TDF - Chap 3. Famille et Devoir

[DukeTogo]

Béric Lames longues 4D+2B+1 : (1+)5+6+5+3(+2) +1 = 18 vs Def 8. 3 rang de critique soit bas 5 x3 : 15.
L'adversaire est agile mais peu robuste, 6 points de santé et 1 pts de blessure (pour encaisser 6 de dégats).
Localisation d12

Si l'homme n'avait pas l'air d'un chevalier, il devait peu aimer les fourbes à en juger l'incroyable coup d'épée qui sectionna qui sectionna le bras du malandrin et lui entailla les côtes. Les deux autres tout au feu de l'action ne réalisèrent pas encore qu'il se battait contre un géant.

Epée courte : 3D : 14 vs Def repassé à 12, avec le bouclier pris en compte. Comme précédemment, l'armure de cuir encaisse.
Epieu : 3D+1B : 14 vs Def 12. Comme plus tôt, un point de santé perdu. Béric est à -5

Le coup d'épieu était létal. Enfin... c'est que croyait le mécréant jusqu'à qu'il voit Béric écarter la pointe, révélant une estafilade. Le maitre d'armes saignait oui, mais cela restait superficiel. Son épée, par contre, était recouverte de sang.

C'est à Béric. A toutes fins utiles, cf règles de combat, tu peux répartir des dés d'attaques entre des adversaires.
Ex: à l'épée longue, faire 2D+1 sur chaque ennemi, ou 2D+2B et 2D sur le second, etc.
Et en plus, mettre un coup de bouclier (4D), si tu ne veux plus l'utiliser en défense. Bien sur, les dégâts seront moindres car les jets de toucher seront moindres. Enfin, tu peux aussi utiliser ton Avantage, à savoir sacrifier les 2 dés bonus pour un rang de critique offert (on ne jettes alors que 4D). C'est utile quand on veut faire très mal à une barrique à PV.

[Maëlys]

Comme un écho à un lointain passé, Béric frappa l'homme qui tentait de le prendre en traître. Son coup partit, sans aucune retenue comparé à ce dont il a l'habitude dans le domaine Castellane.
L'épée fusa, trancha vêtements, chair et os avant de s'arrêter dans les côtes de l'homme au stylet. Dégageant sa lame d'un vif mouvement, projetant quelques fines gouttelettes de sang autour de lui, il se remit en garde.

Son bouclier bloqua une partie de l'impact du coup d'épée qui se contenta d’effleurer son armure. Un second coup arriva, il le dévia partiellement mais l'épieu goûta à sa chair. Un instant, il partagea le regard de son agresseur avant que celui-ci ne comprenne qu'il ne venait pas de le mettre à terre.

Raffermissant sa prise sur son arme, il frappa l'homme à l'épieu afin qu'il comprenne ce qu'il en coûtait de s'attaquer aux Castellane. Son bouclier quant à lui restait pour protéger son flanc.

[DukeTogo]

Béric 4D+2B = 18. 2 rangs de critique dégats 5+5+5 = 15. Incapable de l'encaisser dans les 9 points de santé, il prend une blessure (localisation torse). Reste 6 encaisser dans les points de santé. Celui-ci ayant 1 blessure à maintenant un malus d'1D

La lame familiale des Kardalt fit une plaie béante sur la poitrine de l'homme. S'il survivait à ce combat, ce sera une veine qu'il ne périsse pas dans l'année d'une maladie coriace.

C'est à eux. Jet de volonté du second : 4. euh... A l'épieu : 11, il y croit encore...

Crachant du sang, piqué au vif, l'ennemi de Béric attaqua de toutes ses forces son insaisissable ennemi. Sombre erreur...
Le second avait beau s'acharner, quand bien même il arrivait à passer outre le bouclier, il n'arrivait pas a entailler le maitre d'armes. Paniqué, il recula d'un pas, cherchant du regard de l'aide qui ne venait pas.

L'homme à l'épieu 3D+1B : (4+)5+4+6 = joli, 16. Mais -1D, on enlève le 4, reste 11. Vs défense de 12 : il rate.
Et là, vous comprenez l'impact des blessures dans les combats réalistes de TdF.
C'est à Béric.

[Maëlys]

Voyant l'évolution de la situation, avec un de ses deux assaillants qui fuyait, l'autre qui persistait et le troisième qui .. gisait par terre, Béric se contenta d'administrer la justice à ce dernier brigand.
Une fois que l'affaire sera réglée, il repartira rapidement vers le bateau pour que tous puissent quitter le port.

Comme le second recule, je le considère hors de portée. Donc une attaque simple. Quant il fuira, il ne laissera jamais son dos à découvert pour éviter une rencontre impromptu avec une lame ou une flèche ...

[DukeTogo]

L'ennemi ayant un point de blessure a aussi perdu un point de défense.
Pour le fun de cette dernière attaque, j'applique l'avantage Maitre Lames Longues 1, 4D sans les 2B : 19. La défense opposée est descendue à 7. 7=>12=>17 soit 2 rangs de critique + 1 rang bonus donc x4, ce qui fait 20 pts de dégats...

Béric retira son arme du corps sans vie. Le second pataugeait à même le sol, terrorisé. Béric n'était pas essoufflé mais il avait un peu chaud. Le monde, les gens qui fuyaient, d'autres qui approchaient. Un dernier regard vers l'homme pétrifié, un regard que celui-ci n'oublierait jamais. Pas un fou pour faire un pas en avant pendant que Béric redescendait vers la jetée... pas un fou a part peut-être pour dépouiller les deux morts un fois l'étranger hors de vue.

On fait une petite pause pour que Gareth nous raconte ce qu'il aurait fait pendant le combat de Béric.
De mon coté, je me prépare à prendre l'avion et reviendrait sur FIM lundi soir.

[darkbaron]

Gareth était resté en retrait dans l'éventualité où ses compagnons auraient eu besoin d'aide : il aurait alors pris un adversaire au dépourvu pour leur sauver la mise.

Il n'en eut pas besoin. Béric avait été un combattant particulièrement redoutable, ne laissant guère de chance aux malheureux brigands.

Une fois le combat terminé, il ne s'attarda pas sur place et se dirigea vers le bateau qui les avait amenés dans ce village paumé et ensanglanté...

[DukeTogo]

Dans sa retraite, Béric vit Gareth qui par un signe discret indiqua qu'il rejoignait la jetée.
Enfin, discret...

Discretion 3D+1B : 11. On peut pas exceller à tout les coups

Si le guerrier n'était pas prenable, cet homme, là, qui s'était glissé dans la foule, semblait connaitre les étrangers qui avaient bousculé le quotidien de ce cloaque. Gareth pris conscience que parmi les regards nombreux, d'aucun se posait des questions à son sujet aussi ne tarda t'il pas à décamper.

Sur l'Intrépide, on se tenait près à partir quand apparut enfin le maitre d'armes qui avançait d'un pas décidé suivi du ménestrel qui jetait des coups d'oeil inquiets en arrière. Une troupe de curieux miséreux avançait avec eux, tels un nuée de cafards s'écartant à chaque geste du guerrier et se rapprochant à nouveau dès qu'il tournait le dos.

Approchant du voilier, Béric vit que Jolan avait son arc en main et esquissa un sourire en coin. Le fils Hastwyck était à son goût un peu timoré au combat rapproché mais terriblement redoutable un arc en main.

(C'est à vous, vous n'aurez aucun de mal à partir. N'hésitez pas à vous faire plaisir.
Puisque que vous êtes réunis, n'hésitez à roleplayer entre vous, décrire vos actions etc. J'ai hâte de lire ça quand je me reconnecterais à Montréal !)

[Iris]

Aleth arriva enfin à l'Intrépide et laissa Jolan diriger la manœuvre pour le départ tout autant que se préparer à venir à l'aide de Béric.

Aux soldats : " Attachez-le et assurez-vous qu'il soit surveillé. Cet homme est dangereux et a attenté à ma sécurité. Il ne doit pas pouvoir trouver une lame pour défaire ses liens ou quoi que ce soit. Nous l'emmenons à Noircouronne. "

Dans l'immédiat, elle alla dans sa cabine pour poser ses courses, et s'efforcer de reprendre contenance, maîtriser ses émotions, remettre sa coiffure en ordre et réfléchir un peu au calme. Elle n'eut pas beaucoup de temps à y consacrer, Béric Kardalt revenant à bord, à en juger par l'effervescence, paroles et préparatifs du départ. Venant au dehors pour aviser de la situation, elle ne put manquer de noter qu'il était blessé, mais avec ses vêtements et son armure de cuir, elle ne pouvait que s'appuyer sur le fait qu'il semblait dominer la douleur sans trop de peine, pour se faire une idée de son état. Probablement pas mauvais, mais cela ne pourrait pas nuire de s'en préoccuper.

... avec regret elle repoussa ses propres soins pour se préoccuper du maître d'arme...

Préférant éviter de se précipiter tandis que le bateau commençait seulement sa course, et risquer de froisser l'ego du Dornien, elle attendit que les personnes à bord retrouvent à peu près leurs marques pour trouver Béric Kardalt :

" J'ai vu que vous étiez blessé. Il serait sans doute sage de voir l'état de ces plaies et s'en préoccuper dès à présent, avant d'arriver à Noircouronne."

Sauf réaction d'orgueil mal placé de type refus en bloc de se soigner : " Permettez que je les examine et nettoie au moins."

Au moins car en fait, elle accusait le coup de la fatigue, mais elle tenait à éviter des infections en agissant rapidement. Elle s'occuperait des soins requérant plus d'efforts après avoir pris un peu de repos.

[Maëlys]

En chemin, le maître d'arme remarqua parmi la foule le ménestrel mais ne lui fit aucun signe. La situation était déjà assez tendue pour lui pour qu'il n'attire pas encore plus les regards sur l'homme.
Regagnant le navire de bonne allure, il fit quelques mouvements fantômes afin de chasser le sang imbibant son épée avant de s'installer à bord.

Attendant que le ménestrel monte à bord, il se contenta ensuite d'un simple "On y va" à l'adresse des hommes à bord pour que le navire s'éloigne du port.
Se tenant droit à la poupe, il ne cessait de scruter une éventuelle menace avant de finalement laisser échapper un soupir et quitter sa garde.

S'installant dans un coin tranquille du navire (si tant est qu'un si petit navire en possédait un), il se mit à genou, déposa devant lui son arme ensanglantée et commença à prier les Sept juste au moment où Aleth s'approcha de lui.
Il la regarda un instant, hésitant sur la réponse à donner avant de se relever. Il sentait la douleur fuser mais c'était léger en comparaison de ce qu'il avait déjà subi par le passé. Néanmoins, il accepta sa proposition :

"Merci Aleth. Vous n'avez rien eu ? Personne d'autre n'est blessé à bord en dehors de moi ? Sinon il vaut mieux s'occuper d'eux en premier. J'ai connu pire par le passé."

Dans sa voix, une légère teinte de déception pouvait se laisser entendre.

Si elle commençait à l'examiner ici, il ajouta :

"Il vaudrait mieux vous protéger du soleil, si vous ne voulez pas aggraver votre situation. Enfin je pense n'avoir rien à vous apprendre sur ce sujet."

[Iris]

[quote="Béric Kardalt""]"Merci Aleth. Vous n'avez rien eu ? Personne d'autre n'est blessé à bord en dehors de moi ? Sinon il vaut mieux s'occuper d'eux en premier. J'ai connu pire par le passé."

Dans sa voix, une légère teinte de déception pouvait se laisser entendre.

"Il vaudrait mieux vous protéger du soleil, si vous ne voulez pas aggraver votre situation. Enfin je pense n'avoir rien à vous apprendre sur ce sujet."[/quote]

Aleth prit sur elle-même à la mention de sa figure d'écrevisse qui était déjà une vexation pour elle. Elle devait vraiment avoir une mine affreuse, et ça lui pesait... mais elle repoussa ces considérations à l'arrière de son esprit, de même qu'elle s'efforçait de puiser dans ses dernières forces pour s'occuper des urgences, dont participait le nettoyage des plaies du maître d'arme. Elle-même, même avec un aspect qui déplairait beaucoup à sa mère et ne ferait pas honneur à leur famille, ne risquait pas de mourir si les choses se présentaient mal.

" Venez dans la cabine."

L'idée était de faire asseoir le maître d'arme torse-nu sur le lit et nettoyer, désinfecter au mieux, avec les moyens disponibles, apportés à bord. Ensuite, elle aviserait fonction de ce qu'elle observait. Elle ne se sentait pas au mieux de sa forme, aussi recoudre une plaie, si cela s'avérait nécessaire, devrait sans doute attendre Noircouronne. En attendant elle pourrait au moins protéger les plaies avec baume sommaire et bandage, et reprendre les soins plus tard.

Les pensées filaient, apparaissant et se dissolvant aussitôt... Son frère aîné était mort à peu près à son âge. Béric avait été là alors, et n'avait pu que ramener sa dépouille... Fallait-il tracer un parallèle ? ... Elle n'avait jamais été très proche du maître d'arme, n'estimant pas pouvoir dire le connaître : elle voyait un guerrier, ici blessé, le corps entraîné au service de ses aptitudes au combat... mais ne savait rien, ou peu s'en fallait, de ses goûts ou intérêts par exemple, ou de sa manière de voir le monde.

Trop éprouvée par les événements et ses coups de soleil, elle gardait essentiellement le silence, mis à part indiquer où s'asseoir, demander de bouger un peu pour qu'elle voie mieux, et gardait le peu d'énergie qui lui restait pour se concentrer tant bien que mal.