours.
Lorsque le professeur parla de son assistant, il sembla à l'anglais apercevoir Balthazar l'espace d'une fraction de seconde à travers le hublot.
Il s'approcha de la porte, se plaçant à côté du professeur. C'est à ce moment là que Steamboy/Ray Campbell se positionna derrière eux :
"Restez-ici professeur, je vais aller le chercher."
Se fiant sur sa rapidité, il espérait rentrer et trouver Balthazar avant que le pire n'arrive, une fois bien sûr que l'armure sur pattes ouvre la porte.
Il fit un signe de tête à Steamboy pour lui dire qu'il était prêt.
Lorsque le professeur parla de son assistant, il sembla à l'anglais apercevoir Balthazar l'espace d'une fraction de seconde à travers le hublot.
Il s'approcha de la porte, se plaçant à côté du professeur. C'est à ce moment là que Steamboy/Ray Campbell se positionna derrière eux :
"Restez-ici professeur, je vais aller le chercher."
Se fiant sur sa rapidité, il espérait rentrer et trouver Balthazar avant que le pire n'arrive, une fois bien sûr que l'armure sur pattes ouvre la porte.
Il fit un signe de tête à Steamboy pour lui dire qu'il était prêt.
Launch ?
Les personnes encore présentes dans le sous-sol s’étaient toutes rapprochées de la porte circulaire à manivelle et des hublots à présent devenus noirs. Un silence de mort pesait sur le lieu. Les lumières de secours rougeâtres donnaient à l’ensemble un air de laboratoire photo en phase de tirage. Calvin Reese s’était rapproché du savant à moitié fou et avait tenté de le calmer en lui posant la main sur l’épaule.
Calvin : "Restez-ici professeur, je vais aller le chercher."
Ray Campbell, toujours équipé de la MARK 1, arrive alors derrière les deux hommes d’une démarche lourde et implacable pour les résidus de verre se trouvant au sol.
Steamboy : "Professeur, nous ne savons pas ce qui peut sortir de là, laissez moi faire et abritez vous."
Les deux surhommes s’observent un instant puis échange un signe de tête entendu. Les deux héroïnes superscientifiques sont restées en retrait derrière Charpentier, Olga ayant à présent une main droite entourée d’une lueur blanche intrigante. La porte résiste un instant, certainement déformée par les coups répétés de la chose sortie du portail. D’un coup sec, Steamboy parvient néanmoins à débloquer le système d’ouverture. La porte s’ouvre alors doucement, bercée par son propre grincement… Aucun bruit hormis celui-ci et les respirations stressées des protagonistes présents.
Calvin Reese, disparait alors, comme simplement effacé de cette réalité. En un simplement clignement d’œil, il n’est tout simplement plus là. Seul un courant d'air imprévu, ennemi de toujours de la coiffure de Leilith, laisse présager l'utilisation d'un pouvoir d'augmentation de rapidité... A l’ouverture de la porte, d’importantes fuites de liquides sortent de la cellule et s’écoulent contre la rampe en tôles larmées puis sur le parquet du sous-sol. Une odeur forte d’essence indique de manière certaine que la bonbonne de radium a été percée.
La voix de Calvin provient alors de l’intérieur de la cellule : « Vous pouvez venir, la chose n’est plus là ». Rassuré par le pourvoyeur, notre groupe pénètre alors dans la cellule dévastée. Par anticipation, Steamboy a déjà branché la vision nocturne du masque de sa Mark 1. Toutefois, il se rend rapidement compte que cela ne s’avère pas utile, une lumière faible et naturelle semble avoir pris le relais... Dans la zone protégée, c’est le chaos. La parcourir nécessite de se déplacer dans 20 centimètres de fluide divers et variés, le portail est entièrement dévasté ainsi que le réceptacle du cristal, les bonbonnes ont été éventrées et leurs contenus se déversent rapidement… Au sol, un scaphandrier git, inanimé, face contre terre…
Charpentier : « Balthazar !!! Mon dieu, que t’a-t-il fait ? »
Le professeur se jette sur son assistant et le retourne… Ce dernier est griffé et mordu à de nombreux endroits. Tous ses ombilics ont été arrachés et la combinaison est déchirée à de nombreux endroits.
Balthazar : « Professeur… J’ai sauvé l’œil… »
L’assistant tend puis ouvre les mains vers le professeur, révélant ainsi un œil de Xorn intact, avant de sombrer dans l’inconscience.
Olga féchembeau, rentrée elle aussi dans la cellule et apercevant la scène, lâche sa salve micronétique sur les bonbonnes. Celles réduisent à vue d’œil et finalement disparaissent avec leur contenu. La veuve micronaute s’approche, ramasse le reliquat et le tend à l’atlante : « Ne sont elles pas plus mignonnes comme cela, ces bonbonnes ? On dirait des dés à coudre » lui dit-elle d’un air chafouin.
Une goutte tombe sur le masque de la Mark 1 et descend tout doucement le long de la visière. De la pluie ?! Steamboy, relevant la tête, s’aperçoit que la cellule n’a plus de toit. La chose, quoiqu’elle puisse être, ne pouvant pas attaquer le blindage de la cellule, s’était rabattue sur le plafond de celle-ci. Elle s’était, en quelques instants, creusé un tunnel vertical parcourant les trois étages du bâtiment pour finalement aboutir dehors, libérée. A travers les vestiges de planchers et de toitures, la lune, comme couchée paresseusement sur un nuage, éclairait magnifiquement le ciel nocturne parisien...
Charpentier : « C’est catastrophique, elle est libre… »
Olga : « Mais que faites vous encore ici, rattrapez cette chose avant qu’elle ne détruise la moitié de Paris, je m’occupe de sécuriser le laboratoire et d’appeler les secours. »
Calvin : "Restez-ici professeur, je vais aller le chercher."
Ray Campbell, toujours équipé de la MARK 1, arrive alors derrière les deux hommes d’une démarche lourde et implacable pour les résidus de verre se trouvant au sol.
Steamboy : "Professeur, nous ne savons pas ce qui peut sortir de là, laissez moi faire et abritez vous."
Les deux surhommes s’observent un instant puis échange un signe de tête entendu. Les deux héroïnes superscientifiques sont restées en retrait derrière Charpentier, Olga ayant à présent une main droite entourée d’une lueur blanche intrigante. La porte résiste un instant, certainement déformée par les coups répétés de la chose sortie du portail. D’un coup sec, Steamboy parvient néanmoins à débloquer le système d’ouverture. La porte s’ouvre alors doucement, bercée par son propre grincement… Aucun bruit hormis celui-ci et les respirations stressées des protagonistes présents.
Calvin Reese, disparait alors, comme simplement effacé de cette réalité. En un simplement clignement d’œil, il n’est tout simplement plus là. Seul un courant d'air imprévu, ennemi de toujours de la coiffure de Leilith, laisse présager l'utilisation d'un pouvoir d'augmentation de rapidité... A l’ouverture de la porte, d’importantes fuites de liquides sortent de la cellule et s’écoulent contre la rampe en tôles larmées puis sur le parquet du sous-sol. Une odeur forte d’essence indique de manière certaine que la bonbonne de radium a été percée.
La voix de Calvin provient alors de l’intérieur de la cellule : « Vous pouvez venir, la chose n’est plus là ». Rassuré par le pourvoyeur, notre groupe pénètre alors dans la cellule dévastée. Par anticipation, Steamboy a déjà branché la vision nocturne du masque de sa Mark 1. Toutefois, il se rend rapidement compte que cela ne s’avère pas utile, une lumière faible et naturelle semble avoir pris le relais... Dans la zone protégée, c’est le chaos. La parcourir nécessite de se déplacer dans 20 centimètres de fluide divers et variés, le portail est entièrement dévasté ainsi que le réceptacle du cristal, les bonbonnes ont été éventrées et leurs contenus se déversent rapidement… Au sol, un scaphandrier git, inanimé, face contre terre…
Charpentier : « Balthazar !!! Mon dieu, que t’a-t-il fait ? »
Le professeur se jette sur son assistant et le retourne… Ce dernier est griffé et mordu à de nombreux endroits. Tous ses ombilics ont été arrachés et la combinaison est déchirée à de nombreux endroits.
Balthazar : « Professeur… J’ai sauvé l’œil… »
L’assistant tend puis ouvre les mains vers le professeur, révélant ainsi un œil de Xorn intact, avant de sombrer dans l’inconscience.
Olga féchembeau, rentrée elle aussi dans la cellule et apercevant la scène, lâche sa salve micronétique sur les bonbonnes. Celles réduisent à vue d’œil et finalement disparaissent avec leur contenu. La veuve micronaute s’approche, ramasse le reliquat et le tend à l’atlante : « Ne sont elles pas plus mignonnes comme cela, ces bonbonnes ? On dirait des dés à coudre » lui dit-elle d’un air chafouin.
Une goutte tombe sur le masque de la Mark 1 et descend tout doucement le long de la visière. De la pluie ?! Steamboy, relevant la tête, s’aperçoit que la cellule n’a plus de toit. La chose, quoiqu’elle puisse être, ne pouvant pas attaquer le blindage de la cellule, s’était rabattue sur le plafond de celle-ci. Elle s’était, en quelques instants, creusé un tunnel vertical parcourant les trois étages du bâtiment pour finalement aboutir dehors, libérée. A travers les vestiges de planchers et de toitures, la lune, comme couchée paresseusement sur un nuage, éclairait magnifiquement le ciel nocturne parisien...
Charpentier : « C’est catastrophique, elle est libre… »
Olga : « Mais que faites vous encore ici, rattrapez cette chose avant qu’elle ne détruise la moitié de Paris, je m’occupe de sécuriser le laboratoire et d’appeler les secours. »
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Steamboy s'attendait à beaucoup de choses, mais certainement pas à ce que la créature ait fuit par le toit. Quoi que ce soit c'était très dangereux et il n'y avait plus de temps à perdre. Charpentier était anéanti par ce qui était arrivé...
Charpentier : « C’est catastrophique, elle est libre… »
Steamboy regarda le professeur et intervint de sa voix métallique.
"Elle ne le restera pas longtemps."
Il bascula l'énergie vers les propulseurs, ces derniers se mirent à chauffer et monter en pression. Il attrapa sans sommation Azumarine et Le Pourvoyeur, et décolla à travers le tunnel creusé par la créature. Il avait calculé, la largeur était assez large.
"Accrochez-vous."
Dès la sortie du tunnel il tourna sur lui même afin de voir si la créature était là ou avait laissé des traces. Autant éviter de perdre du temps à poser tout le monde pour le moment.
Charpentier : « C’est catastrophique, elle est libre… »
Steamboy regarda le professeur et intervint de sa voix métallique.
"Elle ne le restera pas longtemps."
Il bascula l'énergie vers les propulseurs, ces derniers se mirent à chauffer et monter en pression. Il attrapa sans sommation Azumarine et Le Pourvoyeur, et décolla à travers le tunnel creusé par la créature. Il avait calculé, la largeur était assez large.
"Accrochez-vous."
Dès la sortie du tunnel il tourna sur lui même afin de voir si la créature était là ou avait laissé des traces. Autant éviter de perdre du temps à poser tout le monde pour le moment.
En avant !!!
métajeu a écrit : Musique pour la sortie de la Sorbonne et la suite : http://youtu.be/ihM9ER3PCZ4
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Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Une première fois, la porte grinça et refusa de s'ouvrir malgré la poigne de fer de Campbell.
Il réessaya quelques secondes plus tard et elle s'ouvrit cette fois-ci, poussant un grincement lugubre. Une brume blanchâtre surmontant un liquide épais et odorant s'échappa de la porte pour venir lécher le sol du laboratoire.
Sans s'en rendre compte, Calvin se trouvait déjà dans la pièce adjacente, tentant de s'habituer à l'obscurité ambiante. Ses chaussures ainsi que le bas de son costume trempaient dans l'épais liquide qui n'augurait rien de bon.
Le calme était funeste dans la pièce, il n'entendait que sa respiration et celles lointaines de Leilith, Steamboy, le professeur et Olga.
Ses yeux s'habituèrent à l'obscurité. Sûr que la créature n'était plus là, il dit :
"Vous pouvez venir, la chose n’est plus là."
S'avançant dans le liquide, il retrouva non loin le scaphandre contenant Balthazar dans un état des plus incertains. Quelques paroles s'échangent rapidement autour de lui mais il ne réagit pas trop, quelque chose semble le perturber. Il se contente de regarder au dessus de lui vers le trou béant.
Il lui sembla entendre le professeur Charpentier parler de quelque chose de catastrophique puis Olga non loin intervenir mais ses pensées restaient focalisées sur autre chose, quelque chose qui le désorientait au plus haut point.
Un bruit le sortit de sa léthargie, comme le lointain sifflement d'une locomotive à vapeur. Il vit juste à temps Steamboy ,déjà en train de léviter propulsé vraisemblablement par une sorte d'engin dorsal, avant que celui-ci ne lui attrape le bras et s'envole à travers l'étroit conduit.
Serrant les dents, il ne savait que faire pour éviter le choc qui lui paraissait inévitable.
Il réessaya quelques secondes plus tard et elle s'ouvrit cette fois-ci, poussant un grincement lugubre. Une brume blanchâtre surmontant un liquide épais et odorant s'échappa de la porte pour venir lécher le sol du laboratoire.
Sans s'en rendre compte, Calvin se trouvait déjà dans la pièce adjacente, tentant de s'habituer à l'obscurité ambiante. Ses chaussures ainsi que le bas de son costume trempaient dans l'épais liquide qui n'augurait rien de bon.
Le calme était funeste dans la pièce, il n'entendait que sa respiration et celles lointaines de Leilith, Steamboy, le professeur et Olga.
Ses yeux s'habituèrent à l'obscurité. Sûr que la créature n'était plus là, il dit :
"Vous pouvez venir, la chose n’est plus là."
S'avançant dans le liquide, il retrouva non loin le scaphandre contenant Balthazar dans un état des plus incertains. Quelques paroles s'échangent rapidement autour de lui mais il ne réagit pas trop, quelque chose semble le perturber. Il se contente de regarder au dessus de lui vers le trou béant.
Il lui sembla entendre le professeur Charpentier parler de quelque chose de catastrophique puis Olga non loin intervenir mais ses pensées restaient focalisées sur autre chose, quelque chose qui le désorientait au plus haut point.
Un bruit le sortit de sa léthargie, comme le lointain sifflement d'une locomotive à vapeur. Il vit juste à temps Steamboy ,déjà en train de léviter propulsé vraisemblablement par une sorte d'engin dorsal, avant que celui-ci ne lui attrape le bras et s'envole à travers l'étroit conduit.
Serrant les dents, il ne savait que faire pour éviter le choc qui lui paraissait inévitable.
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Iris
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1. Action pour arriver dans la salle
Tout s'était passé trop vite... Ray Steamboy Campbell et Calvin Reese (quoi ? un surhomme ? lui aussi ? ça courait vraiment les rues !) géraient la situation et elle arrivait avec un temps de retard, considérant avec dépit les vestiges du costume de son partenaire & ami... et songeant à ses propres souliers... La robe pouvait encore être sauvée...
Mais ça se présentait... de manière sinistre... et Balthazar... blessé... Là, elle pouvait intervenir ! Et même à distance, sans déranger les révélations du blessé qui avait tout fait pour sauver le caillou mystique source des ennuis.
Puis écoutant le Pr. Charpentier... elle regarda vers le haut... sans comprendre... pourquoi ?! Le plafond était moins solide que les murs ? Quelle était donc cette drôle d'architecture ?!
2. Envol !
... Bien sûr si les pouvoirs de télékinésie peuvent aider la manœuvre ou la sortie, elle agit pour faciliter les choses ou permettre à elle et Calvin Reese d'atterrir sans bobo sur un toit.
Tout s'était passé trop vite... Ray Steamboy Campbell et Calvin Reese (quoi ? un surhomme ? lui aussi ? ça courait vraiment les rues !) géraient la situation et elle arrivait avec un temps de retard, considérant avec dépit les vestiges du costume de son partenaire & ami... et songeant à ses propres souliers... La robe pouvait encore être sauvée...
Mais ça se présentait... de manière sinistre... et Balthazar... blessé... Là, elle pouvait intervenir ! Et même à distance, sans déranger les révélations du blessé qui avait tout fait pour sauver le caillou mystique source des ennuis.
Métajeu a écrit :Je glisse ici une utilisation de sort de soin à distance, condition "concentration" comme discuté en HRP et toujours pas implémenté sur la fiche de perso... comme ça j'aurais une action utile pour décorer
Leilith-Siri approuva, un peu décontenancée, mais trouvant effectivement qu'il y avait quelque chose de jouet : "Je trouve que ça ressemble à des pièces de maison de poupée... mais ce serait une maison de poupée - laboratoire..." souffla-t-elle pas trop fort de peur qu'on la prenne pour vraiment futile à répondre sur un ton trop léger.La veuve micronaute s’approche, ramasse le reliquat et le tend à l’atlante : « Ne sont elles pas plus mignonnes comme cela, ces bonbonnes ? On dirait des dés à coudre » lui dit-elle d’un air chafouin.
Puis écoutant le Pr. Charpentier... elle regarda vers le haut... sans comprendre... pourquoi ?! Le plafond était moins solide que les murs ? Quelle était donc cette drôle d'architecture ?!
2. Envol !
S’agrippant à son héros, Leilith-Siri / Azumarine eut une moue à l'adresse de la pluie. Finalement elle n'arrivera probablement ni à sauver sa robe, ni sa coiffure, ni son mascara... Reste son manteau, il est resté à l'abri sur un porte-manteau à l'entrée du laboratoire... avec son sac-à-main...Steamboy a écrit :"Elle ne le restera pas longtemps."
Il bascula l'énergie vers les propulseurs, ces derniers se mirent à chauffer et monter en pression. Il attrapa sans sommation Azumarine et Le Pourvoyeur, et décolla à travers le tunnel creusé par la créature. Il avait calculé, la largeur était assez large.
"Accrochez-vous."
... Bien sûr si les pouvoirs de télékinésie peuvent aider la manœuvre ou la sortie, elle agit pour faciliter les choses ou permettre à elle et Calvin Reese d'atterrir sans bobo sur un toit.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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Ray Campbell : "Elle ne le restera pas longtemps."
Leilith-Siri était concentrée sur le corps de Balthazar, inspectant à distance les différentes morsures et griffures que le pauvre assistant avait subit, les contusions provoquées par la destruction du portail. Elle ne sentit pas le bras de Steamboy qui l’enserrait par la taille, seule la vision des plaies de Mr Fortune se renfermant avait toute son attention. Pendant ce temps, Calvin Reese était abasourdi par la vision du tunnel créé par la sortie de la créature. Celle-ci avait transpercé trois étages de salles de cours et de laboratoires avec une facilité et une vitesse déconcertante. Comment pouvaient-ils envisager de rattraper cette chose et surtout de la ramener ? C’est sur cette pensée, que Calvin fut ramené à la réalité par la poigne de fer de l’armure Mark 1.
I.V. Mark 1 :« Modification transfert énergétique Mark 1, énergie dédiée sur système de propulsion, puissance maximum, bon vol Mr Campbell »
Ray Campbell : "Accrochez-vous."
Calvin : « Monsieur Campbell, ce n’est pas une bonne idée. Ray, non. Ray, nooooooooo... »
Le turbo-condenseur propulseur rugit violemment et une forte accélération se fait ressentir. Séparé du sol par l’armure super-scientifique, les organes internes secoués comme dans une centrifugeuse, le groupe de surhommes traverse les trois niveaux en piteux états du bâtiment des sciences expérimentales. Une vision partielle des étages à moitié effondrés se dévoile alors à eux : planchers arrachés, tuyauteries en train de s’écouler, mobiliers dévastés, bibliothèques en miette… L’armure frôle la paroi du tunnel de lancement improvisé, arrachant même au passage quelques encombrants. En quelques centièmes de secondes à peine, ils sont dehors…
Leilith aimait lorsque Ray se comportait comme cela, qu’il devenait plus téméraire que courageux, qu’il se comportait en héros, quand il revêtait l’habit qui faisait de lui Steamboy. Dans ces moments là, elle était persuadé que l’armure avait l’effet d’un grigri sur son ami, le persuadant qu’il était capable de faire ces choses là. Quand il était Steamboy, il savait toujours quoi faire et n’hésitait plus. Il était juste un héros et consacrait son énergie à aider les autres.
La poussée du propulseur se poursuit : 600, 700, 800 mètres…Enfin, la pression effectuée sur les cages thoraciques diminue, la vitesse décroit et Steamboy effectue un tour sur lui-même révélant les arrondissements périphériques.
Les autres joyaux parisiens plus éloignés apparaissent alors : la tour Eiffel et le champ de Mars, l’Arc de Triomphe et les champs Elysées, le Sacré Cœur, Montmartre et ses pentes, les différentes gares, la Madeleine, le cimetière du père Lachaise…. Parmi tous ces bâtiments et ces monuments, à intervalles réguliers avec les artères dessinés par Haussmann, nos héros aperçoivent les poumons de la mégalopole, réserves privilégiées de végétation parmi un océan de béton : le parc Monceau, le parc Montsouris les buttes Chaumont et surtout le bois de Boulogne.
La poussée du turbo-condenseur est pratiquement nulle. Un court instant, celui-ci émet un drôle de bruit puis s’arrête totalement. Le silence règne après avoir traversé de fins nuages, pendant un moment les surhommes ont l’impression de planer. La lune semble toute proche, la ville est balayée par le faisceau monumental de l’œil électrique installé en haut de la tour Eiffel. Le dispositif du CID, permettant de surveiller tout Paris et de contrôler l’éclairage public, semble tenir le rôle de phare dans le milieu festif des nuits parisiennes.
Puis la course folle reprend, le propulseur se rallume, Steamboy repasse sous la couverture nuageuse. Une barre de maintien s’est dépliée depuis son thorax pour permettre à ses passagers de s'accrocher de manière plus sûre.
« Là » s’écrie Calvin en pointant le doigt.
Le pourvoyeur désigne une forme en mouvement de la taille deux êtres humains et pourvue d’ailes membraneuses. Cette dernière file en direction de l’opéra Garnier en suivant le faîte des toitures, slalomant entre les cheminées des différentes résidences. La silhouette de la créature donne l’impression que les gargouilles de Notre-Dame viennent de se réveiller d’un sommeil de plusieurs siècles…
Leilith-Siri était concentrée sur le corps de Balthazar, inspectant à distance les différentes morsures et griffures que le pauvre assistant avait subit, les contusions provoquées par la destruction du portail. Elle ne sentit pas le bras de Steamboy qui l’enserrait par la taille, seule la vision des plaies de Mr Fortune se renfermant avait toute son attention. Pendant ce temps, Calvin Reese était abasourdi par la vision du tunnel créé par la sortie de la créature. Celle-ci avait transpercé trois étages de salles de cours et de laboratoires avec une facilité et une vitesse déconcertante. Comment pouvaient-ils envisager de rattraper cette chose et surtout de la ramener ? C’est sur cette pensée, que Calvin fut ramené à la réalité par la poigne de fer de l’armure Mark 1.
I.V. Mark 1 :« Modification transfert énergétique Mark 1, énergie dédiée sur système de propulsion, puissance maximum, bon vol Mr Campbell »
Ray Campbell : "Accrochez-vous."
Calvin : « Monsieur Campbell, ce n’est pas une bonne idée. Ray, non. Ray, nooooooooo... »
Le turbo-condenseur propulseur rugit violemment et une forte accélération se fait ressentir. Séparé du sol par l’armure super-scientifique, les organes internes secoués comme dans une centrifugeuse, le groupe de surhommes traverse les trois niveaux en piteux états du bâtiment des sciences expérimentales. Une vision partielle des étages à moitié effondrés se dévoile alors à eux : planchers arrachés, tuyauteries en train de s’écouler, mobiliers dévastés, bibliothèques en miette… L’armure frôle la paroi du tunnel de lancement improvisé, arrachant même au passage quelques encombrants. En quelques centièmes de secondes à peine, ils sont dehors…
Soudainement, l’air frais de la nuit parisienne se fait sentir et les ruines de la Sorbonne laissent place à un magnifique point de vue sur la capitale française. Le ciel est en train de se dégager, la pluie s’est arrêtée, seules quelques nappes de brouillard subsistent. L’altimètre indique 500 mètres et son aiguille monte rapidement sur le cadran. Au fur et à mesure de l’ascension, les bâtiments rapetissent de plus en plus vite, devenant semblable à des jouets. L’ensemble du cinquième arrondissement se tient sous leurs pieds. Les lieux notables proches de celui-ci apparaissent progressivement : Notre-Dame, le Panthéon, le quartier latin, le musée du Louvre, le jardin du Luxembourg …Métajeu a écrit :Leilith : Pas de jet. Soin automatique sur Balthazar correspondant au niveau / Steamboy : Jet effectué : 4/2/6 et 2. Pas d’effet du dé chimérique. Donc prestesse (4) + vol (2) + électrostimulation (2) + 12 = 20 – difficulté = 15 + 3 (obscurité) soit 20 vs 18 – jet réussi… de peu
Leilith aimait lorsque Ray se comportait comme cela, qu’il devenait plus téméraire que courageux, qu’il se comportait en héros, quand il revêtait l’habit qui faisait de lui Steamboy. Dans ces moments là, elle était persuadé que l’armure avait l’effet d’un grigri sur son ami, le persuadant qu’il était capable de faire ces choses là. Quand il était Steamboy, il savait toujours quoi faire et n’hésitait plus. Il était juste un héros et consacrait son énergie à aider les autres.
La poussée du propulseur se poursuit : 600, 700, 800 mètres…Enfin, la pression effectuée sur les cages thoraciques diminue, la vitesse décroit et Steamboy effectue un tour sur lui-même révélant les arrondissements périphériques.
Les autres joyaux parisiens plus éloignés apparaissent alors : la tour Eiffel et le champ de Mars, l’Arc de Triomphe et les champs Elysées, le Sacré Cœur, Montmartre et ses pentes, les différentes gares, la Madeleine, le cimetière du père Lachaise…. Parmi tous ces bâtiments et ces monuments, à intervalles réguliers avec les artères dessinés par Haussmann, nos héros aperçoivent les poumons de la mégalopole, réserves privilégiées de végétation parmi un océan de béton : le parc Monceau, le parc Montsouris les buttes Chaumont et surtout le bois de Boulogne.
La poussée du turbo-condenseur est pratiquement nulle. Un court instant, celui-ci émet un drôle de bruit puis s’arrête totalement. Le silence règne après avoir traversé de fins nuages, pendant un moment les surhommes ont l’impression de planer. La lune semble toute proche, la ville est balayée par le faisceau monumental de l’œil électrique installé en haut de la tour Eiffel. Le dispositif du CID, permettant de surveiller tout Paris et de contrôler l’éclairage public, semble tenir le rôle de phare dans le milieu festif des nuits parisiennes.
Puis la course folle reprend, le propulseur se rallume, Steamboy repasse sous la couverture nuageuse. Une barre de maintien s’est dépliée depuis son thorax pour permettre à ses passagers de s'accrocher de manière plus sûre.
« Là » s’écrie Calvin en pointant le doigt.
Le pourvoyeur désigne une forme en mouvement de la taille deux êtres humains et pourvue d’ailes membraneuses. Cette dernière file en direction de l’opéra Garnier en suivant le faîte des toitures, slalomant entre les cheminées des différentes résidences. La silhouette de la créature donne l’impression que les gargouilles de Notre-Dame viennent de se réveiller d’un sommeil de plusieurs siècles…