[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Siegwulf regarda Baelor. Sans aménité, mais sans déférence particulière. Il le traitait visiblement d'égal à égal, sans se laisser intimider.
"Je suis un Snow. Et je doute que mon épée soit très pratique à cheval. Donc non, je ne suis pas bon cavalier du tout, et je n'ai même jamais jouté. Et ca ne m'intéresse pas."
Ces joutes, divertissements pour chevaliers, des soi-disant guerriers d'élite qui, pour la plupart, ne savaient pas même se battre sur un champ de bataille, l'indifféraient totalement. Oh, certains chevaliers étaient certainement d'excellents combattants, à n'en pas douter. Mais une minorité.
Et il se demanda à quel point Baelor avait voulu l'insulter, voire le tester. Il était évident qu'il n'avait ni l'allure, ni le style d'un chevalier ou d'un cavalier. Néanmoins, SIegwulf ne s'énerva pas, resta sage, comme son épouse le lui aurait soufflé dans l'oreille - mais elle n'était pas là.
"Je suis un Snow. Et je doute que mon épée soit très pratique à cheval. Donc non, je ne suis pas bon cavalier du tout, et je n'ai même jamais jouté. Et ca ne m'intéresse pas."
Ces joutes, divertissements pour chevaliers, des soi-disant guerriers d'élite qui, pour la plupart, ne savaient pas même se battre sur un champ de bataille, l'indifféraient totalement. Oh, certains chevaliers étaient certainement d'excellents combattants, à n'en pas douter. Mais une minorité.
Et il se demanda à quel point Baelor avait voulu l'insulter, voire le tester. Il était évident qu'il n'avait ni l'allure, ni le style d'un chevalier ou d'un cavalier. Néanmoins, SIegwulf ne s'énerva pas, resta sage, comme son épouse le lui aurait soufflé dans l'oreille - mais elle n'était pas là.
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Le prince sourit doucement et ne sembla aucunement fâché par les propos de l'homme du Nord. Au contraire, il décida de le conseiller.
"Vous êtes peut-être un Snow, donc ni un fils légitime de seigneur, ni un chevalier, mais je ne vois guère où est le problème. Vous semblez n'accorder autant intérêt à l'exercice de la joute, mais permettez-moi de vous dire que celle-ci offre un excellent entraînement : en effet, elle nécessite une excellente coordination, à la fois entre le cavalier et sa monture, mais aussi chez le cavalier lui-même car il doit avoir d'excellents réflexes et se tenir prêt en temps voulu.
J'ai vu bien des hommes peu préparés perdre l'équilibre car ils n'étaient pas dans la bonne position. Croyez-moi, ça n'a rien de facile et il faut être à la fois bon combattant et bon cavalier... Songez-y car vous ne pourrez sans doute pas toujours vous battre à terre, mon ami !"
"Vous êtes peut-être un Snow, donc ni un fils légitime de seigneur, ni un chevalier, mais je ne vois guère où est le problème. Vous semblez n'accorder autant intérêt à l'exercice de la joute, mais permettez-moi de vous dire que celle-ci offre un excellent entraînement : en effet, elle nécessite une excellente coordination, à la fois entre le cavalier et sa monture, mais aussi chez le cavalier lui-même car il doit avoir d'excellents réflexes et se tenir prêt en temps voulu.
J'ai vu bien des hommes peu préparés perdre l'équilibre car ils n'étaient pas dans la bonne position. Croyez-moi, ça n'a rien de facile et il faut être à la fois bon combattant et bon cavalier... Songez-y car vous ne pourrez sans doute pas toujours vous battre à terre, mon ami !"
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Siegwulf sourit, un sourire carnassier.
"Dans le Nord, je me suis toujours battu à pied. Quitte à mettre pied à terre. Je ne suis pas un jouteur, n'en serais jamais un, non par choix, mais par goût."
Il comprenait tout à fait Baelor. Mais la joute n'était juste pas son intérêt, du tout, du tout. Compliqué, difficile, et alors ? L'équitation n"attirait absolument pas le bâtard du nord, ni ce qui allait avec. C'était tout, nul besoin d'épiloguer à ce sujet.
"Dans le Nord, je me suis toujours battu à pied. Quitte à mettre pied à terre. Je ne suis pas un jouteur, n'en serais jamais un, non par choix, mais par goût."
Il comprenait tout à fait Baelor. Mais la joute n'était juste pas son intérêt, du tout, du tout. Compliqué, difficile, et alors ? L'équitation n"attirait absolument pas le bâtard du nord, ni ce qui allait avec. C'était tout, nul besoin d'épiloguer à ce sujet.
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Enguerrand était un peu dans ses rêveries. Et souriait intérieurement, intimement convaincu qu'il avait enfin réussi à ébranler la louve du Nord.
Elle lui plaisait dangereusement, mais quelque chose en lui, une habitude a prendre la main, le contrôle de chaque chose depuis son adolescence le poussait à ne pas se laisser aller dans un sentiment étrange de désir mêlé à une inquiétude irrationnel d"échec. Une vision l'obsédait, mélange de vapeur corporelle et de sensualité assumée...
C'est ce moment que choisit Raymun pour le solliciter.
Un peu hagard au début, il écoutait d'une oreille tout en énumérant les personnes encore présentes dans la cour. Guère nombreuses, c'était maintenant un simple cortège de malles qui terminait son oeuvre.
Finalement, il reprit toute son attention vers Raymun.
"Hum. Bien, je pense que le mieux sera de vous mettre à disposition de mon frère.
Mais en attendant, tachez donc de savoir auprès des hommes d'armes ce que ces gens font là.
Et établissez une liste complète de leur effectif et leur moyens, si vous savez écrire et comptez."
Voyant Raymun rester stoïque en hochant la tête, il ajoute, avec un sourire énigmatique :
"Vous tenez l'alcool, je présume... Tenez, vous aurez une place à la grande table au banquet.
Vous n'aurez qu'à vous assurez que le verre de votre voisin ne soit jamais vide, c'est à votre portée?
Le moins robuste des deux nous quittera bientôt..."
Puis il le regarda en plissant les yeux et alla rejoindre le mestre pour une brève réunion de travail.
L'après-midi, il alternerait entre sa chambre et la grande salle du château, s'asseyant dans le grand fauteuil, faisant supprimer des coussins et ajouter des cales dessous et s'assurant qu'il aurait une vue dégagé sur les convives le soir même.
Egalement, il fera convoquer Fadira dans sa chambre pour lui intimer d'être au service de chambre des nouveaux venus et de tendre l'oreille pour lui rapporter chaque détail des conversations avant le banquet. Enfin, il lui glissa :
"Vos dagues sont à l'abri sous mon lit, belle enfant. Quand à l'homme de vos tourments, l'étau se resserre. Assurez vous, au service de ce soir, qu'il y'ait toujours un carafe de vins non loin de lui... "
Elle lui plaisait dangereusement, mais quelque chose en lui, une habitude a prendre la main, le contrôle de chaque chose depuis son adolescence le poussait à ne pas se laisser aller dans un sentiment étrange de désir mêlé à une inquiétude irrationnel d"échec. Une vision l'obsédait, mélange de vapeur corporelle et de sensualité assumée...
C'est ce moment que choisit Raymun pour le solliciter.
Un peu hagard au début, il écoutait d'une oreille tout en énumérant les personnes encore présentes dans la cour. Guère nombreuses, c'était maintenant un simple cortège de malles qui terminait son oeuvre.
Finalement, il reprit toute son attention vers Raymun.
"Hum. Bien, je pense que le mieux sera de vous mettre à disposition de mon frère.
Mais en attendant, tachez donc de savoir auprès des hommes d'armes ce que ces gens font là.
Et établissez une liste complète de leur effectif et leur moyens, si vous savez écrire et comptez."
Voyant Raymun rester stoïque en hochant la tête, il ajoute, avec un sourire énigmatique :
"Vous tenez l'alcool, je présume... Tenez, vous aurez une place à la grande table au banquet.
Vous n'aurez qu'à vous assurez que le verre de votre voisin ne soit jamais vide, c'est à votre portée?
Le moins robuste des deux nous quittera bientôt..."
Puis il le regarda en plissant les yeux et alla rejoindre le mestre pour une brève réunion de travail.
L'après-midi, il alternerait entre sa chambre et la grande salle du château, s'asseyant dans le grand fauteuil, faisant supprimer des coussins et ajouter des cales dessous et s'assurant qu'il aurait une vue dégagé sur les convives le soir même.
Egalement, il fera convoquer Fadira dans sa chambre pour lui intimer d'être au service de chambre des nouveaux venus et de tendre l'oreille pour lui rapporter chaque détail des conversations avant le banquet. Enfin, il lui glissa :
"Vos dagues sont à l'abri sous mon lit, belle enfant. Quand à l'homme de vos tourments, l'étau se resserre. Assurez vous, au service de ce soir, qu'il y'ait toujours un carafe de vins non loin de lui... "
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Maëlys
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Raymun resta de marbre en entendant les requêtes du seigneur Aversin. Il est vrai qu'il ne s'était pas attendu à une telle demande, imaginant plutôt qu'il allait le confier à la garde de tel ou tel homme. Enfin, se mettre au service de Siegwulf, son demi-frère ne le dérangeait pas, non au contraire, mais enquêter... car aucun autre mot ne lui vint à l'esprit.
Néanmoins, il resta impassible, il savait quelle place il avait à tenir, et monter au créneau contre un tel personnage, vu sa réputation, était la dernière des choses à faire.
Mais, l'allusion qu'il fit au sujet du banquet ne manqua pas de lui faire plisser les yeux, il ne voyait pas exactement où il voulait en venir. Il imagina un instant qu'il allait le mettre en compétition avec sa Vérole, mais c'était idiot comme idée, cela faisait des années qu'il était à son service et il ne risquait sûrement pas de s'en parler.
Il se contenta de hocher la tête, craignant légèrement de savoir ce qui allait se passer le soir. Puis posa sa main sur sa garde et inclina le haut du buste devant le seigneur.
"Messire Aversin, je vous revois ce soir alors pour le banquet. J'essayerai de vous donner ce que vous demandez dans la journée à venir."
C'était tout une autre chose de composer avec des hommes comme celui-ci, bien autre chose que ce qu'il avait eu à faire par le passé, bien autre chose que Romulian qui était singulièrement ... différent.
Se retournant, il prit ensuite le chemin de la cour afin de proposer son aide aux hommes de garde afin de leur faire découvrir la ville, avec un peu de chance il aurait le temps de parler avec eux.
Avec un peu de chance, cela durerait au pire quelques heures et il aurait le temps de se refroidir la tête par quelques passes d'armes avant le banquet du soir, et se laver aussi.
Néanmoins, il resta impassible, il savait quelle place il avait à tenir, et monter au créneau contre un tel personnage, vu sa réputation, était la dernière des choses à faire.
Mais, l'allusion qu'il fit au sujet du banquet ne manqua pas de lui faire plisser les yeux, il ne voyait pas exactement où il voulait en venir. Il imagina un instant qu'il allait le mettre en compétition avec sa Vérole, mais c'était idiot comme idée, cela faisait des années qu'il était à son service et il ne risquait sûrement pas de s'en parler.
Il se contenta de hocher la tête, craignant légèrement de savoir ce qui allait se passer le soir. Puis posa sa main sur sa garde et inclina le haut du buste devant le seigneur.
"Messire Aversin, je vous revois ce soir alors pour le banquet. J'essayerai de vous donner ce que vous demandez dans la journée à venir."
C'était tout une autre chose de composer avec des hommes comme celui-ci, bien autre chose que ce qu'il avait eu à faire par le passé, bien autre chose que Romulian qui était singulièrement ... différent.
Se retournant, il prit ensuite le chemin de la cour afin de proposer son aide aux hommes de garde afin de leur faire découvrir la ville, avec un peu de chance il aurait le temps de parler avec eux.
Avec un peu de chance, cela durerait au pire quelques heures et il aurait le temps de se refroidir la tête par quelques passes d'armes avant le banquet du soir, et se laver aussi.
Métajeu a écrit : Wolfen, dis moi quand tu veux qu'on se croise, à part si tu en as peur : p
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Naerys avait fait un peut de place dans la chambre pour la leçon et attendit. Vigo Valenty arriva à l'heure dite, c'était un homme ponctuel. Il observa la pièce un instant.
"Nous ne pouvons nous entrainer ici Naerys, il n'y a pas la place suffisante, nous allons faire cela dans la salle d'armes."
Naerys savait que cela se produirait, elle espérait pouvoir rester dans la chambre mais... Vigo avait parfaitement raison, et sur ce point elle ne dirait rien. Elle aimait la discretion sur cet aspect de sa personne, autant pour garder un atout dans sa manche en cas de besoin, que pour garder sa tranquilité et éviter les remarques et questions qui en découleraient.
"Soit, allons à la salle d'armes."
Naerys et son maître à danser rejoignèrent la salle d'armes. Elle était simple, sans fioritures inutiles comme on pouvait le voir dans certains chateaux. Assez spacieuse pour danser, et avec tout ce qui était nécessaire à un bon entraînement. Vigo avait cependant amené tout ce dont il y avait besoin. Ainsi, il avait amené des armes d'entrainement en bois, plus lourdes qu'une épée braavienne pour forcer Naerys à plus d'attention, et aussi pour pouvoir lui envoyer une volée si nécessaire.
L'entrainement début normalement, Naerys n'avait pas de prédilections particulières pour le combats, mais elle était asssidue, ainsi, en restant concentrée, elle arrivait à s'en sortir honorablement. Cependant, un élément extérieur vint la perturber.
En effet, la porte de la salle s'ouvrit au beau milieu d'une passe, et Naerys porta son attention sur la personne venant d'entrer. Mal lui en pris, elle ne se rendit compte que trop tard que sa défense était totalement ouverte, et elle le paya cher. Une volée sur le bras et dans les côtes là ramena à la réalité, et lui en laisserait de beaux bleus pendant quelques jours...
"Un danseur d'eau voit avec tous ses sens. Tu n'avais pas à tourner les yeux pour voir qui entrait."
Naerys savait qu'elle avait eu tord, et acceptait sa "punition". Elle repris ses esprits et se concentrat.
*Calme comme l'eau qui dort.*
Petit à petit, elle se concentrait, ses frappes devenaient plus précises, plus rapides, et sa défense plus souple et efficace. Elle devenait sérieuse, il faut dire qu'avoir un spectateur la poussait à donner le meilleur d'elle-même. La passe ne dura que quelques minutes.
"Nous allons nous arrêter là, tu as assez donné pour aujourd'hui."
"Mais je ne suis pas fatiguée."
Naerys savait que ce n'était pas le cas, elle n'avait pas l'endurance suffisante, mais elle voulair continuer.
"Oh tu veux continuer? Pardonnez moi messire, je ne connais pas votre nom, mais peut-être étiez vous venu ici pour vous entrainer, auquel cas, accepteriez vous d'échanger quelques passes avec Dame Naerys?"
Elle eu un passage à vide, très léger, cet homme qui se tenait là était un combattant, un vrai. Non pas que son maître à danser ne le soit pas, mais l'art d'un danseur d'eau se porte sur la finesse, là, son adversaire se portait plus sur la force. Elle n'avait jamais eu tel adversaire. Pour autant, elle fit un signe approbateur envers Raymun, le saluant poliment de la tête.
"Nous ne pouvons nous entrainer ici Naerys, il n'y a pas la place suffisante, nous allons faire cela dans la salle d'armes."
Naerys savait que cela se produirait, elle espérait pouvoir rester dans la chambre mais... Vigo avait parfaitement raison, et sur ce point elle ne dirait rien. Elle aimait la discretion sur cet aspect de sa personne, autant pour garder un atout dans sa manche en cas de besoin, que pour garder sa tranquilité et éviter les remarques et questions qui en découleraient.
"Soit, allons à la salle d'armes."
Naerys et son maître à danser rejoignèrent la salle d'armes. Elle était simple, sans fioritures inutiles comme on pouvait le voir dans certains chateaux. Assez spacieuse pour danser, et avec tout ce qui était nécessaire à un bon entraînement. Vigo avait cependant amené tout ce dont il y avait besoin. Ainsi, il avait amené des armes d'entrainement en bois, plus lourdes qu'une épée braavienne pour forcer Naerys à plus d'attention, et aussi pour pouvoir lui envoyer une volée si nécessaire.
L'entrainement début normalement, Naerys n'avait pas de prédilections particulières pour le combats, mais elle était asssidue, ainsi, en restant concentrée, elle arrivait à s'en sortir honorablement. Cependant, un élément extérieur vint la perturber.
En effet, la porte de la salle s'ouvrit au beau milieu d'une passe, et Naerys porta son attention sur la personne venant d'entrer. Mal lui en pris, elle ne se rendit compte que trop tard que sa défense était totalement ouverte, et elle le paya cher. Une volée sur le bras et dans les côtes là ramena à la réalité, et lui en laisserait de beaux bleus pendant quelques jours...
"Un danseur d'eau voit avec tous ses sens. Tu n'avais pas à tourner les yeux pour voir qui entrait."
Naerys savait qu'elle avait eu tord, et acceptait sa "punition". Elle repris ses esprits et se concentrat.
*Calme comme l'eau qui dort.*
Petit à petit, elle se concentrait, ses frappes devenaient plus précises, plus rapides, et sa défense plus souple et efficace. Elle devenait sérieuse, il faut dire qu'avoir un spectateur la poussait à donner le meilleur d'elle-même. La passe ne dura que quelques minutes.
"Nous allons nous arrêter là, tu as assez donné pour aujourd'hui."
"Mais je ne suis pas fatiguée."
Naerys savait que ce n'était pas le cas, elle n'avait pas l'endurance suffisante, mais elle voulair continuer.
"Oh tu veux continuer? Pardonnez moi messire, je ne connais pas votre nom, mais peut-être étiez vous venu ici pour vous entrainer, auquel cas, accepteriez vous d'échanger quelques passes avec Dame Naerys?"
Elle eu un passage à vide, très léger, cet homme qui se tenait là était un combattant, un vrai. Non pas que son maître à danser ne le soit pas, mais l'art d'un danseur d'eau se porte sur la finesse, là, son adversaire se portait plus sur la force. Elle n'avait jamais eu tel adversaire. Pour autant, elle fit un signe approbateur envers Raymun, le saluant poliment de la tête.
- Maëlys
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
L'après-midi avait filé à une vitesse folle pour Raymun. Montrer la ville à quelques gardes Targaryens n'avaient pas été une mince affaire car d'une part la ville est grande et d'autre part... certains avaient voulu essayer les tavernes directement pour les recommander à leurs frères d'armes.Métajeu a écrit : J'avance dans le temps, me mettant en même temps que Wolfen, mais l'interaction avec Darky est possible aussi dès qu'il le souhaite
De son côté Raymun n'avait pas trop participé aux festivités, préférant rester sobre pour le soir et pour son entraînement avant. De voir des hommes ainsi profiter d'un repos bien mérité lui rappela de lointains souvenirs, lorsqu'il fêtait les victoires avec ivresse et bonheur en compagnie de ses compagnons d'armes, ses frères de sang. Mais ce temps était désormais révolu, devenu loup solitaire, ou à la solde des autres, par la force des choses.
En rentrant au château, il décida de se détendre un peu avec une ou deux passes d'armes dans le vent ou contre un mannequin. Cela ne valait certes pas le calme dans lequel le plongeait l'échauffourée ou la bataille où seule son arme bougeait et où lui-même n'existait plus, mais cela l'aidait à se calmer, redevenir un peu plus lui-même.
D'un pas vif, il se dirigea vers la salle d'entraînement, connaissant ô combien correctement le chemin. Sans se douter un instant que la salle pouvait être occupée, rares étaient les personnes y allant en pleine journée, encore plus avec un tel événement au sein de la ville, il clancha et ouvrit peu discrètement la porte, découvrant par la même occasion une jeune femme et un homme plus âgé se battre à l'épée.
Il lui fallu plus d'une seconde pour reconnaître la jeune Targaryen qui, partageant un regard avec lui, sentit passer une prompte correction par son maître. Armés d'épées de bois, il l'abattit d'un mouvement vif et précis sur le bras puis les côtes.
Le plus étrange fut la façon dont le maître, à n'en pas douter, parla.
Un danseur d'eau, voilà quelque chose dont il n'avait jamais entendu par le passé. Il y avait bien les danseuses des sables en Dorne, mais leur spécialité était tout autre...
Intrigué, Raymun entra dans la pièce, refermant la porte derrière lui puis s'adossa dans un coin pour les regarder combattre, même si le terme n'était pas exact.
Ce n'était pas un combat comme il avait l'habitude d'en voir, comme il en vivait, cela semblait plus... léger, plus proche de la danse, mais malgré tout le maître savait exactement ce qu'il faisait, plantant toujours son épée dans le point faible, ou le supposé point faible qui était toujours couvert au dernier instant par une oscillation du corps ou un mouvement fluide de l'arme.
Le mercenaire, qui pourtant avait quelques années dans les pattes, ne pouvait qu'être impressionné par cette maîtrise, il se serait même volontiers entraîné contre le maître mais il devait rester à sa place, surtout durant ce qui semblait être une leçon.
Le plus étonnant restait quand même cette finesse, qu'il n'avait jamais vu jusque là, il se considérait comme déjà relativement fin dans sa façon de se battre comparé à bien d'autres combattants mais là, c'était clairement autre chose.
La petite se débrouillait très bien à vrai dire et à peine quelques minutes après son entrée, le cours s'arrêta, privant Raymun du plaisir de les regarder de son œil restant.
Les voyant arrêter, il se décolla du mur, prenant la direction d'un des mannequins lorsque le maître l'interpella, la petite semblait en demander encore et la demande le surprit :
"Oh tu veux continuer? Pardonnez moi messire, je ne connais pas votre nom, mais peut-être étiez vous venu ici pour vous entrainer, auquel cas, accepteriez vous d'échanger quelques passes avec Dame Naerys?"
Il la jaugea du regard quelques secondes et voyant son signe approbateur il répondit :
"Raymun. Et je crains que mon style soit un peu différent du vôtre, mais pourquoi pas oui. Au moins, c'est bien mieux que les mannequins qui se contentent de subir les coups."
Il défit son ceinturon d'arme puis le posa contre un des bancs sur le côté avant de revenir vers le maître d'arme.
"Je peux ?" dit-il en désignant l'arme en bois.
Il la prit et la testa par quelques passes pour sentir son poids et adapter sa posture si besoin. Elle était un peu plus légère que la sienne et un poil plus courte mais dans l'ensemble, cela ne le changeait pas trop de ses habitudes.
Réajustant son bandeau couvrant son œil, il sourit à la jeune femme en ajoutant :
"Pas dans la tête ein, c'est un entraînement."
Puis il attendit qu'elle commence, afin de jauger au mieux sa façon de combattre. Après avoir prononcé sa phrase, il se rappela qui était en face d'elle et sa place par rapport à lui, mais durant le combat chacun était sur le même pied d'égalité.
Étrangement, celui lui rappela un fait passé presque quatre ans plus tôt, lorsqu'il se croyait jeune et invincible et que son chef l'avait envoyé seul s'occuper d'un homme dans une taverne...
"Montrez moi donc un peu comment vous dansez, Dame Naerys ! "
Métajeu a écrit : Si tu te posais une question sur le physique, le voici :
Raymun est un homme vigoureux dont la fonction est clairement marquée par son physique. Des cheveux châtains, un unique oeil à l'iris brun, l'autre ayant été emporté dans un combat. La barbe qui lui mange le bas de visage permet également de renforcer cette froideur d'homme d'arme ayant déjà vécu plusieurs combats...
Il porte de plus une armure de cuir noire
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Naerys était tirallée entre l'excitation et la peur. Elle n'avait jamais eu tel adversaire tant martialement que physiquement.
Pour autant elle n'allait pas se laisser déstabiliser, et la danse put commencer.
*Léger comme une plume.*
*Vite comme un daim.*
Elle se déplaçait déplaçait aussi vite et légèrement que possible, ne laissant à son adversaire que peut de temps pour réagir, elle cherchait une faille.
*Preste comme un serpent.*
Naerys enchaina une série de coups vifs, pas tant pour blesser que pour tester son adversaire. Elle avait le dessus pour le moment, et prenait de l'assurance. Les coups étaient de plus en plus propres, et elle parvenait par moments à percer les défenses de son adversaire.
*Ok Naerys, va y sérieusement, Intrépide comme une louve.*
Elle passa à la vitesse supérieure donnant tout ce qu'elle pouvait, elle ne s'entrainait plus, elle se batait. Contre qui, contre quoi, pas contre Raymun, mais contre le destin, contre ce qu'on attendait d'elle... Mais aussi combative fut-elle, ça ne suffit pas. Le guerrier avait l'habitude du combat, et il ne tarda pas à s'adapter, à prendre le dessus, tant et si bien qu'à la fin elle ne pouvait que se défendre.
Ces coups ne touchaient plus, elle ne créait plus d'ouvertures, elle subissait, et la puissance des coups portés n'aidaient pas. Pour le moment elle arrivait à parer, à dévier, mais comment cela allait-il se terminer, elle fatiguait de plus en plus, et joua le tout pour le tout.
Pour autant elle n'allait pas se laisser déstabiliser, et la danse put commencer.
*Léger comme une plume.*
*Vite comme un daim.*
Elle se déplaçait déplaçait aussi vite et légèrement que possible, ne laissant à son adversaire que peut de temps pour réagir, elle cherchait une faille.
*Preste comme un serpent.*
Naerys enchaina une série de coups vifs, pas tant pour blesser que pour tester son adversaire. Elle avait le dessus pour le moment, et prenait de l'assurance. Les coups étaient de plus en plus propres, et elle parvenait par moments à percer les défenses de son adversaire.
*Ok Naerys, va y sérieusement, Intrépide comme une louve.*
Elle passa à la vitesse supérieure donnant tout ce qu'elle pouvait, elle ne s'entrainait plus, elle se batait. Contre qui, contre quoi, pas contre Raymun, mais contre le destin, contre ce qu'on attendait d'elle... Mais aussi combative fut-elle, ça ne suffit pas. Le guerrier avait l'habitude du combat, et il ne tarda pas à s'adapter, à prendre le dessus, tant et si bien qu'à la fin elle ne pouvait que se défendre.
Ces coups ne touchaient plus, elle ne créait plus d'ouvertures, elle subissait, et la puissance des coups portés n'aidaient pas. Pour le moment elle arrivait à parer, à dévier, mais comment cela allait-il se terminer, elle fatiguait de plus en plus, et joua le tout pour le tout.
- Maëlys
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Naerys entama bien vite sa "danse de l'eau", d'abord timide, ses assauts se firent de plus en plus rapide et perfectionnés, ce qui mit plusieurs fois à mal la défense de Raymun qui sentit la lourde épée de bois, bien plus douce que le véritable acier il faut l'avouer. Les coups avaient beau ne pas être très puissants, ils étaient bien placés et engourdissaient par moment ses membres.
Sauf qu'à se déplacer aussi vite en n'ayant pas l'entraînement adéquat, elle commença à s'essouffler. Elle ne s'en rendait peut-être pas encore compte mais Raymun lui sentait ces changements là, le souffle plus rapide, les petites pauses entre les coups pour respirer, autant de signes qu'il avait appris sur le terrain, à la dure.
Ce faisant, ses frappes étaient moins précises, moins fortes, certes plus rapides mais surtout c'était beaucoup plus facile de s'adapter, de rentrer dans son jeu.
Par moment son regard trahissait même l'endroit où elle voulait frapper, ce qui lui permettait de créer des fois des failles afin de la surprendre. Il ne cherchait pas à mettre tout son jeu, l'entraînement était une chose mais chercher à écraser en est une toute autre.
Implacable, il continuait son avancée, assénant des coups plus violents afin de lui faire perdre la maîtrise lors de ses parades, jusqu'à ce qu'elle reprenne d'un coup de la force et ré-entama l'attaque.
Certes fois-ci, il ne se montra pas aussi tendre et laissa libre cours à sa lame, parant les coups de Naerys et intensifiant le rythme pour lui faire lâcher prise.
Sauf qu'à se déplacer aussi vite en n'ayant pas l'entraînement adéquat, elle commença à s'essouffler. Elle ne s'en rendait peut-être pas encore compte mais Raymun lui sentait ces changements là, le souffle plus rapide, les petites pauses entre les coups pour respirer, autant de signes qu'il avait appris sur le terrain, à la dure.
Ce faisant, ses frappes étaient moins précises, moins fortes, certes plus rapides mais surtout c'était beaucoup plus facile de s'adapter, de rentrer dans son jeu.
Par moment son regard trahissait même l'endroit où elle voulait frapper, ce qui lui permettait de créer des fois des failles afin de la surprendre. Il ne cherchait pas à mettre tout son jeu, l'entraînement était une chose mais chercher à écraser en est une toute autre.
Implacable, il continuait son avancée, assénant des coups plus violents afin de lui faire perdre la maîtrise lors de ses parades, jusqu'à ce qu'elle reprenne d'un coup de la force et ré-entama l'attaque.
Certes fois-ci, il ne se montra pas aussi tendre et laissa libre cours à sa lame, parant les coups de Naerys et intensifiant le rythme pour lui faire lâcher prise.
Métajeu a écrit : Appel à MJ, tu as le droit à ton premier lancer de dés, 3+1 (attaque Naerys - Compétence + spécialisation) vs 5+3 (Attaque Raymun - Compétence + spécialisation)! avec défenses respectives à 10(N) et 13(R).
Si tu lis ça avant le HRP, je t'invite à y faire un saut !
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- Mathusalem
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
A Raymun (fin de leur entretien)
Romulian informa Raymun de ses intentions de se lier à Siegwulf ... par conséquent, sachant qu'Enguerrand suggérait de mettre Raymun à son service, Romulian lui demanda de retarder cette démarche, ou sinon, à ne pas être trop entrepenant.
Et il lui demanda, sans animosité mais sans sympathie non plus, simplement par autorité, de ne pas oublier les usages à son égard, qu'ils n'avait pas vécus assez d'événements ensemble pour qu'il le tutoie.
Siewulf .... l'homme semblait droit. Il n'était pas homme visiblement à user de la stratégie des alliances et manigances, mais derrière les grands hommes se trouve souvent de grandes femmes, et la sienne semblait être une femme riche en caractère et au mental affuté. Nouvellement arrivé, il pourrait leur être d'utile d'avoir un allié qui ne soit pas sous la coupe d'Enguerrand, il pourrait être cet homme. A présent, il allait falloir trouver l'axe pour l'approcher et se faire accepter de l'un comme de l'autre, ce qui n'allait pas être une mince affaire.
Il se savait dans la ligne de mire d'Enguerrand, s'il parvenait à s'allier à Siegwulf, peut être trouverait-il sa place dans le domaine Aversin ...
*********
Durant l'arrivée du cortège et les présentations, Romulian resta discret, observateur. Il n'était pas d'un statut assez important pour se permettre d'aborder ce beau monde, mais il tenter de faire bonne figure.
Il ne rata rien de la petite scène entre Enguerrand, Shiera et Astrid ... Ils jouaient un jeu qui pouvait facilement basculer sur une pente dangereuse, jusqu'où étaient prêt à s'en approcher ... Romulian songea qu'il sera bon d'être prêter toute son attention, ou celle de Raymun, peut être y aurait-il matière à tailler le bâton qui servira à les pousser.
Il rangea cela dans un coin de sa tête, dans une de ses pièces de sa forteresse mentale où il stockait ses souvenirs, ses secrets et toute les informations, aussi minimes soit elles, qui pourraient lui resservir ultérieurement.
Il saluât à distance Lysanor, tenter de laisser transparaître sur son visage la joie de la voir. Le prince échangeait avec Siegwulf, Enguerrand était parti avec Astrid ... Romulian profita de ce calme pour rejoindre Lysanor avant qu'elle ne se retire.
"Dame Lysanor, permettez moi de vous dire que vous resplendissez de toute votre grâce. Il y a ce jour de charmantes dames dans votre domaine, mais si elles étaient les joyaux d'une parrure, vous en seriez assurément le diamant en son centre attirant tous les regards."
Romulian informa Raymun de ses intentions de se lier à Siegwulf ... par conséquent, sachant qu'Enguerrand suggérait de mettre Raymun à son service, Romulian lui demanda de retarder cette démarche, ou sinon, à ne pas être trop entrepenant.
Et il lui demanda, sans animosité mais sans sympathie non plus, simplement par autorité, de ne pas oublier les usages à son égard, qu'ils n'avait pas vécus assez d'événements ensemble pour qu'il le tutoie.
Siewulf .... l'homme semblait droit. Il n'était pas homme visiblement à user de la stratégie des alliances et manigances, mais derrière les grands hommes se trouve souvent de grandes femmes, et la sienne semblait être une femme riche en caractère et au mental affuté. Nouvellement arrivé, il pourrait leur être d'utile d'avoir un allié qui ne soit pas sous la coupe d'Enguerrand, il pourrait être cet homme. A présent, il allait falloir trouver l'axe pour l'approcher et se faire accepter de l'un comme de l'autre, ce qui n'allait pas être une mince affaire.
Il se savait dans la ligne de mire d'Enguerrand, s'il parvenait à s'allier à Siegwulf, peut être trouverait-il sa place dans le domaine Aversin ...
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Durant l'arrivée du cortège et les présentations, Romulian resta discret, observateur. Il n'était pas d'un statut assez important pour se permettre d'aborder ce beau monde, mais il tenter de faire bonne figure.
Il ne rata rien de la petite scène entre Enguerrand, Shiera et Astrid ... Ils jouaient un jeu qui pouvait facilement basculer sur une pente dangereuse, jusqu'où étaient prêt à s'en approcher ... Romulian songea qu'il sera bon d'être prêter toute son attention, ou celle de Raymun, peut être y aurait-il matière à tailler le bâton qui servira à les pousser.
Il rangea cela dans un coin de sa tête, dans une de ses pièces de sa forteresse mentale où il stockait ses souvenirs, ses secrets et toute les informations, aussi minimes soit elles, qui pourraient lui resservir ultérieurement.
Il saluât à distance Lysanor, tenter de laisser transparaître sur son visage la joie de la voir. Le prince échangeait avec Siegwulf, Enguerrand était parti avec Astrid ... Romulian profita de ce calme pour rejoindre Lysanor avant qu'elle ne se retire.
"Dame Lysanor, permettez moi de vous dire que vous resplendissez de toute votre grâce. Il y a ce jour de charmantes dames dans votre domaine, mais si elles étaient les joyaux d'une parrure, vous en seriez assurément le diamant en son centre attirant tous les regards."
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
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