[Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Les sujets abandonnés par leurs meneurs disparus ou ne souhaitant pas conclure. En attente de conclusion pour être fermés, ou d'une éventuelle reprise.
Alessio Orsini
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[Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5373Message Alessio Orsini
20 sept. 2011, 16:47

6 Septembre 2011

Abigail Mills :

New-York, Siège du FBI, 26 Federal Plaza.
0924 am


L’agitation règne sur tout l’étage. Les cérémonies du 11 septembre se rapprochent à grand pas et accaparent une bonne partie du personnel du FBI. La sécurité lors des cérémonies est primordiale, personne ne voudrait qu’un attentat soit perpétré en ce jour de commémoration.
Les agents du Bureau sont sur les dents, tous ceux qui étaient présents il y a maintenant presque dix ans se souviennent du drame qui frappa les Etats-Unis. Mais l’heure n’est pas encore au recueillement, il faut s’assurer de la sécurité à travers la ville de New-York.

Seule dans un petit bureau qu’elle partage avec son superviseur, Stefan McCook, le nouvel agent Abigail Mills travaille devant son ordinateur.
La pièce ne comporte pas de fenêtres, mais à travers les stores des deux murs vitrés l’agent Mills peut observer à loisir les allés et venus de ses nouveaux collègues.

Suivant les ordres de l’agent McCook, elle épluche d’anciens dossiers dont il soupçonne un rapport avec l’arrestation récente d’un meurtrier.

Un coup à la porte. Un homme aux cheveux grisonnants entrouvre la porte, laissant juste la place pour passer sa tête dans la pièce. Son regard se pose sur l’agent Mills, peut être un peu trop longuement. Se reprenant il jette, avant de sortir de la pièce, refermant la porte derrière lui :
« Agent Mills, dans le bureau de la Directrice dans 20 min ! »

Georges-Gray Tearch :

New-York, Siège du FBI, 26 Federal Plaza.
0930


Dans une petite salle de réunion maussade aux murs gris et sans fenêtre, une trentaine d’agents, majoritairement des agents de terrains et d’équipes d’intervention, attendent leurs affectations pour les cérémonies du 11 septembre.

L’agent Ronald Shermann, le supérieur de l’agent Teach, entre dans la salle. Du haut de ses 45 ans et de son mètre 95 il toise les hommes, et les deux femmes, présents.
L’agent Shermann commence son discours sur l’importance de la signification de la commémoration des attentats du 11 septembre, l’importance pour tous les américains, pas simplement les New-yorkais, l’importance du rôle du FBI pour le bon déroulement de ces cérémonies, l’importance de leur rôle à chacun, l’importance…

La porte vient de s’ouvrir, un homme entre et se dirige vers l’agent Shermann qui l’observe intensément de ses yeux d’un noir profond. Le nouvel arrivant n’en mène pas large devant le regard du grand noir.
Il se hausse sur la pointe des pieds pour pouvoir chuchoter à l’oreille de l’agent Shermann.
Celui-ci écoute attentivement avant de hocher brièvement la tête.
Il porte alors un regard sur l’ensemble de la salle. Un regard qui parcoure les visages de l’assemblé jusqu’à tomber sur celui de l’agent Tearch.
Un sourire grinçant se dessine alors sur les lèvres de l’agent Shermann laissant apparaitre une dentition parfaite et éclatante de blancheur.
Et d’un ton sans équivoque :
« GG ! La chance vous sourit, vous ne serez pas obliger de faire le piquet pendant des heures lors des cérémonies. Suivez ce monsieur. »
Tout le monde dans la salle avait ressenti l’ironie dans les propos de l’agent Shermann. Il devait y avoir anguille sous roche.

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Re: [Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5375Message ramb
20 sept. 2011, 17:07

Georges-Gray dis GG, est un homme simple, connu pour son attachement à ses camarades, et pour son implacabilité envers ses ennemi. Rien n'est simple avec lui et souvent tout est noir ou blanc, pas de nuance, oui ou non.

Et si il y bien une chose qu'il ne supporte pas c'est de ne pas savoir.

"Bien reçu monsieur"

GG parle peu. Il appréhendait la suite.

marmonnant dans sa barbe :
"Encore un plan baisse."

Il sortit donc à la suite de l'homme.
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Iris
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Message : # 5376Message Iris
20 sept. 2011, 17:14

Le 11 septembre 2001 ? ... Quelle âge avait-elle ? ... 13 ans. C'était le matin, et avec le décalage horaire du Montana par rapport à New-York, pour elle c'était encore tôt. La famille prenait son petit déjeuner, avec des plaisanteries, le grand frère Frankie qui parlait du match de football (américain !) auquel il allait participer en tant que défenseur. Il y avait des gaufres et du sirop d'érable et l'odeur du café dans la cuisine où les rayons du soleil levant tombaient. Puis son père Alan-Getro avait dit à tout le monde de se taire tandis qu'il montait le son de la télévision. La première tour était frappée, la seconde venait de l'être. Ce jour-là, tout était devenu différent, même dans sa petite ville de Providence...

... 10 ans après ? ... En dépit de toute sa famille républicaine et ravie d'avoir voté Bush père puis fils, elle avait voté Obama. C'était une rupture, mais en fait loin d'être la seule. "Agent de l’État Fédéral", elle avait dû écouter les délires et récriminations de Bobby, son frère devenu le geek / nerd de la famille (mais républicain jusqu'à la moelle). D'après lui, le gouvernement ne cessait de mentir sur... à peu près tout en fait. Roswell bien sûr, mais aussi les attentats du 11 septembre justement, ou encore les expériences de la CIA ou la conquête de la Lune (qui n'aurait jamais eu lieu, c'était un montage de Kubrick) et bien d'autres.

Voilà qu'elle était donc à New-York, en tenue stricte seyant à son statut et son rôle, à la fois fière d'être arrivée jusqu'ici, et un peu intimidée, espérant se montrer à la hauteur de la tâche. Il y avait bien certaines valeurs qu'elle avait gardé de sa famille qui ne jurait que par la Bible et se reconnaissait dans les mouvements du "Tea Party", notamment, la persévérance, l'endurance, la volonté de bien faire son travail.

Elle ne savait pas encore quoi penser de son superviseur... Stefan McCook... ancienneté ? marié ? tempérament ? ... Elle se laissait également parfois distraire par les va-et-vient dans la fourmilière du bureau, se demandant là aussi que penser des uns et des autres... La curiosité pour le genre humain était solidement enracinée et elle ne se lassait pas de chercher à comprendre les individus, les personnalités, les motivations...

Cependant, elle avait du travail... même si elle était un peu sceptique, éplucher d'anciens dossiers pour les comparer avec le cas d'un meurtrier actuel, c'est utile, et même important pour les familles des victimes qui ont besoin de "savoir", mais ce n'était certainement pas aussi urgent que ce qui occupait les fourmis frénétiques autours... ça la déconcentrait un peu du coup...

... Inutile de préciser que n'importe quelle urgence ou enquête au présent était une bonne nouvelle et ce fut avec un éclair de sourire aussitôt réprimé qu'elle accueillit la nouvelle de devoir se rendre dans le bureau de la Directrice. (Elle partait du principe qu'elle n'avait pas eu encore l'occasion de faire des bêtises justifiant de se faire taper sur les doigts par une grosse légume)... Quant au regard de l'homme grisonnant, sauf information complémentaire due à son étude approfondie de la psyché, elle considérait que ça devait être dû à son jeune âge, possiblement aussi son physique de brindille.
Description d'Abigail Mills a écrit :A peine 1m60 avec ses chaussures, bien proportionnée ; chemise blanche et tailleur noir à fines rayures gris sombre, une montre discrète au poignet, cheveux d'un roux clair ramenés en chignon, teint laiteux, yeux bleus foncés, une touche de mascara et de poudre.
Un regard pour son superviseur, voir s'il avait une observation à formuler, sinon "Je finis d'éplucher ce dossier et j'y vais."

Et le moment venu, plutôt un peu en avance, elle était prête, pas loin d'attendre devant le bureau de la Directrice en demande à le / la secrétaire si elle devait frapper / entrer / attendre d'être appelée.

...
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Alessio Orsini
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Re: [Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5385Message Alessio Orsini
20 sept. 2011, 23:26

HRP : Abigail est seule dans son bureau "Seule dans un petit bureau qu’elle partage avec son superviseur," ;)
Abigail Mills :

L’agent Mills arriva en avance devant le bureau de la Directrice du FBI de New-York. Sa secrétaire, une femme à l’air aussi stricte qu’efficace, lui intima d’attendre quelques minutes

Georges-Gray Tearch :

L’homme que suivait l’agent Tearch n’avait pas l’air très à l’aise, un peu secoué par sa rencontre avec Ronald Shermann.
« Hé bien ! On peut dire qu’il est impressionnant votre patron ! »
Il le mena rapidement à travers cette fourmilière qu’était devenu le FBI jusqu’au bureau de la Directrice devant lequel attendait une jeune femme petite mais bien proportionné aux cheveux roux clair.
« Je vous laisse là. » fit l’homme, assez abruptement.



La secrétaire de la directrice regarda les deux personnes patientant devant la porte. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et décrocha le téléphone, composant déjà l’indicatif du bureau attenant.
« Oui…Ils sont là…Je les fais entrer tout de suite… »
Elle se leva et ouvrit en grand la porte où une plaque était gravée d’un Directrice J. Courtney.
« Vous pouvez entrer. Le sous-directeur Muldoon va vous recevoir. »
Si vous voulez réagir, dire ou penser quelque chose, à vous. Sinon, je continue sur l'entretien, mais demain :)

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Iris
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... Seule... distraite...

Message : # 5388Message Iris
21 sept. 2011, 07:54

Distraite donc, Abigail avait eu le réflexe de jeter un coup d'oeil à la place vide de son superviseur, secoua la tête et se rappela qu'elle était une grande fille et n'avait pas constamment à en référer à une autorité supérieure pour chacun de ses faits et gestes !

...

'Gali nota avec flegme qu'elle allait attendre vu qu'elle était arrivée un peu trop tôt. Aucune importance. Elle nota ensuite qu'elle allait avoir de la compagnie ou que la Directrice avait un rendez-vous "concurrent". Un signe de la tête pour saluer les hommes qui arrivaient, expression neutre du "wait & see".

...

Porte de la Directrice J. Courtney mais RDV avec le sous-directeur Mudoon ? ... il devait y avoir eu un problème de transmission de l'information quelque part, non ? ... quoique... on lui avait juste dit d'aller dans le bureau de la Directrice... elle avait cru que la personne qui les recevrait était la propriétaire du lieu. Note pour plus tard : éviter les métonymies et associations abusives.

...

Elle entra donc, disposée à écouter ce qu'on avait à dire, par défaut en restant debout, sauf si on lui proposait un siège, auquel cas elle le prendrait. Pas de questions ni remarques tant que le discours du supérieur hiérarchique n'était pas manifestement terminé ou à une phase de pause conçue pour laisser la place à des questions.
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Re: [Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5390Message ramb
21 sept. 2011, 11:32

GG se posais pas mal de question, surtout une : pourquoi je suis ici.
Son cher fusil lui manque, pour le moment il étais mal parti, il ne serais pas sur le terrain pour les 10 ans.

Mais bon il prend son mal en patience.
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Alessio Orsini
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Re: [Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5455Message Alessio Orsini
24 sept. 2011, 14:51

Terrence Douglas :

New-York, Siège du FBI, 26 Federal Plaza.
0910 am


Contrairement au reste du FBI, les laboratoires, situés aux sous-sols, étaient plutôt calmes. La plupart des agents étant affectés à la sécurité lors des cérémonies, les scientifiques avaient peu de boulot, pas de nouvel arrivage de cadavres à autopsier ni de preuves à analyser. Il faut croire que les tueurs et autres kidnappeurs de New-York respectaient une sorte de trêve à l’approche du 11 septembre.
Dans son bureau, l’agent Douglas faisait du rangement dans ses dossiers quand le téléphone sonna. C’était le sous-directeur Muldoon qui l’enjoignait de préparer son matériel pour une enquête à Mattituck dans le Suffolk. Deux autres agents viendraient le chercher dans l’heure et il faudrait qu’il soit prêt à partir.

Abigail Mills et Georges-Gray Tearch :

New-York, Siège du FBI, 26 Federal Plaza.
0948 am


Le bureau de la directrice J. Courtney était une grande pièce, meublé d’un bureau faisant face à la porte et d’un canapé design. Quelques toiles modernes et une fontaine zen, éteinte, donnaient un semblant de vie à la pièce.
Le mobilier était complété par trois chaises faisant face au bureau de la directrice de FBI de New-York.
Une grande baie vitrée devait, par beau temps, donner une belle vue sur le Parc Thomas Paine. Mais aujourd’hui un rideau de pluie faisait rempart aux regards.

Le sous-directeur Muldoon, un homme de grande taille et très sec, les cheveux déjà gris, était assis à la place de l’occupante normale du bureau.
Relevant la tête des papiers qu’il consultait, il invita d’un geste les deux agents à prendre place.
Toujours en farfouillant dans ses papiers :

« Vous m’excuserez mais c’est un peu la folie en ce moment, et la Directrice est en réunion avec le service de sécurité du président Obama. Le bureau est débordé avec la commémoration et voilà qu’on nous demande un coup de main pour une soi-disant affaire de tueur en série… »

Ayant trouvé les papiers qu’il recherchait, Muldoon fixa ses deux interlocuteurs.

« Le shériff du Suffolk et le médecin légiste de Mattituck, dans le Long Island, semblent avoir du mal avec une affaire de meurtre assez sanguinaire. Et vu qu’on n’a pas beaucoup de monde de disponible, vous vous en chargerez. »

Il tendit un long bras tenant un papier par-dessus le bureau.

« Mettez-moi vos nom ici, je ferai rédiger un ordre de mission plus tard, avec le 11 septembre qui approche l’administration laisse à désirer dans le bureau.»

Les agents Tearch et Mills purent voir qu’un nom y était déjà inscrit : Terrence Douglas.

Le sous-directeur regarda sa montre.

« Vous irez chercher l’agent Douglas dans le labo. Il devrait être au courant. Le Shériff… »

Il consulta ses papiers.

« …Carnby vous attendra au Village Pizza de Mattituck vers 01h00 pm. Une voiture de service vous attendra sur le parking, immatriculation DPV 8810, voici les clés. »

Il sorti d’une poche de sa veste un trousseau de clés qu’il donna à l’agent Tearch.

« Vous pourrez y aller après avoir mis vos noms sur cette feuille. »

Et Muldoon se replongea dans sa paperasse, ne s’occupant plus des deux agents.

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Re: [Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5460Message rolender
24 sept. 2011, 20:46


Terrence soupira en raccrochant le combiné. Muldoon avait encore racroché avant qu'il ait pu en placer une. Il détestait cela. Il aurait bien aimé avoir plus de renseignements. Mais bon, c'était la prérogative des patrons d'agir ainsi.

Il se plia alors aux ordres et prépara sa malette d'expert, son appareil photo. En médecin responsable, il prépara également du matériel de premier secours : on ne savait jamais et il détestait êre pris au dépourvu.

Il disposa d'un peu de temps, en attendant les agents qui devait venir le chercher, il entreprit de se renseigner un peu plus sur Internet sur la ville de Mattituck dans le Suffolk qu'il ne connaissait pas afin d'avoir une idée sur la ville (profil Wikipédia) et du temps de parcours pour s'y rendre (bon vieux mappy.com). Il chercherait dans la presse informatisée (New York Time, presse local s'il arrivait à en dénicher le nom) s'il trouvait de grand titre récent en rapport avec cette ville.

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Message : # 5466Message Iris
25 sept. 2011, 10:52

Abigail Mills était d'une part ravie d'avoir sa première affaire, d'autre part, un peu sur sa faim d'être balancée au front avec si peu d'infos. Malheureusement tout le monde était surchargé de travail et donc inutile d'espérer un vrai point sur le cas. En l'occurrence la première question qu'Abi se posait : "Un serial killer, c'est à partir de 3 crimes séparés par un laps de temps ; pour parler de soi-disant serial killer il faut avoir des raisons d'en douter, par exemple un mode opératoire changeant ou l'incertitude qu'il s'agisse d'un assassinat... or sur un crime sanglant, c'est difficile de douter du caractère criminel de l'acte... alors c'est quoi le problème ?"

Vu que le chef les éjectait rapidement de son bureau elle se contenta de mettre son nom sur le document, notant "Abigail S. Mills" d'une fine écriture un peu penchée vers la droite et plutôt soignée, avant de passer le papier à son nouveau collègue, apprenant son nom en même temps qu'il l'écrivait. Elle était indifférente à qui conduirait, n'ayant pas plus de goût que ça pour une activité utilitaire, mais ayant vaguement noté que les "hommes d'action" avaient tendance à préférer s'en charger, elle lui laissa d'office le loisir de s'amuser avec la voiture en le laissant prendre les clefs.

Une fois sortie du bureau, à GG, lui tendant la main :

" Enchantée de faire équipe avec vous, même si les circonstances sont un peu cavalières. Abigail Mills. Je suis nouvelle ici et j'ai une formation en sciences du comportement. J'imagine que c'est pourquoi on m'a mise sur l'affaire. Je vais récupérer mes affaires, trouver l'Agent Douglas et je vous retrouve au parking ? ... Il est... 9h53 à ma montre, nous avons rendez-vous vers 13h00, il ne faudra probablement pas traîner pour être dans les temps. "

Sauf si GG est contre cette proposition d'organisation, Abi' se met en marche en le quittant avec un sourire retenu qui cache mal sa satisfaction d'avoir un "truc intéressant à faire". De retour à son bureau, elle cherche son superviseur des yeux pour le prévenir. A défaut, elle attrapera quelqu'un dont elle sait qu'il ou elle passera le message à Stefan McCook. Dans tous les cas elle arrache proprement une feuille d'un carnet et résume la situation : "Ai été convoquée par le sous-directeur Muldoon pour une urgence à Pizza de Mattituck, devant se trouver sur place vers 01h00 pm. " Il avait de toute façon son mail et son numéro de téléphone et devait avoir compris du peu de temps qu'il l'a fréquentait, qu'elle restait toujours connectée et relevait très régulièrement ses messages si elle avait dû couper pour une raison ou une autre. Avec elle, le défaut de transmission d'information ne pouvait être attribué qu'à des causes extérieures et indépendantes de sa volonté.

Voilà donc le grand jour où le sac de voyage "toujours prêt" allait pouvoir servir ! Elle l'avait vu dans la série "Criminal Minds" et se demandait si c'était vraiment vrai... surtout si ça allait la concerner... Apparemment oui.

Bref, Abigail S. Mills était prête et archi-prête en ... 10 minutes ? Grand maximum !

Ensuite direction l'ascenseur pour trouver ce mons... pardon "Agent" Terrence Douglas. Arrivée au sous-sol, elle nota avec un peu d'étonnement le calme qui y régnait en contraste avec son étage de départ. Elle débarquait avec son sac de voyage noir, songeant qu'il était un peu vieux et difforme, il faudrait s'acheter une de ces chouettes valises presque carrées, bien nettes, qui prenaient moins de place aussi... et qui avaient l'air moins débraillées...

Laissant de côté ces considérations parasites, elle s'informa courtoisement auprès de l'accueil ou de la première personne non-hostile qu'elle croisait pour savoir où trouver l'Agent Douglas, et une fois informée, remerciant brièvement son interlocuteur / -trice, elle se dirigea conformément aux instructions :

" Agent Douglas ? "

Après confirmation d'un signe de tête ou autre signe du comportement de la personne lui indiquant qu'elle avait trouvé la bonne personne :

" Bonjour. Abigail Mills, enfin Agent Agigail Mills...hum... voilà, le sous-directeur Muldoon a dû vous en informer, nous avons rendez-vous à Pizza de Mattituck à 13h. Si vous êtes prêt, direction le parking, l'Agent Tearch nous attend. J'ignore combien de temps il faut pour arriver sur place, mais je suppose que nous aurons tout loisir de faire connaissance en route... Je suis nouvelle ici, c'est mon premier vrai cas depuis mon arrivée. J'ai une formation en sciences du comportement et.... on vous a dit de quoi il s'agit ? Apparemment un serial killer, mais le sous-directeur n'était pas clair. Il ne nous a pas transmis de dossier, je crains qu'il ne faille tout découvrir une fois sur place."

... et si tout le monde est prêt et si pas de contretemps, direction le parking, et en avant !... en tous cas l'Agent Mills est impatiente d'en découdre, la pauvre, n'ayant aucune idée des horreurs qui l'attendent et menacent de mettre sa santé mentale à rude épreuve !...
Dernière modification par Iris le 25 sept. 2011, 10:54, modifié 1 fois.
Raison : Mise en page
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Re: [Delta Green] - Dossier 97ZK02 - 1

Message : # 5468Message rolender
25 sept. 2011, 13:38

Terrence sortit le nez de son ordinateur, se leva et alla serrer la main de sa nouvelle collègue.

- Bonjour Agent Abigail, je suis effectivement l'Agent Terrence Douglas. Je suis ravi de faire votre connaissance. J'espère que vous vous intégrerez bien dans votre nouvel environnement de travail. Ainsi donc, cela serait pour un serial killer cette fois-ci ? Je l'ignorais. Vous apprendrez que le sous-directeur Muldoon est plutôt du genre avare de parole…

- Si j'ai bien compris, il s'agit de votre baptême du feu. Veuillez m'excuser un instant…

Terrence se dirigea vers une armoire et sembla chercher quelque chose.

- Voyons… où est-il passé ? Ah, le voilà.

Terrence revint vers l'Agent Abigail et lui tendit un tube de comprimé.

- C'est du Vogalyoc, un anti-nauséeux. Gardez-le sur vous, cela pourrait servir. En cas de soucis, il suffit de laisser fondre le comprimé sous la langue. Pas besoin d'eau, c'est pratique. Déconseillé aux femmes enceintes, mais cela ne semble pas être votre cas…

- Vous n'en prendrez pas ombrage, j'espère. Disons que j'ai eu une mauvaise expérience avec la dernière "nouvelle" et je préfère éviter que cela ne recommence…

Terrence ramassa ses affaires à présent.

- Je suis prêt, je vous suis.

Sur le chemin jusqu'au parking.

- Ainsi donc, nous allons faire équipe avec l'Agent Tearch ? Je n'ai encore jamais travaillé avec lui, mais d'après les rumeurs que j'ai pu entendre sur lui, il est plutôt du genre casse-cou et ce n'est pas un tendre. C'est aussi un tireur d'élite et un adepte du combat rapproché. Le genre de personne qu'il vaut mieux avoir de son côté si vous voyez ce que je veux dire…

Une fois arrivé au parking, Terrence chargea ses bagages dans le coffre de la voiture et alla serrer la main de l'agent Tearch.

- Je suis l'Agent Terrence Douglas, expert criminaliste. Enchanté.

Puis il s'installa dans la voiture (à l'arrière j'imagine ?), prêt à partir.

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