[BC] La Dernière Guerre

[Iris]

Pour les soins, c'était fait... Leilith avait moins mal, mais l'incendie avait pris à une vitesse qui l'étonnait...

La sortie la plus évidente semblait être le balcon, mais ça revenait à griller et mourir immédiatement...

Edit : Au vu de la géographie des lieux, le dilemme de Leilith était le suivant. Elle pouvait quitter les lieux par la fenêtre de la cuisine et sortir rapidement du brasier... mais elle laissait brûler vif les malheureux qui habitaient à l'étage... ou elle risquait sa vie pour sauver des inconnus, par sauvetage télékinétique, en les envoyant ailleurs par leurs fenêtres respectives...

N'écoutant que son courage (et sa conscience surtout), elle se rendit dans le couloir via le vestibule, en défonçant ce qui se trouvait sur son chemin et en faisant attention au sol qui était fragilisé.

Une fois dans le couloir, il fallait identifier où se trouvait des gens. Combien de portes ? Combien de personnes déjà visibles ? ...

Elle était encore assourdie, elle risquait d'avoir du mal à entendre si on lui parlait, mais peut-être que les cris seraient à peu près audibles... ? Sinon, défoncer systématiquement les portes, et vérifier si présence, et si tel était le cas, demander combien de personnes étaient là, puis les transporter hors de l'immeuble en feu aussi vite que possible, ...

[darkbaron]

Robert fut naturellement surpris et soufflé par l'explosion soudaine. Il avait tenté de fuir les lieux de l'explosion, mais en vain et s'écrasa donc sur un toit non loin. Il était doté d'assez bons réflexes, mais pas au point d'esquiver ce genre de chose non plus. Au moins, d'une certaine façon, cela lui donnait raison sur un point : peu importait l'endroit où elle se trouvait, Leilith n'était sans doute en sécurité nulle part, raison de plus pour ne pas la lâcher d'une semelle.

D'ailleurs, comment allait-elle ? De là où il était, allongé sur un toit parisien et dans un sale état, il ne pouvait pas le savoir. Il espérait simplement qu'elle était encore en vie. Il devait rapidement en avoir le cœur net... Il essaya de bouger et serra les dents. Cela faisait un mal de chien ! Pire encore, il se rendit compte qu'il était en train de brûler et se roula plusieurs fois au sol en tapant sur les flammes avec ses manches, essayant d'éteindre les flammes de la sorte.

[Obsidian]

Lentement, les blessures de l’atlante se refermèrent, ses os craquèrent à de nombreuses reprises et regagnèrent leur place initiale. Sa magnifique toilette n’était qu’un vestige de sang sans plaie ponctué de marque de brûlures.

Elle se releva et plaqua un morceau de sa robe sur son nez pour limiter l’intoxication des fumées toxiques qui remplissaient rapidement l’appartement entièrement dévasté.

La salle à manger était en proie aux flammes et l’accès à la cuisine commençait à s’avérer problématique. D’impressionnants craquements provenaient de ce qui fut les chambres et le bureau. L’incendie s’était propagé à l’étage du dessous suite à l’effondrement et le plafond du dernier étage était dangereusement léché par de longues langues incandescentes. L’immeuble, déjà fortement affaibli par le souffle, ne tiendrait pas longtemps face à un tel brasier. Elle comprit rapidement qu’un effondrement dramatique pouvait subvenir et que c’était le principal danger.

Les yeux rougis par la fumée et la chaleur, elle chercha la porte d’entrée. Un épais manteau de cendres virevoltantes opaque l’accueillit à son arrivée dans le couloir… Une gigantesque cheminée d’évacuation s’était créée entre la cage d’escalier détruite et le palier du cinquième étage…

A bout de souffle, elle opéra un repli tactique vers l’appartement de Messonier. Elle avala une grande goulée vitale d’air et refit un tour d’horizon. L’incendie s’était amplifié. Un trou s’était crée dans le plafond et des morceaux de poutres tombaient déjà au sol. Des tornades de fumées habitées par des lucioles brûlantes se dirigeaient à rythme constant vers l’ancienne terrasse…

Qu’allait-elle faire ? Choisir les flammes de l’appartement ou l’asphyxie du couloir principal de l’étage ?

Sa situation était critique. Sa gorge la brûlait, ses yeux se desséchaient, ses oreilles n’étaient que douleur, sa tête vacillait sous la chaleur et l’impact récent de la bombe…

Elle s’agenouilla pour reprendre son souffle vers le sol. Des cloques commençaient à apparaître sur ses avant bras découverts…

[Obsidian]

Calvin, abasourdi par cette vision d’apocalypse, ne pu que l’entendre. Un bruit assourdissant déchira les cieux et claqua au dessus de sa tête. On aurait dit qu’un stratogyre venait passer en trombe à quelques mètres de lui.

Robert, qui s’était roulé au sol pour éteindre ses vêtements partiellement consumés, dos contre le toit défoncé qui l’avait accueilli suite à sa chute, vit une longue traînée blanche coupé le ciel azur en deux…

Rapidement, une masse d’acier pénétra tel un missile à travers les flammes sataniques qui détruisaient consciencieusement le dernier refuge de la princesse aux cheveux d’ange…

Mais qu’est ce que ? Se pourrait il que ? marmonna surpris le pauvre pourvoyeur.

Il traversa les flammes, évitant leurs douloureuses morsures de ses réflexes augmentés. Apparaissant comme un sauveur dans cet ultime enfer, il était là face à elle. Volant à quelques dizaines de centimètres du sol, stabilisant son vol de ses multiples stabilisateurs réacteurs, recouvert de son armure supra technologique étincelante, il lui tendit une main salvatrice.

Derrière lui, le plafond s’effondrait lentement. Mais elle n’en avait que cure car elle se savait sauvée.

Son protecteur était là, le Baron allait avoir à faire.

Steamboy était de retour !

Bon retour wolfie

[Iris]

La situation s'aggravait à vue d'oeil (enfin, pour ce qu'elle pouvait encore en voir)... elle avait espéré pouvoir éviter que les malheureux habitant l'étage ne meurent brûlés vifs, mais en fait, elle allait probablement les rejoindre ou les précéder dans l'Au-delà... Effondrement imminent du plafond, asphyxie, flammes brûlantes... Difficile de prédire laquelle des trois morts allait la saisir.

Ses pensées à ce moment ? ... Un profond sentiment d'échec : elle était incapable d'aider qui que ce soit, elle ne parvenait même pas à se protéger, elle n'arrivait à rien. Peut-être que les autres avaient raison, elle était vraiment une incapable qui ne causait que des problèmes quand elle agissait. En fait, qu'elle vive ou meure, ce n'était pas si grave que ça vu son impuissance à agir, cette nécessité chronique que quelqu'un lui tienne la main... Comment avait-elle seulement imaginé pouvoir sauver le monde ? C'était risible !

http://www.youtube.com/watch?v=PHzOOQfh ... JRUDe-c5Dv

Si je note bien ça donne dans les grandes lignes :

"Take this pink ribbon of my eyes,
I'm exposed and it's no big surprise
Don't you think I know exactly where I stand ?
This world is forcing me to hold your hand !

'Cause I'm just a girl...
Don't let me out of your sight
oh I'm just a girl
All pretty and petite

So don't let me have any rights

Oh, I've had it up to here

...

Oh, I'm just a girl in the world
That's all you'll let me be !
I'm just a girl living in captivity
...

Asphyxie, flammes... L'asphyxie ne tuait pas immédiatement, et en défonçant les portes fermées, elle arriverait dans des appartements non encore enfumés...

Commençait-elle à avoir des hallucinations ?... Steamboy ! ...

Elle s'accrocha à celui qui la sauvait encore, et songea tristement aux gens qui allaient mourir ici.

Leilith se sentait mal et avait envie de disparaître dans un trou de souris, ou simplement de s'enfermer dans sa chambre avec de la peinture, des livres et du chocolat. ... Elle était démoralisée, se sentait inutile, et son seul plan en cours (la fausse mort de Ray) tombait à l'eau, ... ce qui en soi était une considération égoïste au vu du sort affreux qui attendait les habitants de l'immeuble qui n'avaient pu sortir. Plus qu'à espérer que vu la météo, la plupart aient été dehors.

Je laisse Steamboy poser Leilith qu'elle puisse rafistoler machinalement et sans enthousiasme l'Inspecteur Merlier, avant qu'il n'aille sauver les innocents (enfin, ça a l'air mal barré pour eux vu que le toit s'effondre déjà

[Crépuscule]

Le cable tranché semble-t-il encore alimenté ou les plombs ont-ils compléments sauté ?
La structure de la pièce est-elle métalique ? (Bref, si A+B .... )

Effectivement, a quel point la coursive est limité pour Talos (impossible ? à 'quatres pattes' ? courbé avec gros malus pour se battre? )

Enfin, si j'ai bien compris, sur le mur derrière une il a une grande porte (genre porte de hangar ?) et les portes des coursives de chaque côté.
La grande porte semble simple ou compliqué à ouvrir (par un systeme d'ouverture ou par la force ...) ?

La jeune fille était malade, il fallait la sortir de là pour pouvoir l'aider à guérir. De plus elle éveillait en lui des bribes de souvenirs indicibles ... mais il aurait le temps de chercher à analyser tout cela une fois en sécurité.

Répondant sans perdre de temps à chercher la forme, il utilisa le grec et quelques mots de français pour résumé
"Je n'ai rien pour faire du feu .. Rien pour feu"

Il observa le mur du fond avec la grande porte et les coursives. Il songea un moment à mettre Camille a l'abri derrière l'une des portes des coursives ... mais rien ne lui assurait qu'elle serait en sécurité de l'autre côté, il ne voulait pas la laisser seule, surtout dans son état. Il s'approcha de grande porte pour vérifier si elle pouvait s'ouvrir.

Dans le pire des cas, s'ils se retrouvait coincé sans possibilité de fuir avec Camille, il lui ouvrirait une des coursives, puis tentera de foncer dans l'un des tunnels des côtés pour charger les arrivants et attirer ceux de l'autre tunnel.

[Maëlys]

A peine quelques secondes après la fuite de ce Messonnier, Calvin l'avait plaqué avant de glisser avec le fuyard sur la toiture jusqu'à un balcon plus bas. Empêtrés, il n'eut que quelques secondes avant d'entendre une explosion déchirer le bâtiment tout proche d'eux. Retournant son regard vers l'appartement où il se trouvait quelques temps plus tôt, il ne put que contempler cette déflagration éventrant la bâtisse.

Puis il remarqua un objet propulsé par l'explosion, une forme humaine. Comprenant qu'il devait s'agir d'un de ses deux compagnons, il se tourna vers l'homme qu'il avait coursé :

"Si jamais tu tentes de t'enfuir, je te promets que tu vas le regretter."

D'un coup d’œil, il chercha quelque chose pour entraver l'homme de façon à ce qu'il puisse porter secours à celui qui devait se trouver sur le toit.
Mais à peine avait-il envisagé cette éventualité qu'une forme ressemblant étrangement à Steamboy pénétra dans la bâtiment. Comprenant qu'il serait plus utile à surveiller l'homme, Calvin continua à trouver un moyen pour l'entraver.

[Amnèsya]

Dans sa fatigue, Camille avait oublié un détail...
"Merci, Talos, de m'aider... Maintenant, il faut qu'on aide Lapinou"

[Wolfen]

Dans mon MP j'avais demandé un petit truc avec Shelley, en attendant de voir si oui ou non c'est possible je considère juste qu'elle est là.

Steamboy observa autour de lui, la scène était chaotique. Depuis son réveil il n'avait pas eu trop de temps pour planifier quoi que ce soit, tout juste bosser avec Shelley avant de décoller. En l'état il ne servait pas à grand chose, c'était Azumarine qui en l'état serait la plus utile pour soutenir l'ensemble.

Shelley était installée à l'arrière de l'armure, comme enchâssée et connectée. Steamboy serra Azumarine contre lui puis vola vers Merlier pour les sortir de là.

"Loin de moi l'idée de fuir mais on va s'organiser, je vous sors de là et Azumarine et moi on va sauver les autres habitants. Azumarine pourras tu m'aider à me stabiliser ?"

Pas le temps de discuter, Steamboy volait pour déposer Merlier en sécurité. Le poids n'aidait pas dans cette situation, mais il alloua toute sa puissance au vol.

[Iris]

Bien évidemment Leilith fit de son mieux pour soutenir Ray, aider à déposer Shelley et puis éviter que l'immeuble ne s'effondre trop vite. Il y avait encore du monde à l'intérieur, Ray pourrait peut-être les sortir de là si elle soutenait la structure du bâtiment...


...