[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Enguerrand eut un bref sourire triste.
"Merci de votre aide, ma dame. Sincèrement."
Et de s'apprêter à s'éloigner...
"Merci de votre aide, ma dame. Sincèrement."
Et de s'apprêter à s'éloigner...
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
La main glissée sous son bras ne se désengagea pas et elle continua à marcher à ses côtés, comme si de rien n'était.
- Mon aide vous est acquise, vous le savez bien. Mais vous êtes tout à coup bien mélancolique, Enguerrand... Ne voulez-vous pas dire à votre chevalier servant ce qui vous tracasse ? Je peux entendre beaucoup de choses, vous savez. Je peux aussi comprendre beaucoup de choses malgré mon air revêche et mon ton sec et cassant. Je n'aime pas quand vous êtes mélancolique.
- Mon aide vous est acquise, vous le savez bien. Mais vous êtes tout à coup bien mélancolique, Enguerrand... Ne voulez-vous pas dire à votre chevalier servant ce qui vous tracasse ? Je peux entendre beaucoup de choses, vous savez. Je peux aussi comprendre beaucoup de choses malgré mon air revêche et mon ton sec et cassant. Je n'aime pas quand vous êtes mélancolique.
Les hommes oublient plus vite la perte de leur père que celle de leur patrimoine.
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Enguerrand se reprend après ce moment de faiblesse :
"Le suis-je?"
"Je n'aurais pas de raison valable à cela. A mon âge, je suis déjà seigneur, des terres fertiles et abondantes et j'ai même la cour royale qui sollicite mon gite et mon couvert... quand ce n'est pas le lobe de mon oreille". *sourire*
"Je regrette déjà cette bêtise de chevalier servant, l'image m'est désagréable, nous n'avons pas besoin de cela entre nous..."
Enguerrand souriait un peu, mais semblait à la fois un peu embarrassé.
"Mais je vous retiens alors que le pet... que Balder a surement besoin de vous."
"Le suis-je?"
"Je n'aurais pas de raison valable à cela. A mon âge, je suis déjà seigneur, des terres fertiles et abondantes et j'ai même la cour royale qui sollicite mon gite et mon couvert... quand ce n'est pas le lobe de mon oreille". *sourire*
"Je regrette déjà cette bêtise de chevalier servant, l'image m'est désagréable, nous n'avons pas besoin de cela entre nous..."
Enguerrand souriait un peu, mais semblait à la fois un peu embarrassé.
"Mais je vous retiens alors que le pet... que Balder a surement besoin de vous."
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
- Oui mais vous avez un lobe d'oreille parfaitement proportionné qui est à lui seul un véritable appel à la luxure. Vous êtes décidément chanceux.
Le regard vert malicieux croisa le sien et lui sourit.
- Regretter ? C'était un bon mot, très drôle et qui inverse délicieusement les rôles. Vous n'avez pas à en rougir, je vous le confirme mais vous avez raison, pas de cela entre nous. Nous savons bien tous les deux de quoi il retourne exactement quand il est évoqué le respect, l'entente et la complicité.
Elle resta un instant silencieuse puis demanda doucement :
- Pourquoi appelez-vous mon fils "Petit prince", Enguerrand ?
Le regard vert malicieux croisa le sien et lui sourit.
- Regretter ? C'était un bon mot, très drôle et qui inverse délicieusement les rôles. Vous n'avez pas à en rougir, je vous le confirme mais vous avez raison, pas de cela entre nous. Nous savons bien tous les deux de quoi il retourne exactement quand il est évoqué le respect, l'entente et la complicité.
Elle resta un instant silencieuse puis demanda doucement :
- Pourquoi appelez-vous mon fils "Petit prince", Enguerrand ?
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
De sa main libre, il prit en douceur celle d’Astrid afin de libérer son bras et se placer face à elle.
Hésitant un instant et s’assurant qu’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes à proximité, il lâcha enfin, sérieux, dans un souffle sa réponse qui risquait de troubler la louve du nord.
« Peut-être parce que quand je regardes sa mère, je vois une reine. »
Hésitant un instant et s’assurant qu’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes à proximité, il lâcha enfin, sérieux, dans un souffle sa réponse qui risquait de troubler la louve du nord.
« Peut-être parce que quand je regardes sa mère, je vois une reine. »
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
La réponse prit Astrid complètement au dépourvu et elle ne dissimula pas l'expression complexe qui traversa l'espace d'un instant son visage. Elle le considéra en silence, chercha dans son regard la raison d'une telle confidence mais y avait-il seulement une raison à cela ? Objectivement, non. Ils savaient tous deux à quoi s'en tenir.
Ses doigts fins serrèrent brièvement les siens et ils restèrent là à se regarder en silence puis comme par un accord tacite, ils reprirent leur marche, toujours côte à côte. Arrivés dans le grand hall, les portes de bois refermées derrière eux, ils se séparèrent au pied de l'escalier de pierre et la jeune femme s'arrêta à mi-hauteur de l'étage, le suivit alors qu'il s'éloignait vers les communs.
* Alors ça... ce n'était pas prévu... *
Ses doigts fins serrèrent brièvement les siens et ils restèrent là à se regarder en silence puis comme par un accord tacite, ils reprirent leur marche, toujours côte à côte. Arrivés dans le grand hall, les portes de bois refermées derrière eux, ils se séparèrent au pied de l'escalier de pierre et la jeune femme s'arrêta à mi-hauteur de l'étage, le suivit alors qu'il s'éloignait vers les communs.
* Alors ça... ce n'était pas prévu... *
Les hommes oublient plus vite la perte de leur père que celle de leur patrimoine.
Rappel de mon message pré-romance / suite :P
**************************darkbaron a écrit :Baelor se contenta de répondre calmement, en souriant :
"Je vous remercie pour votre délicate attention, messire. En effet, les miens auront sans doute besoin de se rafraîchir après un tel voyage. Néanmoins, je ne suis pas fatigué et je prendrai un grand plaisir à discuter avec vous ou même avec Siegwulf en dehors du repas, d'autant que ce dernier, à en juger par sa carrure, m'a tout l'air d'être un farouche guerrier avec qui il peut être intéressant de s'entraîner... Chevalier ou non. La valeur d'un homme ne se résume pas uniquement à un serment, mais bel et bien à son sens de l'honneur, qu'il ait prêté serment devant les Sept ou non. Au fond, il y a peut-être peu de vrais chevaliers..."
Baelor avait environ vingt-cinq ans, mais il semblait déjà fort sage et pragmatique. Sans doute avait-il hérité cette qualité de son père...
Il ajouta à l'adresse de l'homme du Nord :
"Qu'en dites-vous ? Avez-vous déjà pratiqué la joute en dehors des tournois ? Êtes-vous bon cavalier ?"
Bien sûr, les autres membres de la suite, dont Naerys, n'étaient pas obligés de rester alors que leur prince discutait. Au contraire, ils avaient reçu l'autorisation de disposer et Naerys pouvait donc prendre congé sans la moindre crainte d'effectuer un faux pas, d'autant plus que le prince Maekar avait fait partie des premiers à quitter les lieux en poussant un soupir d'agacement. Apparemment, entendre son frère parler l'ennuyait quelque peu...
Brynden lui-même s'éclipsa rapidement, non sans raison valable : on devinait qu'il devait assez peu supporter le soleil, en tant qu'albinos, et il n'avait probablement rien à dire pour le moment. Il semblait bien avoir des choses à dire, mais en d'autres circonstances...
Quant à Shiera, elle attrapa délicatement Enguerrand par le bras en souriant et lui demanda sur un ton mielleux :
"Dites-moi, mon ami, avez-vous prévu une belle chambre pour moi ? Aurai-je accès à la bibliothèque de votre Mestre ?"
Quand elle vit Angarad agir soudainement de la sorte afin de lui "voler" Enguerrand, la jeune bâtarde royale ne prit guère la peine de réagir et se contenta de sourire, visiblement songeuse. Il fallait admettre que l'héritier Aversin semblait étrangement proche de sa belle-sœur. En temps normal, on n'imaginait guère une femme mariée agir de la sorte. Les choses promettaient définitivement d'être intéressantes... Le jeu ne faisait que commencer.
Tout en y réfléchissant, la jeune femme se tourna vers la Vérole, en affichant toujours ce sourire à la fois charmant et provocant dont elle avait le secret, et lui demanda sur un ton plutôt agréable, sans toutefois être aussi aguicheur que celui qu'elle avait employé il y a peu de temps avec son maître :
"Bien, pourriez-vous me montrer ma chambre, je vous prie ? Votre maître est désormais trop occupé..."
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Naerys observa la mascarade de Shiera de loin.
*Qu'est ce qui lui prend? Je sais qu'elle aime jouer, comme un chat avec une souris, surtout qu'elle semble avoir trouvé d'autres participantes...*
*Je sais ce que tu as derrière la tête Shiera, tu veux les percer à jour, connaître leurs secrets, et en jouer, mais fait attention où tu mets les pieds, je ne veux pas en faire les frais.*
D'étonnement, le regard de Naerys était devenu désapprobation. Quiconque la voyait le verrait, elle le savait, mais elle n'en avait cure. Elle tourna les talons, et alla voir Vigo Valenty, son maître à danser.
"Je vais aller me laver et me changer. Peut-être pourrions nous danser après? Venez dans ma chambre dans deux heures. L'espace sera réduit mais je ne veux pas prendre le risque d'une visite importune ailleurs."
Elle ne prit même pas la peine de s'assurer que ses affaires avaient été montées, et un bain préparé. Une demande avait déjà été faite une foi par un des enfants des rois, dès lors les serviteurs avaient bien assez d'intelligence pour comprendre ce qu'ils devaient faire.
Naerys se mit en route avec un des serviteurs pour qu'il l'escorte à sa chambre.
De tout le trajet elle ne dit rien, se contentant de suivre, et une foi arrivé...
"Merci de m'avoir menée à ma chambre, pouvez vous vous assurer que personne ne vienne pour m'aider, je veux me reposer, seule."
Une foi entrée elle pût enfin se lâcher. Le voyage avait été long, et ce qui l'attendait le serait encore plus. Mais pour l'heure, elle n'aspirer qu'à une chose, s'enfoncer dans l'eau, et s'y reposer.
La chambre était simple, pratique, et avait été soigneusement préparée. Elle la trouva même plus plaisante que celles de Peyredragon. Malgré que ça chambre actuelle y fut plus grande et plus "enjolivée", Peyredragon n'était pas le lieux le plus accueillant et chaleureux que l'on puisse trouver dans les Sept Couronnes. Au contraire, la "marque" des dragons y était omniprésente, et il y faisait s'y sombre par moments... Et rien que pour la luminosité que l'on pouvait avoir ici, elle était largement comblée.
Elle aura soigneusement sa tenue, attacha ses longs cheveux en chignon, et se laissa glisser dans l'eau. Enfin seule, au calme... Elle finit par s'enfoncer encore plus, plaçant une partie de sa tête sous l'eau, laissant juste son nez et sa bouche à l'extérieur pour pouvoir respirer. Ainsi, elle s'isolait de tout, et pouvait réfléchir.
Finalement, le temps avançant, elle sorti et se prépara pour la danse. Elle passa le temps restant à vérifier que rien ne manquait, et posa le présent pour le seigneur Aversin sur une table. Elle le lui donnerai au repas.
*Qu'est ce qui lui prend? Je sais qu'elle aime jouer, comme un chat avec une souris, surtout qu'elle semble avoir trouvé d'autres participantes...*
*Je sais ce que tu as derrière la tête Shiera, tu veux les percer à jour, connaître leurs secrets, et en jouer, mais fait attention où tu mets les pieds, je ne veux pas en faire les frais.*
D'étonnement, le regard de Naerys était devenu désapprobation. Quiconque la voyait le verrait, elle le savait, mais elle n'en avait cure. Elle tourna les talons, et alla voir Vigo Valenty, son maître à danser.
"Je vais aller me laver et me changer. Peut-être pourrions nous danser après? Venez dans ma chambre dans deux heures. L'espace sera réduit mais je ne veux pas prendre le risque d'une visite importune ailleurs."
Elle ne prit même pas la peine de s'assurer que ses affaires avaient été montées, et un bain préparé. Une demande avait déjà été faite une foi par un des enfants des rois, dès lors les serviteurs avaient bien assez d'intelligence pour comprendre ce qu'ils devaient faire.
Naerys se mit en route avec un des serviteurs pour qu'il l'escorte à sa chambre.
De tout le trajet elle ne dit rien, se contentant de suivre, et une foi arrivé...
"Merci de m'avoir menée à ma chambre, pouvez vous vous assurer que personne ne vienne pour m'aider, je veux me reposer, seule."
Une foi entrée elle pût enfin se lâcher. Le voyage avait été long, et ce qui l'attendait le serait encore plus. Mais pour l'heure, elle n'aspirer qu'à une chose, s'enfoncer dans l'eau, et s'y reposer.
La chambre était simple, pratique, et avait été soigneusement préparée. Elle la trouva même plus plaisante que celles de Peyredragon. Malgré que ça chambre actuelle y fut plus grande et plus "enjolivée", Peyredragon n'était pas le lieux le plus accueillant et chaleureux que l'on puisse trouver dans les Sept Couronnes. Au contraire, la "marque" des dragons y était omniprésente, et il y faisait s'y sombre par moments... Et rien que pour la luminosité que l'on pouvait avoir ici, elle était largement comblée.
Elle aura soigneusement sa tenue, attacha ses longs cheveux en chignon, et se laissa glisser dans l'eau. Enfin seule, au calme... Elle finit par s'enfoncer encore plus, plaçant une partie de sa tête sous l'eau, laissant juste son nez et sa bouche à l'extérieur pour pouvoir respirer. Ainsi, elle s'isolait de tout, et pouvait réfléchir.
Finalement, le temps avançant, elle sorti et se prépara pour la danse. Elle passa le temps restant à vérifier que rien ne manquait, et posa le présent pour le seigneur Aversin sur une table. Elle le lui donnerai au repas.
En attendant le banquet...
Pour le reste de l'apres-midi, Enguerrand aura de quoi faire, faisant le point avec Manso et le Mestre sur les frais engendrés par le banquet et autres agréments spécialement acquis pour l'événement.
Le mestre était assez inquiet mais le jeune seigneur demeure confiant quand au savoir vivre du prince Baelor : il verrait bien tout ce que auras été expressément dépensés pour eux et ferait certainement un don en gage de dédommagement d'autant qu'ils s'étaient littéralement invités.
Sire Aversin fera passer Manso pour s'assurer que chacun a tout ce qu'il souhaite. Fort tenté de le faire lui-même, il se retient afin de ne pas avoir à être dans la situation de se voir refuser l'accès à des lieux de son propre château et fera transmettre (ou rappeler) que Sire Enguerrand Aversin demeure disponible.
Afin de rester parfaitement concentré, il s'abstient de croiser la louve du Nord pour le moment.
Il enverra un messager informer Dame Lorrimor que le banquet était avancé.
Si Baelor ne manifeste pas le souhait de l'entretenir sur la raison de leur présence à Riverton, il prendra les devant et demandera à Vérole, ou Romulian, ou Raymun, selon le premier disponible, de se renseigner sur le sujet...
Le mestre était assez inquiet mais le jeune seigneur demeure confiant quand au savoir vivre du prince Baelor : il verrait bien tout ce que auras été expressément dépensés pour eux et ferait certainement un don en gage de dédommagement d'autant qu'ils s'étaient littéralement invités.
Sire Aversin fera passer Manso pour s'assurer que chacun a tout ce qu'il souhaite. Fort tenté de le faire lui-même, il se retient afin de ne pas avoir à être dans la situation de se voir refuser l'accès à des lieux de son propre château et fera transmettre (ou rappeler) que Sire Enguerrand Aversin demeure disponible.
Afin de rester parfaitement concentré, il s'abstient de croiser la louve du Nord pour le moment.
Il enverra un messager informer Dame Lorrimor que le banquet était avancé.
Si Baelor ne manifeste pas le souhait de l'entretenir sur la raison de leur présence à Riverton, il prendra les devant et demandera à Vérole, ou Romulian, ou Raymun, selon le premier disponible, de se renseigner sur le sujet...
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Maëlys
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Durant les plusieurs minutes d'échange entre les seigneurs, Raymun maintint sa position, le dos droit, le soleil lui tapant sur la nuque. On avait beau dire ce que l'on voulait, la chaleur dornienne était crevante, particulièrement en cette heure-ci.
Les minutes passées à cuire ainsi eurent néanmoins un effet positif, cela le calma un peu, lui permettant ainsi de comprendre un peu plus le bien fondé des paroles de Romulian. Il avait beau ne pas avoir toutes les cartes en main, ni les comprendre toutes mais il comprit très vite qu'en étant uniquement une Ombre, il n'avait aucune utilité.
Tant que le père paye et tient ses engagements, Raymun n'a rien à redire.
Alors que ces différentes idées traversaient son esprit, il leva un instant l'oeil pour remarquer la dernière des Targaryens, un joli brin de jeune femme sur laquelle son oeil s'attarda un peu, à défaut de pouvoir y poser les deux, celle-ci fronçait des sourcils sûrement vers quelqu'un sortant de son champ de vision. Il tourna la tête dans la direction, comme par hasard la mauvaise pour lui, afin de voir une autre beauté Targaryen, Shiera si il se souvenait bien, en discussion avec Enguerrand. Soit...
L'idée lui passa par la tête de sourire un instant en voyant ceci, mais il se ravisa, se rappelant oh combien sa place dans cette ville, il n'était plus au milieu de ses hommes, tout ceci est bien différent.
Attendant Enguerrand, espérant lui parler quelques secondes, il ne put s'empêcher cette fois d'esquisser un sourire en voyant Lady Karstark lui semble-t-il littéralement déloger la descendante Targaryen des côtés de l'héritier Aversin, cela semblait être une femme de caractère qui savait ce qu'elle voulait cette dame.
Cela faisait quelques semaines qu'ils étaient partis, la belle-soeur d'Enguerrand avait dû sûrement arriver entre temps car son visage lui était inconnu jusque-là. On pouvait pas dire qu'il savait pas s'entourer en tout cas...
Du regard, il suivit les deux parents s'éloigner, s'arrêter non loin de la porte menant au grand hall puis reprendre leur chemin. Il lui sembla un instant discerner quelque chose mais étant à contre-jour c'était dur d'être sûr.
Prenant une inspiration, il prit la même direction, en quête du futur seigneur des lieux. Inspectant rapidement l'entrée, il espéra tomber dessus pour lui poser quelques questions.
"Messire Enguerrand ? Je voudrais pas vous déranger mais comme vous le savez Ser Romulian m'a libéré de son service, pour me mettre au vôtre. Je voulais savoir en quoi je pouvais être utile au domaine Aversin, et à vous. Vu que votre ville risque sûrement d'être la mienne pour les temps à venir."
Plus tard dans l'après-midi, Raymun était d'humeur ... changeante ... suite à sa discussion avec l'héritier Aversin, décidé à se vider l'esprit par quelques passes d'armes dans le vide, il se dirige vers la salle d'entraînement du château.
Les minutes passées à cuire ainsi eurent néanmoins un effet positif, cela le calma un peu, lui permettant ainsi de comprendre un peu plus le bien fondé des paroles de Romulian. Il avait beau ne pas avoir toutes les cartes en main, ni les comprendre toutes mais il comprit très vite qu'en étant uniquement une Ombre, il n'avait aucune utilité.
Tant que le père paye et tient ses engagements, Raymun n'a rien à redire.
Alors que ces différentes idées traversaient son esprit, il leva un instant l'oeil pour remarquer la dernière des Targaryens, un joli brin de jeune femme sur laquelle son oeil s'attarda un peu, à défaut de pouvoir y poser les deux, celle-ci fronçait des sourcils sûrement vers quelqu'un sortant de son champ de vision. Il tourna la tête dans la direction, comme par hasard la mauvaise pour lui, afin de voir une autre beauté Targaryen, Shiera si il se souvenait bien, en discussion avec Enguerrand. Soit...
L'idée lui passa par la tête de sourire un instant en voyant ceci, mais il se ravisa, se rappelant oh combien sa place dans cette ville, il n'était plus au milieu de ses hommes, tout ceci est bien différent.
Attendant Enguerrand, espérant lui parler quelques secondes, il ne put s'empêcher cette fois d'esquisser un sourire en voyant Lady Karstark lui semble-t-il littéralement déloger la descendante Targaryen des côtés de l'héritier Aversin, cela semblait être une femme de caractère qui savait ce qu'elle voulait cette dame.
Cela faisait quelques semaines qu'ils étaient partis, la belle-soeur d'Enguerrand avait dû sûrement arriver entre temps car son visage lui était inconnu jusque-là. On pouvait pas dire qu'il savait pas s'entourer en tout cas...
Du regard, il suivit les deux parents s'éloigner, s'arrêter non loin de la porte menant au grand hall puis reprendre leur chemin. Il lui sembla un instant discerner quelque chose mais étant à contre-jour c'était dur d'être sûr.
Prenant une inspiration, il prit la même direction, en quête du futur seigneur des lieux. Inspectant rapidement l'entrée, il espéra tomber dessus pour lui poser quelques questions.
"Messire Enguerrand ? Je voudrais pas vous déranger mais comme vous le savez Ser Romulian m'a libéré de son service, pour me mettre au vôtre. Je voulais savoir en quoi je pouvais être utile au domaine Aversin, et à vous. Vu que votre ville risque sûrement d'être la mienne pour les temps à venir."
....Métajeu a écrit : Je laisse un peu de place ici dans le temps pour une discussion plus approfondie avec le maître des lieux
Plus tard dans l'après-midi, Raymun était d'humeur ... changeante ... suite à sa discussion avec l'héritier Aversin, décidé à se vider l'esprit par quelques passes d'armes dans le vide, il se dirige vers la salle d'entraînement du château.
Dernière modification par Maëlys le 10 juin 2013, 20:07, modifié 1 fois.