encart technique a écrit :
Initiative créature : 4/2/1
Initiative Steamboy : 3/2/1
Action 1 créature : prestesse (5+2) + 10 (5) + 5 = 22 (savate immobilisation)
Défense Steamboy : prestesse (4+2) + 7(5) = 13 (pas de vol dans la situation !)
Action réussie – fuite impossible
Action 1 Steamboy : prestesse (4+2) + décharge (4) + 5 + 13 ( 4) = 28
Défense créature : prestesse (5+2) + 11 (5) = 18
Action réussie – marge = 10 bonus = +1
Dégats = 4*2 +1 = 9 – armure = 6+2 donc blessure = 2
Action 2 Steamboy : prestesse (4+2) + décharge (4) + 10 (3) = 20
Défense créature : prestesse (5+2) + 7 (4) = 14
Action réussie – marge = 6 bonus = +1
Dégats = 4*2 +1 = 9 – armure = 6+2 donc blessure = 2
Action 2 créature : prestesse (5+2) + 6 (5) + 4 = 18 (savate immobilisation)
Défense Steamboy : prestesse (4+2) +12(6) = 18 (pas de vol dans la situation !)
Action échouée – égalité – avantage dé chimérique – libération
Action 3 créature : prestesse (5+2) + 5 (3) = 11
Défense Steamboy : prestesse (4+2) + 10(2) = 16
Action échouée
Action 3 Steamboy : prestesse (4+2) + décharge (4) + 12 ( 3) = 22
Défense créature : prestesse (5+2) + 6 (5) = 13
Action réussie – marge = 9 bonus = +1
Dégats = 4*2 +1 = 9 – armure = 6+2 donc blessure = 2
[BC] La Dernière Guerre
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Un nouveau protecteur ?
Les quartiers de paris tournoyaient autour des deux adversaires entraînés dans une valse suicidaire. Les aiguilles de l’altimètre de Steamboy descendaient en flèche vers le 0, annonciateur d’une mort imminente. Au fur et à mesure de la descente, la créature, tendant le moindre de ses muscles dans un étau définitif, resserrait son emprise. Steamboy était plaqué contre le torse de la bête, cruel spectateur malgré lui du rapprochement de la verrière de l’Opéra de Paris.
La membrane de l’aile titanesque battait le vent au rythme de la chute libre, les projecteurs des stratogyres étaient fixés sur eux, il était seul sans son atlante pour veiller sur lui…
Non, il ne pouvait terminer sa carrière ainsi, il ne pouvait abandonné Leilith seul à ce monde …
Le sur-homme roula sur lui-même, prenant appui sur le torse du monstre, et enfonca le canon de son gant contre le corps de granit de la bête martienne. Sans même sans apercevoir, il avait hurlé à travers le filtre de son masque, donnant une impression de rage sous vocodeur. Le corps de la bête semblait se détériorer sous l’effet de la vitesse. Des morceaux de chairs se détachaient, révélant des os noirs comme la suie, le sang orange coulait en gros gargouillis, mais malgré cela l’emprise ne se desserrait pas.
La première salve frappa de plein fouet la bête lui transperçant la poitrine de part en part. La constriction se fit plus rigide. Poussant de toutes ses forces avec ses jambes, il fit basculer la créature sous lui, face au sol. Les membres griffus commençaient à s’ouvrir. Avec un peu de chance, il pourrait sortir de là avant l’impact.
Mark 1 : « Dégâts subis 25 %, énergie consommée 30 %, salve énergétique prête, alerte impact critique imminent »
Il releva son gant en direction du martien et visa. Un second tir de plasma toucha profondément la chose à l’abdomen. La cage organique était ouverte… Impact…
La bête avait écarté les bras et les ailes alors que Steamboy activait à pleine puissance son turbo condenseur. Il vit la scène comme au ralenti. Alors qu’il s’extrayait de cette prison, le corps du titan traversait la verrière du dôme de l’opéra de Paris en soulevant un nuage de bris de verre tel une tempête de neige. L’envol de la Mark 1 ne fut pas assez rapide… Steamboy, tout en se détachant de son ennemi, sombrait avec lui à travers le célèbre monument parisien.
Après le verre et les poutres métalliques, ce fut le plancher, les cordes et les sacs de sable de maintien… Tout défila rapidement et la salle de l’opéra apparut dans toute sa splendeur, myriade de couleurs rouges et or. Partout des dorures, des gravures et des draperies habillait la plus célèbre scène de spectacle du vieux continent. Les gradins et les balcons étaient bondés, l’orchestre était complet. Sur scène, soprano, alto et cantatrice faisaient vivre la légende.
La bête martienne s’écrasa au beau milieu du couloir de la fosse de l’orchestre. Des musiciens furent écrasés, les instruments volèrent et un impact de plusieurs mètres de long fut creusé dans le parquet précieux… Le spectacle arrêté par cet impressionnante cascade, le public céda rapidement à la panique. Gagnant par tous les moyens les portes de sorties, la foule, pris dans un élan de survie, écrasa les plus faibles. Aucune entraide, aucune compassion.
Steamboy avait traversé toute la coupole et le plafond de la salle principale de concert avec la bête. Quelque peu blessé par les débris, il avait tout de même réussi à activer son propulseur au dernier moment et ainsi éviter l’impact. En lévitation à un mètre cinquante au dessus de la fosse, il tournoya autour de la bête, sanguinolente, à moitié recouverte par un chaos d'instruments variés, de pupitres et de mobiliers.
Dans un dernier sursaut de haine, elle tenta vainement de se jeter, tous crocs dehors, sur le surhomme superscientifique. Mais la créature était déjà mourante et son geste fut insignifiant. Esquivant au moyen du condenseur, l’homme volant se rapprocha d’elle et mis un terme à ses souffrances par une salve énergétique en pleine mâchoire.
Le corps de la chose s’effondra, la moitié du crâne arrachée. La scène était recouverte de cette substance gluante orange qui fut le sang de la chose… Steamboy tomba au sol, arasé, son devoir était accompli.
Du trou béant éclairé par les projecteurs, plusieurs cordes de rappel étaient apparues, suivi d’agents de police aux allures étranges. Chapeau melon noir, redingote de la même couleur, le tout appuyé par des lunettes rondes fluorescentes, marque d’appartenance des hommes du nyctalope. Arrivés au sol, ils se placèrent en rond autour de Ray, le visant au moyen de mitraillettes à barre deniers cris.
"CID, vous êtes en état d'arrestation, mains en l'air !"
Derrière Ray Campbell, des applaudissements se firent entendre. Se retournant, il s’aperçût qu’une cinquantaine de personnes du public était restée là et lui rendait honneur. Plusieurs flashs l’éblouirent…
Ce soir, un nouveau héros s’était révélé aux parisiens… De la manière la plus héroïque qui soit.
Seul face au CID, qu'allait donc faire Steamboy ?
La membrane de l’aile titanesque battait le vent au rythme de la chute libre, les projecteurs des stratogyres étaient fixés sur eux, il était seul sans son atlante pour veiller sur lui…
Non, il ne pouvait terminer sa carrière ainsi, il ne pouvait abandonné Leilith seul à ce monde …
Le sur-homme roula sur lui-même, prenant appui sur le torse du monstre, et enfonca le canon de son gant contre le corps de granit de la bête martienne. Sans même sans apercevoir, il avait hurlé à travers le filtre de son masque, donnant une impression de rage sous vocodeur. Le corps de la bête semblait se détériorer sous l’effet de la vitesse. Des morceaux de chairs se détachaient, révélant des os noirs comme la suie, le sang orange coulait en gros gargouillis, mais malgré cela l’emprise ne se desserrait pas.
La première salve frappa de plein fouet la bête lui transperçant la poitrine de part en part. La constriction se fit plus rigide. Poussant de toutes ses forces avec ses jambes, il fit basculer la créature sous lui, face au sol. Les membres griffus commençaient à s’ouvrir. Avec un peu de chance, il pourrait sortir de là avant l’impact.
Mark 1 : « Dégâts subis 25 %, énergie consommée 30 %, salve énergétique prête, alerte impact critique imminent »
Il releva son gant en direction du martien et visa. Un second tir de plasma toucha profondément la chose à l’abdomen. La cage organique était ouverte… Impact…
La bête avait écarté les bras et les ailes alors que Steamboy activait à pleine puissance son turbo condenseur. Il vit la scène comme au ralenti. Alors qu’il s’extrayait de cette prison, le corps du titan traversait la verrière du dôme de l’opéra de Paris en soulevant un nuage de bris de verre tel une tempête de neige. L’envol de la Mark 1 ne fut pas assez rapide… Steamboy, tout en se détachant de son ennemi, sombrait avec lui à travers le célèbre monument parisien.
Après le verre et les poutres métalliques, ce fut le plancher, les cordes et les sacs de sable de maintien… Tout défila rapidement et la salle de l’opéra apparut dans toute sa splendeur, myriade de couleurs rouges et or. Partout des dorures, des gravures et des draperies habillait la plus célèbre scène de spectacle du vieux continent. Les gradins et les balcons étaient bondés, l’orchestre était complet. Sur scène, soprano, alto et cantatrice faisaient vivre la légende.
La bête martienne s’écrasa au beau milieu du couloir de la fosse de l’orchestre. Des musiciens furent écrasés, les instruments volèrent et un impact de plusieurs mètres de long fut creusé dans le parquet précieux… Le spectacle arrêté par cet impressionnante cascade, le public céda rapidement à la panique. Gagnant par tous les moyens les portes de sorties, la foule, pris dans un élan de survie, écrasa les plus faibles. Aucune entraide, aucune compassion.
Steamboy avait traversé toute la coupole et le plafond de la salle principale de concert avec la bête. Quelque peu blessé par les débris, il avait tout de même réussi à activer son propulseur au dernier moment et ainsi éviter l’impact. En lévitation à un mètre cinquante au dessus de la fosse, il tournoya autour de la bête, sanguinolente, à moitié recouverte par un chaos d'instruments variés, de pupitres et de mobiliers.
Dans un dernier sursaut de haine, elle tenta vainement de se jeter, tous crocs dehors, sur le surhomme superscientifique. Mais la créature était déjà mourante et son geste fut insignifiant. Esquivant au moyen du condenseur, l’homme volant se rapprocha d’elle et mis un terme à ses souffrances par une salve énergétique en pleine mâchoire.
Le corps de la chose s’effondra, la moitié du crâne arrachée. La scène était recouverte de cette substance gluante orange qui fut le sang de la chose… Steamboy tomba au sol, arasé, son devoir était accompli.
Du trou béant éclairé par les projecteurs, plusieurs cordes de rappel étaient apparues, suivi d’agents de police aux allures étranges. Chapeau melon noir, redingote de la même couleur, le tout appuyé par des lunettes rondes fluorescentes, marque d’appartenance des hommes du nyctalope. Arrivés au sol, ils se placèrent en rond autour de Ray, le visant au moyen de mitraillettes à barre deniers cris.
"CID, vous êtes en état d'arrestation, mains en l'air !"
Derrière Ray Campbell, des applaudissements se firent entendre. Se retournant, il s’aperçût qu’une cinquantaine de personnes du public était restée là et lui rendait honneur. Plusieurs flashs l’éblouirent…
Ce soir, un nouveau héros s’était révélé aux parisiens… De la manière la plus héroïque qui soit.
Seul face au CID, qu'allait donc faire Steamboy ?
encart technique a écrit : Jet de vol réussi - blessures encaissées pour la chute : 2 (limité grâce au vol) - merci de noter les blessures de manière différenciée
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Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
En l'espace d'à peine deux minutes, l'extraction des passagers de la voiture se réalisa. L'adrénaline parcourait les veines de l'Anglais d'une façon bien différente en rapport avec le passé.
Lorsqu'enfin les trois passagers furent sortis de la voiture, celle-ci glissa lourdement sur le rebord avant de plonger dans la Seine avec un bruit de froissement métallique.
Il regarda les deux femmes, dont l'une était inconsciente, et l'homme. Mettant un genou à terre, il posa sa main sur l'épaule de l'homme puis de la femme et se concentra un instant avant de leur dire :
"Ne vous inquiétez pas, les secours sont en route."
Puis il se releva, leur tourna le dos et vit Leilith qui bougeait difficilement dans sa direction, suivie à plus de 100mètres de là par les premiers journalistes.
Sans hésiter, il courut à sa rencontre puis l'attrapa dans ses bras et décampa. Se retrouver en tête des journaux demain était le dernier de ses souhaits.
Poussé par son désir d'anonymat, il ne s'arrêta qu'aux alentours du pont d'Austerlitz. Il reposa Leilith puis lui dit :
"Suivez-moi, il vaut mieux ne pas rester dans les rues, bientôt tout Paris risque de grouiller d'agents du CID et de journalistes."
Puis il vit le sang sur le visage de l'étrange femme, même si cela ne semblait plus couler, il hésita un instant puis continua :
"Ça va aller ? Je vous emmène chez moi pour qu'on puisse être à l'abri l'espace de quelques heures au moins pour vous reposer."
Il ne voulait pas imposer son choix, seulement lui dire que c'était probablement la meilleure chose à faire à l'heure actuelle.
Lorsqu'enfin les trois passagers furent sortis de la voiture, celle-ci glissa lourdement sur le rebord avant de plonger dans la Seine avec un bruit de froissement métallique.
Il regarda les deux femmes, dont l'une était inconsciente, et l'homme. Mettant un genou à terre, il posa sa main sur l'épaule de l'homme puis de la femme et se concentra un instant avant de leur dire :
"Ne vous inquiétez pas, les secours sont en route."
Puis il se releva, leur tourna le dos et vit Leilith qui bougeait difficilement dans sa direction, suivie à plus de 100mètres de là par les premiers journalistes.
Sans hésiter, il courut à sa rencontre puis l'attrapa dans ses bras et décampa. Se retrouver en tête des journaux demain était le dernier de ses souhaits.
Poussé par son désir d'anonymat, il ne s'arrêta qu'aux alentours du pont d'Austerlitz. Il reposa Leilith puis lui dit :
"Suivez-moi, il vaut mieux ne pas rester dans les rues, bientôt tout Paris risque de grouiller d'agents du CID et de journalistes."
Puis il vit le sang sur le visage de l'étrange femme, même si cela ne semblait plus couler, il hésita un instant puis continua :
"Ça va aller ? Je vous emmène chez moi pour qu'on puisse être à l'abri l'espace de quelques heures au moins pour vous reposer."
Il ne voulait pas imposer son choix, seulement lui dire que c'était probablement la meilleure chose à faire à l'heure actuelle.
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Le combat avait été rude, et aurait pût très mal tourner pour Steamboy. Pour autant il avait réussi, il avait vaincu la créature et était en vie, mais à quel prix?
Il regarda autour de lui les dégâts causés par la chute, et repensa à tout ce qui avait eu lieu... Le CID était là, pas moyen de fuir sans prendre de gros risques. Son corps était brisé, il avait du mal à tenir debout. Il sentit ce goût de sang remonter dans sa bouche, c'était plus grave qu'il le pensait.
Il regarda les agents du CID, leva légèrement les bras.
"Je n'ai pas l'intention de fuir, ne vous inquiétez pas...je...ne...le peux pas."
Il tomba alors à terre, épuisé, gravement blessé, seule l'adrénaline l'avait aidée à tenir, et la pensée de son amie.
*Leilith, fais attention...*
Il perdit alors connaissance.
Il regarda autour de lui les dégâts causés par la chute, et repensa à tout ce qui avait eu lieu... Le CID était là, pas moyen de fuir sans prendre de gros risques. Son corps était brisé, il avait du mal à tenir debout. Il sentit ce goût de sang remonter dans sa bouche, c'était plus grave qu'il le pensait.
Il regarda les agents du CID, leva légèrement les bras.
"Je n'ai pas l'intention de fuir, ne vous inquiétez pas...je...ne...le peux pas."
Il tomba alors à terre, épuisé, gravement blessé, seule l'adrénaline l'avait aidée à tenir, et la pensée de son amie.
*Leilith, fais attention...*
Il perdit alors connaissance.
Dernière modification par Wolfen le 29 juin 2013, 21:42, modifié 1 fois.
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Iris
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Je peux poster !!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Un peu sonnée, Leilith-Siri n'avait pas bien compris ce qui s'était passé... Apparemment Calvin Reese courait vite...
... mais en fait, comment ressent-on la course accroché à un coureur de ce genre ? Le paysage défile en vitesse accélérée ? ... est-ce qu'il y a du vent à la manière d'un vol avec Steamboy ?...
" Apparemment ça va mieux... pour le sang... il faut juste que je m'essuie la figure ça ira, et si je m'accroche un peu les cheveux, ça devrait aller... Je veux dire, mon allure n'aura plus rien de bizarre... juste que mon sac à main est resté à la Sorbonne avec mon manteau..."
Et ça la peinait beaucoup...
" Mais le plus important maintenant, c'est de retrouver Steamboy ! J'espère qu'il n'a rien ! Cette bête était en train de mourir dans notre atmosphère, mais elle était d'une puissance effrayante... Je ne pourrais pas me reposer tant que je ne saurais pas s'il va bien."
Elle aurait pourtant bien aimer s'affaler, se rafraîchir, se mettre au lit et dormir ! ..
" Peut-être... qu'en regardant l'animation, nous saurons dans quelle direction il est allé ? "
Note d'espoir... à vrai dire elle n'est pas loin de gentiment demander à la presse où est passé le monstre volant et le héros à sa poursuite, supposant que leur métier était de pouvoir l'informer...
" Cependant, je ne veux pas vous obliger à rester dans les rues dans ces conditions, je peux me débrouiller. "
Consciente de la maladresse de ses propos, elle était bien embêtée : comment dire à quelqu'un qui a été embarqué de force et qui vous a aidé qu'il ne doit pas se sentir forcé à en faire plus ?
... mais en fait, comment ressent-on la course accroché à un coureur de ce genre ? Le paysage défile en vitesse accélérée ? ... est-ce qu'il y a du vent à la manière d'un vol avec Steamboy ?...
Calvin Reese a écrit :"Suivez-moi, il vaut mieux ne pas rester dans les rues, bientôt tout Paris risque de grouiller d'agents du CID et de journalistes."
"Ça va aller ? Je vous emmène chez moi pour qu'on puisse être à l'abri l'espace de quelques heures au moins pour vous reposer."
" Apparemment ça va mieux... pour le sang... il faut juste que je m'essuie la figure ça ira, et si je m'accroche un peu les cheveux, ça devrait aller... Je veux dire, mon allure n'aura plus rien de bizarre... juste que mon sac à main est resté à la Sorbonne avec mon manteau..."
Et ça la peinait beaucoup...
" Mais le plus important maintenant, c'est de retrouver Steamboy ! J'espère qu'il n'a rien ! Cette bête était en train de mourir dans notre atmosphère, mais elle était d'une puissance effrayante... Je ne pourrais pas me reposer tant que je ne saurais pas s'il va bien."
Elle aurait pourtant bien aimer s'affaler, se rafraîchir, se mettre au lit et dormir ! ..
" Peut-être... qu'en regardant l'animation, nous saurons dans quelle direction il est allé ? "
Note d'espoir... à vrai dire elle n'est pas loin de gentiment demander à la presse où est passé le monstre volant et le héros à sa poursuite, supposant que leur métier était de pouvoir l'informer...
" Cependant, je ne veux pas vous obliger à rester dans les rues dans ces conditions, je peux me débrouiller. "
Consciente de la maladresse de ses propos, elle était bien embêtée : comment dire à quelqu'un qui a été embarqué de force et qui vous a aidé qu'il ne doit pas se sentir forcé à en faire plus ?
Métajeu a écrit :Tout dépend de ce que je peux savoir / percevoir / deviner de l'endroit où se trouve Steamboy...
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Les mètres défilèrent sous ses pas en l'espace de quelques secondes. Il avait pensé un instant s'enfuir seul mais la vision de la femme laissée ainsi seule ne lui était pas possible.
Lorsqu'il la reposa à terre, il eut l'impression que ses paroles étaient vides de sens, qu'elle ne comprenait pas ce qu'il se passait.
" Apparemment ça va mieux... pour le sang... il faut juste que je m'essuie la figure ça ira, et si je m'accroche un peu les cheveux, ça devrait aller... Je veux dire, mon allure n'aura plus rien de bizarre... juste que mon sac à main est resté à la Sorbonne avec mon manteau...
Mais le plus important maintenant, c'est de retrouver Steamboy ! J'espère qu'il n'a rien ! Cette bête était en train de mourir dans notre atmosphère, mais elle était d'une puissance effrayante... Je ne pourrais pas me reposer tant que je ne saurais pas s'il va bien."
Calvin la regarda d'un air ébahi l'espace d'un instant, comprenait-elle réellement ce qu'il se passait ? Mais elle continua derechef :
"Peut-être... qu'en regardant l'animation, nous saurons dans quelle direction il est allé ?
Cependant, je ne veux pas vous obliger à rester dans les rues dans ces conditions, je peux me débrouiller. "
Il se décida néanmoins à lui répondre :
"Si vous voulez le chercher, regardez-juste par là-bas" dit-il en lui pointant la masse de stratogyres s'agglomérant non loin de l'opéra.
"Par contre, je vous déconseille très fortement d'y aller. Le CID est déjà sur les lieux, donc soit la bête a été détruite par M. Campbell, soit le CID s'en est occupé. Dans le second cas, il est possible qu'il ai eu le temps de ... fausser compagnie aux protecteurs de Paris, mais dans le premier j'ai quelques appréhensions pour votre ami.
A part si vous voulez être arrêtée puis "mise de côté" pendant plusieurs jours, je vous conseille de me suivre."
"Si votre ami a réussi à s'enfuir, il ne tardera pas à refaire surface."
Puis il sortit un mouchoir de sa veste et s'approcha de Leilith pour tamponner le sang à l'aide de celui-ci :
"Si vous permettez My Lady"
Malgré la situation, il gardait un certain calme qui pourrait presque paraître comme... anormal.
Lorsqu'il la reposa à terre, il eut l'impression que ses paroles étaient vides de sens, qu'elle ne comprenait pas ce qu'il se passait.
" Apparemment ça va mieux... pour le sang... il faut juste que je m'essuie la figure ça ira, et si je m'accroche un peu les cheveux, ça devrait aller... Je veux dire, mon allure n'aura plus rien de bizarre... juste que mon sac à main est resté à la Sorbonne avec mon manteau...
Mais le plus important maintenant, c'est de retrouver Steamboy ! J'espère qu'il n'a rien ! Cette bête était en train de mourir dans notre atmosphère, mais elle était d'une puissance effrayante... Je ne pourrais pas me reposer tant que je ne saurais pas s'il va bien."
Calvin la regarda d'un air ébahi l'espace d'un instant, comprenait-elle réellement ce qu'il se passait ? Mais elle continua derechef :
"Peut-être... qu'en regardant l'animation, nous saurons dans quelle direction il est allé ?
Cependant, je ne veux pas vous obliger à rester dans les rues dans ces conditions, je peux me débrouiller. "
Il se décida néanmoins à lui répondre :
"Si vous voulez le chercher, regardez-juste par là-bas" dit-il en lui pointant la masse de stratogyres s'agglomérant non loin de l'opéra.
"Par contre, je vous déconseille très fortement d'y aller. Le CID est déjà sur les lieux, donc soit la bête a été détruite par M. Campbell, soit le CID s'en est occupé. Dans le second cas, il est possible qu'il ai eu le temps de ... fausser compagnie aux protecteurs de Paris, mais dans le premier j'ai quelques appréhensions pour votre ami.
A part si vous voulez être arrêtée puis "mise de côté" pendant plusieurs jours, je vous conseille de me suivre."
"Si votre ami a réussi à s'enfuir, il ne tardera pas à refaire surface."
Puis il sortit un mouchoir de sa veste et s'approcha de Leilith pour tamponner le sang à l'aide de celui-ci :
"Si vous permettez My Lady"
Malgré la situation, il gardait un certain calme qui pourrait presque paraître comme... anormal.
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Atlante paumée = ne pige pas grand chose :-D
Si Calvin avait un doute... non la jeune femme ne comprenait pour ainsi dire rien aux implications du problème de ce soir. Ce qui se rapprochait le plus de son expression était celle qu'aurait un enfant à qui on dirait que ses parents étaient "partis" pour lui épargner l'évocation de leur mort.
A l'évocation de l'arrestation et de la mise à l'écart de Ray "Steamboy" Campbell, les images qui venaient à l'esprit de Leilith-Siri étaient plutôt de l'ordre du sarcophage dans lequel elle avait croupi 10 000 ans dans une état de confusion onirique effleurant parfois la conscience, se demandant si les souvenirs du passé étaient des rêves ou la réalité, si le rêve n'était pas plus "vrai" que le soi-disant réveil... Son expression devait refléter la profonde horreur que lui évoquait l'idée d'une "mise à l'écart" ?
" Où enferment-ils les gens ? ..."
" Mais s'il rentre... Je dois le retrouver à la péniche... "
" Il faut que j'aille à la Sorbonne récupérer mon sac à main, sinon je ne pourrais pas rentrer chez moi. "
Après un instant de doute, rapport à ce que Calvin Reese disait du CID : " Je peux aller à la Sorbonne ? ça ne doit pas poser de problème, si ? "
" Et puis il faut parler au Pr. Charpentier... je suppose..."
" Et j'attendrais Ray à la péniche."
Le plan B était établi. A voir si Calvin Reese trouverait moyen de le saper comme le plan A (courir chercher Steamboy !).
Note : Calvin Reese est possiblement anormalement calme... mais la perception de la norme de Leilith-Siri est boiteuse, comme celle du reste de la société.
A l'évocation de l'arrestation et de la mise à l'écart de Ray "Steamboy" Campbell, les images qui venaient à l'esprit de Leilith-Siri étaient plutôt de l'ordre du sarcophage dans lequel elle avait croupi 10 000 ans dans une état de confusion onirique effleurant parfois la conscience, se demandant si les souvenirs du passé étaient des rêves ou la réalité, si le rêve n'était pas plus "vrai" que le soi-disant réveil... Son expression devait refléter la profonde horreur que lui évoquait l'idée d'une "mise à l'écart" ?
" Où enferment-ils les gens ? ..."
" Mais s'il rentre... Je dois le retrouver à la péniche... "
Acquiesçant, pas tout à fait rassurée, la mine soucieuse, elle tressaillit quand son interlocuteur lui essuya la figure. Mais c'était secondaire dans ses préoccupations et fut bien vite relégué au rang de rien du tout. Que devait-elle faire ? Si Ray était libre, il la retrouverait à la péniche. Mais ses clefs de maison étaient dans son sac à main, à la Sorbonne.Calvin Reese a écrit :"Si votre ami a réussi à s'enfuir, il ne tardera pas à refaire surface."
" Il faut que j'aille à la Sorbonne récupérer mon sac à main, sinon je ne pourrais pas rentrer chez moi. "
Après un instant de doute, rapport à ce que Calvin Reese disait du CID : " Je peux aller à la Sorbonne ? ça ne doit pas poser de problème, si ? "
" Et puis il faut parler au Pr. Charpentier... je suppose..."
" Et j'attendrais Ray à la péniche."
Le plan B était établi. A voir si Calvin Reese trouverait moyen de le saper comme le plan A (courir chercher Steamboy !).
Note : Calvin Reese est possiblement anormalement calme... mais la perception de la norme de Leilith-Siri est boiteuse, comme celle du reste de la société.
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Calvin avait l'impression de se retrouver avec une étrangère débarquant pour la première fois en France, ne connaissant que la langue par apprentissage mais ne maîtrisant nullement le savoir sur la nation. Mais ce n'était peut-être aussi qu'une impression, elle devait être aussi choquée que lui en cette fraîche soirée.
Il haussa un sourcil en entendant ses remarques puis reprit :
"Au sujet du CID, je ne sais pas où se trouvent leur locaux et je m'en passe volontiers d'en savoir plus.
Et, la Sorbonne doit grouiller d'agents une fois de plus, un bâtiment aussi prestigieux et connu que celui-ci transpercé en plein milieu doit être difficile à cacher.
Comme je le disais, libre à vous de vous approcher du Nyctalope, mais pour ma part je ne m'y risque pas..."
Il laissa planer sa voix quelques instants avant de continuer :
"Il vaut mieux laisser les choses se décanter cette nuit, toutes les personnes sensées doivent faire profil bas à cette heure-ci. La péniche de M. Campbell risque aussi d'être visitée pour peu qu'elle soit à son nom.
Accompagnez-moi, je vous accorderai un lieu de repos pour la nuit et nous irons voir le Pr Charpentier dès demain matin.
De plus, je pense que M. Campbell vous pensera plutôt chez moi que dans votre péniche, il doit se douter que son habitation ne sera pas sûre pendant quelques jours."
Il rangea d'abord le mouchoir dans sa veste puis tendit son bras, proposant à Leilith de l'accompagner.
Il haussa un sourcil en entendant ses remarques puis reprit :
"Au sujet du CID, je ne sais pas où se trouvent leur locaux et je m'en passe volontiers d'en savoir plus.
Et, la Sorbonne doit grouiller d'agents une fois de plus, un bâtiment aussi prestigieux et connu que celui-ci transpercé en plein milieu doit être difficile à cacher.
Comme je le disais, libre à vous de vous approcher du Nyctalope, mais pour ma part je ne m'y risque pas..."
Il laissa planer sa voix quelques instants avant de continuer :
"Il vaut mieux laisser les choses se décanter cette nuit, toutes les personnes sensées doivent faire profil bas à cette heure-ci. La péniche de M. Campbell risque aussi d'être visitée pour peu qu'elle soit à son nom.
Accompagnez-moi, je vous accorderai un lieu de repos pour la nuit et nous irons voir le Pr Charpentier dès demain matin.
De plus, je pense que M. Campbell vous pensera plutôt chez moi que dans votre péniche, il doit se douter que son habitation ne sera pas sûre pendant quelques jours."
Il rangea d'abord le mouchoir dans sa veste puis tendit son bras, proposant à Leilith de l'accompagner.
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Iris
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Profonde déprime
Profondément déçue que son plan B soit mis à la trappe aussi comme infaisable car irréaliste, ne tenant pas compte des données relatives à l'organisation de la société, Leilith-Siri ne savait plus que dire. Elle ignorait si la péniche était ou non au nom de Ray et elle ne savait pas de quoi le Nyctalope était capable... s'il était du même genre que l'antique pouvoir atlante, du moins ce dont elle se rappelait, ce n'était pas intelligent de chercher à négocier avec lui.
Voilà qu'elle semblait ne rien pouvoir faire d'autre qu'attendre... pas qu'elle en soit incapable, mais 10 000 ans dans une boîte, il y a matière à se dire qu'on a attendu pour plusieurs vies...
Ne sachant pas ce qu'elle devait penser de la situation, à demi-morte d'inquiétude, elle devait bien faire confiance à Calvin Reese... il avait été gentil jusqu'ici... et puis il connaissait le Pr. Charpentier qui était gentil aussi (quoique peut-être un peu imprudent)... et Ray avait attraper M. Reese pour combattre le monstre, donc il lui faisait confiance... et si Ray lui faisait confiance, logiquement, elle qui faisait confiance à Ray devait pouvoir lui faire confiance aussi, non ? ...
" D'accord." ... un tout petit d'accord, hein, murmuré la mine piteuse, et uniquement parce qu'elle n'avait pas de plan C (au moins pour l'instant). Elle prit le bras qu'on lui tendait et suivit le mouvement sans enthousiasme et en silence, ruminant des idées noires.
Probable qu'elle aura le plus grand mal à dormir... Déjà qu'en temps normal elle a peur du noir et des espaces confinés... là, avec Ray peut-être entre les griffes du Nyctalope qui avait l'air d'un affreux vilain au vu de ce que M. Reese en disait, le moindre craquement de bois la ferait bondir du lit pour voir si c'était Steamboy qui arrivait.
Voilà qu'elle semblait ne rien pouvoir faire d'autre qu'attendre... pas qu'elle en soit incapable, mais 10 000 ans dans une boîte, il y a matière à se dire qu'on a attendu pour plusieurs vies...
Ne sachant pas ce qu'elle devait penser de la situation, à demi-morte d'inquiétude, elle devait bien faire confiance à Calvin Reese... il avait été gentil jusqu'ici... et puis il connaissait le Pr. Charpentier qui était gentil aussi (quoique peut-être un peu imprudent)... et Ray avait attraper M. Reese pour combattre le monstre, donc il lui faisait confiance... et si Ray lui faisait confiance, logiquement, elle qui faisait confiance à Ray devait pouvoir lui faire confiance aussi, non ? ...
" D'accord." ... un tout petit d'accord, hein, murmuré la mine piteuse, et uniquement parce qu'elle n'avait pas de plan C (au moins pour l'instant). Elle prit le bras qu'on lui tendait et suivit le mouvement sans enthousiasme et en silence, ruminant des idées noires.
Probable qu'elle aura le plus grand mal à dormir... Déjà qu'en temps normal elle a peur du noir et des espaces confinés... là, avec Ray peut-être entre les griffes du Nyctalope qui avait l'air d'un affreux vilain au vu de ce que M. Reese en disait, le moindre craquement de bois la ferait bondir du lit pour voir si c'était Steamboy qui arrivait.
Métajeu a écrit :Je laisse à M. Reese le loisir de présenter sa péniche et se préparer à devoir laisser une veilleuse pour que Leilith-Siri puisse dormir très légèrement.
... des deux, le plus bizarre, c'est certainement l'Atlante !
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Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Voyant un instant la jeune femme frissonner, l'Anglais ôta sa veste pour lui passer sur les épaules en ajoutant :
"Nous sommes bientôt arrivés, mais il ne faudrait pas que vous preniez froid après tout ce qui s'est passé My Lady."
En effet, cinq bonnes minutes furent nécessaires afin d'atteindre la péniche dont on ne distinguait le pavillon en cette heure avancée de la nuit.
Malgré l'obscurité, la silhouette de la péniche restait imposante. Longue de près d'une trentaine de mètres de long et large de cinq mètres, elle se mouvait au rythme lent de la Seine le long du quai Saint-Bernard, face au Jardin des Plantes.
En arrivant au niveau du pont, il dégagea son bras de la jeune femme puis s'accrocha au bastingage surélevé avant de se hisser à bord. Il passa hors de vue l'espace d'un instant puis ramena une passerelle afin de permettre à Leilith de monter à bord. Une fois qu'elle fut à bord, il lui sourit en lui disant :
"Bienvenue à bord du HMS Royal. J'espère qu'il vous offrira le repos dont vous avez besoin."
Il récupéra d'abord la passerelle qu'il fixa ensuite sur son accroche puis ensuite s'approcha de la cabine.
Les maigres lueurs reflétées par la lune ne faisaient pas honneur à la coque du navire, il fallait l'avouer. La cabine étaient plongée dans le noir, la majorité des fenêtres ayant été condamnées ou remplacées par des plaques de métal. Cela en avait un aspect avec la nuit quasiment délabré, à moins que cela ne soit plus militaire...
Calvin s'approcha d'une écoutille verrouillant la porte de la cabine et fit tourner la roue qui grinça. La porte vers l'antre du navire s'ouvrit, d'un geste vif l'Anglais passa le bras dans l'ouverture et actionna un interrupteur ce qui alluma plusieurs lampes à l'intérieur. D'un geste de la main, il invita Leilith à le précéder.
Dès qu'elle entra, la jeune femme put remarquer que l'aspect extérieur n'avait rien à voir avec l'intérieur. Des boiseries ornaient les murs de la timonerie où trônait la barre à roue doublée massive. Une agréable chaleur régnait à l'intérieur, changeant de la température de la nuit. Dans un coin de la pièce se trouvait une banquette et une petite table où quelques documents étaient étalés, au dessus du dossier de la banquette se trouvait un tableau d'une rare beauté.
Rentrant à sa suite, M. Reese ferma l'écoutille extérieure derrière lui puis bloqua celle-ci à l'aide du barre mobile fixée au sein de celle-ci.
Il tourna une molette non loin de la porte, réglant par la même occasion l'intensité de la lumière à un fin tamisage pour ne pas trop jurer avec la nuit.
Rejoignant la jeune femme, il lui demanda :
"Vous avez fait le bon choix, je doute que vous auriez pu faire quelque chose ce soir de plus. Tout Paris doit être sur le qui-vive, en particulier les hommes du Nyctalope. Je vous accompagnerai demain pour voir le Professeur Charpentier. Je verrai de plus ce que je peux apprendre sur M. Campbell, mais cela ne pourra pas se faire avant demain matin."
Il fit une pause avant de reprendre :
"Je suppose que vous désirez vous rafraîchir avant d'envisager toute autre chose ? Vos quartiers se trouvent en bas de cet escalier à votre gauche, la salle de bain sera la première porte à gauche et la chambre la deuxième.
Si jamais vous désirez quelque chose, je serai dans le salon de l'autre côté. N'hésitez pas si vous avez la moindre question My Lady."
"Nous sommes bientôt arrivés, mais il ne faudrait pas que vous preniez froid après tout ce qui s'est passé My Lady."
En effet, cinq bonnes minutes furent nécessaires afin d'atteindre la péniche dont on ne distinguait le pavillon en cette heure avancée de la nuit.
Malgré l'obscurité, la silhouette de la péniche restait imposante. Longue de près d'une trentaine de mètres de long et large de cinq mètres, elle se mouvait au rythme lent de la Seine le long du quai Saint-Bernard, face au Jardin des Plantes.
En arrivant au niveau du pont, il dégagea son bras de la jeune femme puis s'accrocha au bastingage surélevé avant de se hisser à bord. Il passa hors de vue l'espace d'un instant puis ramena une passerelle afin de permettre à Leilith de monter à bord. Une fois qu'elle fut à bord, il lui sourit en lui disant :
"Bienvenue à bord du HMS Royal. J'espère qu'il vous offrira le repos dont vous avez besoin."
Il récupéra d'abord la passerelle qu'il fixa ensuite sur son accroche puis ensuite s'approcha de la cabine.
Les maigres lueurs reflétées par la lune ne faisaient pas honneur à la coque du navire, il fallait l'avouer. La cabine étaient plongée dans le noir, la majorité des fenêtres ayant été condamnées ou remplacées par des plaques de métal. Cela en avait un aspect avec la nuit quasiment délabré, à moins que cela ne soit plus militaire...
Calvin s'approcha d'une écoutille verrouillant la porte de la cabine et fit tourner la roue qui grinça. La porte vers l'antre du navire s'ouvrit, d'un geste vif l'Anglais passa le bras dans l'ouverture et actionna un interrupteur ce qui alluma plusieurs lampes à l'intérieur. D'un geste de la main, il invita Leilith à le précéder.
Dès qu'elle entra, la jeune femme put remarquer que l'aspect extérieur n'avait rien à voir avec l'intérieur. Des boiseries ornaient les murs de la timonerie où trônait la barre à roue doublée massive. Une agréable chaleur régnait à l'intérieur, changeant de la température de la nuit. Dans un coin de la pièce se trouvait une banquette et une petite table où quelques documents étaient étalés, au dessus du dossier de la banquette se trouvait un tableau d'une rare beauté.
Rentrant à sa suite, M. Reese ferma l'écoutille extérieure derrière lui puis bloqua celle-ci à l'aide du barre mobile fixée au sein de celle-ci.
Il tourna une molette non loin de la porte, réglant par la même occasion l'intensité de la lumière à un fin tamisage pour ne pas trop jurer avec la nuit.
Rejoignant la jeune femme, il lui demanda :
"Vous avez fait le bon choix, je doute que vous auriez pu faire quelque chose ce soir de plus. Tout Paris doit être sur le qui-vive, en particulier les hommes du Nyctalope. Je vous accompagnerai demain pour voir le Professeur Charpentier. Je verrai de plus ce que je peux apprendre sur M. Campbell, mais cela ne pourra pas se faire avant demain matin."
Il fit une pause avant de reprendre :
"Je suppose que vous désirez vous rafraîchir avant d'envisager toute autre chose ? Vos quartiers se trouvent en bas de cet escalier à votre gauche, la salle de bain sera la première porte à gauche et la chambre la deuxième.
Si jamais vous désirez quelque chose, je serai dans le salon de l'autre côté. N'hésitez pas si vous avez la moindre question My Lady."
Métajeu a écrit : Le plan de la péniche pour que tu t'y retrouves : Plan
Je te laisse prendre tes aises dans les lieux avant de continuer la description
