[BC] La Dernière Guerre
Re: [BC] 1.4 : Dans la ligne de mire...
Le bougre pesait son poids ! Comment faisait-il pour peser si lourd en dépit de son gabarit ? Cet homme était-il donc lui aussi fait de métal comme l'étrange créature qui avait appelé à l'aide ou y avait-il autre chose ? Malheureusement, Robert ne pouvait pas trop se pencher sur la question... Surtout pas quand ils étaient dans cette fournaise, avec toute cette fumée et l'explosion qui menaçait d'arriver à tout moment. D'une certaine façon, tout cela lui rappelait des événements qui avaient eu lieu il y a un certain temps, quand il était encore bien jeune et naïf... En cet instant, Robert n'avait plus l'impression d'être le flic qu'il était aujourd'hui. Non, il était de nouveau le soldat prêt à soutenir un de ses camarades pour le sortir de l'enfer, qui ici prenait la forme redoutable d'un incendie.
La créature fit une remarque à laquelle il ne jugea pas bon de répondre. "Programmer" ? Qu'est-ce que c'était que ça ? D'ailleurs, depuis quand une machine était en mesure de parler à un homme comme si c'était une personne ? Elle était étrangement capable de répondre... Il ne pouvait pas imaginer une machine douée de conscience, mais cela semblait pourtant être le cas. Il se demanda par quel miracle une telle chose pouvait être possible.
Au moment de sortir, ce qu'il redoutait le plus arriva : le souffle de l'explosion le projeta et il ne put retenir un cri quand il s'écrasa. Cela faisait un mal de chien, même s'il en avait vu d'autres... En plus, le bruit lui vrillait les tympans. Il avait beau ne pas être douillet, il douillait quand même.
La main de la "femme de métal" vint le secouer et sa propriétaire lui parla, bien qu'il ne comprît pas un traître mot. Il se redressa légèrement en grognant de douleur et en se tenant la tête pour chercher la victime du regard. À sa grande surprise, il reconnut l'homme en question.
Voulant s'assurer qu'il était encore en vie, il entreprit de ramper faiblement vers lui en l'appelant :
"Ray, mon vieux, vous m'entendez ?"
La créature fit une remarque à laquelle il ne jugea pas bon de répondre. "Programmer" ? Qu'est-ce que c'était que ça ? D'ailleurs, depuis quand une machine était en mesure de parler à un homme comme si c'était une personne ? Elle était étrangement capable de répondre... Il ne pouvait pas imaginer une machine douée de conscience, mais cela semblait pourtant être le cas. Il se demanda par quel miracle une telle chose pouvait être possible.
Au moment de sortir, ce qu'il redoutait le plus arriva : le souffle de l'explosion le projeta et il ne put retenir un cri quand il s'écrasa. Cela faisait un mal de chien, même s'il en avait vu d'autres... En plus, le bruit lui vrillait les tympans. Il avait beau ne pas être douillet, il douillait quand même.
La main de la "femme de métal" vint le secouer et sa propriétaire lui parla, bien qu'il ne comprît pas un traître mot. Il se redressa légèrement en grognant de douleur et en se tenant la tête pour chercher la victime du regard. À sa grande surprise, il reconnut l'homme en question.
Voulant s'assurer qu'il était encore en vie, il entreprit de ramper faiblement vers lui en l'appelant :
"Ray, mon vieux, vous m'entendez ?"
Emprise mentale
Par contact, l’esprit de Calvin rentra profondément en connexion avec celui de Stein.
Par ses yeux, il vit tout d’abord ses mains, triturant l’abdomen fourni de mécanismes de l'homoncule en cours de création. Pour le professeur, la tâche était ardue, le frère de Shelley, son remplaçant, devait nécessiter toute son attention.
Mais quelque chose clochait, les mouvements qu’il effectuait étaient toujours les mêmes, comme un cycle de répétitions sans fin, ne s’achevant jamais et retournant à la case départ toutes les trente secondes…
Derrière lui, un petit homme ventripotent, en costume indien bleu et blanc, se tenait droit comme un I, l’air concentré, les yeux mis clos et les mains posées sur les tempes. A nouveau, il put apercevoir Stein qui, en réalité, ne manipulait que simples pièces de métal non connectées.
Alors que sa vision mentale parvenait à capter l’ensemble de la situation, il entendit des martèlements et des bris de verre.
Dans le capharnaüm de Stein, entouré par des homoncules en pleine agitation, et face à un établi où reposait un petit corps métallique semblable à celui de Shelley, se tenait deux indous à l’air de conspirateur.
Le premier, un grand être décharné sans expression, au nez crochu, drapé de vêtements aussi noirs qu’une nuit sans lune, s’échinait à briser consciencieusement à coups de marteaux les éléments constitutifs du petit corps d’Andrew. Ce petit être, contrairement à Shelley, n’aurait pas le temps d’apprendre ce que le mot sentiment voulait dire…
Aux côtés du destructeur, se tenait une magnifique indienne, au corps ciselé magnifié par un sari rouge flamboyant, cheveux noirs tirés en arrière et Bindi marqué sur le front.
Elle lui posa une main sur l’épaule pour le stopper.
« Il suffit ! Le maitre sera content de nous. Allons-y, avant que Yaksha ne perde le contrôle. »
La concentration et les visions de Calvin furent alors perturbées par un long et insistant Klaxon. Il cligna des yeux, reprit rapidement son esprit et comprit alors que Ray l’impatient lui faisait signe. Il n’y avait plus rien à tirer de ce pauvre professeur manipulé, de toute manière. Il le salua et sortit précipitamment de l’atelier improvisé pour retrouver son ami et leur nouvelle recrue.
« Au… Au revoir » reprit Stein choqué et hagard par cette nouvelle incursion dans esprit.
Mais Calvin était loin. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il rencontrait très prochainement les êtres mystérieux qu’il avait aperçu…
Par ses yeux, il vit tout d’abord ses mains, triturant l’abdomen fourni de mécanismes de l'homoncule en cours de création. Pour le professeur, la tâche était ardue, le frère de Shelley, son remplaçant, devait nécessiter toute son attention.
Mais quelque chose clochait, les mouvements qu’il effectuait étaient toujours les mêmes, comme un cycle de répétitions sans fin, ne s’achevant jamais et retournant à la case départ toutes les trente secondes…
Son esprit s’envola et passa au-dessus de l’épaule de l’étrange inventeur de vie artificielle…Encart technique a écrit :Jet d’emprise mentale : Cognition 4 + pouvoir 1 + 526 (4) = 18 / réussi de justesse
Derrière lui, un petit homme ventripotent, en costume indien bleu et blanc, se tenait droit comme un I, l’air concentré, les yeux mis clos et les mains posées sur les tempes. A nouveau, il put apercevoir Stein qui, en réalité, ne manipulait que simples pièces de métal non connectées.
Alors que sa vision mentale parvenait à capter l’ensemble de la situation, il entendit des martèlements et des bris de verre.
Dans le capharnaüm de Stein, entouré par des homoncules en pleine agitation, et face à un établi où reposait un petit corps métallique semblable à celui de Shelley, se tenait deux indous à l’air de conspirateur.
Le premier, un grand être décharné sans expression, au nez crochu, drapé de vêtements aussi noirs qu’une nuit sans lune, s’échinait à briser consciencieusement à coups de marteaux les éléments constitutifs du petit corps d’Andrew. Ce petit être, contrairement à Shelley, n’aurait pas le temps d’apprendre ce que le mot sentiment voulait dire…
Aux côtés du destructeur, se tenait une magnifique indienne, au corps ciselé magnifié par un sari rouge flamboyant, cheveux noirs tirés en arrière et Bindi marqué sur le front.
Elle lui posa une main sur l’épaule pour le stopper.
« Il suffit ! Le maitre sera content de nous. Allons-y, avant que Yaksha ne perde le contrôle. »
La concentration et les visions de Calvin furent alors perturbées par un long et insistant Klaxon. Il cligna des yeux, reprit rapidement son esprit et comprit alors que Ray l’impatient lui faisait signe. Il n’y avait plus rien à tirer de ce pauvre professeur manipulé, de toute manière. Il le salua et sortit précipitamment de l’atelier improvisé pour retrouver son ami et leur nouvelle recrue.
« Au… Au revoir » reprit Stein choqué et hagard par cette nouvelle incursion dans esprit.
Mais Calvin était loin. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il rencontrait très prochainement les êtres mystérieux qu’il avait aperçu…
Sujet clos. Vous pouvez mettre un petit verrou Mlle Iris![]()
L'arrivée du CID
Calvin, terrorisé par l’idée de perdre l’atlante, d’échouer à la mission de protection que lui avait confié Steamboy, se retourna précipitamment vers la tueuse indienne. La situation ne lui permettait pas de sortir du contrecoup de l’adrénaline et tous ces mouvements étaient animés d’une accélération extrême. Lui ne s’en rendait compte qu’à peine.
Il lui enleva le poignard figé qu’elle avait dans le dos, le lâcha au sol dans un tintement métallique creux. Le sang coula à grosses gerbes sur le sol. Balayé par la pluie, la noire marque de la mort disparaissait presque immédiatement. Il la retourna et, d’excitation, la secoua quelques peu.
Calvin : "Dis-moi où est l'antidote et je t'aiderai à survivre !"
Ses yeux étaient révulsés et, il n’eut comme réponse sortant de sa bouche qu’un infâme gargouillis sanglant. La vie l’abandonnait, sa peau commençait à devenir rugueuse et déjà son corps se marquait des traces marbrées de son toxique poison indien.
Il fouilla ce corps meurtri, autrefois splendide, mais ne trouva rien que la soie soyeuse et fine de son costume traditionnel.
Ne trouvant pas de solution, affolé par la situation, il se tournera vers Yaksha.
Calvin : "Où se trouve le sérum du poison ? Le CID est en train d'arriver, si vous nous aidez ils seront plus indulgents envers vos amis."
Yaksha, plus proche à présent, était au-dessus de son ancienne maitresse, les larmes lui coulaient le long des joues. Il les avait pourtant prévenus… Derrière lui, le Thug était toujours dans un état de lobotomie temporaire. Hagard, il avait lâché ses armes. Son regard était vide et la bave lui coulait des lèvres.
« Princesse Naga… Je ne sais pas Anglais. C’était son secret. Je ne suis même pas certain qu’il existe. Que son jivātman trouve le chemin d’une nouvelle et belle naissance… »
Un bruit sourd, attirant son regard, lui parvint de la camionnette délabrée. D’un bond, un gigantesque humanoïde à tête de tigre avait volé d’un toit attenant pour atterrir là. Il le reconnut immédiatement. C’était Félifax, l’un des surhommes les plus connus, allié de l’institut du radium du temps de Marie Curie. Il semblait, qu’à présent, celui-ci s’était rapproché des forces de Léo Saint Clair, le Nyctalope…
S’il voulait encore intervenir sur la scène de la confrontation, il faudrait que Calvin se dépêche. Bientôt, un escadron armé du CID serait présent… Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il en eut la confirmation physique.
Des deux côtés de la rue, deux grand stratogyres puissamment armés arrivèrent dans un vrombissement caractéristique. Sur leur ponton, partout des agents du CID étaient présents. Certains armés de cannes choquantes électriques, d’autres de mitraillettes légères. Au niveau de leur proue, des mitrailleuses lourdes annonçaient un message clair aux éventuels surhommes récalcitrants : « le CID protège Paris ».
Les cheveux de Leilith volèrent en tous sens à l’arrivée des véhicules de guerre volants. Mais elle ne s’en soucia que peu. Elle était concentrée sur sa respiration, sur les battements de son cœur. Elle sentait la douleur remonter progressivement…
Le Yogi tentait vainement de se trainer vers son amplificateur brisé. Dans cette situation pitoyable, comprenant l’inutilité de son geste, il se retourna vers elle. Battu pratiquement à mort, il lui lança tout de même une nouvelle fois un regard de défiance.
« Tu n’es même plus humaine. Comment fais-tu pour trouver tant de puissance ? Est-ce ta marque invisible d’esclavagiste ?!! Qu’importe, tu seras bientôt plus sèche et dur que le pavé sur lequel tu reposes »
De ses dents ensanglantées, il lui envoya de nouveau un sourire narquois.
Sa tête tournait. Le rythme cardiaque était de plus en plus lent. A bout de force, elle clama à l’intention de son ami :
" Calvin, je ne peux pas ressusciter les morts, mais si Naga est toujours en vie, je peux la soigner... du moins tant que moi-même je... "
Épuisée par sa lutte et par les effets toxiques, elle ne put terminer sa phrase et tomba à terre, inconsciente…
Il lui enleva le poignard figé qu’elle avait dans le dos, le lâcha au sol dans un tintement métallique creux. Le sang coula à grosses gerbes sur le sol. Balayé par la pluie, la noire marque de la mort disparaissait presque immédiatement. Il la retourna et, d’excitation, la secoua quelques peu.
Calvin : "Dis-moi où est l'antidote et je t'aiderai à survivre !"
Ses yeux étaient révulsés et, il n’eut comme réponse sortant de sa bouche qu’un infâme gargouillis sanglant. La vie l’abandonnait, sa peau commençait à devenir rugueuse et déjà son corps se marquait des traces marbrées de son toxique poison indien.
Il fouilla ce corps meurtri, autrefois splendide, mais ne trouva rien que la soie soyeuse et fine de son costume traditionnel.
Ne trouvant pas de solution, affolé par la situation, il se tournera vers Yaksha.
Calvin : "Où se trouve le sérum du poison ? Le CID est en train d'arriver, si vous nous aidez ils seront plus indulgents envers vos amis."
Yaksha, plus proche à présent, était au-dessus de son ancienne maitresse, les larmes lui coulaient le long des joues. Il les avait pourtant prévenus… Derrière lui, le Thug était toujours dans un état de lobotomie temporaire. Hagard, il avait lâché ses armes. Son regard était vide et la bave lui coulait des lèvres.
« Princesse Naga… Je ne sais pas Anglais. C’était son secret. Je ne suis même pas certain qu’il existe. Que son jivātman trouve le chemin d’une nouvelle et belle naissance… »
Un bruit sourd, attirant son regard, lui parvint de la camionnette délabrée. D’un bond, un gigantesque humanoïde à tête de tigre avait volé d’un toit attenant pour atterrir là. Il le reconnut immédiatement. C’était Félifax, l’un des surhommes les plus connus, allié de l’institut du radium du temps de Marie Curie. Il semblait, qu’à présent, celui-ci s’était rapproché des forces de Léo Saint Clair, le Nyctalope…
S’il voulait encore intervenir sur la scène de la confrontation, il faudrait que Calvin se dépêche. Bientôt, un escadron armé du CID serait présent… Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, il en eut la confirmation physique.
Des deux côtés de la rue, deux grand stratogyres puissamment armés arrivèrent dans un vrombissement caractéristique. Sur leur ponton, partout des agents du CID étaient présents. Certains armés de cannes choquantes électriques, d’autres de mitraillettes légères. Au niveau de leur proue, des mitrailleuses lourdes annonçaient un message clair aux éventuels surhommes récalcitrants : « le CID protège Paris ».
Les cheveux de Leilith volèrent en tous sens à l’arrivée des véhicules de guerre volants. Mais elle ne s’en soucia que peu. Elle était concentrée sur sa respiration, sur les battements de son cœur. Elle sentait la douleur remonter progressivement…
Le Yogi tentait vainement de se trainer vers son amplificateur brisé. Dans cette situation pitoyable, comprenant l’inutilité de son geste, il se retourna vers elle. Battu pratiquement à mort, il lui lança tout de même une nouvelle fois un regard de défiance.
« Tu n’es même plus humaine. Comment fais-tu pour trouver tant de puissance ? Est-ce ta marque invisible d’esclavagiste ?!! Qu’importe, tu seras bientôt plus sèche et dur que le pavé sur lequel tu reposes »
De ses dents ensanglantées, il lui envoya de nouveau un sourire narquois.
Sa tête tournait. Le rythme cardiaque était de plus en plus lent. A bout de force, elle clama à l’intention de son ami :
" Calvin, je ne peux pas ressusciter les morts, mais si Naga est toujours en vie, je peux la soigner... du moins tant que moi-même je... "
Épuisée par sa lutte et par les effets toxiques, elle ne put terminer sa phrase et tomba à terre, inconsciente…
Rencontre avec l'agent guillaume...
De longues minutes, le corps encore endolori par la déflagration, Robert se traina vers son ami Ray Campbell.
Robert : "Ray, mon vieux, vous m'entendez ?"
Celui-ci était dans un piteux état, totalement inconscient, son corps était traversé à de multiples endroit par des fragments encore incandescents de l’explosion. L’agent Merlier remarqua que le pauvre bougre qui lui avait servi de bouclier humain, portait sous son costume une curieuse combinaison moulante. Son torse, découvert, était recouvert d’un étrange plastron d’acier. A n‘en pas douter, il s’agissait d’un gadget super-scientifique de haute technologie.
La marionnette de métal se rapprocha et inspecta soigneusement le pauvre Steamboy.
« L’homme à peau d’homoncule est vivant ? »
« Monsieur vous allez bien ? »
Péniblement, il se retourna et fit face à deux hommes en tenue de pompier. L’incendie avait dû les prévenir. Il se relâcha au sol. On allait prendre soin de lui…
D’autres héros du feu arrivèrent, ils se répartirent entre les victimes présentes et les débris enflammés qui jonchaient l’ensemble de la cour de l’université de la Sorbonne. On lui mit une couverture et lui fit les premiers soins d’usage. Ses blessures n’étaient pas exceptionnelles, rien de bien impressionnant pour un ancien soldat comme lui.
En revanche, les sauveteurs semblaient beaucoup plus agités autour de Ray. Il voulut s’enquérir de son état mais fut rapidement rappelé à l’ordre.
« Nous ne savons pas encore précisément ce que vous avez, ne bougez pas ! »
Il tenta de se détendre malgré la situation catastrophique dans laquelle il s’était fourré. Il observa les nuages de pluie passer devant la lune et couvrir les étoiles. Tout à coup, un grand stratogyre blindé passa en travers son champ de vision.
Le CID ! Etaient-ils déjà au courant que l’incendie était l’œuvre de surhommes ?
Contrairement aux recommandations, il se releva quelque peu. Un homme en noir, flanqué de ces étranges luminescentes propres aux agents du nyctalope, était déjà présent sur la scène. On le laissait enquêter sans encombre. Il s’approcha de Steamboy, discuta un instant avec la poupée aux rouages, puis se dirigea vers le chef des pompiers.
Il sortit sa carte et lui tendit :
« J’embarque ces trois-là »
Choqué, l’homme au casque de sapeur reprit :
« Mais… Agent Guillaume, ils ont besoin de soins ! »
Il reprit d’un ton monocorde :
« J’ai dit, j’embarque ces trois-là… »
A peine cinq minutes plus tard, Robert était dans le stratogyre. Dans l’une des cellule aveugle du CID, complètement dans le noir, le vrombissement de bourdon de l’engin le menait vers la citadelle du CID, dans le cœur de Monmarte…
Robert : "Ray, mon vieux, vous m'entendez ?"
Celui-ci était dans un piteux état, totalement inconscient, son corps était traversé à de multiples endroit par des fragments encore incandescents de l’explosion. L’agent Merlier remarqua que le pauvre bougre qui lui avait servi de bouclier humain, portait sous son costume une curieuse combinaison moulante. Son torse, découvert, était recouvert d’un étrange plastron d’acier. A n‘en pas douter, il s’agissait d’un gadget super-scientifique de haute technologie.
La marionnette de métal se rapprocha et inspecta soigneusement le pauvre Steamboy.
« L’homme à peau d’homoncule est vivant ? »
« Monsieur vous allez bien ? »
Péniblement, il se retourna et fit face à deux hommes en tenue de pompier. L’incendie avait dû les prévenir. Il se relâcha au sol. On allait prendre soin de lui…
D’autres héros du feu arrivèrent, ils se répartirent entre les victimes présentes et les débris enflammés qui jonchaient l’ensemble de la cour de l’université de la Sorbonne. On lui mit une couverture et lui fit les premiers soins d’usage. Ses blessures n’étaient pas exceptionnelles, rien de bien impressionnant pour un ancien soldat comme lui.
En revanche, les sauveteurs semblaient beaucoup plus agités autour de Ray. Il voulut s’enquérir de son état mais fut rapidement rappelé à l’ordre.
« Nous ne savons pas encore précisément ce que vous avez, ne bougez pas ! »
Il tenta de se détendre malgré la situation catastrophique dans laquelle il s’était fourré. Il observa les nuages de pluie passer devant la lune et couvrir les étoiles. Tout à coup, un grand stratogyre blindé passa en travers son champ de vision.
Le CID ! Etaient-ils déjà au courant que l’incendie était l’œuvre de surhommes ?
Contrairement aux recommandations, il se releva quelque peu. Un homme en noir, flanqué de ces étranges luminescentes propres aux agents du nyctalope, était déjà présent sur la scène. On le laissait enquêter sans encombre. Il s’approcha de Steamboy, discuta un instant avec la poupée aux rouages, puis se dirigea vers le chef des pompiers.
Il sortit sa carte et lui tendit :
« J’embarque ces trois-là »
Choqué, l’homme au casque de sapeur reprit :
« Mais… Agent Guillaume, ils ont besoin de soins ! »
Il reprit d’un ton monocorde :
« J’ai dit, j’embarque ces trois-là… »
A peine cinq minutes plus tard, Robert était dans le stratogyre. Dans l’une des cellule aveugle du CID, complètement dans le noir, le vrombissement de bourdon de l’engin le menait vers la citadelle du CID, dans le cœur de Monmarte…
Fin de l'intro. On peut verrouiller le sujet. Rendez vous au chapitre 2
- Iris
- Grand Ancien
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En attendant les secours
Avant d'être totalement inapte à agir...
Leilith percevait tout ce qui se déroulait au travers d'un brouillard fort inquiétant...
Super Fakir se réjouissait à l'idée de sa mort prochaine... et apparemment il savait ou percevait des choses de son passé... quant à savoir quoi exactement ?... Mais elle n'allait pas gaspiller des forces pour répondre à cet affreux personnage qui n'était même pas peiné de la mort de la femme à son service !
Elle tenta de rassembler ses dernières forces :
" Calvin !... la poignée ! ... de la dague... creuse..."
... mais elle ne risquait pas de savoir si son message portait, si elle avait raison ou pas...
Leilith percevait tout ce qui se déroulait au travers d'un brouillard fort inquiétant...
Super Fakir se réjouissait à l'idée de sa mort prochaine... et apparemment il savait ou percevait des choses de son passé... quant à savoir quoi exactement ?... Mais elle n'allait pas gaspiller des forces pour répondre à cet affreux personnage qui n'était même pas peiné de la mort de la femme à son service !
Elle tenta de rassembler ses dernières forces :
" Calvin !... la poignée ! ... de la dague... creuse..."
... mais elle ne risquait pas de savoir si son message portait, si elle avait raison ou pas...
D'ici peu elle saurait si elle avait raison, ou si quelqu'un avait trouvé comment la sauver... Ou peut-être se réveillerait-elle demain ? Ou jamais... un nouveau sommeil de 10 000 ans... ?...Métajeu a écrit :Sauf si je peux faire de la télékinésie pour ramener une dague à moi et l'ouvrir pour prendre le supposé antidote, auquel cas je le fais, mais a priori, j'ai l'air en assez piteux état !![]()
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- Maëlys
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Re: [BC] La dernière guerre 1.3: Radium et confidences
Mille idées traversaient l'esprit de Calvin et l'espace d'un instant il se voyait déjà en train d'annoncer la nouvelle à Ray Campbell...
Naga emportait son secret avec elle dans un mélange de gargouillis sanglants, Yaksha ne savait rien à ce sujet...
Non loin le CID arrivait, risquant de le plonger dans l'impossibilité de tout mouvement. Il savait qu'il devait fuir, si le CID lui mettait la main dessus, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne soit jeté dans une des plus profondes cages de la butte Montmartre. Mais à côté de ça, il y avait Leilith et il ne pouvait la laisser à son sort, d'autant plus qu'il était lié à elle par un secret, qui certes ne tenait plus tellement du secret désormais.
Puis soudain, un murmure lui passa dans la tête. Une intuition, un mot entendu plus loin ? Il n'en savait pas plus mais il détourna son regard de Naga et Yaksha pour se concentrer sur la dague tombée à terre. Tout en faisant attention à ne pas se couper avec, il chercha à ouvrir la partie creuse pour en extraire son contenu.
Naga emportait son secret avec elle dans un mélange de gargouillis sanglants, Yaksha ne savait rien à ce sujet...
Non loin le CID arrivait, risquant de le plonger dans l'impossibilité de tout mouvement. Il savait qu'il devait fuir, si le CID lui mettait la main dessus, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne soit jeté dans une des plus profondes cages de la butte Montmartre. Mais à côté de ça, il y avait Leilith et il ne pouvait la laisser à son sort, d'autant plus qu'il était lié à elle par un secret, qui certes ne tenait plus tellement du secret désormais.
Puis soudain, un murmure lui passa dans la tête. Une intuition, un mot entendu plus loin ? Il n'en savait pas plus mais il détourna son regard de Naga et Yaksha pour se concentrer sur la dague tombée à terre. Tout en faisant attention à ne pas se couper avec, il chercha à ouvrir la partie creuse pour en extraire son contenu.
[BC] La dernière guerre 2.2 : Dans le ventre du monstre
Sujet réservé aux personnages Talos et Camille - Autres joueurs de BC passez votre chemin
Le pyrokinésiste poussa, d’un coup de Tommy Gun dans le dos, le pauvre professeur Charpentier dans un immense hangar poussiéreux mal éclairé aux parois de métal. Partout, des caisses de bois gerbées les unes sur les autres et rangées en grandes allées bien ordonnées.
Le vieil inventeur avait mauvaise mine. Le col déchiré, le visage marqué de plusieurs hématomes et la mine apeurée de l’homme aux yeux bandés ignorant son avenir prochain. Les hommes de main de l’enlèvement de la Sorbonne l’avaient roué de coups pour qu’il se tienne tranquille…
L’homme à la mitraillette écrasa sa cigarette au sol puis automatiquement s’en ralluma une autre au moyen de ses étranges pouvoirs…
« Avance vieillard ou je vais te donner de bonnes raisons de rester immobile… » Lui cracha t’il d’un air mauvais.
Ils remontèrent lentement l’allée centrale et croisèrent quelques gardes en uniforme. Leur pas résonnait dans ce vaste labyrinthe au plafond invisible et à chaque rencontre avec les soldats un claquement sec de talons se faisait entendre. Le grésillement du mauvais éclairage électrique se faisait également ouïr ainsi qu’un vrombissement continu étrange…
Après de longues minutes de marche aveugle…
« On est arrivé… »
Il lui enleva son bandeau et le propulsa par un violent coup de crosse dans une grande cage aux larges barreaux de fer. Le vieil homme s’écrasa lamentablement au sol puis rapidement rampa dans le coin opposé, terrorisé.
Outragé par ce geste agressif, fondant de l’obscurité, un immense être de bronze se jeta sur l’accès de sa propre prison, toute proche… Il secoua les barreaux sans succès. Ses rouages et éléments mécaniques, présents aux articulations, s’affolèrent, marque de son mécontentement visible.
« Du calme, Joujou mécanique ou je m’en vais te calmer avec une bonne dose d’électricité… »
Il posa sa main sur un pupitre de contrôle d’où surgissait de gros câbles reliés aux montants métallique de la geôle du titan.
Le géant d’Airain recula sous la menace, disparaissant à nouveau dans l’ombre de sa prison.
Le professeur meurtri interpella alors son bourreau.
« Que me voulez vous ? Que vous ai-je donc fait ? Où suis-je ?!!! »
« Tu le sauras bien assez tôt, chercheur. Et tu comprendras que tes vrais geôliers sont beaucoup moins sympathiques que moi. »
L’homme de main, lui jeta alors son mégot, tourna les talons et disparut dans le vaste rayonnage de la gigantesque réserve.
Un pleurnichement se fit entendre.
Non loin, dans une cellule ressemblant plus à un vivarium qu’à autre chose, une petite fille effrayée se cachait désespérément sous son lit. Elle espérait que les soldats oublieraient qu’elle était là. Pour mieux se camoufler, elle tira vainement sa couverture et se fit un pitoyable abri réconfortant.
Tout proche, sur une table faisant face aux parois de transpacier, trônait un gros coffre blindé, entourés d’une multitude de chaines. A la dernière plainte de la fillette, un choc sourd se fit entendre et la malle bougea de quelques centimètres sur le côté…

Le pyrokinésiste poussa, d’un coup de Tommy Gun dans le dos, le pauvre professeur Charpentier dans un immense hangar poussiéreux mal éclairé aux parois de métal. Partout, des caisses de bois gerbées les unes sur les autres et rangées en grandes allées bien ordonnées.
Le vieil inventeur avait mauvaise mine. Le col déchiré, le visage marqué de plusieurs hématomes et la mine apeurée de l’homme aux yeux bandés ignorant son avenir prochain. Les hommes de main de l’enlèvement de la Sorbonne l’avaient roué de coups pour qu’il se tienne tranquille…
L’homme à la mitraillette écrasa sa cigarette au sol puis automatiquement s’en ralluma une autre au moyen de ses étranges pouvoirs…
« Avance vieillard ou je vais te donner de bonnes raisons de rester immobile… » Lui cracha t’il d’un air mauvais.
Ils remontèrent lentement l’allée centrale et croisèrent quelques gardes en uniforme. Leur pas résonnait dans ce vaste labyrinthe au plafond invisible et à chaque rencontre avec les soldats un claquement sec de talons se faisait entendre. Le grésillement du mauvais éclairage électrique se faisait également ouïr ainsi qu’un vrombissement continu étrange…
Après de longues minutes de marche aveugle…
« On est arrivé… »
Il lui enleva son bandeau et le propulsa par un violent coup de crosse dans une grande cage aux larges barreaux de fer. Le vieil homme s’écrasa lamentablement au sol puis rapidement rampa dans le coin opposé, terrorisé.
Outragé par ce geste agressif, fondant de l’obscurité, un immense être de bronze se jeta sur l’accès de sa propre prison, toute proche… Il secoua les barreaux sans succès. Ses rouages et éléments mécaniques, présents aux articulations, s’affolèrent, marque de son mécontentement visible.
« Du calme, Joujou mécanique ou je m’en vais te calmer avec une bonne dose d’électricité… »
Il posa sa main sur un pupitre de contrôle d’où surgissait de gros câbles reliés aux montants métallique de la geôle du titan.
Le géant d’Airain recula sous la menace, disparaissant à nouveau dans l’ombre de sa prison.
Le professeur meurtri interpella alors son bourreau.
« Que me voulez vous ? Que vous ai-je donc fait ? Où suis-je ?!!! »
« Tu le sauras bien assez tôt, chercheur. Et tu comprendras que tes vrais geôliers sont beaucoup moins sympathiques que moi. »
L’homme de main, lui jeta alors son mégot, tourna les talons et disparut dans le vaste rayonnage de la gigantesque réserve.
Un pleurnichement se fit entendre.
Non loin, dans une cellule ressemblant plus à un vivarium qu’à autre chose, une petite fille effrayée se cachait désespérément sous son lit. Elle espérait que les soldats oublieraient qu’elle était là. Pour mieux se camoufler, elle tira vainement sa couverture et se fit un pitoyable abri réconfortant.
Tout proche, sur une table faisant face aux parois de transpacier, trônait un gros coffre blindé, entourés d’une multitude de chaines. A la dernière plainte de la fillette, un choc sourd se fit entendre et la malle bougea de quelques centimètres sur le côté…
Dernière modification par Obsidian le 08 déc. 2013, 16:22, modifié 1 fois.
This is the end
Calvin tourna fébrilement le Katar en tout sens pour trouver le moyen d’ouvrir le compartiment secret qui avait résonné quelques secondes auparavant.
Un déclic se fit entendre. D’un petit espace camouflé, il sortit une fine seringue contenant un étrange liquide bleu luminescent. Par chance elle était intacte, un faux mouvement supplémentaire et tout espoir de sauver Leilith serait anéanti.
Pourtant, il lui fallait faire vite. Il déclencha ses supers réflexes pour parvenir jusqu’à elle.
Dans ce monde ralenti accueillant, il lui injecta le précieux antidote.
Ses yeux étaient clos, son petit corps déjà rigide et ses mains glaciales comme la mort. Son visage était parcouru de zébrures bleues, le poison l’avait déjà entièrement contaminé. Avait il agit à temps ?
La prenant dans ses bras pour tenter vainement de sentir une réaction de sa part, il désactiva son aptitude irréaliste et tout redevint normal.
Derrière lui, de longues cordes furent jetés des Stratogyres et une armada d’agents du nyctalope descendit jusqu’aux vestiges de la bataille. Très vite, ils encerclèrent les survivants, les menaçants de leurs canons. Félifax, du haut de la camionnette pulvérisée, dirigeait les opérations de sa puissante voix gutturale. La pluie redoublait de violence et donnait à la scène des airs de cataclysme.
Puis une voix calme et monocorde se fit entendre :
« Je suis heureux de vous rencontrer Monsieur Reese. Bien que j’aurais aimé que cela soit dans une meilleure situation... Je suis l’agent Guillaume. Je crois qu’il est grand temps de vous faire visiter Montmartre… »
Un déclic se fit entendre. D’un petit espace camouflé, il sortit une fine seringue contenant un étrange liquide bleu luminescent. Par chance elle était intacte, un faux mouvement supplémentaire et tout espoir de sauver Leilith serait anéanti.
Pourtant, il lui fallait faire vite. Il déclencha ses supers réflexes pour parvenir jusqu’à elle.
Dans ce monde ralenti accueillant, il lui injecta le précieux antidote.
Ses yeux étaient clos, son petit corps déjà rigide et ses mains glaciales comme la mort. Son visage était parcouru de zébrures bleues, le poison l’avait déjà entièrement contaminé. Avait il agit à temps ?
La prenant dans ses bras pour tenter vainement de sentir une réaction de sa part, il désactiva son aptitude irréaliste et tout redevint normal.
Derrière lui, de longues cordes furent jetés des Stratogyres et une armada d’agents du nyctalope descendit jusqu’aux vestiges de la bataille. Très vite, ils encerclèrent les survivants, les menaçants de leurs canons. Félifax, du haut de la camionnette pulvérisée, dirigeait les opérations de sa puissante voix gutturale. La pluie redoublait de violence et donnait à la scène des airs de cataclysme.
Puis une voix calme et monocorde se fit entendre :
« Je suis heureux de vous rencontrer Monsieur Reese. Bien que j’aurais aimé que cela soit dans une meilleure situation... Je suis l’agent Guillaume. Je crois qu’il est grand temps de vous faire visiter Montmartre… »
Fin du chapitre 1
[BC] La dernière guerre 2.1 : Les requins du ciel
L’agent Guillaume s’en était ensuite allé l’air mystérieux et tout avait été très vite.
Sous un puissant orage d’été, des médecins descendirent des véhicules de guerre magnétopropulsés et rapidement séparèrent l’anglais de l’atlante. Calvin, comme Krishna et ses acolytes, furent mis en respect par les armes puis menottés pour être enfin séparés entre les deux stratogyres.
Du sol arrivèrent alors l’équipe de nettoyage composée de policiers du quai d’Orsay, de services techniques de la ville de paris et d’équipes spéciales de l’hopital Saint Anne. Les débris furent évacués, les indices récoltés et les torrents d’eau charriés par la puissante averse firent le reste… Sous un feu d’artifice de gyrophares bleus et rouges, un ballet de petites mains en imperméables rendirent à la rue sa face d’avant… L’essaim des fonctionnaires effaça la moindre trace d’activités paranormales.
Alors que le pourvoyeur montait sur l’un des engins superscientifiques du CID, il put voir, une dernière fois, le visage de Naga avant que celui-ci ne disparaisse sous la fermeture éclair d’un sac mortuaire.
On le fit rentrer dans le corps métallique du monstre volant. Entouré d’une multitude d’agents du CID, tous identiques et austères dans leurs costumes noirs saillants surmontés d’un haut de forme, un profond malaise commença à apparaître chez le scientifique étranger. Que savaient-ils exactement de lui ? Qu’avaient ils compris de la situation ? Leilith ne s’était elle pas leurrée au sujet de l’agent Guillaume ? Après tout, Steamboy l’avait prévenu…
Conduit dans les entrailles de l’engin, arrêté face à une étrange cellule sans cloison, il fut équipé d’un casque d’isolement sensoriel lui empêchant de se situer dans l’espace et d’utiliser ses pouvoirs de manière efficiente. L’attente, pour un homme déclenchant ses réflexes sur évolués sous le coup du stress, fut alors interminable…
Toujours équipé de cette machinerie, on le fit ensuite marcher pendant d’interminables minutes. Puis la libération vint.
On lui enleva ce supplice d'ingénierie. Face à lui, deux agents du CID devant une porte, identiques tels des jumeaux, l’observaient de leurs étranges lunettes jaunes luminescentes.
« Désolé pour ces désagréments Mr Reese, comme vous le savez, le secret est la force du CID »
Il était dans un couloir, entièrement carrelé en blanc, aseptisé, et dont les murs étaient flanqués de séries de chiffres et de symboles grecs.
Les clones lui ouvrirent alors la salle. Calvin s’attendait à se retrouver dans la plus profonde cellule de la Butte Montmartre. Il n’en fut rien.
A l’intérieur de cette spartiate salle aveugle d’une blancheur éclatante et entêtante, il retrouva la survivante atlante alité telle une princesse de conte de fée. Lorsqu’il entra, alors celle-ci ouvrit doucement les yeux…
« Nous vous demandons de bien vouloir patienter, un agent va bientôt vous recevoir »
La porte se referma pour respecter leur intimité, non sans un tour de clé quelque peu troublant…
Tel le tunnel final vers la route du paradis, une porte de lumière s’ouvrit sur la cellule plongée dans le noir.
« Inspecteur Merlier ? »
Une main tendue perfora le halo lumineux.
« Je suis désolé pour ce transport quelque peu… rudimentaire. Nous ne savions pas que vous apparteniez aux forces de l’ordre. Je suis l’agent Guillaume. Avant de vous inviter à m’accompagner, je vous rappelle que dans le cadre de vos fonctions, vous êtes soumis au secret professionnel. »
Il sortit et se retrouva subitement dans un grand débarcadère souterrain flanqué de plusieurs pontons pour transports volants, ruche grouillante d’agents du CID s’agitant en tout sens à la recherche du crime, surmontée de gros bourdons superscientifiques bruyants décollant vers des lieux de délits potentiels.
« Bienvenue à Montmartre ou plutôt dans ses entrailles »
« Tu t’appelles donc Merlier ? »
L’agent protecteur de Paris était accompagné de la poupée mécanique qui avait accompagné Robert dans le sauvetage de Ray Campbell.
« Je vous en prie, suivez-moi »
Il lui fit traverser plusieurs portes puis ce qui ressemblait à un énorme centre de commandement. En son centre, un grand et large pilonne constitué de blocs désolidarisés animés d’un mouvement circulaire. La légendaire prison aléatoire du CID…
Autour de celle-ci, une multitude de bureaux, la plupart occupés par des agents en plein interrogatoire. Les malfrats ? Une foule bigarrée et disparate de surhommes aux mines patibulaires et étranges… Tantôt humains, tantôt entièrement mutants, parfois mécaniques… Sur les murs, une multitude d’écrans de contrôle, des panneaux avec des notes, des photos de larcins, des plans de machines diaboliques… Curieux comme un enfant, le pantin aux rouages surexcités posait mille et une questions. Rapidement, elle révéla son nom : Shelley.
« Nous ne faisons que passer, rassurez vous nous allons aller dans un endroit plus tranquille »
Ils arpentèrent ensuite de nombreux couloirs au carrelage couleur porcelaine d’une propreté presque surnaturelle. Partout des clones en costume sombre et aux binocles phosphorescents. Tout se ressemblait, seules les indications murales semblaient avoir une cohérence dans ce monde de reflets.
« Je vais vous demander d’être quelque peu patient et de m’attendre dans cette salle »
Il lui ouvrit une porte et l’invita à rentrer dans une chambre chichement meublée et déjà occupée. Un homme semblait veiller une femme malade, puisque celle-ci était allongé sur un lit d’hopital.
L’étrange figurine de métal se précipita alors tout d’un coup dans la pièce.
« Calvin ! Leilith ! »
« Monsieur Merlier, je vous en prie »
L’agent guillaume lui souria mystérieusement et l’invita explicitement de la main à rentrer. Robert s’exécuta.
Une nouvelle fois, la clé tourna dans la serrure…
Sous un puissant orage d’été, des médecins descendirent des véhicules de guerre magnétopropulsés et rapidement séparèrent l’anglais de l’atlante. Calvin, comme Krishna et ses acolytes, furent mis en respect par les armes puis menottés pour être enfin séparés entre les deux stratogyres.
Du sol arrivèrent alors l’équipe de nettoyage composée de policiers du quai d’Orsay, de services techniques de la ville de paris et d’équipes spéciales de l’hopital Saint Anne. Les débris furent évacués, les indices récoltés et les torrents d’eau charriés par la puissante averse firent le reste… Sous un feu d’artifice de gyrophares bleus et rouges, un ballet de petites mains en imperméables rendirent à la rue sa face d’avant… L’essaim des fonctionnaires effaça la moindre trace d’activités paranormales.
Alors que le pourvoyeur montait sur l’un des engins superscientifiques du CID, il put voir, une dernière fois, le visage de Naga avant que celui-ci ne disparaisse sous la fermeture éclair d’un sac mortuaire.
On le fit rentrer dans le corps métallique du monstre volant. Entouré d’une multitude d’agents du CID, tous identiques et austères dans leurs costumes noirs saillants surmontés d’un haut de forme, un profond malaise commença à apparaître chez le scientifique étranger. Que savaient-ils exactement de lui ? Qu’avaient ils compris de la situation ? Leilith ne s’était elle pas leurrée au sujet de l’agent Guillaume ? Après tout, Steamboy l’avait prévenu…
Conduit dans les entrailles de l’engin, arrêté face à une étrange cellule sans cloison, il fut équipé d’un casque d’isolement sensoriel lui empêchant de se situer dans l’espace et d’utiliser ses pouvoirs de manière efficiente. L’attente, pour un homme déclenchant ses réflexes sur évolués sous le coup du stress, fut alors interminable…
Toujours équipé de cette machinerie, on le fit ensuite marcher pendant d’interminables minutes. Puis la libération vint.
On lui enleva ce supplice d'ingénierie. Face à lui, deux agents du CID devant une porte, identiques tels des jumeaux, l’observaient de leurs étranges lunettes jaunes luminescentes.
« Désolé pour ces désagréments Mr Reese, comme vous le savez, le secret est la force du CID »
Il était dans un couloir, entièrement carrelé en blanc, aseptisé, et dont les murs étaient flanqués de séries de chiffres et de symboles grecs.
Les clones lui ouvrirent alors la salle. Calvin s’attendait à se retrouver dans la plus profonde cellule de la Butte Montmartre. Il n’en fut rien.
A l’intérieur de cette spartiate salle aveugle d’une blancheur éclatante et entêtante, il retrouva la survivante atlante alité telle une princesse de conte de fée. Lorsqu’il entra, alors celle-ci ouvrit doucement les yeux…
« Nous vous demandons de bien vouloir patienter, un agent va bientôt vous recevoir »
La porte se referma pour respecter leur intimité, non sans un tour de clé quelque peu troublant…
Tel le tunnel final vers la route du paradis, une porte de lumière s’ouvrit sur la cellule plongée dans le noir.
« Inspecteur Merlier ? »
Une main tendue perfora le halo lumineux.
« Je suis désolé pour ce transport quelque peu… rudimentaire. Nous ne savions pas que vous apparteniez aux forces de l’ordre. Je suis l’agent Guillaume. Avant de vous inviter à m’accompagner, je vous rappelle que dans le cadre de vos fonctions, vous êtes soumis au secret professionnel. »
Il sortit et se retrouva subitement dans un grand débarcadère souterrain flanqué de plusieurs pontons pour transports volants, ruche grouillante d’agents du CID s’agitant en tout sens à la recherche du crime, surmontée de gros bourdons superscientifiques bruyants décollant vers des lieux de délits potentiels.
« Bienvenue à Montmartre ou plutôt dans ses entrailles »
« Tu t’appelles donc Merlier ? »
L’agent protecteur de Paris était accompagné de la poupée mécanique qui avait accompagné Robert dans le sauvetage de Ray Campbell.
« Je vous en prie, suivez-moi »
Il lui fit traverser plusieurs portes puis ce qui ressemblait à un énorme centre de commandement. En son centre, un grand et large pilonne constitué de blocs désolidarisés animés d’un mouvement circulaire. La légendaire prison aléatoire du CID…
Autour de celle-ci, une multitude de bureaux, la plupart occupés par des agents en plein interrogatoire. Les malfrats ? Une foule bigarrée et disparate de surhommes aux mines patibulaires et étranges… Tantôt humains, tantôt entièrement mutants, parfois mécaniques… Sur les murs, une multitude d’écrans de contrôle, des panneaux avec des notes, des photos de larcins, des plans de machines diaboliques… Curieux comme un enfant, le pantin aux rouages surexcités posait mille et une questions. Rapidement, elle révéla son nom : Shelley.
« Nous ne faisons que passer, rassurez vous nous allons aller dans un endroit plus tranquille »
Ils arpentèrent ensuite de nombreux couloirs au carrelage couleur porcelaine d’une propreté presque surnaturelle. Partout des clones en costume sombre et aux binocles phosphorescents. Tout se ressemblait, seules les indications murales semblaient avoir une cohérence dans ce monde de reflets.
« Je vais vous demander d’être quelque peu patient et de m’attendre dans cette salle »
Il lui ouvrit une porte et l’invita à rentrer dans une chambre chichement meublée et déjà occupée. Un homme semblait veiller une femme malade, puisque celle-ci était allongé sur un lit d’hopital.
L’étrange figurine de métal se précipita alors tout d’un coup dans la pièce.
« Calvin ! Leilith ! »
« Monsieur Merlier, je vous en prie »
L’agent guillaume lui souria mystérieusement et l’invita explicitement de la main à rentrer. Robert s’exécuta.
Une nouvelle fois, la clé tourna dans la serrure…
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- Iris
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Entrée en scène !
Eveil
Leilith avait complètement manqué l'arrivée du CID, la pluie (encore ! un été sacrément pluvieux, brumeux et orageux !), l'Agent Guillaume... à peu près tout... elle finit par émerger dans une pièce blanche et lumineuse... c'était assurément un meilleur choix qu'une pièce noire et étroite qui lui aurait désagréablement rappelé son sarcophage, de quoi croire qu'elle avait seulement rêvé d'en être libérée... il y avait là matière à avoir un réveil particulièrement horrifique pour elle...
Mais non, tout était calme... quelqu'un se tenait à côté d'elle... Calvin ?... Il avait dû trouver l'antidote à temps... Et son bras ? était-il de nouveau normal ?... apparemment oui, elle pouvait de nouveau bouger sa main... Combien de temps s'était-il écoulé ? Était-elle à l'hôpital ?... Pourquoi Ray n'était-il pas là ? Était -il à essayer de sauver le Pr. Charpentier avec le CID ou continuait-il à être distant avec elle ?...
Arrivée de l'Agent Guillaume, Shelley et l'Inspecteur Merlier
Leilith est une femme sans âge, l'apparence de peut-être vingt ans ? Ou un peu plus ?... Son teint est clair, ses yeux d'un bleu intense et ses longs cheveux d'un blanc lumineux. Ses traits sont fins et agréables, mais l'impression de beauté éthérée qui se dégage apparemment d'elle, et sans qu'elle en ait conscience, est parfois à couper le souffle semble-t-il... Quant à ses vêtements... ceux que le personnel soignant lui aura donné... les siens ayant fini en lambeaux sanglants...
Pensées : "Shelley ? Elle était avec Ray... Un inconnu ? Non, je l'ai déjà vu je crois, peut-être une fois... Ray était là, ils étaient amis... Ray n'est pas là... Gravement blessé ou ... mort ?"
Se redressant brutalement dans son lit : "Où est Ray ?! "
Puis les priorités de l'esprit de Leilith se succédèrent à la grande vitesse qu'on peut redouter d'une personne dotée de super Cognition et ayant un shoot d'adrénaline pour cause de vive inquiétude.
" Avez vous récupéré la bonbonne d'essence au radium ? Je l'avais écartée pour éviter l'explosion !"
Pensées : " Ce serait vraiment affreux si elle restait là et que quelqu'un la faisait tomber ! Après tout le mal que je me suis donné pour qu'il n'arrive rien, à cause de la bonbonne ou d'un déraillement du tramway !"
Puis de nouveau les pensées sautèrent vers Ray et le Pr. Charpentier et puis Krisna et ses complices :
" Êtes-vous parvenu à identifier les complices de Krisna ? Qu'a pu vous apprendre Yakhsa ? "
Pensées : " Il s'est associé à un groupement non identifié et non indien, des gens assez peu recommandables pour qu'il n'en dise rien à ses subordonnés. Ces gens étaient intéressés par récupérer la technologie permettant d'aller sur Mars... Qui était au courant des travaux du Pr. Charpentier ? Le Baron Rouge s'intéressait trop aux recherches du Pr. Charpentier, pourrait-il être lié à ces événements ? Je vous en prie, Agent Guillaume, ne me reprochez pas vous aussi mes maladresses, je souffre déjà bien assez que Ray m'en veuille autant... "
Pensées : " Si ce n'est déjà fait, il faut que vous preniez connaissance de ma mémoire depuis cette après-midi après notre rencontre, l'interrogatoire du Médium Montet, le fait que le Baron Rouge nous ait sans doute suivi... S'il n'est pas impliqué, j'en serais heureuse et soulagée... Cela me ferait vraiment de la peine d'imaginer que quelqu'un qui a l'air si gentil puisse être un menteur et un manipulateur cruel et sans scrupules..."
Pensées : " Croyez-vous vraiment que le Baron Rouge pourrait-être impliqué dans cet enlèvement ? Alors même qu'il sait que notre monde est menacé d'une destruction absolue dans à peine un an ? Cette nouvelle aurait-elle pu précipiter un ordre d'enlèvement ? Le Dr. Bloomberg est-il protégé ? Il en sait autant que moi sur les prophéties du Médium Montet... Il semblait dire que j'avais un rôle à jouer, j'ai besoin d'avoir accès à ma mémoire ! J'ignore si elle nous sera utile, mais si l'esprit est lié à moi et qu'il est quelqu'un d'autre qu'un Ray du futur mort, cela pourrait nous aider de le savoir... "
" Il faut nous dépêcher, nous devons très bientôt nous rendre sur Mars ! "
... évidemment les trois autres personnes présentes ne risquent pas de comprendre pourquoi Leilith balance quelques phrases et garde le silence le reste du temps en regardant l'Agent Guillaume avec l'intensité d'expression de quelqu'un qui essaie de communiquer un maximum d'informations qu'il estime important en un minimum de temps.
... en fait... tout cela... ne dure tout au plus que quelques secondes...
Leilith avait complètement manqué l'arrivée du CID, la pluie (encore ! un été sacrément pluvieux, brumeux et orageux !), l'Agent Guillaume... à peu près tout... elle finit par émerger dans une pièce blanche et lumineuse... c'était assurément un meilleur choix qu'une pièce noire et étroite qui lui aurait désagréablement rappelé son sarcophage, de quoi croire qu'elle avait seulement rêvé d'en être libérée... il y avait là matière à avoir un réveil particulièrement horrifique pour elle...
Mais non, tout était calme... quelqu'un se tenait à côté d'elle... Calvin ?... Il avait dû trouver l'antidote à temps... Et son bras ? était-il de nouveau normal ?... apparemment oui, elle pouvait de nouveau bouger sa main... Combien de temps s'était-il écoulé ? Était-elle à l'hôpital ?... Pourquoi Ray n'était-il pas là ? Était -il à essayer de sauver le Pr. Charpentier avec le CID ou continuait-il à être distant avec elle ?...
Arrivée de l'Agent Guillaume, Shelley et l'Inspecteur Merlier
Leilith est une femme sans âge, l'apparence de peut-être vingt ans ? Ou un peu plus ?... Son teint est clair, ses yeux d'un bleu intense et ses longs cheveux d'un blanc lumineux. Ses traits sont fins et agréables, mais l'impression de beauté éthérée qui se dégage apparemment d'elle, et sans qu'elle en ait conscience, est parfois à couper le souffle semble-t-il... Quant à ses vêtements... ceux que le personnel soignant lui aura donné... les siens ayant fini en lambeaux sanglants...
Autant jusque là tout avait été relativement lent dans son esprit... autant là, tout s'accéléra brutalement... De quoi assourdir toutes les autres pensées et donner un sacré mal de crâne à l'Agent Guillaume.Métajeu a écrit :De base j'avais prévu une Allure de 3, donc jolie sans être superbe, mais j'ai cru comprendre que le Meneur distillait régulièrement des informations comme quoi en fait Leilith est bien plus belle que ce qu'elle perçoit d'elle-même... Ajoutons à cela une grâce artistique raffinée et une dignité véritablement princière paraît-il...
Pensées : "Shelley ? Elle était avec Ray... Un inconnu ? Non, je l'ai déjà vu je crois, peut-être une fois... Ray était là, ils étaient amis... Ray n'est pas là... Gravement blessé ou ... mort ?"
Se redressant brutalement dans son lit : "Où est Ray ?! "
Puis les priorités de l'esprit de Leilith se succédèrent à la grande vitesse qu'on peut redouter d'une personne dotée de super Cognition et ayant un shoot d'adrénaline pour cause de vive inquiétude.
" Avez vous récupéré la bonbonne d'essence au radium ? Je l'avais écartée pour éviter l'explosion !"
Pensées : " Ce serait vraiment affreux si elle restait là et que quelqu'un la faisait tomber ! Après tout le mal que je me suis donné pour qu'il n'arrive rien, à cause de la bonbonne ou d'un déraillement du tramway !"
Puis de nouveau les pensées sautèrent vers Ray et le Pr. Charpentier et puis Krisna et ses complices :
" Êtes-vous parvenu à identifier les complices de Krisna ? Qu'a pu vous apprendre Yakhsa ? "
Pensées : " Il s'est associé à un groupement non identifié et non indien, des gens assez peu recommandables pour qu'il n'en dise rien à ses subordonnés. Ces gens étaient intéressés par récupérer la technologie permettant d'aller sur Mars... Qui était au courant des travaux du Pr. Charpentier ? Le Baron Rouge s'intéressait trop aux recherches du Pr. Charpentier, pourrait-il être lié à ces événements ? Je vous en prie, Agent Guillaume, ne me reprochez pas vous aussi mes maladresses, je souffre déjà bien assez que Ray m'en veuille autant... "
Pensées : " Si ce n'est déjà fait, il faut que vous preniez connaissance de ma mémoire depuis cette après-midi après notre rencontre, l'interrogatoire du Médium Montet, le fait que le Baron Rouge nous ait sans doute suivi... S'il n'est pas impliqué, j'en serais heureuse et soulagée... Cela me ferait vraiment de la peine d'imaginer que quelqu'un qui a l'air si gentil puisse être un menteur et un manipulateur cruel et sans scrupules..."
Pensées : " Croyez-vous vraiment que le Baron Rouge pourrait-être impliqué dans cet enlèvement ? Alors même qu'il sait que notre monde est menacé d'une destruction absolue dans à peine un an ? Cette nouvelle aurait-elle pu précipiter un ordre d'enlèvement ? Le Dr. Bloomberg est-il protégé ? Il en sait autant que moi sur les prophéties du Médium Montet... Il semblait dire que j'avais un rôle à jouer, j'ai besoin d'avoir accès à ma mémoire ! J'ignore si elle nous sera utile, mais si l'esprit est lié à moi et qu'il est quelqu'un d'autre qu'un Ray du futur mort, cela pourrait nous aider de le savoir... "
" Il faut nous dépêcher, nous devons très bientôt nous rendre sur Mars ! "
... évidemment les trois autres personnes présentes ne risquent pas de comprendre pourquoi Leilith balance quelques phrases et garde le silence le reste du temps en regardant l'Agent Guillaume avec l'intensité d'expression de quelqu'un qui essaie de communiquer un maximum d'informations qu'il estime important en un minimum de temps.
... en fait... tout cela... ne dure tout au plus que quelques secondes...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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