La configuration du combat avait quelque peu changé avec l'entrée en jeu et de la Montagne et de Gylehan, il me fallait m'adapter rapidement. La décision fut néanmoins bien plus simple que je ne l'avais supposé de prime abord : la troubadour aurait sûrement à cœur de se faire justice elle-même et Clegane, en plus d'être très clairement l'adversaire le plus dangereux de cette arêne, avait ce pouvoir d'influer sur le moral de ses adversaires comme de ses partenaires -même s'il concourait plus pour lui-même que pour d'autres, j'aurai pu y mettre ma main à couper.
Je fis un petit signe de tête à Gyles et me décalais pour lui laisser le champ libre jusqu'à Blount tandis que je me préparais à affronter Gregor Clegane. Sachant le monstre que c'était, je préférais viser juste plutôt que de me précipiter dans la gueule du loup, chercher à l'épuiser et à l'handicaper. Et surtout, esquiver plutôt que de parer.
Sacré programme.
Que je n'étais pas véritablement certain de mener à son terme.
Mais c'est avec un sourire terrible que je m'avançais vers lui. Car s'il tombait, notre victoire était clairement acquise.
Initiative : 11 (plutôt moyen après un speech pareil ^^")
Combat : 19 (nettement mieux)
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
Joango avait à la fois craint et espéré que Béric prendrai la place du couard, mais son cœur cessa de battre pendant quelques secondes en entendant Gyles s'inviter dans la danse mortelle à venir et s'y glisser avec l'agilité et la rapidité d'un chat.
Après ce qu'il avait entendu de la Montagne, l'écuyer ne pouvait que s'inquiéter pour ses nouveaux compagnons. Que pouvait-il faire pour les aider...
Il savait une chose sur les tournois, la foule pouvait, même si elle n'était ni dans la lice ou dans la poussière du cercle de la mêlée, donner de la force à un participant ou tout aussi bien lui saper le moral. Et dans un combat, le mental était la moitié du travail.
Vu que le troubadour était rapière à la main, Joango se faufila jusqu'à la balustrade et grimpa dessus pour prendre à partie les badauds venus voir le sang coulé.
"Voyez vous ce que je vois ?
C'est pas la mêlée la plus fabuleuse que vous avez jamais vu ça ?
Je crois bien que le Guerrier à convoquer aujourd'hui pour ce combat chacun de ses aspects !
Il est la Force et le Courage, et je vois devant nous deux camps, celui de la Force, brutale, sanguinaire, tout le monde a vu de quoi est capable cet homme" dit-il en désignant la Montagne.
"Mais en face je vois le camp du Courage, ces héros qui n'ont pas tremblés face à cette Montagne venue s'imposer face à eux.
Aucun de ceux là ! Regardez les biens ! " balayant d'un geste l'air pour désigner le camp de Darren.
"Nous avons même vu le combattant le plus valeureux qui ne s'était présenté depuis les temps glorieux d'un autre âge, qui d'entre vous aurait eu la bravoure de faire comme lui, hein ? Certainement pas ceux que j'ai entendu railler caché au milieu des autres, pas vrai ?
Moi, j'vous l'dit ! Ici va s'écrire la geste de ces champions qui sont prêt à livrer une bataille épique, et vous êtes tous là aujourd'hui pour en être témoin !
Le courage peut abattre des Montagnes ! Oui !
Le plus immenses des rocs fait guerrier peux trembler, se fendre et saigner! Pas vrai ?
Vous voulez voir ça ?
Alors faites entendre votre voix !
Pour le Courage !"
Joango levait le poing droit en l'air, tout en se tapant la poitrine de l'autre. Si la foule le suivait et commençait à scander ce slogan, il réitérera son appel, et au contraire même, s'il voyait des gens hésitant, il criera plus fort encore, au risque de se prendre une poire bien mûre...
"POUR LE COURAGE ! “
15 en persuasion (avantage aimé du peuple) et j'ajoute l'utilisation d'un point de destinée pour apporter un bonus aux camps du Courage si il y en un truc comme ça possible
Du côté du public un géant en pourpoint se fraye un chemin à travers la foule jusqu'à... jusqu'à... arriver à Lady Silva. Il lui dédie un sourire avec un air un peu penaud.
- "Ma Lady... bonjour... pardon de vous déranger."
Il jette un regard conciliant envers le garde du corps, montrant qu'il ne veut aucun mal.
Silva Harte se redressa, tourna la tête vers le grand chevalier avant de regarder à nouveau devant elle, vers les combattants qu'elle ne semblait pas voir.
"Si vous êtes venus chercher la suite d'un baiser, n'y comptez pas."
Il fut un temps où Walton n'aurait pas ménager ses efforts pour gagner plus qu'un baiser de lady Silva. Si elle avait une expression vide, elle n'en demeurait pas moins gâté par la nature qui lui avait donné un profil parfait. Un moment surpris par cette beauté froide, ser Dulver remarqua que la lady était reluquée par plus d'un homme jetant des regards en coin malgré le vif intérêt que suscitait la grande mêlée.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Iris a écrit :
" Notre mestre m'a guérie de la confiance." dit Aleth comme s'il s'agissait d'une maladie.
" Avoir des amis dans l'adversité est précieux oui, mais il faut être sûr que ce sont bien des amis, et non d'habiles menteurs qui vous trahiront dès qu'ils le pourront ou que leur intérêt rejoindra le camp adverse."
Lord Baelish sourit avec satisfaction devant le pragmatisme et le franc parler de la lady. "Vous avez raison. A ceci près qu'il est des personnes qui ne sont pas nés pour rejoindre un camp ennemi, des personnes pour qui il n'existe aucun autre camp que soi-même. Quand aux habiles menteurs, il est vrai que ceux qui font partie des murs passent la majeure partie de leur temps à le faire. Sauf quand ils gagnent."
Lord Baelish redonna son attention à la grande mêlée qui commençait, visiblement ravi et affichant une mine confiante.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
De nombreuses personnes dans la foule reprirent le leitmotiv de Joango, haranguant les indécis à se battre. Cette devise et ce soutien atteignirent les plus timorés du camp de Darren qui firent un pas en avant puis un autre en direction de leur adversaires. Devant eux, le chevalier noir avançait sans hésiter vers la Montagne, suivi par Darren qui avait une foulée moins longue et qui vérifiait rapidement ce que faisais sa reine de coeur. Celle-ci approchait décidée vers ser Boros Blount, les yeux rougies par la colère et l'émotion. Le Manteau Blanc remarqua enfin son adversaire sans comprendre la raison d'un tel élan contre lui.
Le troubadour frappa le premier, parvenant à faire une estafilade sur le visage bouffi de Boros. Derrière la barrière, Béric hurlait qu'elle ne devait pas combattre quelqu'un avec une armure complète avec son arme d'escrime car c'était l'échec assurée mais il y'avait trop de bruit pour qu'un des combattants l'entendent.
Devant le chevalier à la chevelure d'or, le guerrier en plates noires créa la surprise en parvenant à parer le puissant coup de taille de Gregor Clegane sans tomber à la renverse. Son bouclier fut aussitôt cabossée dans un fracas assourdissant. Darren en profita pour assener un coup d'épée longue précis et talentueux qui atteignit le bras du géant, faisant sauter une pièce d'armure et verser le sang carmin. Cela ne suffit à lui faire desserrer sa main d'épée. Un autre courageux, avide de gloire frappa en vain le pavois de Gregor qui le frappa avec rage en dépliant son immense bras. Le malheureux vola sur plusieurs mètres avant de retomber lourdement, mort peut-être.
Trois adversaires sur sept contre un seul laissait en face 6 adversaires contre quatre.
HRP : In fine, je fais 1 jet pair/impair pour Gyles = impair
Boros Blount eut l'aide d'un ruffian contre Gyles dont la fureur n'avait pas retiré la souplesse et la vivacité. A deux contre un, les chances de tenir du troubadour était maigres pourtant il parvint à éviter de subir de graves blessures dès les premiers instants. Un peu plus loin, l'autre brave courageux se battant à un contre deux fut rapidement terrassé. La situation s'annonçait mauvaise.
HRP : Je dispense d'un nouveau jet d'attaque pour les PJs (mais sans le B bonus pour la suite. J'ai juste besoin d'avoir la stratégie de Darren. Au secours de Gyles ? Autre chose ?
Bien entendu, tout ceci est en mouvement, il n'y a pas deux lignes en rang d'oignons parralèle se faisant face, c'est le chaos !
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Laisse échanger Walton en regardant la mélée. Puis il reporte son attention à son interlocutrice et reprend :
"Non... pas du tout non... je suis venu comprendre... vous parler... que nous essayons de trouver un terrain d'entente et de faire la lumière sur tout ça."
Le jeune Noirécu entendit Béric tenter de prévenir Gyles, mais peu probable qu'elle l'entende. Malgré l'initiative dont ils avaient fait preuve, déjà au moins deux combattants tombés dans leur camp... Pourvu que la chance tourne... Pourvu que la chandelle brûle fort pour eux maintenant !
Joango réalisa alors qu'il n'avait pas aperçu Myrosh... se pourrait-il... Non Myrosh n'était pas aussi imposant... Joango continuait à observer l'homme, à sa manière de se battre... Il avait entendu lady Castellane suspecter le Limier... Il ne savait pas grand chose sur lui si ce n'est qu'il ne valait mieux poser les yeux sur lui... Oui, elle avait peut être raison.
Reportant son regard sur Gyles, Joango espérait qu'elle trouverai le bon moment pour frapper, elle devait attendre, le laisser venir le mener à la faute, jusqu'à ce qu'il lui offre une ouverture vers un point faible, la jonction de l'armure sous le bras, ou derrière le genoux, voir s'il ne prenait pas garde, le visage s'il n'était pas vigilant quoi qu'il en soit, quand elle frappera, elle devra être rapide et précise, elle n'aura pas droit à l'erreur. S'il coince son arme, il la brisera. Bouge, esquive et observe...