TdF chap. 2 - Le sens des affaires

[Maëlys]

Tout en attendant les quelques réponses de Jolan, Béric se dirigea vers différents étals et entama la discussion avec les propriétaires, leur demandant ainsi si ils avaient rencontré quelques problèmes au cours des temps précédents dont il n'aurait pas la connaissance.

[DukeTogo]

Aleth Connaissance 3D : 5+6+4(+1) = 16

Aleth connaissait le triste nom des Clegane. Le seigneur de cette maison est surnommé la Montagne, surnom qui lui vient de sa taille gigantesque - près de huit pieds de haut- et de sa corpulence - près de quatre cent livres. Ont dit que ses épaules et ses bras sont massifs comme des troncs d'arbre.
Le blason des Clegane représente 3 trois chiens jaunes sur fond noir.

La Montagne, un fieffé des Lannister, les seigneurs des Terres de l'Ouest, au nord ouest du Bief, est craint et détesté par beaucoup d'habitants de Port-Réal qui garde mémoire des outrages du sac de la ville quand Aerys le Fol a fait ouvrir les portes de la capitale, croyant avoir une aide providentielle. Au lieu de cela, Gregor Clegane ainsi qu'un autre fieffé Lannister, Amory Lorch dit la Manticore, ont mené leurs hommes pour massacrer des gens, et tuer eux-même l'épouse du prince ainsi que ses enfants targaryens. Le frère cadet de la Montagne, Sandor Clegane dit le limier, est à la cour au service du prince Joffrey, le fils ainé du roi Robert et de la reine Cerseï Lannister.

Pour mémoire, Mestre Corvin a proposer à Lady Aleth de lui narrer en détail les événements... Cela permettra de livrer toutes les infos en bloc, bien qu'en réalité Aleth en connaissent un bon nombre.

Le troubadour et la lady, escorté de deux soldats, arrivèrent à Waterford en milieu de matinée. Le cheval fut convié à la garde, comme c'était l'usage, qui plus est un jour de grande affluence.

Vous êtes donc à l'entrée de Waterford. Vous pouvez continuer ensemble ou séparément. Aleth décide elle-même de son escorte (les soldats n'ont rien à rétorqué si elle veut être seule) ou même la monter à quatre hommes. (A la limite, si vous n'avez pas beaucoup de dispos pour RP, donnez vos indications par HRP, ainsi l'autre joueur peut avancer en sachant s'il est seul ou si l'autre perso est présent).
Vous pourrez trouver si vous les chercher un peu Béric et Jolan

[DukeTogo]

Empathie/Vigilance 3D : 5+4+2 = 11

Béric discuta avec les différents marchands. Pas grand chose de nouveau, ceux qui ne travaillaient pas déjà pour Lyndal Flowers semblaient peu gouter l'omniprésent personnage. Sinon, rien d'autre de particulier.

[Iris]

Aleth laissa le ménestrel vaquer à ses occupations, le saluant avec un "Bonne journée." courtois mais plutôt neutre. Si vraiment des gardes étaient des agents corrompus au service d'un marchand revendant de la contrebande, moins l'étranger aurait l'air proche du château et mieux, dans l'esprit de la jeune fille, il se porterait.

N'ayant pas de projets particulièrement étranges ou extravagants à l'esprit, Aleth se contenta des deux gardes habituels, et vu le jour du marché, fit attention à tenir sa robe de sorte qu'elle ne soit pas souillée par les épluchures et flaques qui pouvaient occasionnellement joncher le sol. Quoi qu'elle fût noble, elle avait une petite idée de la difficulté qu'il y avait à "sauver" un vêtement qui avait subi une tache indélébile, ou du fait que les nettoyages intempestifs pouvaient user la soie ou les broderies. N'étant pas portée sur les achats massifs de textiles, elle avait un usage raisonnable de sa garde robe, changeant les chainses (chemises longues faisant office de sous-robe et sous-vêtement) mais faisant moins tourner les vêtements de dessus. La contrepartie de cette relative modération du côté des vêtement était d'en prendre soin et de marcher avec une certaine délicatesse, soulevant ponctuellement à régulièrement la jupe pour qu'elle ne trainât pas dans la poussière.

Direction le marché pour voir si Jonas Flowers avait du neuf pour elle.

... la suite dépendrait de rencontres en chemin et de tout ce qu'elle voyait et qui lui donnait matière à réflexion... mais celles-ci pouvaient ne pas avoir lieu si elle ne voyait personne du fait de la foule...

Aleth s'intéressait à beaucoup de choses : nouveautés du marché ; les étals vendant des produits de soin & pharmaceutiques au sens large (elle étudie la qualité et les prix, façon "étude de marché") ; la qualité et les prix des marchandises vendues par le marchand soupçonné de revendre de la contrebande, en se concentrant sur les types d'objets et matériaux sur lesquels elle était susceptible d'avoir un avis (inutile de s'attarder sur quelque chose sur lequel elle était incapable de parler de première ou seconde main, ou de supputer l'origine).

Elle était intéressée par les présences de l'épouse du prévôt ; Dame Adrienne et ses pensionnaires (histoire de se faire une première idée de ces femmes) ; Jolan ; Béric.

[Crépuscule]

Jolan répondit à Béric :

"J'entends bien cela Messer, je met toute ma concentration à l’œuvre dans nos entrainements. J'ai à cœur de pouvoir protéger le domaine, et être capable de pouvoir repousser toute tentative d'enlèvement. Faites moi savoir quand vous pourrez vous libérer pour une prochaine séance, ces derniers jours ma lame est restée dans son fourreau trop longtemps."

Il en restait toujours attentif aux personnes présentes sur le marché.

[Iris]

Aleth Castellane laissa Gareth Waters aller en ville et décider de comment il comptait mener sa mission d'espionnage. Il n'avait pas vraiment l'air de souhaiter de l'aide, et comme il avait survécu jusqu'ici, a priori, il devait savoir ce qu'il faisait.

Flânant et examinant les produits, elle trouva Béric et Jolan ensemble : " Bonjour à vous. Occupés à vous assurer que tout se passe bien à ce que je vois ? Le marché bat son plein, c'est toujours une joie de voir tant d'animation ! ...J'ai quelques courses à faire, je ne voudrai pas vous détourner de votre devoir..."

Le ton était normalement courtois bien qu'un chouillat moins chaleureux que normalement avec Jolan. Elle était moins glaciale qu'hier, mais ce n'était pas encore ça. Elle avait une expression interrogative à son égard, posant une question silencieuse, mais quant à deviner de quoi il s'agissait...

...

[darkbaron]

À la question de la noble, Gareth se contenta simplement de répondre, la mine sombre :

"Disons que c'est... personnel. J'ai perdu un être cher à cause du sac de Port-Réal et je préfère ne pas penser à ce qu'elle a pu subir."

Il aurait sans doute aimé en dire plus, mais il craignait de trop en révéler sur lui-même. C'était bien trop tôt pour cela... Peut-être même que ce le serait toujours. De plus, les nobles ne devaient pas trop de soucier du sort de quelques personnes du peuple lors d'un sac : à leur mort, les gens du peuple ne pouvaient prétendre à un tombeau luxueux, à une cérémonie pompeuse ou à des honneurs.

Le ménestrel salua poliment la noble et, après une petite réflexion, décida de se rendre au port. Après tout, personne n'allait parler contrebande à voix haute au marché. De plus, il n'était absolument pas commerçant dans l'âme, ce qui pouvait être quelque peu gênant pour évaluer les marchandises. Dans ces conditions, il n'y avait donc qu'une solution qui s'offrait à lui : il fallait se rendre à la source...

Que cherchait-il ? Un coin où les gens discutent : n'importe quel endroit où traîner ses oreilles pouvait lui convenir...

[Crépuscule]

"Je vais vous accompagner, si vous le permettez Messer je vous laisse continuer à moi que vous ne souhaitiez nous accompagner. "

[Iris]

Sur la route...

"Disons que c'est... personnel. J'ai perdu un être cher à cause du sac de Port-Réal et je préfère ne pas penser à ce qu'elle a pu subir."

Supposant qu'il s'agissait de la mère du ménestrel, mais avisant qu'à sa mine sombre, il n'avait sans doute pas envie d'en parler : " Je suis désolée. La guerre devrait strictement en rester à n'être que la poursuite de la politique par d'autres moyens. Il ne devrait pas être question de destructions et massacres gratuits, leur auteurs bénéficiant en sus d'une complète impunité par la seule vertu de leur capacité à tuer quiconque serait tenté de protester de l'injustice de leurs actes."

Aleth n'est pas fondamentalement émue par le destin tragique de parfaits inconnus, mais a un problème de principe avec la guerre : elle ne fait bien souvent que détruire, appauvrir, laisser des blessures qui ne guérissent jamais... et pour quel gain ? ... La force était bien trop souvent confondue avec la violence, c'est-à-dire son usage débridé. Sans avoir été sur un champ de bataille, elle avait une expérience de ce qui reste des combats et des violences quotidiennes et accidents du court temps passé à l'hospice qui l'avait convaincu de la nécessité de se soucier de ces problèmes.


Au marché

"Je vais vous accompagner, si vous le permettez Messer je vous laisse continuer à moi que vous ne souhaitiez nous accompagner. "

Aleth se demanda si Jolan avait bien compris ce qu'elle espérait de lui... à savoir des réponses... avec la présence de Béric, ce ne serait pas possible de discuter... sauf à évoquer le problème de contrebande, mais en plein marché, trop de gens pouvaient entendre. Donc impossible aussi.

Jolan dut percevoir la mine légèrement mécontente d'Aleth qui cependant attendait de voir s'il y avait une bonne raison à son action, et lui laissait pour l'instant le bénéfice du doute.

[Maëlys]

Alors qu'ils étaient en train de parler, Béric discerna au loin Lady Aleth. Les voyant elle se rapprocha d'eux et leur parla, ce à quoi il lui répondit tout en la saluant.

"Lady Aleth, on était justement en train de s'assurer que tout se passait bien. Jusque-là, il n'y avait rien de particulier..."

Puis après la réponse de Jolan il continua :

"Si vous avez besoin de moi je viendrai bien avec vous, en cas de problèmes les gardes savent quoi faire.."