[BC] La Dernière Guerre

[Obsidian]

Discussion avec le professeur Charpentier :

« Mr Reese n’aura qu’à dormir dans mon laboratoire. Je suis sur qu’il fera un bon apprenti ! Cela vous laissera le temps de diner tranquillement avec le Docteur Boomberg et Ray »

« Je suis certain que le portail nous permettra bientôt d’explorer de nouveaux horizons. Qui sait peut être retrouverons nous la trace des vôtres ? »

« Non c’est un sujet que je connais bien puisque je me suis intéressé à Mars. Il n’y a pas de mouvement astronomiques importants de prévu, je puis vous l’assurer ma chère. »

Dans les griffes du charmant docteur :

« Je ne vois pas de quel patient du Docteur Dupuis vous voulez parler mais si celui-ci avait été interpellé par votre présence et faisait référence à vous dans ces visions, cela peut être effectivement intéressant. Il faudra que vous me guidiez pendant cette expérience et que vous posiez directement les questions à l’hypnotisé. La négociation va être âpre avec ce tortionnaire d’aliéniste, l’appui du CID sera donc le bienvenu. Si le professeur Charpentier a terminé sa visite à Balthazar, nous pourrions nous rendre dès à présent au premier étage de l’aile Est. »

« Vous souhaiteriez que j’exerce également sur vous ? Et avec la présence d’un ami ? Hum… nous serons plus à l’aise en ma demeure alors. Que diriez vous de 21 heures ce soir ? Vous me rendrez la pareille en m’accordant un diner à la tour plus tard, et cette fois en tête à tête… »

Il lui adressa un magnifique sourire et lui adressa sa carte de visite en simulant une petite courbette.

Le groupe, une fois les salutations requises faites à l’apprenti du professeur réalisées et les dernières recommandations émises, s’était redirigé vers la petite aile Est de l’asile Saint Anne. Ils avaient retraversés les jardins, cette fois entièrement vide. Les patients avaient regagné leurs chambres suivant le rythme immuable et obligatoire recommandé par les dirigeants aliénistes du complexe. Après avoir suivi dans la longueur le rez de chaussée du bâtiment, ils étaient de nouveau passés dans le grand hall d’entrée d’un blanc aseptisé.

Parvenu jusqu’au premier étage après avoir emprunté le grand escalier en colimaçon de marbre, ils étaient à présent dans le grand couloir central qui partageait les salles de soins, les pièces réservés aux infirmiers, les bureaux des médecins et les ailes des patients. Ces dernières, bien que non surveillées, étaient fermées par de lourdes grilles. Derrière celles-ci des patients hagards, en pyjama ou en simple robe de soin laissant entrevoir leur derrière, déambulaient sans but de chambres en chambres. Les infirmiers étaient occupés à boire le café et à plaisanter bruyamment dans une pièce voisine. De la salle de soin, toute proche, provenait des lamentations et des cris de douleurs insoutenables ponctués de clapotis aquatiques et de bourdonnements électriques. C’était l’heure de la cure pour un pauvre fou…

Le Docteur Bloomberg les avait laissé là alors qu’il négociait durement avec le docteur Dupuis dans un bureau attenant le droit d’hypnotiser tranquillement le médium agressif.

Soudain :

« Mademoiselle Leilith, Professeur Charpentier ! »

La voix provenait de l’aile ouest réservée aux patients. Derrière la grille, un petit homme, en pyjama bleu, l’air apeuré leur tendait les mains.

Leilith le reconnut immédiatement. Jacques Boniface, un membre du Crésaoa ! L’homme, un dilettante vivant de ses rentes, avait rejoint le club en raison d’un don surnaturel. En effet, ce monsieur était capable de percevoir, avec plus ou moins de précision, les évènements ayant eu lieu à des endroits précis. A l’usage, il s’était avéré que son pouvoir ne fonctionnait qu’au sein de Paris et était plus contraignant qu’avantageux. Les visions incontrôlables lui faisaient perdre toutes notions de la réalité pendant des instants plus ou moins longs…

[Iris]

1. Avec le Pr. Charpentier

La proposition de faire dormir Calvin Reese chez le Pr. Charpentier, enfin dans son laboratoire, convenait à Leilith, dans le fond, la seule chose qui comptait était de s'assurer qu'il n'arriverait pas malheur au chercheur... L'Atlante réfléchit un brin et songea qu'il faudrait peut-être qu'elle reprenne demain sa garde, en alternance avec Calvin Reese... ah non...il paraît qu'on a besoin d'elle pour assurer le transport de l'essence au radium... bon... donc demain M. Reese devrait passer encore un peu de temps au laboratoire tandis qu'elle ramenait le carburant... Et ensuite, il serait "libéré" de cette contrainte. Il avait peut-être du travail d'ailleurs, elle n'y avait pas pensé... Pour sa part, outre la lecture, elle pouvait amener de quoi dessiner, travailler sur place, ce n'était pas gênant. Juste de quoi dessiner... pour la peinture... c'était trop encombrant, et puis difficilement conciliable avec les tenues chic dont elle était persuadée qu'il était nécessaire de les porter pour sortir, même pour se rendre dans un laboratoire... enfin, elle le supposait, les magasines n'évoquaient pas vraiment la question de la tenue appropriée dans ce genre d'environnement.

« Je suis certain que le portail nous permettra bientôt d’explorer de nouveaux horizons. Qui sait peut être retrouverons nous la trace des vôtres ? »

" J'espère."

Et elle se demandait quelle tenue porter pour une expédition martienne ?... L'air ne posait pas de problème là-bas ? Le monstre qui avait passé le portail avait l'air de souffrir... mais l'explorateur qui avait ramené l'Œil de Xorn avait survécu, donc a priori, pas de raison que ça n'aille pas... Bizarre quand même...

Au moins la question de l'hypothèse astronomique était close.

2. Avec le Dr. Bloomberg

« Je ne vois pas de quel patient du Docteur Dupuis vous voulez parler mais si celui-ci avait été interpellé par votre présence et faisait référence à vous dans ces visions, cela peut être effectivement intéressant. Il faudra que vous me guidiez pendant cette expérience et que vous posiez directement les questions à l’hypnotisé. La négociation va être âpre avec ce tortionnaire d’aliéniste, l’appui du CID sera donc le bienvenu. Si le professeur Charpentier a terminé sa visite à Balthazar, nous pourrions nous rendre dès à présent au premier étage de l’aile Est. »

" Parfait. Je vous aiderais de mon mieux. Il faudra m'expliquer un peu au préalable comment m'y prendre, s'il y a une modalité particulière pour poser les questions ou que sais-je... "

" J'espère que l'appui du CID vous suffira pour convaincre le Dr. Dupuis, je ne suis pas douée pour les négociations..."

L'échec face à la vilaine infirmière en chef plus tôt la confirmait dans l'idée de sa maladresse dans ce domaine et si donc elle pouvait éviter de faire capoter une négociation tendue et importante, elle préférait.

« Vous souhaiteriez que j’exerce également sur vous ? Et avec la présence d’un ami ? Hum… nous serons plus à l’aise en ma demeure alors. Que diriez vous de 21 heures ce soir ? Vous me rendrez la pareille en m’accordant un diner à la tour plus tard, et cette fois en tête à tête… »

Décidément, il ne perdait pas le nord. Difficile de se faire une idée. Elle était partagée. Il y avait la mention relative à la nature de séducteur du Docteur Bloomberg, et c'était plutôt dissuasif, elle avait quand même un peu d'amour propre et s'imaginait comme la 40e, 65e ou 123e conquête de l'homme, tout charmant qu'il soit. Ensuite, elle ne voyait pas vraiment ce qu'il espérait. A vrai dire, elle l'imaginait plutôt rebuté qu'autre chose par la découverte de l'étendue de la pagaille dans sa tête... Il lui paraissait difficile de concevoir qu'un âge de 12 500 ans et un esprit en vrac ne soient pas deux défauts rédhibitoires. D'ailleurs, sa requête ne l'étonnait pas plus que ça ?!... étrange... peut-être qu'à force de travailler dans un asile d'aliéné sa sensibilité à la bizarrerie n'était pas tout à fait la même que celle du commun des mortels ?

... A côté de cela, on ne l'avait jamais invité de la sorte, ça semblait amusant...

3. Hurlements

De la salle de soin, toute proche, provenait des lamentations et des cris de douleurs insoutenables ponctués de clapotis aquatiques et de bourdonnements électriques. C’était l’heure de la cure pour un pauvre fou…

Les hurlements firent presque bondir Leilith, avec une expression d'horreur et d'incompréhension, une main crispée accrochée à la rampe. Un peu plus et elle aurait utilisé ses pouvoirs pour se protéger, sans réfléchir... La mine décomposée, elle découvrait avec effroi que les autres trouvaient la situation... normale ? ...

« Mademoiselle Leilith, Professeur Charpentier ! »

Coupée dans ses réflexions choquées sur la folie sadique de certains aliénistes, elle se retourna vivement vers qui l'appelait et franchit en quelques instants la distance qui la séparait du malheureux interné. En fait, elle était tellement épouvantée qu'elle était portée à avoir pitié de toute personne derrière une grille, et se crispait de nouveau avec un frisson visible à chaque nouveau cri. Elle tenta néanmoins de communiquer avec Jacques Boniface.

" Monsieur Boniface ? "

Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il était là... à la limite si son pouvoir ne fonctionnait qu'à Paris (comment ? pourquoi ?) alors pourquoi ne tout simplement pas vivre ailleurs s'il en avait les moyens matériels ? ...

... ? ... La mine de Leilith était interrogative (quand elle ne se crispait pas à de nouveaux cris)...

[Wolfen]

"C'est quoi ce truc ? Je ne suis pas biologiste moi..."

Ray ne comprenait pas, alors il commença à réfléchir, que faisait ce truc ici... Puis il fit le rapprochement avec Calvin, ses recherches...
"Non ce n'est quand meme pas ?! Si ça ne peut etre que ça !"

Il reprit son envol direction la demeure du professeur, il avait hâte de voir la tête de Calvin, par contre ça voulait dire qu'un nouveau joueur était dans la partie, pire encore il avait certainement un coup d'avance...

[Maëlys]

De son côté, Calvin avait tenté de comprendre plus de choses au sujet des "homoncules" du Professeur Stein mais il fallait avouer que cela dépassait de loin son domaine de compétence.
Il se hasarda quand même à poser quelques questions complémentaires :

"Vous voulez donc dire que vous êtes capable de recréer toute la diversité des émotions humaines en les transcrivant uniquement sur des cartes perforées et qu'en les introduisant dans un automate celui-ci trouve toujours la bonne réaction à employer comme si elle possédait des sentiments propres ?
Je dois avouer que si je n'avais pas entendu parler rencontré votre première création je serai sûrement sceptique.
Mais comment vos "homoncules" savent donc laquelle utiliser, tant de facteurs peuvent rentrer en compte, risquant de faire passer une émotion pour une autre.
D'ailleurs, comment avez-vous réussi à travailler sur ces stimuli, tout les modèles de cerveau ex-vivo n'ont guère fonctionné plus de quelques minutes à ce que j'ai entendu jusque là."

"Le fait que votre Shelley soit donc unique viendrait seulement de la multitude de cartes ?"

[Obsidian]

"En réalité, les émotions qui sont émises par les homoncules ne sont pas voulues. Il s’agit d’une sorte de défaillance technique. La machine permettant de copier les informations nécessaires à des mouvements physiques ou des réflexions basiques, qui sont nécessaires à l’accomplissement d’une tâche donnée, doit également copier tout ou partie des sentiments du modèle. Je n’ai pas réussi à déterminer l’ampleur du phénomène. Le lecteur de carte miniaturisé est capable de faire ressortir ce bruit de fond sentimental et donne donc ainsi des sentiments pirates à l’homoncule concerné. "

« Hum… c’est effectivement le cas, Shelley est également équipée de plusieurs lecteurs et d’une puissance énergétique radioactive assez conséquente… »

Calvin sentit, à cette dernière question, que le professeur était quelque peu mal à l’aise et ne souhaitait pas rentrer dans les détails.

Je vous laisse jouer le retour de Ray et les interactions liées à sa découverte. Vous me direz quand vous souhaitez utiliser le radiomètre.

[Maëlys]

Dans sa tête, Calvin nota que quelque chose devait se tramer autour de cette Shelley, le professeur en parlait mais cachait quelques détails.

Il se décida d'apaiser les choses en lui répondant :

"Je vois que cela vous affecte beaucoup, je vous assure qu'une fois mon collègue revenu, nous nous mettrons en route afin de la retrouver.
En attendant, je vais vous laisser travailler et profiter encore un peu du thé. Cela ne vous dérange pas si je vous regarde un peu travailler éventuellement ?"

En attente de l'arrivée fracassante de Wolfy

[Wolfen]

Sur la dernière partie du chemin Steamboy ne chercha pas à faire dans la grande discrétion, il n’agitais pas pour autant un panneau disant « youhou je suis là !! » mais voulait arriver vite.

Il atterri assez violemment, laissant la trace des répulseurs dans l'herbe, et rentra dans la demeure du professeur où il retrouva Stein et Clavin en grande discussion.
Alors qu'il avait lancé le pliage de l'armure pour être plus à l'aise, il tendit à Clavin le paquet rouge dans lequel il avait remis le cadeau.

"Ceci est pour vous je pense, ça a été déposé chez moi. Je vous expliquerai de qui cela vient. J'ai ramené le détecteur, nous allons pouvoir chercher votre Shelley dès que Calvin aura digéré."

[Obsidian]

« Mademoiselle Leilith, je vous en supplie faites moi sortir d’ici. J’ai encore eu l’une de ces crises… Et le CID m’a emmené ici. Je vous en prie, expliquez leur que je ne suis pas dangereux. Allez voir les hommes en noir ou les docteurs… »

Un raclement de gorge se fit entendre, le docteur Bloomberg se tenait derrière l'atlante.

« Nous avons eu de la chance d’avoir l’appui de l’agent Guillaume. Nous pourrons nous entretenir avec le médium pendant une heure »

Derrière le charmant homme se dressait la porte de la salle de soins d’où émanaient les ignobles sons. L’horrible docteur Dupuis ouvrit l’accès et en dévoila le funeste intérieur.

Le pauvre Montet, visiblement bourré d’opiacés, était attaché sur un brancard dressé pratiquement à 90 degrés. Les côtés de son crâne avaient été hâtivement rasé. Au sol, plusieurs bassines d’acier remplies d’eau l’entouraient. Autour de lui se tenait, trois infirmiers. L’un portait des éponges naturelles imbibées, un autre avait dans ses mains une paire de grosses électrodes. Le dernier jouait avec les molettes des variateurs reliés aux fils électriques…

Une étrange odeur de Formol mêlée de poils grillés parvint aux narines de Leilith lorsque l’aliéniste congédia les infirmiers.

« Laissez place au docteur Bloomberg, vous continuerez tout à l’heure… »

[Iris]

Face à l'horreur qu'elle découvrait, Leilith était désemparée. Si elle avait suivi sa première impulsion, elle n'aurait pas été loin de tuer l'affreux Dr. Dupuis... mais vu les forces en présence, ça lui vaudrait seulement de finir enfermée à son tour, ce qui n'était pas un progrès.

« Mademoiselle Leilith, je vous en supplie faites moi sortir d’ici. J’ai encore eu l’une de ces crises… Et le CID m’a emmené ici. Je vous en prie, expliquez leur que je ne suis pas dangereux. Allez voir les hommes en noir ou les docteurs… »

" Monsieur Boniface, je vais faire tout mon possible. Je vais en parler au Dr. Bloomberg et j'essaierais aussi avec l'Agent Guillaume. Ces gens sont terriblement... rigides... je crains que je n'arrive à rien avant quelques jours... Tenez bon, je ne vous abandonnerais pas ici !"

Restait à espérer qu'elle ne faisait pas une promesse qu'elle ne pourrait pas tenir... Elle n'était sûre de rien... Elle était convaincue que ce qui se passait ici n'était pas juste... mais comment agir contre cela ?... Déjà elle pouvait tenter de négocier la sortie de M. Boniface... ça ne devait pas être insurmontable ?... elle l'espérait du moins... Sinon, il faudrait trouver une bonne idée... ... ... pourquoi pas la presse ?.... Dénoncer les agissements criminels de l'abject Dr. Dupuis ? C'était assez horrible pour ne pas émouvoir qu'elle... ça valait la peine d'essayer. Chercher dans les journaux quels journalistes s'impliquaient dans les causes sociales, prendre contact, et voir ce qui pouvait être fait de ce côté... Sitôt qu'elle sortirait d'ici, il faudrait acheter des journaux, et chercher les articles les plus proches de sa sensibilité politique... et leurs auteurs... et aviser...

Elle hocha la tête pour approuver son plan intérieur, posa sa main sur celle du malheureux interné : "Gardez espoir."

C'était peu... mais ça valait la peine d'essayer, non ?...

« Nous avons eu de la chance d’avoir l’appui de l’agent Guillaume. Nous pourrons nous entretenir avec le médium pendant une heure »

Heureusement qu'elle venait d'avoir une idée à peu près constructive, sinon elle aurait été vraiment déstabilisée par la scène qui l'attendait, et même avec de bonnes résolutions, ce n'était pas brillant. A l'hypnotiseur, à voix assez basse, et en colère : " Comment un tel traitement peut-il seulement être permis ? Vous n'allez pas me dire que votre collègue n'est pas au moins aussi sadique que les patients internés que j'ai croisé plus tôt ?"

« Laissez place au docteur Bloomberg, vous continuerez tout à l’heure… »

Ce fut avec un regard noir et indigné qu'elle laissa les infirmiers partir, tâchant de garder contenance et calme avec une profonde inspiration. Et comme elle était exaspérée et que le pauvre médium lui faisait de la peine... dans la mesure du possible [MJ ?] elle usera de ses capacités de guérison pour au moins qu'il aille un peu moins mal... Ah, évidemment, le Dr. Bloomberg pourrait tiquer, mais en même temps, elle arrivait en compagnie de l'Agent Guillaume, elle posait des questions bizarres sur l'hypnose, il y avait matière à se dire qu'il y avait un truc pas très normal à son sujet. Et comme de toute façon la séance d'hypnose impliquait de donner des explications au moins ce soir, ça ne faisait plus une grosse différence aux yeux de l'Atlante indignée.

" Comment sommes-nous censés procéder ? " finit-elle par demander au Dr. Bloomberg, avant de compléter : " Un homme ainsi torturé a-t-il la moindre chance d'être réceptif à l'hypnose ?" ... là, en fait elle avait du mal à imaginer qu'il y ait autre chose que des visions d'horreur dans la tête de ce pauvre médium... et doutait en conséquence qu'il puisse y avoir quelque chose à en tirer...

J'ai un mini N1 en Mystique, cela me donne-t-il quelques pistes d'infos de contexte ou hypothèses ? ... ?

[Obsidian]

" Comment un tel traitement peut-il seulement être permis ? Vous n'allez pas me dire que votre collègue n'est pas au moins aussi sadique que les patients internés que j'ai croisé plus tôt ?"

Comment sommes-nous censés procéder ? Un homme ainsi torturé a-t-il la moindre chance d'être réceptif à l'hypnose ?"

"Malheureusement mademoiselle Leilith, même si je les répugne, ces pratiques sont des plus courantes dans les procédés d'intervention des aliénistes... A cela se rajoute, les flagellations, les chocs émotionnels ou les privations sensorielles..."

"Toute coquille creuse qu'il soit, l'esprit est bien présent. Posez lui des questions courtes sur ses visions"

Le docteur Bloomberg sortit son pendule et commença à se préparer. Déjà les traces de brûlures sur les tempes du médium disparaissaient et la litanie du fou reprit.

"La grande nuit, elle arrive... la grande nuit arrive..."

L'hypnotiseur fit osciller son pendule face au regard du fou. Comme par miracle, presque automatiquement, le regard de Montet, auparavant perdu, suivit le rythme du balancement.

"Ca marche..."

Il attendit quelques secondes.

Le médium reprit.

"Elle sera bientôt là. Après avoir dévoré nos frères, elles s'occupera de nous. De la glace et aucune vie, voilà ce qu'elle laisse..."

Bloomberg se retourna vers l'atlante.

"Ne lui laissez pas le temps de se détacher de ses visions. Dirigez le de vos questions"

J'ai un mini N1 en Mystique, cela me donne-t-il quelques pistes d'infos de contexte ou hypothèses ? ... ?

Sur ce point malheureusement aucun, ce n'est pas lié. Par contre soin réussi