[BC] La Dernière Guerre
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Mini post avant que je file
Leilith-Siri n'était pas trop étonnée : une péniche bizarre... si ça continuait comme ça elle finirait par croire que c'était comme ça à chaque fois ! ... elle prenait donc les choses telles qu'elles venaient, sans poser de questions. Sans doute que tout le monde avait des intérieurs déconnectés avec l'extérieur... ou bien juste les surhumains... il faudrait demander à Ray... Ray... pourvu qu'il aille bien !
" Comment Ray fera pour entrer quand... si... s'il arrive cette nuit ?.."
Oui, comment savoir si Ray était vivant, libre ou arrêté ? ...
" S'il est arrêté, comment le saurons-nous ? "
... mais rien ne pourrait être fait avant demain matin...
" Vous auriez un pyjamas ?... pour moi...?" (au cas où on aurait un doute sur la raison de la question !)
Et non, pas d'autres questions.
" Comment Ray fera pour entrer quand... si... s'il arrive cette nuit ?.."
Oui, comment savoir si Ray était vivant, libre ou arrêté ? ...
" S'il est arrêté, comment le saurons-nous ? "
... mais rien ne pourrait être fait avant demain matin...
" Vous auriez un pyjamas ?... pour moi...?" (au cas où on aurait un doute sur la raison de la question !)
Et non, pas d'autres questions.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Sous Montmartre - Forteresse du CID - Tardivement dans la nuit
Ray Campbell s'était réveillé dans une chambre aveugle pratiquement nue, aucun mobilier hormis un lit en métal et une petite table nuit. Lui-même n'était vêtu que d'un pyjama bleu assez ample et de claquettes. L'ensemble de ses gadgets superscientifiques lui avait été enlevé. Ses plaies avaient été pansées et une attelle était placée sur sa jambe gauche. Bien qu'endolori, son corps lui faisait beaucoup moins mal qu'après la chute. Se passant la main sur le visage, il put se rendre compte, au vu de sa barbe, que simplement quelques heures s'étaient écoulées... Sa guérison semblait trop rapide pour être normale, il avait du être soigné par un surhomme du CID.
Suite à quelques dizaines de minutes d'attente, après une tentative d'ouverture de la porte infructueuse, un agent du CID, tenue typique tirée à quatre épingles, était venu le chercher. Il lui avait fait parcourir plusieurs couloirs à l’ambiance bien singulière.
Partout des murs simplement peints en blanc ou en béton brut, des porte simples et ordinaires flanquées d'un code alpha numérique, une foule d'agents du CID identiques les uns aux autres, comme s'il s'agissait de clones du Nyctalope lui-même... Aucun civil, aucun surhomme.
Ray frissonna à cette vue, il était dans l'antre du protecteur de Paris, la forteresse du CID. Tout Paris savait que celle-ci se trouvait sous Montmartre mais personne ne connaissait les entrées hormis celle du quai des stratogyres. C'est ici que le Nyctalope enfermait la majorité des surhommes ingérables, les plus dangereux étant cantonnés dans une aile de l'asile Saint Anne.
Enfin, il entra dans une très grande pièce circulaire immaculée de blanc où trônait un imposant cylindre métallique de plusieurs dizaine de mètres de diamètre en son centre. Des parties de la structure métallique semblait tourner sur elles même un peu à la manière d'un rubis-cube. La célèbre prison à entrées aléatoires... Tout autour, une cinquantaine de bureau disposés en open space où s'agitait des agents tout de noir vêtu. Dans une zone délimitée, un haut murs d'images avec des centaines de photos, de plans et de notes accrochées indiquait aux agents porteurs de bâtons anti-pouvoir quelles étaient les dernières pistes.
L'agent qui l'accompagnait le fit asseoir à un petit bureau et lui demanda d'attendre quelques instants sans même prendre la précaution de l'attacher. Steamboy, abandonné par sa Mark 1, se sentait tout petit et à la merci du CID. Il observa quelques minutes les allées et venues de la force de protection scientifique...
Au bout d'un certain temps, un nouvel agent se positionna face à lui tout en posant nonchalamment son chapeau melon sur le bureau. Derrière ses lunettes rondes d'un jaune éblouissant, ray put s’apercevoir que les yeux de l'agent semblaient modifiés, comme si deux cavités remplaçaient ses yeux d'humains. Il ne s'agissait pas d'un agent ordinaire...
"Hervé Guillaume, agent du CID affecté à l'affaire de l'opéra de Paris"
"Avant que vous ne me racontiez votre histoire, commençons par quelques questions simples. Je vous prie de me dire la vérité immédiatement afin que, vous comme moi, gagnions du temps"
Il fit une pause et inspecta le visage de Ray un instant de ses deux globes jauneatres. Mr Campbell eut l'impression fugace que celui-ci lisait ses sentiments.
"Nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance"
Ray Campbell s'était réveillé dans une chambre aveugle pratiquement nue, aucun mobilier hormis un lit en métal et une petite table nuit. Lui-même n'était vêtu que d'un pyjama bleu assez ample et de claquettes. L'ensemble de ses gadgets superscientifiques lui avait été enlevé. Ses plaies avaient été pansées et une attelle était placée sur sa jambe gauche. Bien qu'endolori, son corps lui faisait beaucoup moins mal qu'après la chute. Se passant la main sur le visage, il put se rendre compte, au vu de sa barbe, que simplement quelques heures s'étaient écoulées... Sa guérison semblait trop rapide pour être normale, il avait du être soigné par un surhomme du CID.
Suite à quelques dizaines de minutes d'attente, après une tentative d'ouverture de la porte infructueuse, un agent du CID, tenue typique tirée à quatre épingles, était venu le chercher. Il lui avait fait parcourir plusieurs couloirs à l’ambiance bien singulière.
Partout des murs simplement peints en blanc ou en béton brut, des porte simples et ordinaires flanquées d'un code alpha numérique, une foule d'agents du CID identiques les uns aux autres, comme s'il s'agissait de clones du Nyctalope lui-même... Aucun civil, aucun surhomme.
Ray frissonna à cette vue, il était dans l'antre du protecteur de Paris, la forteresse du CID. Tout Paris savait que celle-ci se trouvait sous Montmartre mais personne ne connaissait les entrées hormis celle du quai des stratogyres. C'est ici que le Nyctalope enfermait la majorité des surhommes ingérables, les plus dangereux étant cantonnés dans une aile de l'asile Saint Anne.
Enfin, il entra dans une très grande pièce circulaire immaculée de blanc où trônait un imposant cylindre métallique de plusieurs dizaine de mètres de diamètre en son centre. Des parties de la structure métallique semblait tourner sur elles même un peu à la manière d'un rubis-cube. La célèbre prison à entrées aléatoires... Tout autour, une cinquantaine de bureau disposés en open space où s'agitait des agents tout de noir vêtu. Dans une zone délimitée, un haut murs d'images avec des centaines de photos, de plans et de notes accrochées indiquait aux agents porteurs de bâtons anti-pouvoir quelles étaient les dernières pistes.
L'agent qui l'accompagnait le fit asseoir à un petit bureau et lui demanda d'attendre quelques instants sans même prendre la précaution de l'attacher. Steamboy, abandonné par sa Mark 1, se sentait tout petit et à la merci du CID. Il observa quelques minutes les allées et venues de la force de protection scientifique...
Au bout d'un certain temps, un nouvel agent se positionna face à lui tout en posant nonchalamment son chapeau melon sur le bureau. Derrière ses lunettes rondes d'un jaune éblouissant, ray put s’apercevoir que les yeux de l'agent semblaient modifiés, comme si deux cavités remplaçaient ses yeux d'humains. Il ne s'agissait pas d'un agent ordinaire...
"Hervé Guillaume, agent du CID affecté à l'affaire de l'opéra de Paris"
"Avant que vous ne me racontiez votre histoire, commençons par quelques questions simples. Je vous prie de me dire la vérité immédiatement afin que, vous comme moi, gagnions du temps"
Il fit une pause et inspecta le visage de Ray un instant de ses deux globes jauneatres. Mr Campbell eut l'impression fugace que celui-ci lisait ses sentiments.
"Nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance"
image a écrit :
Stratogyre : http://media-cache-ec4.pinimg.com/736x/ ... a435ca.jpg
Hervé Guillaume : http://media-cache-ec2.pinimg.com/736x/ ... 0cd24f.jpg
Musique a écrit : http://youtu.be/TGpzv34nb-w
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Le réveil fut pour le moins brutal. La pièce était des plus déplaisante, et le lit n'en parlons pas... Physiquement il allait plutôt bien, et bien qu'il ait des séquelles il arrivait à se mouvoir sans difficultés.
On ne tarda pas à venir le sortir de là, c'était parti pour l'interrogatoire. Sur le chemin il observa tout ce qui tombait sous son regard. Il voulait en apprendre plus sur ce qui se trouvait ici, même s'il avait bien conscience qu'il n'allait pas sortir aussi facilement.
Il fut conduit devant un homme qui se présenta comme Hervé Guillaume, un agent du CID. L'homme savait ce qu'il voulait, et Ray n'avait vraiment pas envie de mentir, il n'avait aucunes raisons de le faire d'ailleurs.
"Nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance"
"Je m'appelle Ray Campbell, j'habite une péniche sur les quais de Seine, à hauteur de Notre Dame. Vous ne pouvez pas la rater c’est la seule dans ce coin. Je suis né à Paris le 17 février 1906. Mes parents étaient des scientifiques Ecossais venus en France avant ma naissance, je suis aussi scientifique."
"Mais tout cela vous le savez déjà, tout comme mon autre identité, Steamboy. Après tout j'ai déjà eu affaire au CID dans le cadre de mes contacts avec Le Baron Rouge. Aussi autant gagner du temps, d'autant que vous devez déjà être au courant de certaines choses, après tout le CID voit tout."
"Nul besoin donc de vous parler de la soirée à la Sorbonne, vous savez déjà qu'il y avait quelque chose là bas, ce que vous pourriez ignorer c'est sa nature. La soirée devait nous présenter un nouvel outil superscientifique, permettant de couvrir de très très très grandes distances en un rien de temps... La créature est apparue pendant l'essai. Je ne connais ni son nom, ni sa nature exacte. Tout ce que je sais c'est qu'elle représentait un danger et qu'étant sur place je l'ai prise en chasse et ai essayé de la stopper. J'avoue que le résultat laisse à désirer, il y a eu beaucoup plus de dommages collatéraux que lors de mes combats contre Le Baron Rouge et je m'en excuse, mais cette chose était beaucoup plus forte que tout ce que j'ai eu à affronter..."
On ne tarda pas à venir le sortir de là, c'était parti pour l'interrogatoire. Sur le chemin il observa tout ce qui tombait sous son regard. Il voulait en apprendre plus sur ce qui se trouvait ici, même s'il avait bien conscience qu'il n'allait pas sortir aussi facilement.
Il fut conduit devant un homme qui se présenta comme Hervé Guillaume, un agent du CID. L'homme savait ce qu'il voulait, et Ray n'avait vraiment pas envie de mentir, il n'avait aucunes raisons de le faire d'ailleurs.
"Nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance"
"Je m'appelle Ray Campbell, j'habite une péniche sur les quais de Seine, à hauteur de Notre Dame. Vous ne pouvez pas la rater c’est la seule dans ce coin. Je suis né à Paris le 17 février 1906. Mes parents étaient des scientifiques Ecossais venus en France avant ma naissance, je suis aussi scientifique."
"Mais tout cela vous le savez déjà, tout comme mon autre identité, Steamboy. Après tout j'ai déjà eu affaire au CID dans le cadre de mes contacts avec Le Baron Rouge. Aussi autant gagner du temps, d'autant que vous devez déjà être au courant de certaines choses, après tout le CID voit tout."
"Nul besoin donc de vous parler de la soirée à la Sorbonne, vous savez déjà qu'il y avait quelque chose là bas, ce que vous pourriez ignorer c'est sa nature. La soirée devait nous présenter un nouvel outil superscientifique, permettant de couvrir de très très très grandes distances en un rien de temps... La créature est apparue pendant l'essai. Je ne connais ni son nom, ni sa nature exacte. Tout ce que je sais c'est qu'elle représentait un danger et qu'étant sur place je l'ai prise en chasse et ai essayé de la stopper. J'avoue que le résultat laisse à désirer, il y a eu beaucoup plus de dommages collatéraux que lors de mes combats contre Le Baron Rouge et je m'en excuse, mais cette chose était beaucoup plus forte que tout ce que j'ai eu à affronter..."
Présicions, Ray coopère, donc si lecture de sentiments ou je ne sais quoi il y a, il n'y a pas de mensonges ou autres trucs du style. A noter que dans l'historique, depuis qu'il est Steamboy il n'a pas bougé de Paris, du coup il a déjà dût être vu ou même être en contact avec le CID à cause du Baron Rouge, même s'il n'a pas commit de grand exploit.
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Calvin guettait les réactions de Leilith mais à chaque fois il se retrouvait de plus en plus étonné par celles-ci.
Elle semblait tellement s'en faire pour Campbell, rapportant à chaque fois ses paroles à lui.
De son côté, il ne s'en souciait pas plus que ça, ce n'était même pas un client. Mais la façon dont elle s'en inquiétait était quasiment communicative. Les peurs n'en étaient qu'exacerbées.
Il lui répondit néanmoins sur un ton tout aussi détendu :
"Si cela peut vous rassurer, je vais rester à l'affut au cours de la nuit, j'ai encore du travail à rattraper cela m'occupera.
Quand à la possible arrestation de votre compagnon, nous le saurons bien assez tôt à la radio ou bien dans les journaux demain matin. Je tâcherai aussi de faire jouer quelques uns de mes relations pour en savoir plus.
Mais pour l'heure nous ne pouvons rien faire de plus."
Quand elle se mit à évoquer le pyjama, il se sentit réellement gêné pour la première fois. Quelle question... Il se hasarda :
"Il me semble qu'il doit rester des sorties de bain et quelques affaires dans la cabine arrière."
Il la regarda un instant puis ajouta :
"Je pense qu'elles devraient être à votre taille."
Il posa ensuite son regard sur la pièce avant de dire :
"Si vous voulez, je vous montre où tout se trouve."
Elle semblait tellement s'en faire pour Campbell, rapportant à chaque fois ses paroles à lui.
De son côté, il ne s'en souciait pas plus que ça, ce n'était même pas un client. Mais la façon dont elle s'en inquiétait était quasiment communicative. Les peurs n'en étaient qu'exacerbées.
Il lui répondit néanmoins sur un ton tout aussi détendu :
"Si cela peut vous rassurer, je vais rester à l'affut au cours de la nuit, j'ai encore du travail à rattraper cela m'occupera.
Quand à la possible arrestation de votre compagnon, nous le saurons bien assez tôt à la radio ou bien dans les journaux demain matin. Je tâcherai aussi de faire jouer quelques uns de mes relations pour en savoir plus.
Mais pour l'heure nous ne pouvons rien faire de plus."
Quand elle se mit à évoquer le pyjama, il se sentit réellement gêné pour la première fois. Quelle question... Il se hasarda :
"Il me semble qu'il doit rester des sorties de bain et quelques affaires dans la cabine arrière."
Il la regarda un instant puis ajouta :
"Je pense qu'elles devraient être à votre taille."
Il posa ensuite son regard sur la pièce avant de dire :
"Si vous voulez, je vous montre où tout se trouve."
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Pas grand-chose à dire...
Leilith-Siri dut se résoudre à un "pour l'heure il n'y a plus rien à faire".
... elle nota que Calvin Reese n'avait pas l'air sûr de son stock de pyjama ?... Elle qui croyait que c'était important d'avoir un costume de nuit, et plusieurs de préférence pour varier, en soie ou en coton, avec une coupe élégante...
... après quoi, un brin de toilette, pyjama ou ce qui y ressemblait le plus, et retour dans le bureau de M. Reese avec un "Bonne nuit, M. Reese." ... avant de retourner dans sa chambre, et de dormir, lumière allumée, rapport à sa peur du noir dans des espaces confinés qui lui rappellent trop son tombeau - sarcophage.
... Si rien de franchement bizarre, Leilith-Siri ne relève rien. Son idée est plutôt d'observer et de poser les questions à Ray, une fois qu'elle l'aura retrouvé !
... elle nota que Calvin Reese n'avait pas l'air sûr de son stock de pyjama ?... Elle qui croyait que c'était important d'avoir un costume de nuit, et plusieurs de préférence pour varier, en soie ou en coton, avec une coupe élégante...
Elle hocha la tête, peu désireuse de fouiller maladroitement, ce n'était pas poli de fouiller, elle avait lu ça dans un livre sur les bonnes manières. Pareil que de poser trop de questions ou de toucher tous les bibelots, c'était très mal vu. C'est donc poliment et en silence, assez concentrée pour mémoriser et comprendre comment étaient disposés les lieux et les commodités qu'elle suivit Calvin.Calvin Reese a écrit :"Si vous voulez, je vous montre où tout se trouve."
... après quoi, un brin de toilette, pyjama ou ce qui y ressemblait le plus, et retour dans le bureau de M. Reese avec un "Bonne nuit, M. Reese." ... avant de retourner dans sa chambre, et de dormir, lumière allumée, rapport à sa peur du noir dans des espaces confinés qui lui rappellent trop son tombeau - sarcophage.
... Si rien de franchement bizarre, Leilith-Siri ne relève rien. Son idée est plutôt d'observer et de poser les questions à Ray, une fois qu'elle l'aura retrouvé !
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Un peu court comme explications jeune homme...
"C'est que je vois dans votre dossier : course poursuite au dessus de paris entre un biplan et un propulseur dorsal, pilotage dangereux en rase-mottes sous la tour Eiffel, à la poursuite d'un soit disant Baron Rouge. Personnage dont nous n'avons jamais entendu parlé. Hum... Vous avez été arrêté, il y 6 mois. C'est cela ?""
Il s'interrompit et continua la lecture du classeur qu'il avait devant lui depuis le départ.
"Mais ce n'est pas l'affaire qui nous intéresse aujourd'hui.
En effet, nous savons déjà que la créature est liée à l'expérience de la Sorbonne. Le professeur Charpentier est déjà dans nos locaux. Si cela ne tenait qu'à moi, je garderais ce monsieur enfermé à Saint Anne pendant un certain temps. Comprenez moi bien, je n'apprécie guère les scientifiques qui jouent à dieu avec la super ingénierie sans en avoir mesurer tous les risques. Une simple expérience de ce type aurait bien pu détruire la moitié de Paris. Malheureusement, ses contacts à la Sorbonne font que ce monsieur sera libre dans quelques heures. Ce que je souhaite savoir à présent c'est d'où venait cette chose, quel était la pièce maîtresse de son installation et si celui est capable de la reconstruire. Mon but premier est qu'une telle chose ne se reproduise pas. "
Un autre agent du CID posa un plateau au coin du bureau sur lesquels était positionné deux tasses et un service complet.
"Thé ou Café Monsieur Campbell ? ...
Vous concernant, la situation est plus ambigue. Vous avez certes arrêté une menace potentielle mais les dégâts sont grands. Une dizaine de véhicules, de nombreux blessés, une partie de la sorbonne détruite, plusieurs toits de paris abîmés et l'Opéra de Paris inutilisable pour plusieurs mois ! La note est lourde... Aucun d'entre vous n'a prévenu le CID à la suite de l'incident du laboratoire. Votre action fut louable mais totalement incontrôlée ! Je n'ai pas besoin d'un nouveau héros parisien sans affiliation qui n'en fait qu'à sa tête ! Il y a des lois à respecter, jeune homme, même pour les surhommes et le CID est là pour ça. Heureusement pour vous, la presse était là et vous allez être à la une de tous les journaux demain matin. Le Nyctalope ne veut pas que l'affaire prenne plus d'ampleur et que le CID soit mis en porte à faux. Officiellement, vous avez donc agit avec l'appui du CID. Conservez cette version, si je vous reprends à n'en faire qu'à votre tête, je vous envoie dans un centre de rééducation de Nous Autres au fin fond de la Sibérie. Est ce clair ?"
Il lui servit la boisson chaude demandée et le fixa plusieurs secondes dans les yeux.
"Maintenant, reprenons. Expliquez moi point par point comment s'est déroulée cette soirée. Que vous rappelez vous de cette machine ? Ah... Commencez par me dire qui était présent à cette soirée, voulez vous..."
Il s'interrompit et continua la lecture du classeur qu'il avait devant lui depuis le départ.
"Mais ce n'est pas l'affaire qui nous intéresse aujourd'hui.
En effet, nous savons déjà que la créature est liée à l'expérience de la Sorbonne. Le professeur Charpentier est déjà dans nos locaux. Si cela ne tenait qu'à moi, je garderais ce monsieur enfermé à Saint Anne pendant un certain temps. Comprenez moi bien, je n'apprécie guère les scientifiques qui jouent à dieu avec la super ingénierie sans en avoir mesurer tous les risques. Une simple expérience de ce type aurait bien pu détruire la moitié de Paris. Malheureusement, ses contacts à la Sorbonne font que ce monsieur sera libre dans quelques heures. Ce que je souhaite savoir à présent c'est d'où venait cette chose, quel était la pièce maîtresse de son installation et si celui est capable de la reconstruire. Mon but premier est qu'une telle chose ne se reproduise pas. "
Un autre agent du CID posa un plateau au coin du bureau sur lesquels était positionné deux tasses et un service complet.
"Thé ou Café Monsieur Campbell ? ...
Vous concernant, la situation est plus ambigue. Vous avez certes arrêté une menace potentielle mais les dégâts sont grands. Une dizaine de véhicules, de nombreux blessés, une partie de la sorbonne détruite, plusieurs toits de paris abîmés et l'Opéra de Paris inutilisable pour plusieurs mois ! La note est lourde... Aucun d'entre vous n'a prévenu le CID à la suite de l'incident du laboratoire. Votre action fut louable mais totalement incontrôlée ! Je n'ai pas besoin d'un nouveau héros parisien sans affiliation qui n'en fait qu'à sa tête ! Il y a des lois à respecter, jeune homme, même pour les surhommes et le CID est là pour ça. Heureusement pour vous, la presse était là et vous allez être à la une de tous les journaux demain matin. Le Nyctalope ne veut pas que l'affaire prenne plus d'ampleur et que le CID soit mis en porte à faux. Officiellement, vous avez donc agit avec l'appui du CID. Conservez cette version, si je vous reprends à n'en faire qu'à votre tête, je vous envoie dans un centre de rééducation de Nous Autres au fin fond de la Sibérie. Est ce clair ?"
Il lui servit la boisson chaude demandée et le fixa plusieurs secondes dans les yeux.
"Maintenant, reprenons. Expliquez moi point par point comment s'est déroulée cette soirée. Que vous rappelez vous de cette machine ? Ah... Commencez par me dire qui était présent à cette soirée, voulez vous..."
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Calvin mena Leilith par la petite volée de marche jusqu'aux appartements arrière comprenant une salle de bain, une chambre et un bureau qu'il n'utilisait pas tellement.
L'anglais mena en premier la jeune femme dans la chambre où il ouvrit la penderie, il regarda brièvement, posa son regard sur Leilith un instant avant d'ajouter en lui tendant un pyjama en flanelle :
"Voilà, il me semblait bien qu'il me restait quelque chose pour vous. Cela fait quelques temps que cela n'a pas servi, j'espère que cela ne vous dérangera pas."
Il lui montra ensuite où se trouvaient les lampes ainsi que leurs interrupteurs associés. Tout en échangeant quelques mots, elle put remarquer qu'un tableau ornait le mur en face du lit, représentant un bateau échoué sur la grève. Le bateau
Situé dans un coin de la chambre, un fauteuil moelleux aux couleurs chaudes était installé, juste à côté d'une lampe murale. Pour tout le reste de la pièce, il ne s'agit que de lambris jusqu'à 1 mètre du sol, surmonté d'une tapisserie épaisse dans les tons vert.
En sortant de la pièce, Leilith put voir la pièce attenante servant visiblement de bureau. Un espace de travail dégagé où trônaient juste une lampe avec à côté un cadre à trois volets dont le seul visible lui permettait de voir sur une photo en sépia le visage d'une jeune femme aux cheveux foncés, cascadant par dessus l'épaule. Une chaînette en or semblait même être enroulé juste au pied du cadre.
A côté du bureau se trouvait une bibliothèque contenant de nombreux ouvrages.
Enfin, il ne s'attarda pas sur la salle de bain, qui bien que carrelée du sol au plafond était tout aussi commune que celle qu'elle devait utiliser en temps normal.
Avant de la laisser, il lui dit :
"Si jamais vous désirez parler quelques temps ou vous restaurer avant de dormir, je serai vers l'avant du bateau, vous y trouverez le salon ainsi que la cuisine.
Et si votre ami vient à venir ce soir, je vous préviendrai."
Puis il la laissa, se dirigeant pour sa part vers le salon. Il sortit d'un des rangements un livre rouge, s'installa à la table puis sorti un stylo afin d'inscrire à la dernière entrée :
Élément 73 - A étudier
Élément 74 - A étudier, semble prometteur
Puis il rangea le livre où il l'avait récupéré, alla jusqu'à la cuisine où il sortit un verre et y versa un fond de Connemara avant de rejoindre un siège rembourré. Se délassant dans le siège, il réfléchit sur ses actions de ce soir, avait-il bien fait ? De même, aurait-il dû la ramener ici ?
Les minutes passant, il se mit à penser de plus en plus au risque que M. Campbell ai été capturé par le CID, combien de temps faudrait-il avant qu'ils ne fassent irruption chez lui ? Il avait été imprudent de s'exposer ainsi et il faudrait sûrement prendre des mesures en conséquence.
Les minutes passèrent, il n'arrêtait pas d'hésiter entre plusieurs choix et pour se détendre, il actionna le phonographe non loin afin de détendre l'atmosphère avec un morceau de Jazz, Duke Ellington avait le don de lui apaiser l'esprit.
Mais un détail ne cessait de lui revenir à l'esprit et il n'arrivait pas à le réprimer. Allant dans sa chambre, il récupéra un livre et se mit à lire.
Une heure passa facilement avant que l'anglais ne se releva. Regardant sa montre, il se dit que cela devait faire longtemps qu'elle avait dû se coucher. Néanmoins il décida de vérifier quand même.
Arrivant devant la porte de la chambre à la poupe, il posa son oreille contre la porte et n'entendit que le bruit d'un souffle. Rassuré, il récupéra un livre dans le bureau puis rejoignit sa chambre à la proue.
....
Leilith avait le sommeil léger, sûrement inquiète pour Steamboy, à moins que cela ne tienne plus au fait qu'elle était dans un navire différent de celui où elle résidait en temps normal. Alors qu'elle allait resombrer une fois de plus dans les méandres des songes, elle entendit une voix fortement atténuée par la distance provenant sûrement du salon :
"Les études préliminaires sur l'élément 74 montrent des caractères jamais rencontrés jusque là, les premiers tests ABO s'avèrent tous négatif. Il est possible que l'échantillon ai été altéré lors de l'extraction à partir du tissu grâce à la solution hydro-alcoolique à 10°. Il pourrait être nécessaire de prélever un nouvel échantillon de façon plus correcte dès que l'occasion se présentera."
"L'élément 73 montre quand à lui des caractéristiques de dégradation rapide, il a été conservé au froid en attendant de nouvelles informations.
Note pour plus tard : l'élément 74 semble disposer de caractéristiques propres à l'étude comme plusieurs autres éléments de ce cercle, la nature de celles-ci restent à déterminer mais une capacité modulatoire semble plus que probable, des facteurs pourront ainsi être sûrement présents dans l'échantillon.
24 Août, soir, J.S. terminé."
Si elle s'aventurait hors de sa chambre, la femme pourrait voir que la lumière la plus proche provient d'une salle à l'avant du navire, qui devait correspondre à la chambre de M. Reese.
L'anglais mena en premier la jeune femme dans la chambre où il ouvrit la penderie, il regarda brièvement, posa son regard sur Leilith un instant avant d'ajouter en lui tendant un pyjama en flanelle :
"Voilà, il me semblait bien qu'il me restait quelque chose pour vous. Cela fait quelques temps que cela n'a pas servi, j'espère que cela ne vous dérangera pas."
Il lui montra ensuite où se trouvaient les lampes ainsi que leurs interrupteurs associés. Tout en échangeant quelques mots, elle put remarquer qu'un tableau ornait le mur en face du lit, représentant un bateau échoué sur la grève. Le bateau
Situé dans un coin de la chambre, un fauteuil moelleux aux couleurs chaudes était installé, juste à côté d'une lampe murale. Pour tout le reste de la pièce, il ne s'agit que de lambris jusqu'à 1 mètre du sol, surmonté d'une tapisserie épaisse dans les tons vert.
En sortant de la pièce, Leilith put voir la pièce attenante servant visiblement de bureau. Un espace de travail dégagé où trônaient juste une lampe avec à côté un cadre à trois volets dont le seul visible lui permettait de voir sur une photo en sépia le visage d'une jeune femme aux cheveux foncés, cascadant par dessus l'épaule. Une chaînette en or semblait même être enroulé juste au pied du cadre.
A côté du bureau se trouvait une bibliothèque contenant de nombreux ouvrages.
Enfin, il ne s'attarda pas sur la salle de bain, qui bien que carrelée du sol au plafond était tout aussi commune que celle qu'elle devait utiliser en temps normal.
Avant de la laisser, il lui dit :
"Si jamais vous désirez parler quelques temps ou vous restaurer avant de dormir, je serai vers l'avant du bateau, vous y trouverez le salon ainsi que la cuisine.
Et si votre ami vient à venir ce soir, je vous préviendrai."
Puis il la laissa, se dirigeant pour sa part vers le salon. Il sortit d'un des rangements un livre rouge, s'installa à la table puis sorti un stylo afin d'inscrire à la dernière entrée :
Élément 73 - A étudier
Élément 74 - A étudier, semble prometteur
Puis il rangea le livre où il l'avait récupéré, alla jusqu'à la cuisine où il sortit un verre et y versa un fond de Connemara avant de rejoindre un siège rembourré. Se délassant dans le siège, il réfléchit sur ses actions de ce soir, avait-il bien fait ? De même, aurait-il dû la ramener ici ?
Les minutes passant, il se mit à penser de plus en plus au risque que M. Campbell ai été capturé par le CID, combien de temps faudrait-il avant qu'ils ne fassent irruption chez lui ? Il avait été imprudent de s'exposer ainsi et il faudrait sûrement prendre des mesures en conséquence.
Les minutes passèrent, il n'arrêtait pas d'hésiter entre plusieurs choix et pour se détendre, il actionna le phonographe non loin afin de détendre l'atmosphère avec un morceau de Jazz, Duke Ellington avait le don de lui apaiser l'esprit.
Mais un détail ne cessait de lui revenir à l'esprit et il n'arrivait pas à le réprimer. Allant dans sa chambre, il récupéra un livre et se mit à lire.
Une heure passa facilement avant que l'anglais ne se releva. Regardant sa montre, il se dit que cela devait faire longtemps qu'elle avait dû se coucher. Néanmoins il décida de vérifier quand même.
Arrivant devant la porte de la chambre à la poupe, il posa son oreille contre la porte et n'entendit que le bruit d'un souffle. Rassuré, il récupéra un livre dans le bureau puis rejoignit sa chambre à la proue.
....
Leilith avait le sommeil léger, sûrement inquiète pour Steamboy, à moins que cela ne tienne plus au fait qu'elle était dans un navire différent de celui où elle résidait en temps normal. Alors qu'elle allait resombrer une fois de plus dans les méandres des songes, elle entendit une voix fortement atténuée par la distance provenant sûrement du salon :
"Les études préliminaires sur l'élément 74 montrent des caractères jamais rencontrés jusque là, les premiers tests ABO s'avèrent tous négatif. Il est possible que l'échantillon ai été altéré lors de l'extraction à partir du tissu grâce à la solution hydro-alcoolique à 10°. Il pourrait être nécessaire de prélever un nouvel échantillon de façon plus correcte dès que l'occasion se présentera."
"L'élément 73 montre quand à lui des caractéristiques de dégradation rapide, il a été conservé au froid en attendant de nouvelles informations.
Note pour plus tard : l'élément 74 semble disposer de caractéristiques propres à l'étude comme plusieurs autres éléments de ce cercle, la nature de celles-ci restent à déterminer mais une capacité modulatoire semble plus que probable, des facteurs pourront ainsi être sûrement présents dans l'échantillon.
24 Août, soir, J.S. terminé."
Si elle s'aventurait hors de sa chambre, la femme pourrait voir que la lumière la plus proche provient d'une salle à l'avant du navire, qui devait correspondre à la chambre de M. Reese.
Dernière modification par Maëlys le 03 juil. 2013, 23:50, modifié 1 fois.
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Ray écoutait calmement ce qu'on avait à lui dire, il n'était pas en position de faire autrement, et surtout ça lui permettait de savoir ce qu'ils savaient...
"Thé ou Café Monsieur Campbell ? ... "
On lui proposait à boire... Il aurait préféré un verre d'alcool en pareille situation mais bon, faute de mieux...
"Un café merci."
Ils voulaient des détails, il allait être compliqué de cacher des choses mais autant essayer de limiter la casse.
"Vous voulez des détails... J'ai peur de ne pas être d'une grande aide suite aux coups que j'ai pris mais je vais essayer. En dehors du professeur Charpentier nous devions être une dizaine, il y avait son assistant bien entendu, messieurs Pemberton et Monstand que je n'ai pas besoin de présenter si vous connaissez le Crésaoa, et je suis convaincu que vous le connaissez, ainsi que ces membres influents. Je n'ai pas eu le temps de discuter avec les invités en fait, j'étais en retard et l'expérience a commencée rapidement. Il faudrait voir avec le professeur, il y avait des amis à lui il sera plus à même de répondre, j'étais pour ma part intrigué par l'expérience dont il faisait grand secret.
Pour ce qui est de l'expérience je ne sais pas si elle est ou non reproductible, je n'ai pas eu l'occasion de constater les dégâts, mais si elle doit être reproduite ça ne sera pas pour maintenant, trop de travaux à faire pour la remise en état des locaux selon moi. Ce que je sais de la machine c'est que c'est un moyen de transport je vous l'ai dit, elle est supposée permettre de rejoindre Mars, j'ai du mal à le croire mais admettons. Le coeur du système semblait être une pierre, mais elle était sous scellées et dans un sas donc inaccessible."
"C'est quand l'expérience à démarré que rien n'a été. La créature est survenue presque immédiatement, à croire que ça portait vraiment quelque part. La suite c'est simple, la créature est sortie par le toit de la Sorbonne et je l'ai poursuivie, de là vous n'aurez pas de mal à suivre les traces, via mes tirs, j'ai suivi la créature en permanence pour essayer de l'arrêter."
"Thé ou Café Monsieur Campbell ? ... "
On lui proposait à boire... Il aurait préféré un verre d'alcool en pareille situation mais bon, faute de mieux...
"Un café merci."
Ils voulaient des détails, il allait être compliqué de cacher des choses mais autant essayer de limiter la casse.
"Vous voulez des détails... J'ai peur de ne pas être d'une grande aide suite aux coups que j'ai pris mais je vais essayer. En dehors du professeur Charpentier nous devions être une dizaine, il y avait son assistant bien entendu, messieurs Pemberton et Monstand que je n'ai pas besoin de présenter si vous connaissez le Crésaoa, et je suis convaincu que vous le connaissez, ainsi que ces membres influents. Je n'ai pas eu le temps de discuter avec les invités en fait, j'étais en retard et l'expérience a commencée rapidement. Il faudrait voir avec le professeur, il y avait des amis à lui il sera plus à même de répondre, j'étais pour ma part intrigué par l'expérience dont il faisait grand secret.
Pour ce qui est de l'expérience je ne sais pas si elle est ou non reproductible, je n'ai pas eu l'occasion de constater les dégâts, mais si elle doit être reproduite ça ne sera pas pour maintenant, trop de travaux à faire pour la remise en état des locaux selon moi. Ce que je sais de la machine c'est que c'est un moyen de transport je vous l'ai dit, elle est supposée permettre de rejoindre Mars, j'ai du mal à le croire mais admettons. Le coeur du système semblait être une pierre, mais elle était sous scellées et dans un sas donc inaccessible."
"C'est quand l'expérience à démarré que rien n'a été. La créature est survenue presque immédiatement, à croire que ça portait vraiment quelque part. La suite c'est simple, la créature est sortie par le toit de la Sorbonne et je l'ai poursuivie, de là vous n'aurez pas de mal à suivre les traces, via mes tirs, j'ai suivi la créature en permanence pour essayer de l'arrêter."
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Jusqu'où suis-je curieuse ?
Leilith-Siri tiqua... ce n'était pas tout à fait un pyjama d'homme... Cette chambre était là pour accueillir ses "amies" ?... Mai ça n'avait pas servi depuis longtemps ? ... le portrait de la femme... un souvenir à côté... Cela rappelait un peu la description de la chambre du Capitaine Nemo dans "20 000 lieues sous les mers"... peut-être qu'il était veuf ? ...Calvin Reese a écrit :L'anglais mena en premier la jeune femme dans la chambre où il ouvrit la penderie, il regarda brièvement, posa son regard sur Leilith un instant avant d'ajouter en lui tendant un pyjama en flanelle :
"Voilà, il me semblait bien qu'il me restait quelque chose pour vous. Cela fait quelques temps que cela n'a pas servi, j'espère que cela ne vous dérangera pas."
Notons au passage que la péniche est mal insonorisée et tout ce qui suit en découle...Calvin Reese a écrit :Arrivant devant la porte de la chambre à la poupe, il posa son oreille contre la porte et n'entendit que le bruit d'un souffle. Rassuré, il récupéra un livre dans le bureau puis rejoignit sa chambre à la proue.
Entendant des voix, Leilith-Sir bondit pratiquement hors du lit et ouvrit la porte sans essayer de particulièrement être discrète, avançant vivement, dans l'espoir que... mais rien... et seulement la voix de Calvin Reese qui... parlait tout seul ?... Cela l'étonnait un peu... Il devait bien y avoir quelqu'un, non ? ... Et de quoi parlait-il ?... spécimens ?... c'était d'elle qu'il parlait ?... ou bien il avait pris des échantillons chez le Pr. Charpentier ? ...
Hésitant quant à la marche à suivre, elle resta un moment près de la chambre de M. Reese. ... Il avait l'air d'être un espion... mais il ne le prendrait sûrement pas bien qu'elle le sache... Dans les films au cinéma... on fait disparaître les témoins gênants... hum... que faire ?... aller se recoucher sur la pointe des pieds et faire comme si de rien n'était jusqu'à ce qu'elle retrouve au moins Ray... ça semblait bien... raisonnable & prudent...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Ninja du 10100 post de la section !
Sans faire de précautions, Leilith s'était approchée de la proue du navire afin d'identifier l'origine exacte de cette voix qui ressemblait fort à celle de M. Reese. Lorsqu'elle bougea, une des planches du parquet se mit à grincer, elle crut un instant qu'il l'avait entendu mais il termina sa phrase sur la même intonation de voix.Métajeu a écrit : On s'est mis avec Iris d'accord sur le fait de faire un jet opposé. Donc Prestesse d'un côté (Leilith -> 3) et Sensibilité de l'autre (Calvin -> 2). On va faire un jet d'attribut pur.
Donc cela donne : 3D6 + Dé chimérique + 3x2 (Leilith) vs 3D6 + Dé chimérique + 2x2 (Calvin)
Leilith 10 (4 + 4 + 2) + 6 + Dé chimérique à 3 (pas d'influence) = 16
Calvin 13 (6 + 5 + 2) + 4 + Dé chimérique à 4 (pas d'influence) = 17
Immobile, elle posait son regard sur la pièce illuminée où de toute évidence son hôte n'était pas, la voix semblait plus lointaine encore, sûrement de la pièce adjacente sauf qu'en se concentrant sur sa perception, il lui sembla plutôt que la voix venait... du mur tout à l'avant.
De l'encadrement de la porte, elle pouvait voir un livre de couverture rouge ouvert posé face contre le lit ainsi que plusieurs tableaux accrochés aux murs dont certains lui rappelaient quelque chose... même si elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus.
Illuminée par la clarté de la chambre, elle pouvait deviner plus que distinguer la pièce suivante où de larges caisses en bois étaient posées à même le sol. Elle hésita un instant à avancer puis finalement décida de rebrousser chemin sur la pointe des pieds. Au moment où elle allait se retourner, elle entendit un bruit de verre se brisant provenant de la lointaine pièce suivi d'un grincement.
Puis une voix monta, étonnamment claire et proche d'elle :
"Bonsoir My Lady, il me semblait que vous dormiez. Je pense que nous savons tout les deux ce que nous sommes, il ne sert à rien de se le cacher, surtout après la démonstration sur les quais de Paris."
Se retournant brusquement en sursautant, Leilith discerna Calvin Reese adossé dans un siège, situé dans le coin de la pièce à peine à trois mètres d'elle. Un verre à la main, il la dévisageait. Elle ne se souvenait pas de l'avoir vu en arrivant dans la pièce.
"J'aurai dû me souvenir que l'isolation était aussi légère mais pour ma décharge il faut avouer que les personnes qui viennent ici sont assez rares, en tout cas cela nous aurait évité quantité de questions je pense . Mais bon, installez-vous je vous en prie, désirez-vous quelque chose à boire ou à manger ?"
Si l'on faisait abstraction du fait qu'il était dans un coin de la pièce plongée dans le noir, il pouvait paraître presque aussi accueillant et gentil qu'en temps normal.