TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Ainsi avais-je "gagné" ma place pour la mêlée, en plus du tournoi. La colère qui m'habitait était très loin d'être bonne conseillère et elle venait de me faire prendre une décision que je risquais fort de regretter par la suite, mais ce n'était pas comme si j'avais le choix maintenant, à moins d'être si salement amoché lors des joutes pour m'empêcher d'y participer. Bah ! Au point où j'en étais, ça ne pourrait décemment pas être pire, non ?
Alors que je faisais les cent pas en coulisse, Joango vint m'apporter les conseils de Béric et se proposer comme écuyer. J'acceptai volontiers les deux, il fallait au moins que je passe le premier tour, pas comme à Rubriant. Je me grattai le bras inconsciemment, les souvenirs douloureux auxquels il était relié refaisant surface. J'en étais à me demander quand mon tour arriverait lorsque que ser Corbray vint me saluer. Quand il parla de son épée, je ne pus m'empêcher de la regarder, ou plutôt, de lorgner sur le magnifique rubis qui la sertissait. Ce n'était toutefois rien en comparaison de la lame elle-même dont la beauté glacée me stupéfia.
"Je n'avais jamais vu d'épée valyrienne d'aussi près, rien que pour cela je suis heureux de vous avoir pour adversaire, et ne craignez rien : si les Sept me permettaient de remporter notre combat, pour rien au monde je ne voudrai vous priver de votre lame. La savoir en possession d'un chevalier tel que vous me ravit."
"Je ne souhaite pas m'en servir contre vous, Darren. Vous êtes jeune et beau garçon. Retrouvons-nous ce soir, vous pourrez la toucher si vous voulez..." ajouta-t-il doucement.
Mon sourire ne se figea même pas une seconde et, si j'aurai pu être tenté l'espace d'un instant, la fugace vision d'un sourire enjôleur me permit de résister plus sûrement que n'importe quel autre raison.
"Je suis flatté et honoré par votre proposition, ser Corbray mais je préfère refuser ; je ne sais pas encore dans quel état nous serons l'un comme l'autre à la fin de cette journée, et je dois conserver mon énergie non seulement pour ce tournoi mais aussi pour la mêlée dont j'ai eu le malheur de revendiquer la participation. Que n'aurai-je donné pour que lord Baelish descende lui-même dans l'arêne !"
Mon regard s'était durci le temps de prononcer le nom du grand argentier avant de retrouver son calme l'instant suivant, me permettant d'ajouter :
"Toujours est-il que je me dois de briller pour celle dont j'arbore les couleurs et dont je n'ai pas eu la chance de croiser le regard tout à l'heure alors que je la cherchais. C'est le moins que je puisse faire après tout cet esbroufe", achevai-je, plaisantant à moitié quant à mes intentions de gagner.
Alors que je faisais les cent pas en coulisse, Joango vint m'apporter les conseils de Béric et se proposer comme écuyer. J'acceptai volontiers les deux, il fallait au moins que je passe le premier tour, pas comme à Rubriant. Je me grattai le bras inconsciemment, les souvenirs douloureux auxquels il était relié refaisant surface. J'en étais à me demander quand mon tour arriverait lorsque que ser Corbray vint me saluer. Quand il parla de son épée, je ne pus m'empêcher de la regarder, ou plutôt, de lorgner sur le magnifique rubis qui la sertissait. Ce n'était toutefois rien en comparaison de la lame elle-même dont la beauté glacée me stupéfia.
"Je n'avais jamais vu d'épée valyrienne d'aussi près, rien que pour cela je suis heureux de vous avoir pour adversaire, et ne craignez rien : si les Sept me permettaient de remporter notre combat, pour rien au monde je ne voudrai vous priver de votre lame. La savoir en possession d'un chevalier tel que vous me ravit."
"Je ne souhaite pas m'en servir contre vous, Darren. Vous êtes jeune et beau garçon. Retrouvons-nous ce soir, vous pourrez la toucher si vous voulez..." ajouta-t-il doucement.
Mon sourire ne se figea même pas une seconde et, si j'aurai pu être tenté l'espace d'un instant, la fugace vision d'un sourire enjôleur me permit de résister plus sûrement que n'importe quel autre raison.
"Je suis flatté et honoré par votre proposition, ser Corbray mais je préfère refuser ; je ne sais pas encore dans quel état nous serons l'un comme l'autre à la fin de cette journée, et je dois conserver mon énergie non seulement pour ce tournoi mais aussi pour la mêlée dont j'ai eu le malheur de revendiquer la participation. Que n'aurai-je donné pour que lord Baelish descende lui-même dans l'arêne !"
Mon regard s'était durci le temps de prononcer le nom du grand argentier avant de retrouver son calme l'instant suivant, me permettant d'ajouter :
"Toujours est-il que je me dois de briller pour celle dont j'arbore les couleurs et dont je n'ai pas eu la chance de croiser le regard tout à l'heure alors que je la cherchais. C'est le moins que je puisse faire après tout cet esbroufe", achevai-je, plaisantant à moitié quant à mes intentions de gagner.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Myrosh se tenait là. Autant de temps perdu à jacasser comme des jouvencelles... sauf que ce sont des hommes, des chevaliers...
Myrosh :"Mais ils vont combattre ou faire un concours de belles paroles avec ce...'
Il se tourne vers un gueux qui reluquait les dames et la richesse des hommes.
Myrosh :" Dis moi mon brave, c'est qui l'emmanché qui fait le beau et joue la colère comme une mère maquerelle qui se serait faite enfiler "gracieusement"..."
Gueux :"Icelui êt' le Lord Baelish, je crois ben que c'est le Lord du coffre ou des pièces d'or. Le Lord machin qui tient les comptes de la couronne..."
Myrosh eut un haussement de sourcils désapprobateur.
Myrosh :"Dire que ce sont des gens pareils qui dirigent..."
Myrosh attendit comme tout le monde que les niaiseries s'achèvent et que les combats commencent...
Myrosh :"Mais ils vont combattre ou faire un concours de belles paroles avec ce...'
Il se tourne vers un gueux qui reluquait les dames et la richesse des hommes.
Myrosh :" Dis moi mon brave, c'est qui l'emmanché qui fait le beau et joue la colère comme une mère maquerelle qui se serait faite enfiler "gracieusement"..."
Gueux :"Icelui êt' le Lord Baelish, je crois ben que c'est le Lord du coffre ou des pièces d'or. Le Lord machin qui tient les comptes de la couronne..."
Myrosh eut un haussement de sourcils désapprobateur.
Myrosh :"Dire que ce sont des gens pareils qui dirigent..."
Myrosh attendit comme tout le monde que les niaiseries s'achèvent et que les combats commencent...
Myrosh d'Asshaï - Par Rh'llor je vais te brûler vif.
Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Orten fut un peu surpris de l'histoire relatée par Aleth. Une lady mystérieuse venue retrouver Darren dans cette ville lointaine tout à l'ouest du Bief ? Et qui serait ici maintenant à Port-Réal ? Aleth remarqua un peu de scepticisme chez le cadet Piète.
"Et donc, ce grand gaillard qui a la chance de vous représentez vient du Puit. Il ne ressemble pas à la description que l'on fait de son père. Le vautour, c'est ça ?"
"Des secrets... Qui n'en a pas ? Mais ce que vous me dites... Hastwyck. Ce nom m'évoque une ancienne histoire mais les détails m'échappent. Mais... cela fait beaucoup de morts et beaucoup de rebondissements pour une maison comme la vôtre." Orten réfléchissait, comme s'il essayait de comprendre quelque chose. Il eut un moment d'absence, jusqu'à ce qu'il sente la réaction de lady Castellane qui se raidissait quand son cousin se présenta en lice.
***
Darren avait quitté ser Lynn Corbray en souriant. Son adversaire était pour le moins troublé comme s'il aurait juré que le blond chevalier du Bief aurait du sauter sur l'occasion d'une soirée agréable. Il est pourtant des amitiés viriles qui savent se reconnaitre. Alors que Darren s'éloignait, Lynn Corbray l'avait retenu.
"Darren... Quelconque petit minois se sera jouer de vous. Ne faisons pas semblant d'être naïf. Je vous donne rendez-vous à la maison de la Soie, à l'heure du hibou."
Ce faisant, il avait rentré lady Forlom dans son fourreau en lui souriant.
Un séducteur jouant avec un séducteur. Darren lui souria en retour cachant derrière ses dents blanches ce qu'il pensait vraiment car l'expérience avec le grand argentier lui avait servi de leçon. Il ne répondrait pas. Au lieu de ça, il mettrait à terre ce Lynn Corbray et lui fourrerait sa lady Forlom dans le fondement, histoire que tous comprenne bien qu'il était mal avisé de médire sur lady Brock. Quand à elle, où qu'elle soit...
***
La lance de Darren atteignit le bouclier Corbray et le bois éclata dès le contact. La lance du chevalier du Val fit de même et l'homme qui la tenait faisait honneur à la province qu'il représentait. N'était-ce pas le Val d'Arryn qui le première reçue la culture des Andals ? La violence du choc passé, le public pu comprendre que seule la lance du chevalier du Bief avait volé en éclat. Celle de Corbray était fait d'un bois plus solide et n'avait pas ployé sous l'impact. On ne pouvait pas en dire autant de Darren. Ser Risley s'accrocha desespérement à sa selle et aux rênes pour se redresser. Joango pria pour que ces noeuds tiennent...
"Et donc, ce grand gaillard qui a la chance de vous représentez vient du Puit. Il ne ressemble pas à la description que l'on fait de son père. Le vautour, c'est ça ?"
"Des secrets... Qui n'en a pas ? Mais ce que vous me dites... Hastwyck. Ce nom m'évoque une ancienne histoire mais les détails m'échappent. Mais... cela fait beaucoup de morts et beaucoup de rebondissements pour une maison comme la vôtre." Orten réfléchissait, comme s'il essayait de comprendre quelque chose. Il eut un moment d'absence, jusqu'à ce qu'il sente la réaction de lady Castellane qui se raidissait quand son cousin se présenta en lice.
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Darren avait quitté ser Lynn Corbray en souriant. Son adversaire était pour le moins troublé comme s'il aurait juré que le blond chevalier du Bief aurait du sauter sur l'occasion d'une soirée agréable. Il est pourtant des amitiés viriles qui savent se reconnaitre. Alors que Darren s'éloignait, Lynn Corbray l'avait retenu.
"Darren... Quelconque petit minois se sera jouer de vous. Ne faisons pas semblant d'être naïf. Je vous donne rendez-vous à la maison de la Soie, à l'heure du hibou."
Ce faisant, il avait rentré lady Forlom dans son fourreau en lui souriant.
Un séducteur jouant avec un séducteur. Darren lui souria en retour cachant derrière ses dents blanches ce qu'il pensait vraiment car l'expérience avec le grand argentier lui avait servi de leçon. Il ne répondrait pas. Au lieu de ça, il mettrait à terre ce Lynn Corbray et lui fourrerait sa lady Forlom dans le fondement, histoire que tous comprenne bien qu'il était mal avisé de médire sur lady Brock. Quand à elle, où qu'elle soit...
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La lance de Darren atteignit le bouclier Corbray et le bois éclata dès le contact. La lance du chevalier du Val fit de même et l'homme qui la tenait faisait honneur à la province qu'il représentait. N'était-ce pas le Val d'Arryn qui le première reçue la culture des Andals ? La violence du choc passé, le public pu comprendre que seule la lance du chevalier du Bief avait volé en éclat. Celle de Corbray était fait d'un bois plus solide et n'avait pas ployé sous l'impact. On ne pouvait pas en dire autant de Darren. Ser Risley s'accrocha desespérement à sa selle et aux rênes pour se redresser. Joango pria pour que ces noeuds tiennent...
Arrivé en bout de lice, ser Corbray retourna vivement sa monture en faisant montre d'un vif agacement. Il arracha des mains de son écuyer une nouvelle lance. Pour qui se prenait ce blondinet ? Il lui avait refusé l'honneur qu'il lui avait fait ! Darren était encore un peu sonné quand il récupéra la lance que lui donna Joango. C'est la qu'il la vit. L'etoffe qu'il avait noué à son bras. Un regard vers son adversaire lui confirma l'excitation de ser Corbray. Il eut un sourire à Joango et un regard interrogateur vers la tribune. Après tout, si lui la voyait assez pour y puiser une source de courage et d'inspiration, elle pouvait surement le voir aussi. Il eut également un regard vers la foule, dès fois qu'elle s'y cache et croisa le regard dur du prêtre rouge sur qui personne n'osait se presser. Rabaissant sa visière, il éperonna son destrier et s'élanca, baissant progressivement sa lance. Avant le contact, Darren vit Lynn Corbray se redresser sur ses étriers. Inspirant profondément, il agrippa son bouclier, laissait la lance nerveuse de son adversaire glisser dessus. Il parvint à toucher franchement le centre du bouclier adverse. Ser Corbray quitta sa selle et tomba lourdement au sol.
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Aleth - Dans les tribunes
Béric l'avait emporté ! Ce n'était pas une surprise, mais en théorie, tous les compétiteurs ici étaient forts et capables.
...
Aleth hocha la tête avec amusement à la mention de la différence entre Walton et son père. Oh oui, les deux étaient radicalement opposés. Elle était toute disposée à développer avec un tableau fort peu flatteur du fameux Vautour.
...
La joute suivante les interrompit...
Darren... mais ?! ... il s'en fallut de peu qu'il ne tombât ! ... Mais la seconde passe lui permit de l'emporter sans l'ombre d'un doute.
Soulagée après cette brève frayeur, elle se retourna vers Orten pour poursuivre la conversation :
Puis elle réfléchit : "Une ancienne histoire sur les Hastwyck ? De ce que je sais, leur famille ne s'était faite remarquer qu'à deux occasions : quand l'aîné Reswald Hastwyck choisit le camp de Robert au cours de la guerre ; et quand Jolan gagna le concours d'archerie du récent tournoi de Rubriant. Pensiez-vous à autre chose ? "
...
Aleth hocha la tête avec amusement à la mention de la différence entre Walton et son père. Oh oui, les deux étaient radicalement opposés. Elle était toute disposée à développer avec un tableau fort peu flatteur du fameux Vautour.
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La joute suivante les interrompit...
Darren... mais ?! ... il s'en fallut de peu qu'il ne tombât ! ... Mais la seconde passe lui permit de l'emporter sans l'ombre d'un doute.
Soulagée après cette brève frayeur, elle se retourna vers Orten pour poursuivre la conversation :
Puis elle réfléchit : "Une ancienne histoire sur les Hastwyck ? De ce que je sais, leur famille ne s'était faite remarquer qu'à deux occasions : quand l'aîné Reswald Hastwyck choisit le camp de Robert au cours de la guerre ; et quand Jolan gagna le concours d'archerie du récent tournoi de Rubriant. Pensiez-vous à autre chose ? "
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
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J'ai gagnééééééé !! Yalaaaaaaa !!
Le premier passage était un vrai pari que je failli perdre.Un instant je revis ma défaite à Rubriant après trois passages infructueux et un combat au sol mémorable et je failli en perdre ma concentration.Toutefois, l'énervement de ser Corbray me rassura : il avait mordu à l'hameçon. J'essuyais la sueur qui coulait sur mon visage, le coeur battant à tout rompre, l'adrénaline courant dans mes veines à la vitesse d'un cheval au galop. Souriant, je repris confiance en mes chances de victoire, abaissai la visière de mon casque, attraopai la lance que Joango me tendait avant de me présenter.
"C'est le moment de vérité..."
Je pris une profonde inspiration avant de lancer mon cheval au galop. Je me concentrai sur ma respiration, utilisai mon désir d'en remontrer à Lady Brock, qu'elle puisse constater que je n'étais pas de ceux dont l'on pouvait se débarrasser aussi aisément, aussi bien au combat qu'en amour. Ser Corbray et moi nous rapprochions l'un del'autre à très vive allure mais je le regardai fixement, à l'affût de la moindre erreur de sa part. C'est là que je vis l'ouverture, alors qu'il se relevait pour donner plus de puissance à sa charge, espérant me faire décoller de ma selle pour exprimer tout l'agacement que je lui inspirai à ce moment. J'eu presque l'impression de voir se dérouler cet assaut au ralenti ; sa lance qui glissait sur mon bouclier, la mienne qui heurta de plein fouet sa propre protection, plein centre. Je vis ser Corbray vider ses étriers, littérallement éjecté de son destrier ; la courbe de sa chute avant qu'il ne heurte violemment le sol. La seule chose que je pouvais pas voir, c'était son expression certainement aussi héberluée que la mienne quant à l'issue de la joute.
Je me retins d'exulter et descendis de ma monture, à bout de souffle, pour me diriger vers mon malheureux adversaire. Je songeai à ce qu'il m'avait dit et cela venait de se réaliser, mais pas dans le sens auquel il pensait : il n'aurait en effet jamais l'occasion d'utiliser son épée ni sur moi, ni sur personne d'autre dans ce tournoi. Arrivé à sa hauteur, je tendai la main pour l'aider à se relever.
"Ce fut un réel honneur de vous affronter, ser Corbray, dis-je en souriant. J'espère que nous aurons d'autres occasions de jouter de la sorte dans le futur."
"C'est le moment de vérité..."
Je pris une profonde inspiration avant de lancer mon cheval au galop. Je me concentrai sur ma respiration, utilisai mon désir d'en remontrer à Lady Brock, qu'elle puisse constater que je n'étais pas de ceux dont l'on pouvait se débarrasser aussi aisément, aussi bien au combat qu'en amour. Ser Corbray et moi nous rapprochions l'un del'autre à très vive allure mais je le regardai fixement, à l'affût de la moindre erreur de sa part. C'est là que je vis l'ouverture, alors qu'il se relevait pour donner plus de puissance à sa charge, espérant me faire décoller de ma selle pour exprimer tout l'agacement que je lui inspirai à ce moment. J'eu presque l'impression de voir se dérouler cet assaut au ralenti ; sa lance qui glissait sur mon bouclier, la mienne qui heurta de plein fouet sa propre protection, plein centre. Je vis ser Corbray vider ses étriers, littérallement éjecté de son destrier ; la courbe de sa chute avant qu'il ne heurte violemment le sol. La seule chose que je pouvais pas voir, c'était son expression certainement aussi héberluée que la mienne quant à l'issue de la joute.
Je me retins d'exulter et descendis de ma monture, à bout de souffle, pour me diriger vers mon malheureux adversaire. Je songeai à ce qu'il m'avait dit et cela venait de se réaliser, mais pas dans le sens auquel il pensait : il n'aurait en effet jamais l'occasion d'utiliser son épée ni sur moi, ni sur personne d'autre dans ce tournoi. Arrivé à sa hauteur, je tendai la main pour l'aider à se relever.
"Ce fut un réel honneur de vous affronter, ser Corbray, dis-je en souriant. J'espère que nous aurons d'autres occasions de jouter de la sorte dans le futur."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Ser Corbray refusa la main tendue de Darren, la repoussant même avec dédain, lui préferant l'aide de son écuyer et de l'homme qui venait systématiquement voir l'état de ceux qui tombait au sol.Casaïr a écrit :
"Ce fut un réel honneur de vous affronter, ser Corbray, dis-je en souriant. J'espère que nous aurons d'autres occasions de jouter de la sorte dans le futur."
"Vas donc baiser ta putain !", cracha-t'il.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Myrosh eut (malgré son air bougon et sérieux) et presque malgré lui un sourire et une sorte de satisfaction en voyant le jeune Darren envoyer cet espèce de faquin imbu de lui même manger de la boue. La réaction peu chevalesque du désarçonné ne fut guère une surprise.
Darren triomphant et Béric vainqueur c'était une bonne journée. Le groupe avait déjà connu assez de soucis et leurs victoires étaient bonnes à prendre...
Darren triomphant et Béric vainqueur c'était une bonne journée. Le groupe avait déjà connu assez de soucis et leurs victoires étaient bonnes à prendre...
Dernière modification par STORM001 le 02 oct. 2017, 23:26, modifié 1 fois.
Myrosh d'Asshaï - Par Rh'llor je vais te brûler vif.
Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Il fallut l'intervention de plusieurs personnes pour séparer Darren de Lynn Corbray, avant que ceux-ci n'en viennent aux mains ou ne tirent leurs épées. Le chevalier du Val quitta la lice rageur.
Ce fut ensuite ser Flement Drax, des terres de l'Orage, qui fut opposé à ser Gennady Shannin. Joango et Béric découvrirent dont Bryan Telson était l'écuyer. Flement Drax était encouragé par ser Addam Marbrand, malheureux premier perdant du tournoi. Il fallait souhaiter à Gennady qu'il fussent bon à l'épée car son niveau à la lance laissait à désirer, tant et si bien qu'il finit à terre au dernier passage.
Après eux, Jonothor Wydman du Val battu Dafyn Vance et Bayard Norcroix du Bief en fit de même de Marq Piper, infligeant une double défaite au Conflans.
Les éliminatoires était donc terminés. Quelques personnes s'étaient rajoutés à la tribune sans qu'elle soit totalement pleine. Celle-ci sera pleine à craquer le lendemain pour voir la crème de la chevalerie à l'oeuvre. Robert Barathéon faisait grise mine, comme s'il s'était ennuyé. Le public se disperserait calmement en ce milieu d'après-midi pour revenir plus tôt, le lendemain matin.
Ce fut ensuite ser Flement Drax, des terres de l'Orage, qui fut opposé à ser Gennady Shannin. Joango et Béric découvrirent dont Bryan Telson était l'écuyer. Flement Drax était encouragé par ser Addam Marbrand, malheureux premier perdant du tournoi. Il fallait souhaiter à Gennady qu'il fussent bon à l'épée car son niveau à la lance laissait à désirer, tant et si bien qu'il finit à terre au dernier passage.
Après eux, Jonothor Wydman du Val battu Dafyn Vance et Bayard Norcroix du Bief en fit de même de Marq Piper, infligeant une double défaite au Conflans.
Les éliminatoires était donc terminés. Quelques personnes s'étaient rajoutés à la tribune sans qu'elle soit totalement pleine. Celle-ci sera pleine à craquer le lendemain pour voir la crème de la chevalerie à l'oeuvre. Robert Barathéon faisait grise mine, comme s'il s'était ennuyé. Le public se disperserait calmement en ce milieu d'après-midi pour revenir plus tôt, le lendemain matin.
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Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
"Quel imbécile !"
Je quittais la lice en jetant un gantelet au sol, rapidement ramassé par l'un des aides de camp Castellane, furieux comme rarement. Après Baelish, c'était au tour de ce prétentieux d'insulter Lady Brock ! Si je ne connaissais pas quelques chevaliers dignes de ce nom, j'aurai tout à fait pu croire que ce titre était de plus en plus galvaudé. À croire qu'on donnait ce titre à tout pendard qui faisait l'effort de s'agenouiller pour en recevoir la bénédiction. Je regardai la fin des combats de ce jour mais sans vraiment faire attention à ce qui se passait.
"Finalement, j'aurai peut-être dû réclamer son épée à ce parvenu..." maugréai-je entre mes dents.
La journée se termina enfin et je rejoignis Aleth, espérant la retrouver avant qu'elle ne quitte la tribune, pas mécontent de quitter cet endroit et de pouvoir me changer les idées.
Je quittais la lice en jetant un gantelet au sol, rapidement ramassé par l'un des aides de camp Castellane, furieux comme rarement. Après Baelish, c'était au tour de ce prétentieux d'insulter Lady Brock ! Si je ne connaissais pas quelques chevaliers dignes de ce nom, j'aurai tout à fait pu croire que ce titre était de plus en plus galvaudé. À croire qu'on donnait ce titre à tout pendard qui faisait l'effort de s'agenouiller pour en recevoir la bénédiction. Je regardai la fin des combats de ce jour mais sans vraiment faire attention à ce qui se passait.
"Finalement, j'aurai peut-être dû réclamer son épée à ce parvenu..." maugréai-je entre mes dents.
La journée se termina enfin et je rejoignis Aleth, espérant la retrouver avant qu'elle ne quitte la tribune, pas mécontent de quitter cet endroit et de pouvoir me changer les idées.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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- Mathusalem
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Re: TDF - Chap. 17 - Péril à Port-Réal (2)
Un tournoi devant le roi, l'odeur mélangée des hommes et des chevaux, le chant du métal, le martellement des sabots qui vibrait jusqu'au fond des tripes, et toutes ces couleurs flottant au vent, Joango s'imprégnait par tous ses sens de chaque instant mais n'en était pas moins concentré, puisant dans cette réalité dont il avait rêvé et qui alimentait encore d'autres rêves, l'énergie pour courir où on l'attendait. Il vérifiait par trois fois chaque pièce, choisissait avec soin les lances, et exaltait bien évidemment à chaque victoire Castellane, particulièrement satisfait de la réaction et de la défaite de services Corbay Tu-veux-jouer-avec-ma-grosse-épée après de fracas tonitruant de la première lance.
A Darren, entendant ses propos alors qu'il l'aidait à descendre de cheval.
"Elle pourrait venir d'elle même au chevalier le plus valeureux, n'est-elle pas magique après tout?" compléta-t-il avec un petit sourire. Quoi qu'il en soit, ce Corbay était tout à faire le genre de personne qui méritait d'égarer quelques possessions ... même si Joango ne songeait pas réellement à prendre l'épée qui était trop unique pour réapparaître dans d'autres mains que celles de son propriétaire aussi non méritant qu'il soit.
Constatant la défaite de ser Gennady
"On dirait que l'acier valyrien ne porte pas chance à leur porteur dans la lice.
Terminant ses tâches auprès de ses deux glorieux chevaliers , Joango annonça si on avait plus besoin de lui qu'il allait essayer de voir si le chevalier noir était toujours ici. Bien entendu, ça serait moins facile car il devait à présent revêtir son identité.
A l'heure où chacun se restaurait, il déambula vaquant à de fausses occupations et essaya de mémoriser les maisons qui se trouvaient dans la direction qui lui avait été indiquée avant les éliminatoires.Il gardait également les oreilles grandes ouvertes.
Si rien ne le menait sur une nouvelle piste, il ira voir du côté du campement de Corbay. Il n'avait vraiment pas aimé son attitude et se dit qu'il devait bien avoir quelques secrets qui pouvaient s'avérés aussi tranchant que sa lame entre de bonne main ... Il craignait aussi un sale coup, et voulait avoir si ce misérable chevalier avait des fréquentations douteuses.
A Darren, entendant ses propos alors qu'il l'aidait à descendre de cheval.
"Elle pourrait venir d'elle même au chevalier le plus valeureux, n'est-elle pas magique après tout?" compléta-t-il avec un petit sourire. Quoi qu'il en soit, ce Corbay était tout à faire le genre de personne qui méritait d'égarer quelques possessions ... même si Joango ne songeait pas réellement à prendre l'épée qui était trop unique pour réapparaître dans d'autres mains que celles de son propriétaire aussi non méritant qu'il soit.
Constatant la défaite de ser Gennady
"On dirait que l'acier valyrien ne porte pas chance à leur porteur dans la lice.
Terminant ses tâches auprès de ses deux glorieux chevaliers , Joango annonça si on avait plus besoin de lui qu'il allait essayer de voir si le chevalier noir était toujours ici. Bien entendu, ça serait moins facile car il devait à présent revêtir son identité.
A l'heure où chacun se restaurait, il déambula vaquant à de fausses occupations et essaya de mémoriser les maisons qui se trouvaient dans la direction qui lui avait été indiquée avant les éliminatoires.Il gardait également les oreilles grandes ouvertes.
Si rien ne le menait sur une nouvelle piste, il ira voir du côté du campement de Corbay. Il n'avait vraiment pas aimé son attitude et se dit qu'il devait bien avoir quelques secrets qui pouvaient s'avérés aussi tranchant que sa lame entre de bonne main ... Il craignait aussi un sale coup, et voulait avoir si ce misérable chevalier avait des fréquentations douteuses.
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...