Leilith concentra son attention sur Shelley qui lui apportait au moins des nouvelles fraîches... Ray était en vie, mais dans un état grave... Il ne restait plus qu'à attendre... En deux jours... il s'était retrouvé deux fois en piteux état... il y avait matière à s'inquiéter de la suite des événements...
1. Au sujet du rapport de Shelley
Mentalement, Leilith prit note des informations quant à leurs adversaires... mais tout n'était pas très clair dans la répartition des pouvoirs et de la hiérarchie...
"
Attends, il y avait trois hommes... "
- un homme en uniforme (il faudra vérifier son uniforme sur des photos) doté de pouvoirs mentaux puissants ; des cheveux courts, inutilement brutal (il aurait pu endormir le Pr. Charpentier comme il l'avait fait pour Ray)
- un grand poilu très fort et très brutal aussi
- un blond avec une arme à feu
"
Lequel a allumé le feu ? Le premier ou le troisième ? C'est le militaire ou le blond qui donnait les ordre ? Pourrais-tu me les décrire plus précisément ? Tu me diras à quoi ils ressemblent et moi je les dessinerais, comme ça, nous pourrons savoir si l'un ou l'autre est déjà connu du CID... Nous demanderons de quoi dessiner à l'Agent Guillaume. "
Normalement l'Agent Guillaume pouvait vérifier dans les souvenirs des gens, mais avec un homoncule, elle doutait que ce fût possible, ... dès lors, des portraits des ennemis, avec un signalement précis (allure, coupe de cheveux, pouvoirs) permettrait de mieux s'organiser et d'effectuer des recherches plus efficaces. Il serait possible de présenter ces portraits à des indicateurs ou témoins potentiels, ce serait plus facile...
2. Présentation de l'Agent Merlier
A présent qu'elle savait que l'homme avait sorti Ray du brasier, Leilith réfléchissant à comment avancer, répondit : "
Merci d'avoir sauvé Ray, Inspecteur Merlier."
Se faire traiter d'étrange femme lunaire n'était pas vraiment ce qu'elle préférait, mais l'homme avait beau ne pas être très au point sur la diplomatie, Ray lui devait la vie, et donc elle fit abstraction en répondant avec une politesse appliquée mais sans enthousiasme : "
Mon nom est Leilith-Siri. Il est possible que Ray vous ait parlé de moi, nous vivons ensemble. Il me semble vous avoir entrevu alors que vous étiez en conversation avec lui. Pour ma part je suis peintre et M. Reese a la bonté de me trouver des clients, ce en quoi il est remarquablement habile."
... Elle aurait pu sortir la même tirade dans un salon... et il y avait un contraste entre la situation, la manière dont Merlier parlait d'une "femme lunaire" en la désignant vaguement... et le ton distingué et plutôt distant adopté par Leilith qui n'appréciait pas trop cette façon de la traiter.
Métajeu a écrit :En gros, on pourrait presque traduire ça par un Mondaine (2) + Allure (3)

... à voir si ça en impose ou pas dans un lit d'hôpital en sortant juste du cirage empoisonné