Agone, Chapitre 1 - Héritage

Les sujets abandonnés par leurs meneurs disparus ou ne souhaitant pas conclure. En attente de conclusion pour être fermés, ou d'une éventuelle reprise.
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Casaïr
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Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 54880Message Casaïr
24 août 2016, 13:30

Gong…

Le glas sonnait en cette matinée du 12ème jour de l’Hydre 1449, et la neige qui tombait semblait vouloir atténuer la peine qui s’était répandue sur le Domaine. La procession venait de quitter le château de Brégance pour se rendre jusqu’au cimetière, dans la partie réservée au seigneur et à sa famille. Sur tout le chemin, des villageois se trouvaient çà et là, qui rendant ainsi un dernier hommage à Mélissandre, vaincue au terme d’une longue bataille contre la maladie qui la rongeait, qui se joignant à la procession en silence.


Image
Gong…

Arélyo marchait juste derrière le cercueil porté par six des gardes du château, suivit de près par ses enfants, Maxence et Alda. Venait ensuite l’intendant, Fragan, accompagnée de sa fille adoptive Satine. Même si pour un regard étranger il pouvait être étonnant de trouver une méduse ici, les natifs de la région ne s’en offusquaient pas outre mesure. Faisaient également partie de la procession Cymballine, la fée noire aux étranges marques sur le visage, suivie comme son ombre par Alvin le farfadet. La présence du Cryptogramme-magicien n’était pas pour plaire à la majorité, cette par-tie d’Urguemand ayant une défiance naturelle devant ces hommes et ces femmes qui se considéraient, aux yeux des gens normaux, un peu trop souvent au-dessus des lois. Enfin venaient des villageois ayant voulu accompagner la Dame jusqu’aux portes de sa dernière demeure, à distance respectueuse du seigneur et sa suite, avec à leur tête Hectarion qui affichait comme à son accou-tumée un sourire torve, comme s’il était le seul à comprendre une mauvaise plaisanterie. Les « poc ! poc ! » assourdis de sa canne martelant le sol enneigé semblait marquer le rythme d’une bien étrange mélodie. Étrange et exaspérante par bien des aspects.

Gong…
Note : Je laisse le choix au groupe (hormis Ed) la possibilité d’être dans la procession ou non, d’être présent à l’inhumation ou pas. À vous de voir ! Profitez-en pour prendre la température (HAHA ! *tousse*) des lieux :)
Dernière modification par Casaïr le 24 août 2016, 20:44, modifié 1 fois.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.

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grayfoxliquid
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 54892Message grayfoxliquid
24 août 2016, 20:30

Le pas lourd, Muphèmeto suivait la procession vers le cimetière. Il n’avait aucune envie d’être ici. Non pas parce que la mort est un moment difficile, après tout, il la donnait régulièrement à quantité de criminels, mais parce qu’il avait mieux à faire ailleurs. Préparer les prochaines exécutions, aiguiser sa double-hache, lire un livre, regarder la neige tomber… tout était mieux que de suivre lentement cette mauvaise blague. La mort fait partie de la vie. On la rencontre chaque jour. Pourquoi en faire tout un plat ? Une de plus ou de moins, y a-t-il vraiment une différence ?

S’il était là aujourd’hui, c’était surtout par devoir. C’était la femme de son patron qui était morte. Jouissant d’un statut élevé, elle avait forcément droit à tout ce tralala. La petite piétaille qui constituait la majorité de ce cortège ne pouvais même pas espérer recevoir une fraction de cet honneur. Et que dire des criminels qu’il exécutait, ils pouvaient s’estimer heureux si leurs corps n’étaient pas donnés aux animaux. Complètement inutile !

Quoi qu’il en soit, il suivait tout ce monde. Il restait à l’arrière pour pouvoir garder tout le monde à l’œil. On n’est jamais trop prudent, se disait-il. Il a pu laisser son diablotin à la maison, au moins il ne l’embarrasserait pas devant tout le monde et par extension Arélyo. Il jetait régulièrement un coup d’œil derrière lui, juste pour être sûr.

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Iris
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Eythéïs Hespéris entre en scène

Message : # 54894Message Iris
24 août 2016, 20:58

Deux silhouettes encapuchonnées marchaient côte à côte, une mère et sa fille de sept ans. Erythéïs Hespéris l'étrangère, la lithurge avait fui son pays avec son enfant, la petite Léda. Aujourd'hui, ce maître à qui elle devait tant vivait une épreuve dont il pouvait ne pas se relever. La jeune femme connaissait la douleur de la perte du grand amour, l'effroi de la trahison, la terreur de la persécution et le déchirement de l'exil. La souffrance était parfois telle qu'elle débordait l'être et le noyait dans une mer d'encre au goût de larmes. Alors qu'elle marchait doucement, tenant la main de Léda, elle se revoyait aux heures les plus sombres, seule, éprouvée et au bord du désespoir. Sa place aujourd'hui sur ces terres était un encouragement à garder espoir quoi qu'il arrive : jamais elle n'aurait pu imaginer renaître et pouvoir vivre ici dignement. Cela n'avait pas été facile, aujourd'hui encore elle craignait un faux-pas fatal, sachant combien une chute peut être soudaine. Pourtant, il était possible de se relever, et cette seule vérité comptait pour elle. Si elle ne le faisait pour elle, elle le devait à sa fille, bien trop jeune pour avoir la moindre chance dans un monde qui pouvait se montrer impitoyable.

Vêtue élégamment et sobrement de noir, son visage était à peine discernable, seules quelques boucles noires tombaient tandis qu'on devinait des iris de même couleur et un teint velouté, clair en cette saison. Elle s'interrogeait sur le désir de vivre d'Arélyo. Ses enfants étaient grands et prometteurs, serait-ce une source de joie ou au contraire une cause de renoncement ? Cet homme qui paraissait si fort, se briserait-il après ce choc ou saurait-il trouver de nouvelles façons de se réinventer ? Pour ce qui la concernait, il fallait surtout s'assurer que personne ne profitât de la période de deuil pour forcer son avantage contre un seigneur affaibli. La maladie de la dame ayant été longue et grave, Erythéïs avait pensé à un moment à un empoisonnement, mais avait dû exclure cette hypothèse. Elle n'en avait pas moins surveillé avec attention tout ce qui pouvait ressembler à la joie d'ennemis de son maître, ou chercher à identifier les puissances qui seraient simplement cyniques et opportunistes.

Léda fatiguait et avait froid. Heureusement, la destination était proche ! La fillette avait eu droit à un discours persuasif de sa mère lui expliquant qu'il était important d'être là quand les gens souffraient, encore plus que lorsqu'ils étaient heureux, parce qu'ils en avaient besoin. Cette présence était la moindre des choses après tout ce que le seigneur Arélyo avait fait pour elles deux. Erythéïs encourageait sa fille de sourire qu'elle n'adressait à personne d'autre et lui promit en murmurant un bain chaud en rentrant. Pour l'heure il fallait patienter encore un peu.
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Edzart
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 55067Message Edzart
31 août 2016, 18:36

La procession était terriblement lente et d’un côté, terriblement reposante. Je suivais le cortège, silencieux comme les autres. La neige tombait et, sans même m’en rendre compte, je tendis la main pour y recueillir quelques-uns de la multitudes de flocons qui, du ciel immaculé, tombaient. C’est au moment où je tirai la langue pour en laisser un fondre dans sa bouche, que je réalisai à quel point mon comportement était déplacé.

Je lançai alors un regard à la ronde, observant les villageois qui s’étaient regroupés pour un dernier hommage à la dame de Brégance. Beaucoup portaient le noir. Dans le cortège, tous étaient habillés sobrement, presque trop artificiellement. Que voulait dire le jour de la mort ? Qu’étions-nous en train de réaliser ? Une farce destinée à nous donner bonne conscience ? La mort n’est que le dernier acte d’une bien trop longue pièce de théâtre dont on ne choisit ni les protagonistes, ni le genre. La mienne ? Une comédie tragique. De mon point de vue, ou point de vie, je n'ai avancé que pour je chose : être ici, maintenant. Pourquoi ? Le metteur en scène de mon existence n'a pas jugé bon de m'en informer. Mourir, ce n'est rien. Pourquoi être triste ? Elle a tout perdu, la pauvre, c'est vrai. Mais elle n'est plus là pour s'en rendre compte. Elle ne sera plus jamais triste.

Moi, je suis mort.
Moi, j'ai tout perdu.

Oui, je suis là. Oui, effectivement je bouge et même, je respire. Oui, je suis en vie. Et c'est là bien pire que de simplement mourir. La perte, moi je l'ai vécue. La disparition, je l'ai ressenti. L'oubli, je l'ai subit. La fin sans la fin. Ma fin, vécue en spectateur. Alors la mort, honnêtement, qu'est-ce, si ce n'est la délivrance ? Je n'ai pas peur de la mort. Je l'ai déjà vécue. Tout ça pour quoi ? Pour une organisation qui toujours plus me déçois. Une organisation qui chaque jour demande plus de moi que ce que je suis capable de donner. Mais une organisation sans laquelle je ne suis plus rien. Une organisation pour laquelle j'ai littéralement donné ma vie.

Après avoir secoué la tête, je revenais à moi. Cymballine, devant moi, marchait d'un pas lent. Je l'observais en silence. Fée noire. Magicienne. Tout pour m'intriguer. Derrière moi, la procession s'allongeait. Je jetai un œil à mon accoutrement dans la fenêtre d'une des maisons que l'on dépassait. Étais-je habillé convenablement ? De noir, comme les autres, j'étais cependant vêtu de façon moins sobre. Mon haut de forme noir s’ornait d'une longue et fine plume de jais tandis que mon col et mes manches étaient agrémentées de dentelles blanches. Mon veston noir et mes braies bouffantes étaient assorties à mes bottes sombres. Par dessus ces fresques, une lourde cape rembourrée me protégeait du froid plus efficacement qu'une farfadine dans mon lit.

Était-ce bien convenable de penser à ça en ces circonstances ? Qui sait ? Ça fait bien longtemps que je fais fi des convenances au moins pour ce que je pense.

Je continuais de suivre la procession, attendant le moment opportun pour glisser un mot de sollicitude à la famille endeuillée.
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NailsEater
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 55098Message NailsEater
02 sept. 2016, 00:05

Je regardais d’un œil grave passer la procession. La neige glissait doucement vers le sol, laissant planer une douceur inattendue pour ce genre d’évènement. Ma capuche glissa quand je tendis la main pour attraper un flocon. D’instinct, je la remis en place, ne laissant que quelques secondes à mon entourage pour apercevoir mon visage. Mes yeux d’un vert qui me semblait banal était rehaussé par le violet de ma chevelure mouvante.

J’observais les visages alentours dans lesquels se mêlaient respect et tristesse. Je me contentais, pour ma part, d’un air de circonstance. Je fis un signe à Satine quand elle passa devant moi avec, pour elle seule, un instant, le regard lourd de la compassion que je lui offre. Mes pensées l’accompagne alors qu’elle traverse ce moment difficile.
Le son du glas accompagnait a procession dans son deuil. Après l’intendant et Satine, vint Cymbelline et un farfadet dont le nom m’échappe et qui je suppose travail pour elle. Mon regard se perd plus loin, oubliant les vivants, laissant les morts s’en aller. J’admire un éclat de neige qui me parait esthétique, j’écoute le rythme du glas et le son des pas avançant vers le cimetière.

Je referme un peu plus mon manteau pourpre, symbole de mon appartenance à la guilde. J’irai présenter mes hommages quand il sera temps.

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Casaïr
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 55101Message Casaïr
02 sept. 2016, 00:36

Les gens sur le côté de la route rendaient un dernier salut à la dame de Brégance, et l'on pouvait distinguer quelques pleurs de circonstance de ci de là. Satine répondit d'un gracieux mouvement de tête au discret appel d'Elsana, reprenant rapidement une attitude plus avisée juste après. Muphèmeto fermait la marche, et c'était un honneur que personne ne semblait vouloir lui contester ou même partager avec lui. Le minotaure était déjà assez effrayant d'apparence, si d'aventure l'on venait à en oublier sa fonction sur le Domaine...

La procession arriva enfin au cimetière alors que, doucement, la neige cessait de tomber, puis chemina jusqu’au caveau seigneurial. Là, Arélyo et ses enfants s’absentèrent en suivant le cercueil jusqu’à l’intérieur de la dernière demeure de Mélissandre, faite entièrement de pierre volcanique anthracite tout comme le château dans son ensemble et même certaines des plus belles maisons de Brégance.

Image

Après quelques minutes de recueillement, le seigneur revint devant les villageois, ceux-ci s’étant rapprochés pour mieux entendre le discours qui allait fatalement clore cette cérémonie et permettre à tout un chacun de regagner ses pénates. Ses enfants s’étaient placés de chaque côté de leur père, Maxence prenant logiquement la droite, étant l’héritier de fait bien qu’étant le cadet, tandis que Fragan prenait place quelque pas en retrait, accompagné de sa fille adoptive. Arélyo, les traits tirés, s’éclaircit bruyamment la gorge, inhabitué qu’il était de ce genre d'exercice, leva les yeux vers la foule qui attendait patiemment et parla.

« Je vous remercie d’être venu si nombreux aujourd’hui, pour accompagner ma défunte épouse dans son ultime voyage. Ses derniers jours furent très éprouvants, mais vos nombreux messages d’amour et de soutien les ont quelque peu adoucis, et c’est apaisée qu’elle nous a quitté. Mais toujours trop tôt, »
ajouta-t-il plus pour lui-même que pour le rassemblement ici présent.

« Je… Ces longues semaines à la veiller m’ont beaucoup coûté en énergie et je le regrette profondément. Je vous ai délaissé et la vie au village s’en est ressentie, je le déplore. Malheureusement, je ne me sens pas apte à reprendre mes fonctions actuellement »
, ajouta-t-il alors qu’un murmure d’étonnement commençait à se répandre dans la foule.

Alda s’apprêta à parler, manifestement choquée par la décision qu'elle semblait pressentir, mais son père l’en empêcha d’un geste de la main.

« À compter d'aujourd’hui, et jusqu’à ce que je me sente à nouveau capable de diriger ce Domaine, je vous demande d’accepter mes enfants, Maxence et Alda, au statut de régents. Puissent-ils prendre de meilleures décisions que moi et faire prospérer Brégance. »

Il attrapa les jumeaux par les épaules, les forçant à se tenir devant lui dos à la foule pour leur parler, alors que les villageois murmuraient de plus belle…
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.

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Iris
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Message : # 55134Message Iris
03 sept. 2016, 17:09

Erythéïs Hespéris n'aimait pas attirer l'attention sur elle, mais elle sentait le silence s'éterniser et les murmures se répandre. Elle voulait soutenir le seigneur Arélyo, quand bien même sa décision revenait à déclarer qu'il était prêt à devenir un défunt qui marchait parmi les vivants dans l'attente de rejoindre son épouse dans le froid de la tombe.

D'une voix forte, espérant faire taire les murmures et peut-être susciter un mouvement positif dans la suite, afin que les jumeaux se sentent plus légitimes après cette annonce qui les prenait de court :

" Les seigneurs régents de Brégance gouverneront avec sagesse et honneur ! "

" Hourra pour Maxence et Alda de Brégance !"

Elle était disposée à accompagnée du geste -- toujours avec dignité -- la manifestation de son allégeance, en fonction des usages locaux (ployer le genou ou applaudir ou ...).
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NailsEater
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 55185Message NailsEater
08 sept. 2016, 10:56

J'écoutais le discours du seigneur avec un peu de perplexité. Visiblement, les nouveaux seigneur étaient aussi dépassé que la foule. Je regardais les visages : soucieux, intrigués, attentifs.
Je caressais doucement mes serpents, un peu distraitement. Qu'était-il convenue de faire ? Le temps que je me pose la question, j'entendis un cri dans la foule.
" Les seigneurs régents de Brégance gouverneront avec sagesse et honneur ! "
" Hourra pour Maxence et Alda de Brégance !"
Me tournant du même mouvement que la masse vers cette forte voix s'élevant dans les murmures, je repérais assez vite Erythéïs Hespéris, une inspirée, comme moi. Bon, puisque le ton est donné. Je repris ces paroles sages et judicieusement placé espérant être en chœur avec les autres. Mais qu'importe. Il était pour l'heure important de marquer son soutient et d'aider ses jeunes gens à prendre en main la suite avec courage et assurance.

" Hourra pour Maxence et Alda de Brégance !

grayfoxliquid
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 55194Message grayfoxliquid
08 sept. 2016, 13:04

Muphèmeto se tenait légèrement en retrait de la foule, pour pouvoir garder un oeil dessus. Les bras croisés, il écouta son maître débiter son discours, pour terminer sur la grande surprise : il devrait désormais obéir à des gamins !
Il continuerait de les respecter comme il le faisait pour le seigneur Arélyo, mais doutait sincèrement de leur capacité à prendre de bonnes décisions aussi jeune.

Lorsque les premières personnes commençaient à acclamer les nouveaux élus, Muphèmeto resta simplement silencieux. Respectueux, mais silencieux. Ce n'était pas son genre de montrer publiquement ce genre d'émotions. Et pourquoi les acclamer ? Ils n'avaient encore rien fait pour prouver ce qu'ils valaient !

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Edzart
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Re: Agone, Chapitre 1 - Héritage

Message : # 55207Message Edzart
09 sept. 2016, 08:34

Trop occupé à froncer les sourcils, je ne frappais dans mes mains comme les joyeux drilles autour de moi. J'observais les villageois, cherchant les visages mécontents et les airs suspects. Un réflexe.

Evidemment, le visage du minotaure me sauta au visage. Je ne savais pas exactement quelle était sa fonction auprès du seigneur, mais je le voyais bien souvent dans son entourage. De l'autre côté, l'amie de Satine, la méduse aux serpents violets.

Que penser de cette situation ? Je reportais alors mon attention sur la scène où se déroulait une bien étrange pièce de théâtre. Ce qu'il me fallait maintenant trouver ? Le metteur en scène de cet acte-ci...
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