A vrai dire, Sam' / Alice Parker n'avait rien de particulier à faire. N'étant pas compétente pour étudier les profils, elle ne pouvait guère que laisser Itory faire pour le mieux. Spontanément elle se sentait plus d'affinités pour les très carrés Oleg Droski et Moira MacTaggert, probablement aussi imbuvables qu'elle au quotidien, mais au moins probablement fiables. Edward Pym était soit un brave mec à la ramasse, soit un vile espion maléfique qui se déguisait derrière une caricature de type à côté de la plaque.
A Itory : " Si tu veux discuter quand tu auras fini, tu sais où me trouver."
Et maintenant ? Il y avait a priori quatre jours à meubler. Alice Parker décida de se partager entre un peu d'entraînement physique (athlétisme, boxe, ou ce qui était disponible dans les salles d'entraînement à sa disposition), et continuer d'apprendre la géographie et l'histoire de Nenosha, lire tout ce qu'elle trouvait dessus, presse, Internet, littérature, actualités... En fait, elle faisait dans le bourrage de crâne, et dès qu'elle saturait, elle allait se vider ou s'aérer la tête par le sport.
Sauf incident, elle serait prête en temps et en heure pour le départ avec de préférence une discussion avec Itory pour savoir ce qu'elle avait pu déduire.
[Aberrant] The Directive - II - A coeurs furieux
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Iris
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[Aberrant] The Directive - II - A coeurs furieux - 2
Rappel a écrit :Itory Miyazaki
Pays représenté : Japon
Statut : Conseillère des nations unies pour la commission du développement durable du Conseil économique et social.
Remarques : alliée
Cyril Dufour
Pays représenté : France
Statut : Conseiller des nations unies pour le département des droits de l'hommes du Conseil économique et social.
Remarques : en retard.
Edward Pym
Pays représenté : Canada
Statut :docteur en physique atomique pour le Conseil de sécurité.
Remarques : un point faible pour les viennoiserie et / ou le café et / ou le chocolat chaud
Oleg Droski
Pays représenté : Russie
Statut : Avocat pour la Cour internationale de justice.
Remarques : en retard.
Moira MacTaggert
Pays représenté : Grande Bretagne
Statut : docteur en génétique pour le Conseil de sécurité.
Remarques : n'aime pas perdre son temps et va droit au but
Alice Parker
Pays représenté : USA
Statut : Conseillère des nations unies pour le Conseil de sécurité. "Votre travail consiste à pointer du doigt les pays qui ne respectent pas les droits de l'homme. Votre service fait un rapport trimestriel notant les pays et relevant les pays à risque. Je pense que vous êtes assez vive d'esprit pour remarquer si une mesure où une autre est susceptible asservir la population."
La commission de l'ONU atterrit à l'aéroport de Nenosha vers les 10h du matin. Le temps était beau, une légère brise rafraîchissait la chaleur de plomb qui stagnait au ras du sol.
De drôles de personne, habillés d'un justaucorps bleu foncé avec un matricule et un logo, avaient l'air de travailler à ce que l'aéroport soit propre et bien rangé. Tout était bien trop en ordre d'ailleurs pour l'agent Alice Parker, tout le monde marchait au pas dans les bonnes files, bien en ligne... Personne râlait que les bagages n'arrivaient pas assez vite, etc. Il régnait un climat de sérénité.
Ils étaient attendu en grandes pompes, avec la délégation gouvernementale de Nenosha, le président, le ministre des affaires étrangères et quelques personnalités. Limousines et serviteurs.
Après les photos et interviews protocolaires où Moira MacTaggert répondit avec un texte bien appris sur leur raison de leur venue où on voyait malgré tout qu'elle faisait des efforts pour être aimable enfin pour ceux qui l'avait déjà vu, les chauffeurs les emmenèrent vers le palais présidentiel. Sorte de gros bloc de glace planté dans la jungle, le bâtiment était impressionnant de par sa structure que par sa couleur blanche au mileu de cette verdure.
Alice Parker nota une femme habillée d'un justaucorps vert foncé avec un matricule et un logo (différent du précédent) affairé au jardinage, non loin un homme en costume cravate avait l'air diriger son travail de manière très minucieuse.
Rephotos à l'entrée.
On les invita ensuite à entrer dans une salle de réception pour voir le programme de leur séjour, sans leur préciser les horaires...La présentation était un instant privilégier pour leur en mettre plein la vue avec leur technologie de pointe.
Ecrans holographiques,3D et son suround. Au programme : Visite de divers lieux "touristiques"...
Ensuite le président et le ministre s'excusèrent de devoir les laisser pour leurs affaires plus urgente.
Un espèce de major d'homme s'était présenté comme guide. Leurs bagages avaient été acheminés jusqu'à leur hôtel.
Pour l'heure, il n'était pas trop loin de midi et le major d'homme les pria de les suivre jusqu'au restaurant.
Le repas fut somptueux avec ses 17 petits plats de grand étoilé...
-------------------------------------------------------------------------------------------
Le major d'homme les ammena pour faire une visite "historique" de la construction de la ville.
La ville était à l'image de l'aéroport, rangé, propre et silencieuse. Transports électriques. Circulation fluide, comme réglé à la baquette.
C'est au détour d'une rue que 2 messages d'alerte enlèvement interpela la commission.
Alerte a écrit : Photo d'une jeune femme rasée althétique en justaucorps vert et ligne rouge.
Le matricule 81526 est porté disparu depuis 8h00 ce matin.
Toute personne susseptible d'avoir des informations est prié de joindre le numéro d'urgence : 3636
Alerte a écrit : Photo d'un jeune homme habillé d'un sweet gris et d'un jean. Brun, 1m70.
Irvin Lasher. Fils du premier ministre, est porté disparu depuis 9h00 ce matin.
Toute personne susseptible d'avoir des informations est prié de joindre le numéro d'urgence : 3636
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Matricule 81526 ?
Alice Parker, cheveux noirs, lunettes noirs, vêtements noirs et air sombre assorti gardait le silence et suivant le mouvement. Elle observait et songeait qu'un pays aussi bien rangé, c'est en soi une insulte à l'humanité tout entière, son libre-arbitre notamment. Rien que pour ça, elle aurait presque plaisir à semer le chaos, juste pour... que les gens ici deviennent "vivants", eux-mêmes, pour le meilleur ou pour le pire. Qu'au moins, ils soient libres de leurs choix, en mesure de mener une vie qui leur appartienne.
La manière dont se déroulait le travail sous l'instruction méticuleuse de cadres lui donnait des envies de gueuler comme un putois, mais elle était en mission et rongeait son frein, concentrée sur l'observation.
... Au moins la cuisine était sympa...
Une brève pensée anxieuse à l'idée des photos officielles, mais en principe l'affaire "Samantha Heartley" devait commencer à être oubliée et elle commençait à espérer que c'était du passé, un passé qui ne lui jouerait plus de tour.
...
Curieusement (?), les alertes non seulement l'interpelaient, mais éveillaient en elle une sorte de sourde angoisse, une bouffée de stress... Elle voyait la photo d'une femme, ce n'était pas elle, et pourtant elle se rappelait avec horreur la peur, constante, devoir fuir, se cacher... Encore, aux USA, ça allait, les bas-fonds étaient presque "accueillants" en un sens, l'anonymat des villes et des transports en commun permettait de disparaître plus facilement, mais ici, à Nenosha ? C'était comme si l'île tout entière était une prison !
Accessoirement elle nota que la femme n'avait pas de nom, seulement un numéro. Coup d'oeil à ses collègues de circonstance avant de s'adresser négligemment (enfin, Sam' n'étant pas une manipulatrice dans l'âme, il doit y avoir des glaçons dans sa voix) :
" Le fils du premier ministre a un nom, mais cette femme n'a qu'un matricule ? A quoi est-ce dû ?"
Elle songea également qu'aux dernières nouvelles, avoir un nom, une identité, était un élément essentiel de la dignité humaine, et que le dernier exemple de numéro remplaçant des noms, enfin, le seul autre qui lui venait, ce n'était même pas les prisons, mais les camps de concentration sous l'Allemagne nazie ...
...
La manière dont se déroulait le travail sous l'instruction méticuleuse de cadres lui donnait des envies de gueuler comme un putois, mais elle était en mission et rongeait son frein, concentrée sur l'observation.
... Au moins la cuisine était sympa...
Une brève pensée anxieuse à l'idée des photos officielles, mais en principe l'affaire "Samantha Heartley" devait commencer à être oubliée et elle commençait à espérer que c'était du passé, un passé qui ne lui jouerait plus de tour.
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Curieusement (?), les alertes non seulement l'interpelaient, mais éveillaient en elle une sorte de sourde angoisse, une bouffée de stress... Elle voyait la photo d'une femme, ce n'était pas elle, et pourtant elle se rappelait avec horreur la peur, constante, devoir fuir, se cacher... Encore, aux USA, ça allait, les bas-fonds étaient presque "accueillants" en un sens, l'anonymat des villes et des transports en commun permettait de disparaître plus facilement, mais ici, à Nenosha ? C'était comme si l'île tout entière était une prison !
Accessoirement elle nota que la femme n'avait pas de nom, seulement un numéro. Coup d'oeil à ses collègues de circonstance avant de s'adresser négligemment (enfin, Sam' n'étant pas une manipulatrice dans l'âme, il doit y avoir des glaçons dans sa voix) :
" Le fils du premier ministre a un nom, mais cette femme n'a qu'un matricule ? A quoi est-ce dû ?"
Elle songea également qu'aux dernières nouvelles, avoir un nom, une identité, était un élément essentiel de la dignité humaine, et que le dernier exemple de numéro remplaçant des noms, enfin, le seul autre qui lui venait, ce n'était même pas les prisons, mais les camps de concentration sous l'Allemagne nazie ...
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Bienvenue à Nenosha....
Leur major d'homme se mit à transpirer, et après avoir dégluti, il s'exprima d'un trait, avec une voix exprimant la confiance en lui :
"Le matricule est le numéro de contrat avec notre gouvernement pour les personnes qui effectue une période de service civique. Le matricule est là pour que les autorités compétentes puissent avoir accès aux données utiles de la personne. Par exemple, si j'essaye de voir les données de cet individu..." Il prend un PDA et sur une application, il tape le matricule. Il s'affiche alors qu'il n'est pas autorisé à utiliser les compétences de ce matricule. Ensuite le message d'alerte s'affiche pour signaler sa disparition.
Il fait de même avec son matricule. Vous voyez alors qu'il est à la fois major d'homme et garde du corps...Force et intelligence accrus.
Savoir faire : Protocole / 7 langues étrangères / Combat rapproché / Résistance à la douleur.
"Si vous voulez bien me suivre pour la suite de la visite." Il attend sagement que tout le monde montre des signes affirmatifs...
La visite n'est pas bien passionnante, mais cela vous permet de savoir à quel point Nenosha est avancé technologiquement. Une mascarade de vol sous vos yeux, vous montre aussi les défenses de la ville : l'homme est arrêté avec des espèces de taser sortant du sol, juste à la sortie de la boutique. Un camion de policier arriva ensuite et embarqua l'homme en douceur.
"Comme vous pouvez le voir, la criminalité est pratiquement à zéro grâce à un procédé révolutionnaire de capteur sous la chaussée." Il avait très fier de montre cela d'ailleurs.
Alice Parker pouvait noter qu'Itory avait plaqué un sourire crispé sur son visage, et n'osait pas faire la moindre remarque.
MacTaggert était raide, et quelques tics pouvaient montrer son exaspération. Oleg Droski n'affichait rien sur son visage. Edward Pym avait quitté son air jovial. Et Cyril Dufour avait un air de plus en plus cynique...
Ce fut avec soulagement que la commission fut amenée à son hôtel vers 17h30. Un hôtel 5 étoiles, rien que ça...
On les attendait pour une réception chez l'ambassadeur Américain. Tenue de soirée exigée...
Heureusement hôtel avec des services pour les besoins de dernières minutes, même les plus farfelus...
Itory en avait profité pour glisser un mot en papier, de manière très discrète, en prétextant un besoin de mascara à sa collègue.
"Je n'ai pas pu sonder notre garde corps, c'est comme si ce n'était pas lui qui était au commande de son cerveau...fais grandement attention, et brûle ce message..."
"Le matricule est le numéro de contrat avec notre gouvernement pour les personnes qui effectue une période de service civique. Le matricule est là pour que les autorités compétentes puissent avoir accès aux données utiles de la personne. Par exemple, si j'essaye de voir les données de cet individu..." Il prend un PDA et sur une application, il tape le matricule. Il s'affiche alors qu'il n'est pas autorisé à utiliser les compétences de ce matricule. Ensuite le message d'alerte s'affiche pour signaler sa disparition.
Il fait de même avec son matricule. Vous voyez alors qu'il est à la fois major d'homme et garde du corps...Force et intelligence accrus.
Savoir faire : Protocole / 7 langues étrangères / Combat rapproché / Résistance à la douleur.
"Si vous voulez bien me suivre pour la suite de la visite." Il attend sagement que tout le monde montre des signes affirmatifs...
La visite n'est pas bien passionnante, mais cela vous permet de savoir à quel point Nenosha est avancé technologiquement. Une mascarade de vol sous vos yeux, vous montre aussi les défenses de la ville : l'homme est arrêté avec des espèces de taser sortant du sol, juste à la sortie de la boutique. Un camion de policier arriva ensuite et embarqua l'homme en douceur.
"Comme vous pouvez le voir, la criminalité est pratiquement à zéro grâce à un procédé révolutionnaire de capteur sous la chaussée." Il avait très fier de montre cela d'ailleurs.
Alice Parker pouvait noter qu'Itory avait plaqué un sourire crispé sur son visage, et n'osait pas faire la moindre remarque.
MacTaggert était raide, et quelques tics pouvaient montrer son exaspération. Oleg Droski n'affichait rien sur son visage. Edward Pym avait quitté son air jovial. Et Cyril Dufour avait un air de plus en plus cynique...
Ce fut avec soulagement que la commission fut amenée à son hôtel vers 17h30. Un hôtel 5 étoiles, rien que ça...
On les attendait pour une réception chez l'ambassadeur Américain. Tenue de soirée exigée...
Heureusement hôtel avec des services pour les besoins de dernières minutes, même les plus farfelus...
Itory en avait profité pour glisser un mot en papier, de manière très discrète, en prétextant un besoin de mascara à sa collègue.
"Je n'ai pas pu sonder notre garde corps, c'est comme si ce n'était pas lui qui était au commande de son cerveau...fais grandement attention, et brûle ce message..."
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Le mystérieux majordome de Gattac... Nenosha
Au sujet de l'alerte
Sam' alias Alice Parker n'essayait même pas d'avoir un sourire crispé, elle aurait eu l'air effrayante avec cette mascarade de politesse sur la figure. Son expression était donc fermée et sombre et glacée pour ne pas changer. Après avoir écouté l'explication sur les matricules, elle songea :
Notant que le bonhomme avait un comportement incohérent, de peur et de fierté, elle se demanda si c'était le moment idéal pour cuisiner le bonhomme. Elle pensa opter pour les questions les plus anodines... et craqua :
" La recherche des caractéristiques d'un individu n'accepte que l'entrée du matricule comme accès à la base de données ? Les compétences et le numéro sont enregistrées, mais pas le nom ?"
" Vous-même qui êtes notre guide, est-il d'usage de vous appeler par un nom ou un matricule ? "
" Ce système d'alerte m'a l'air encore plus... [elle cherche un terme qui ne soit pas insultant] performant que l'alerte Amber pour les disparitions d'enfants. Est-ce fréquent ces... disparitions ? D'ailleurs... à quelles conditions lance-t-on une alerte ? L'employé qui a une panne de réveil inquiète-t-il immédiatement son employeur ?
Après quoi elle suivit le mouvement en silence, avec son air toujours aussi sympathique et avenant. Et un peu plus tard avec la démonstration ultra sécuritaire, elle demanda une précision technique sans arrière-pensée (enfin, si, elle se demandait comment on pouvait disparaître simplement 1h dans une ville qui avait des capteurs sous les rues) :
" Un procédé révolutionnaire de capteur sous la chaussée, c'est à dire ? C'est un capteur de quoi ? Poids ? Code barre des objets volés ? J'imagine que la maintenance d'un usage aussi large de technologie de pointe doit être assez contraignant ? "
Quelques heures plus tard, à l'hôtel...
Sam' lut le mot de sa collègue et chercha... un briquet ou une allumette... et se prépara à devoir ... pff.. l'avaler... à défaut de quoi allumer du feu ! ... A côté de ça, elle réfléchissait : "Super, y' a plus qu'à craindre de se faire étouffer sous l'oreiller ou jeter par la fenêtre par l'automate télécommandé de service. C'est vraiment le meilleur des mondes ici. Enfin, vu que je suis la seule personne détestable de la délégation qui pose des questions qui font grincer les dents, logiquement, les accidents malencontreux seront pour moi et pas pour quelqu'un d'autre. Effet paratonnerre ? ... hum... P'tet mettre une table en travers de la porte pour dormir cette nuit et m'assurer qu'aucun ninja ne passera par la fenêtre... ça ou passer une nuit blanche... hum... je vais avoir pas l'air très normale si je tombe pas de sommeil... bon, mode paranoïa ? ... ou espérer que je me réveillerais en sursaut en cas de soucis ?" ...
Mais il est temps de passer à table. Robe noir, fourreau simple, bretelles fines, escarpins... et un petit air de Morticia Addams...
...
Sam' alias Alice Parker n'essayait même pas d'avoir un sourire crispé, elle aurait eu l'air effrayante avec cette mascarade de politesse sur la figure. Son expression était donc fermée et sombre et glacée pour ne pas changer. Après avoir écouté l'explication sur les matricules, elle songea :
- le fils d'un ministre fait-il aussi un service civique ?
- les alertes disparitions sont-elles fréquentes ?
- quelles sont les compétences qui ne sont pas rendues publiques ?
- le majordome a-t-il un nom ou juste un numéro ?
- combat rapproché et résistance à la douleur ? c'est pas rassurant, un garde du corps devrait être ... une protection contre des menaces extérieures... pas une menace pour le sujet gardé !
Notant que le bonhomme avait un comportement incohérent, de peur et de fierté, elle se demanda si c'était le moment idéal pour cuisiner le bonhomme. Elle pensa opter pour les questions les plus anodines... et craqua :
" La recherche des caractéristiques d'un individu n'accepte que l'entrée du matricule comme accès à la base de données ? Les compétences et le numéro sont enregistrées, mais pas le nom ?"
" Vous-même qui êtes notre guide, est-il d'usage de vous appeler par un nom ou un matricule ? "
" Ce système d'alerte m'a l'air encore plus... [elle cherche un terme qui ne soit pas insultant] performant que l'alerte Amber pour les disparitions d'enfants. Est-ce fréquent ces... disparitions ? D'ailleurs... à quelles conditions lance-t-on une alerte ? L'employé qui a une panne de réveil inquiète-t-il immédiatement son employeur ?
Après quoi elle suivit le mouvement en silence, avec son air toujours aussi sympathique et avenant. Et un peu plus tard avec la démonstration ultra sécuritaire, elle demanda une précision technique sans arrière-pensée (enfin, si, elle se demandait comment on pouvait disparaître simplement 1h dans une ville qui avait des capteurs sous les rues) :
" Un procédé révolutionnaire de capteur sous la chaussée, c'est à dire ? C'est un capteur de quoi ? Poids ? Code barre des objets volés ? J'imagine que la maintenance d'un usage aussi large de technologie de pointe doit être assez contraignant ? "
Quelques heures plus tard, à l'hôtel...
Sam' lut le mot de sa collègue et chercha... un briquet ou une allumette... et se prépara à devoir ... pff.. l'avaler... à défaut de quoi allumer du feu ! ... A côté de ça, elle réfléchissait : "Super, y' a plus qu'à craindre de se faire étouffer sous l'oreiller ou jeter par la fenêtre par l'automate télécommandé de service. C'est vraiment le meilleur des mondes ici. Enfin, vu que je suis la seule personne détestable de la délégation qui pose des questions qui font grincer les dents, logiquement, les accidents malencontreux seront pour moi et pas pour quelqu'un d'autre. Effet paratonnerre ? ... hum... P'tet mettre une table en travers de la porte pour dormir cette nuit et m'assurer qu'aucun ninja ne passera par la fenêtre... ça ou passer une nuit blanche... hum... je vais avoir pas l'air très normale si je tombe pas de sommeil... bon, mode paranoïa ? ... ou espérer que je me réveillerais en sursaut en cas de soucis ?" ...
Mais il est temps de passer à table. Robe noir, fourreau simple, bretelles fines, escarpins... et un petit air de Morticia Addams...
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Questions au Guide !
Leur garde du corps / guide répondit :
" La recherche des caractéristiques d'un individu n'accepte que l'entrée du matricule comme accès à la base de données ? Les compétences et le numéro sont enregistrées, mais pas le nom ?" => "Tout à fait."
" Vous-même qui êtes notre guide, est-il d'usage de vous appeler par un nom ou un matricule ? " => "Oh. Je vois qu'on ne m'a pas présenté, Je me nomme Adam Grande, j'ai effectué mon service civique il y a quelques années, c'est pourquoi j'ai eu un matricule."
" Ce système d'alerte m'a l'air encore plus... [elle cherche un terme qui ne soit pas insultant] performant que l'alerte Amber pour les disparitions d'enfants. Est-ce fréquent ces... disparitions ? D'ailleurs... à quelles conditions lance-t-on une alerte ? L'employé qui a une panne de réveil inquiète-t-il immédiatement son employeur ?" => "Effectivement c'est calqué sur Amber avec plus d'efficacité pour la déclenchement de l'alerte. Nous considérons que si la personne ne respecte pas son emploi du temps, il lui est arrivé quelque chose d'inhabituel. Un système graduel d'intervention se met en place. Dans le cas, des disparitions qui ne sont pas très courantes, nous mettons tout en oeuvre pour retrouver la personne."
" Un procédé révolutionnaire de capteur sous la chaussée, c'est à dire ? C'est un capteur de quoi ? Poids ? Code barre des objets volés ? J'imagine que la maintenance d'un usage aussi large de technologie de pointe doit être assez contraignant ? " => "Je ne sais pas trop comment cela fonctionne, mais cela analyse ce qu'il se passe, et agit en conséquence."
" La recherche des caractéristiques d'un individu n'accepte que l'entrée du matricule comme accès à la base de données ? Les compétences et le numéro sont enregistrées, mais pas le nom ?" => "Tout à fait."
" Vous-même qui êtes notre guide, est-il d'usage de vous appeler par un nom ou un matricule ? " => "Oh. Je vois qu'on ne m'a pas présenté, Je me nomme Adam Grande, j'ai effectué mon service civique il y a quelques années, c'est pourquoi j'ai eu un matricule."
" Ce système d'alerte m'a l'air encore plus... [elle cherche un terme qui ne soit pas insultant] performant que l'alerte Amber pour les disparitions d'enfants. Est-ce fréquent ces... disparitions ? D'ailleurs... à quelles conditions lance-t-on une alerte ? L'employé qui a une panne de réveil inquiète-t-il immédiatement son employeur ?" => "Effectivement c'est calqué sur Amber avec plus d'efficacité pour la déclenchement de l'alerte. Nous considérons que si la personne ne respecte pas son emploi du temps, il lui est arrivé quelque chose d'inhabituel. Un système graduel d'intervention se met en place. Dans le cas, des disparitions qui ne sont pas très courantes, nous mettons tout en oeuvre pour retrouver la personne."
" Un procédé révolutionnaire de capteur sous la chaussée, c'est à dire ? C'est un capteur de quoi ? Poids ? Code barre des objets volés ? J'imagine que la maintenance d'un usage aussi large de technologie de pointe doit être assez contraignant ? " => "Je ne sais pas trop comment cela fonctionne, mais cela analyse ce qu'il se passe, et agit en conséquence."
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Eh bien... les questions... les réponses... d'autres questio
Sam' alias Alice Parker la sinistre curieuse qui s'intéresse à la visite nota mentalement quelques éléments :
Même si Sam' essaie de poser ses questions avec soin, n'importe quelle personne qui a un peu de subtilité comprendrait certainement où elle voulait en venir : la surveillance de la population durant le service civique, c'est une chose, mais à vie et généralisée, c'en est une autre.
... Sans doute que les services de sécurité de Nenosha doivent déjà haïr la déléguée Alice Parker...
...
- les gens ici étaient des numéros, pas des personnes... et la base de données ne prévoyait même pas de saisir le nom ?! Sam' n'était pas juriste, mais ça lui paraissait vraiment douteux
- les bases de données étaient conservées sur plusieurs années, au-delà du service civique et n'avaient donc pas simplement pour but de le faciliter, mais bien de ficher la population en général
- tout individu a un emploi du temps à respecter obligatoirement, qu'il soit en cours de service civique ou non (comme le fils du ministre), et il n'y a pas de procédure particulière qui garantisse les droits des individus à contrevenir ou simplement traîner ou changer quoi que ce soit au programme
- aucun respect du droit d'une personne adulte à disparaître volontairement, tout individu est constamment sous surveillance
Même si Sam' essaie de poser ses questions avec soin, n'importe quelle personne qui a un peu de subtilité comprendrait certainement où elle voulait en venir : la surveillance de la population durant le service civique, c'est une chose, mais à vie et généralisée, c'en est une autre.
... Sans doute que les services de sécurité de Nenosha doivent déjà haïr la déléguée Alice Parker...
...
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Réponse. D'autres questions ?
MacTaggert allait poser une question mais Alice Parker fut plus rapide.
Itory avait remarqué les caméras de sécurité qui suivaient leur parcours.
Le guide Adam Grande (prononcé grundé au fait ^^ ) : "En fait tout notre système est centralisé, normalement nous n'avons qu'un seul numéro, mais pour des questions de confidentialité, le matricule civique permet de ne pas divulguer des données personnelles." Cherche ses mots..."Un peu comme votre numéro de sécurité sociale. Il vous suit toute votre vie, non ?..." Attend un peu qu'Alice affirme un réfute ce fait, puis poursuit.
"Du coup, les informations sont bien mise à jour en fonction de notre évolution. Pour reprendre votre exemple, pour qu'une huitième langue soit prise en compte dans mes compétences, je dois les faire valider auprès du service public des compétences individuelles. Ensuite si ma compétence est bien validé, ma rémunération est augmenté automatiquement, sans que je doive négocier avec mon employeur. Cela simplifie les démarches administratives."
MacTaggert prit alors la parole :
"Effectivement, cela ne laisse pas de place aux erreurs du système..."
Adam Grande écarquillant les yeux : "Oh!! Nous avons quelques erreurs à la mise en place de ce système, mon beau-frère a failli aller en prison à cause d'un homonyme, mais aujourd'hui en en rigole, surtout quand on revoit les photos de son arrestation."
MacTaggert fit un sourire :
"Et il est resté longtemps en prison ?"
Adam Grande : "En garde à vue pendant 48 heures, si je me rappelle bien. Le temps que les analyses ADN démontrent que ce n'était pas celui qu'ils recherchaient."
Itory avait remarqué les caméras de sécurité qui suivaient leur parcours.
Le guide Adam Grande (prononcé grundé au fait ^^ ) : "En fait tout notre système est centralisé, normalement nous n'avons qu'un seul numéro, mais pour des questions de confidentialité, le matricule civique permet de ne pas divulguer des données personnelles." Cherche ses mots..."Un peu comme votre numéro de sécurité sociale. Il vous suit toute votre vie, non ?..." Attend un peu qu'Alice affirme un réfute ce fait, puis poursuit.
"Du coup, les informations sont bien mise à jour en fonction de notre évolution. Pour reprendre votre exemple, pour qu'une huitième langue soit prise en compte dans mes compétences, je dois les faire valider auprès du service public des compétences individuelles. Ensuite si ma compétence est bien validé, ma rémunération est augmenté automatiquement, sans que je doive négocier avec mon employeur. Cela simplifie les démarches administratives."
MacTaggert prit alors la parole :
"Effectivement, cela ne laisse pas de place aux erreurs du système..."
Adam Grande écarquillant les yeux : "Oh!! Nous avons quelques erreurs à la mise en place de ce système, mon beau-frère a failli aller en prison à cause d'un homonyme, mais aujourd'hui en en rigole, surtout quand on revoit les photos de son arrestation."
MacTaggert fit un sourire :
"Et il est resté longtemps en prison ?"
Adam Grande : "En garde à vue pendant 48 heures, si je me rappelle bien. Le temps que les analyses ADN démontrent que ce n'était pas celui qu'ils recherchaient."
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Non, non, on peut poursuivre !... enfin... hum...
Alice Parker acquiesça d'un vague, pour ne pas dire imperceptible mouvement à la mention du numéro de sécurité sociale, sans répondre des trucs peu constructif comme "ça ne sert pas à suivre les gens en permanence" ou "le mien est un faux" et bien d'autres trucs tout aussi peu amènes.
" Pour que les recherche ADN fonctionnent correctement, j'imagine que les données génétiques sont enregistrées dans la même base de données que celle du matricule ? ... "
" Tiens, que faites-vous avec la délinquance juvénile, pour les reconnaître en cas d'infraction ? Les fichiers sont alimentés à partir de quel âge ? "
... et ça mis à part, sauf si on lui tend d'autres perches pour poser des questions insidieuses, Sam' sera prête à poursuivre sans tourmenter davantage le pauvre Adam Grande (
)
" Pour que les recherche ADN fonctionnent correctement, j'imagine que les données génétiques sont enregistrées dans la même base de données que celle du matricule ? ... "
" Tiens, que faites-vous avec la délinquance juvénile, pour les reconnaître en cas d'infraction ? Les fichiers sont alimentés à partir de quel âge ? "
... et ça mis à part, sauf si on lui tend d'autres perches pour poser des questions insidieuses, Sam' sera prête à poursuivre sans tourmenter davantage le pauvre Adam Grande (
)Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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Re: [Aberrant] The Directive - II - A coeurs furieux - 2
Le guide Adam Grande ne savait pas les réponses : "Vous pourrez sans doutes poser plus de question au premier ministre ce soir..."
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Le soir venue. L'ambassade des USA était un bâtiment rappelant la maison blanche en plus modeste. Une allée de verdure conduit jusqu'au porche où les limousines déposent des invités...
Une limousine étaient d'ailleurs passer les prendre un peu plus tôt. Itory avait revêtu une tenu traditionnelle japonaise dans les tons rouge et gris. Moira portait un tailleur noir avec un bustier dorée sans bijoux, seulement une jolie coiffure recherchée. Oleg portait un costume kosovar. Edward portait un costume noir mat, chemise grise et la cravate du même ton.
Cyril avait un costume brun foncé aux reflets mordorés, chemise verte pastel et cravate assortie aux 2 couleurs.
Les paroles s'étaient un peu délié durant le trajet, tout le monde avait noté l’ambiance oppressante de la journée, et espérait un peu plus de légèreté ce soir. Moira était mal à l'aise avec les réceptions. Oleg lui assura qu'il fallait faire comme si c'était la chose la plus banale du monde et de suivre le mouvement...Boire et grignoter des petits fours...
Un maître d’hôtel à l'entrée vérifiait les invitations, et priait les invités de continuer leur chemin vers la grande salle.
La grande salle brillait avec ses grands chandeliers et ses dorures. Sur une estrade, un orchestre jouait une valse. Des petits groupes éparpillés se saluaient. L'ambassadeur se déplaça pour leur souhaiter la bienvenue.
Jet de Intelligence + Bureaucracy ou Arts ou Etiquette ou Streetwise
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Le soir venue. L'ambassade des USA était un bâtiment rappelant la maison blanche en plus modeste. Une allée de verdure conduit jusqu'au porche où les limousines déposent des invités...
Une limousine étaient d'ailleurs passer les prendre un peu plus tôt. Itory avait revêtu une tenu traditionnelle japonaise dans les tons rouge et gris. Moira portait un tailleur noir avec un bustier dorée sans bijoux, seulement une jolie coiffure recherchée. Oleg portait un costume kosovar. Edward portait un costume noir mat, chemise grise et la cravate du même ton.
Cyril avait un costume brun foncé aux reflets mordorés, chemise verte pastel et cravate assortie aux 2 couleurs.
Les paroles s'étaient un peu délié durant le trajet, tout le monde avait noté l’ambiance oppressante de la journée, et espérait un peu plus de légèreté ce soir. Moira était mal à l'aise avec les réceptions. Oleg lui assura qu'il fallait faire comme si c'était la chose la plus banale du monde et de suivre le mouvement...Boire et grignoter des petits fours...
Un maître d’hôtel à l'entrée vérifiait les invitations, et priait les invités de continuer leur chemin vers la grande salle.
La grande salle brillait avec ses grands chandeliers et ses dorures. Sur une estrade, un orchestre jouait une valse. Des petits groupes éparpillés se saluaient. L'ambassadeur se déplaça pour leur souhaiter la bienvenue.
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Joueur : [Artland] Eulalie | [Oikouménè] Lame rouge et Démétrios | [Mekton] Théon | [Warhammer] Ulfang et Unien Ulgarys