Chap. 4 : Union sacrée
Re: Chap. 4 : Union sacrée
Afin de ne pas rester sur cette sortie magistrale, je tente un rebondissement.
Hé bien, Lady Aleth, il semble que votre compagnon soit tout trouvé en la personne de Lord Jolan. Pour ma part, et si vous me le permettez Ma Dame, je souhaite maintenant prendre congés, et aller m'imprégner de ces lieux, en vue du mariage...
Courbette, et quelques secondes respectables plus tard, sauf ordre contraire, je sors, sur les talons de Cecily, mais déjà perdue de vue.
Hé bien, Lady Aleth, il semble que votre compagnon soit tout trouvé en la personne de Lord Jolan. Pour ma part, et si vous me le permettez Ma Dame, je souhaite maintenant prendre congés, et aller m'imprégner de ces lieux, en vue du mariage...
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Gylehan : Trône de Fer
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Jolan ne discuta pas l'attribution de la chambre ... il est vrai qu'il aurait bien aimé que Cecily puisse être proche d'Aleth pour veiller sur elle au plus près., mais il savait également qu'Aleth avait raison au sujet de la vision de son futur statut ... au final, le mestre aux gestes déplacés fut remis à sa place par Cecily qui s'eclipsa.
Au sujet d'une future épouse, Jolan n'aurait mettre en oeuvre ses projets de tentatives d'union de Maison si tôt, et pourtant, c'était effectivement pour sa Maison une occasion d'approcher les Cendregué qui ne se représenteraient peut être pas de si tôt. Pour toutes réponses à son amie et ses regards inquisiteurs, il déclara :
Et bien, il va me falloir me présenter sous mon meilleur jour et mes meilleurs atours ... il est temps de se préparer. Je vous retrouverai ensuite dans le corridor pour vous conduire au banquet ma Dame.
Après l'avoir aider à s'installer, Jolan laissa Aleth dans sa chambre et rejoignit la sienne.
Ôtant sa chemise il s'aspergea d'eau le visage puis se laissa choir le long du bac. Là, assis par terre, les coudes sur les genoux, la tête entre les mains, ses longues mèches noires dégoulinant d'eau sur le sol ... il poussa un long soupir...
Ses yeux fixaient les gouttes s'échappant des pointes des ses cheveux. ... ses mèches que sa mère aimait tant repositionner. .. sa mère qu'il avait dû faire souffrir pour le bien de sa maison.
Ses mains glissèrent jusqu'à ses épaules, l'enfermant dans la prison des bras. Ses doigts s'attardèrent sur une bousouflure, la marque ancienne et presque effacée d'une griffure laissée par Bénédicte. ... son aimée qu'il avait dû faire souffrir pour le bien de sa maison ... était-ce donc ça qui attendait tout ceux à qui il tenait ... la souffrance ?
Être fort, ne pas montrer de faiblesse ... c'était ça être un Hastwyck, être capable d'endurer la souffrance quoi qu'il en coûte. Il devait être un Hastwyck. Il prit une profonde inspiration.
La marque était légère ... d'ici peu elle aurait complètement disparut ... il devait l'oublier ...laisser les choses se faire et regarder devant, devant peut être que les choses ne serait pas si sombres ... un mariage, un domaine de nouveau florissant, des héritiers, peut être y trouvera-t-il sa part de bonheur...
Il se releva et s'aspergeant de nouveau, tourna sa concentration sur le banquet à venir et se mit activement à se ppréparer, se décrassant, se vêtant avec élégance, soignant sa peau et sa chevelure.
C'etait un galant homme, avenant et charmant qui attendit Aleth pour l'escorter jusqu'au banquet.
Au sujet d'une future épouse, Jolan n'aurait mettre en oeuvre ses projets de tentatives d'union de Maison si tôt, et pourtant, c'était effectivement pour sa Maison une occasion d'approcher les Cendregué qui ne se représenteraient peut être pas de si tôt. Pour toutes réponses à son amie et ses regards inquisiteurs, il déclara :
Et bien, il va me falloir me présenter sous mon meilleur jour et mes meilleurs atours ... il est temps de se préparer. Je vous retrouverai ensuite dans le corridor pour vous conduire au banquet ma Dame.
Après l'avoir aider à s'installer, Jolan laissa Aleth dans sa chambre et rejoignit la sienne.
Ôtant sa chemise il s'aspergea d'eau le visage puis se laissa choir le long du bac. Là, assis par terre, les coudes sur les genoux, la tête entre les mains, ses longues mèches noires dégoulinant d'eau sur le sol ... il poussa un long soupir...
Ses yeux fixaient les gouttes s'échappant des pointes des ses cheveux. ... ses mèches que sa mère aimait tant repositionner. .. sa mère qu'il avait dû faire souffrir pour le bien de sa maison.
Ses mains glissèrent jusqu'à ses épaules, l'enfermant dans la prison des bras. Ses doigts s'attardèrent sur une bousouflure, la marque ancienne et presque effacée d'une griffure laissée par Bénédicte. ... son aimée qu'il avait dû faire souffrir pour le bien de sa maison ... était-ce donc ça qui attendait tout ceux à qui il tenait ... la souffrance ?
Être fort, ne pas montrer de faiblesse ... c'était ça être un Hastwyck, être capable d'endurer la souffrance quoi qu'il en coûte. Il devait être un Hastwyck. Il prit une profonde inspiration.
La marque était légère ... d'ici peu elle aurait complètement disparut ... il devait l'oublier ...laisser les choses se faire et regarder devant, devant peut être que les choses ne serait pas si sombres ... un mariage, un domaine de nouveau florissant, des héritiers, peut être y trouvera-t-il sa part de bonheur...
Il se releva et s'aspergeant de nouveau, tourna sa concentration sur le banquet à venir et se mit activement à se ppréparer, se décrassant, se vêtant avec élégance, soignant sa peau et sa chevelure.
C'etait un galant homme, avenant et charmant qui attendit Aleth pour l'escorter jusqu'au banquet.
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PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
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- Iris
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A tout à l'heure !
Aleth acquiesça à la "requête" de Gyles : il avait quartier libre et elle lui faisait confiance pour se préparer au mieux. S'il avait du neuf il viendrait leur parler, et d'ici là, autant qu'il mène son affaire à sa guise et comme il avait l'habitude de le faire. De même, elle sourit à Jolan et acquiesça quant au fait de se retrouver tout à l'heure.
De son côté, elle prit un peu de temps pour se faire à l'ambiance du lieu, regarder par la fenêtre en laissant vagabonder ses pensées...
...la Confrérie de la Liberté... L'attentat visait-il à déstabiliser le mariage ou compromettre leur groupe ? ... Wulfgar, Ulric et Torman allaient sans doute tôt ou tard échanger sur les événements. Que pensaient-ils de ces drôles de Castellane qui se trouvaient pris dans des situations aussi étranges qu'inattendues ? Comment ces brigands "honorables" parlaient-ils d'elle ? Quelle image donnait-elle à des révoltés qui luttaient contre le pouvoir de Port-Réal, elle qui n'était que la fille d'un seigneur qu'ils auraient volontiers rançonnés pour servir leur cause ?...
... Sa visite chez les Tyrell aurait-elle pu donner lieu à des suites funestes ? Elle n'y croyait pas, sa raison lui disait de garder de la mesure, mais les événements avaient tout de même de quoi l'émouvoir. On avait tenté de la tuer, alors qu'elle n'avait jamais rien fait, à sa connaissance, qui pût lui valoir la moindre inimitié. Les Manteaux d'or... cela aussi avait été un choc terrible... apprendre que des hommes censés être l'élite de la chevalerie, se comportaient comme des soudards et des assassins...
... L'honneur... L'honneur de la devise des Castellane... Il appelait à être digne même en l'absence ou en manque de reconnaissance. Mais à bien y songer, ce n'était pas loin d'une remise en cause de l'honneur public, social, chevaleresque et nobiliaire... un des ciments de la société, une des sources de légitimité de l'ordre tel qu'il existait. Son rang et les égards qu'on lui accordait, étaient-ils "justes" ? Méritait-elle ce qu'elle avait ? ... Cette question de l'honneur était insidieuse, ne cessant de revenir à la surface, sapant ses croyances et l'amenant sans cesse à douter.
Aleth prit le temps de se reposer et se préparer lentement. Même si elle envisageait de se retirer tôt ce soir, pour ne pas forcer trop longtemps sur son épaule, il faudrait tout de même tenir quelques heures avec une douleur qui la lancerait et elle ne pourrait l'alléger que ponctuellement, en soutenant son bras droit à l'aide du gauche, quand elle serait en retrait, ou assise.
De son côté, elle prit un peu de temps pour se faire à l'ambiance du lieu, regarder par la fenêtre en laissant vagabonder ses pensées...
...la Confrérie de la Liberté... L'attentat visait-il à déstabiliser le mariage ou compromettre leur groupe ? ... Wulfgar, Ulric et Torman allaient sans doute tôt ou tard échanger sur les événements. Que pensaient-ils de ces drôles de Castellane qui se trouvaient pris dans des situations aussi étranges qu'inattendues ? Comment ces brigands "honorables" parlaient-ils d'elle ? Quelle image donnait-elle à des révoltés qui luttaient contre le pouvoir de Port-Réal, elle qui n'était que la fille d'un seigneur qu'ils auraient volontiers rançonnés pour servir leur cause ?...
... Sa visite chez les Tyrell aurait-elle pu donner lieu à des suites funestes ? Elle n'y croyait pas, sa raison lui disait de garder de la mesure, mais les événements avaient tout de même de quoi l'émouvoir. On avait tenté de la tuer, alors qu'elle n'avait jamais rien fait, à sa connaissance, qui pût lui valoir la moindre inimitié. Les Manteaux d'or... cela aussi avait été un choc terrible... apprendre que des hommes censés être l'élite de la chevalerie, se comportaient comme des soudards et des assassins...
... L'honneur... L'honneur de la devise des Castellane... Il appelait à être digne même en l'absence ou en manque de reconnaissance. Mais à bien y songer, ce n'était pas loin d'une remise en cause de l'honneur public, social, chevaleresque et nobiliaire... un des ciments de la société, une des sources de légitimité de l'ordre tel qu'il existait. Son rang et les égards qu'on lui accordait, étaient-ils "justes" ? Méritait-elle ce qu'elle avait ? ... Cette question de l'honneur était insidieuse, ne cessant de revenir à la surface, sapant ses croyances et l'amenant sans cesse à douter.
Aleth prit le temps de se reposer et se préparer lentement. Même si elle envisageait de se retirer tôt ce soir, pour ne pas forcer trop longtemps sur son épaule, il faudrait tout de même tenir quelques heures avec une douleur qui la lancerait et elle ne pourrait l'alléger que ponctuellement, en soutenant son bras droit à l'aide du gauche, quand elle serait en retrait, ou assise.
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Depuis les évènements, Béric n'avait décoché un seul mot, ou se contentant d'ordres simples.
A sa façon, il avait récupéré une sorte de brusquerie qui ne le caractérisait pas en temps normal. En soit, ses compagnons pouvaient se douter qu'il avait fort à penser à l'heure actuelle et que la moindre incartade de la part d'une personne qu'il pourrait considérer comme dangereuse pourrait mal finir.
Durant tout le voyage jusqu'à leur arrivée, il n'avait cessé de scruter les environs du matin jusqu'à soir, faisant preuve d'une vigilance des plus accrues.
....
L'arrivée au petit château des Harte se fit sans encombre, si ce n'est que la façon dont certains s'étaient tenus leur avait exclu la possibilité d'une chambre particulière, voilà une chose qui n'arrangeait pas la situation vis à vis d'Aleth ... Tout comme l'incartade de Cecily à l'égard du mestre, même s'il l'avait sûrement mérité.
Avant que Gyles ne parte, il l'interpella, débitant sûrement sa plus longue phrase depuis plusieurs jours :
"Gyles, si tu vois Cecily, dis lui qu'elle doit surveiller Aleth à chaque instant, que cela soit bien clair de son côté, la situation n'a pas changé."
A sa façon, il avait récupéré une sorte de brusquerie qui ne le caractérisait pas en temps normal. En soit, ses compagnons pouvaient se douter qu'il avait fort à penser à l'heure actuelle et que la moindre incartade de la part d'une personne qu'il pourrait considérer comme dangereuse pourrait mal finir.
Durant tout le voyage jusqu'à leur arrivée, il n'avait cessé de scruter les environs du matin jusqu'à soir, faisant preuve d'une vigilance des plus accrues.
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L'arrivée au petit château des Harte se fit sans encombre, si ce n'est que la façon dont certains s'étaient tenus leur avait exclu la possibilité d'une chambre particulière, voilà une chose qui n'arrangeait pas la situation vis à vis d'Aleth ... Tout comme l'incartade de Cecily à l'égard du mestre, même s'il l'avait sûrement mérité.
Avant que Gyles ne parte, il l'interpella, débitant sûrement sa plus longue phrase depuis plusieurs jours :
"Gyles, si tu vois Cecily, dis lui qu'elle doit surveiller Aleth à chaque instant, que cela soit bien clair de son côté, la situation n'a pas changé."
Métajeu a écrit : Le reste ... je l'intègre dans la journée
- Maëlys
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Une fois que Gyles fut parti, tout comme Cecily, Béric resta un instant à observer la situation autour de lui avant d'instinctivement se replacer à proximité d'Aleth.
Il n'avait pas encore pris le temps de se reposer et de se changer mais pour l'heure, il ne sentait pas réellement cet endroit où il y avait tant de possibilités pour quelqu'un d'intelligent...
S'attendant à un éventuel refus de la part d'Aleth quand à son attitude, il prit sur lui pour lui parler clairement :
"Je n'attends pas votre aval, j'effectue juste ce pour quoi j'ai prêté serment. Laissez moi vous accompagner à votre chambre et m'assurer que vous n'y risquez rien puis je vous laisserai le temps que vous préparerez à condition que la porte soit bloquée..."
Puis baissant un peu plus la voix :
"Au vu de ce qui s'est passé, un lieu tel que celui-ci est une bien meilleure occasion à organiser une autre tentative, les gens ne cessent d'aller et de venir et les préparatifs de la cérémonie vont occuper les esprits de bien des personnes."
Pour la première fois depuis l'incident, il exposait ainsi ses inquiétudes vis à vis d'Aleth, non pas en critiquant celle-ci d'une quelconque façon mais en souciant réellement d'elle.
Il n'avait pas encore pris le temps de se reposer et de se changer mais pour l'heure, il ne sentait pas réellement cet endroit où il y avait tant de possibilités pour quelqu'un d'intelligent...
S'attendant à un éventuel refus de la part d'Aleth quand à son attitude, il prit sur lui pour lui parler clairement :
"Je n'attends pas votre aval, j'effectue juste ce pour quoi j'ai prêté serment. Laissez moi vous accompagner à votre chambre et m'assurer que vous n'y risquez rien puis je vous laisserai le temps que vous préparerez à condition que la porte soit bloquée..."
Puis baissant un peu plus la voix :
"Au vu de ce qui s'est passé, un lieu tel que celui-ci est une bien meilleure occasion à organiser une autre tentative, les gens ne cessent d'aller et de venir et les préparatifs de la cérémonie vont occuper les esprits de bien des personnes."
Pour la première fois depuis l'incident, il exposait ainsi ses inquiétudes vis à vis d'Aleth, non pas en critiquant celle-ci d'une quelconque façon mais en souciant réellement d'elle.
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Aleth & Béric
Aleth considéra le taciturne Béric avec un peu d'étonnement. Comme il ne parlait guère et ruminait le plus clair du temps, elle avait du mal à se faire une idée claire de ce qui se passait dans sa tête. Elle n'allait pas l'empêcher de la suivre à sa chambre, de l'inspecter, de s'assurer que personne ne pouvait arriver en escaladant le mur, ou encore de vérifier que le verrou était solide...
Pendant ce temps, elle garda un moment le silence, avant de répondre :
" C'est absurde, me tuer ne sert à rien ni à personne. Je n'ai pas eu de chance, voilà tout. "
Anticipant un regard sombre, elle argumenta prestement, sans espoir néanmoins de faire changer Béric d'avis :
" Je n'ai pas vu les ravisseurs d'Alyse, je ne peux pas témoigner contre eux. Un des manteau d'or servant de preuve est à l'abri chez les Tyrell, l'autre à Waterford, tout aussi bien rangé. Nous n'avons pas accusé la reine ou Port-Réal directement, pour leur permettre de pouvoir garder la face en prétextant un vol ou quoi que ce soit. Quant à la succession de Waterford, je ne suis que troisième à pouvoir hériter, personne ne gagne quoi que ce soit à ma mort. On ne peut même pas espérer éradiquer les espoirs futurs des Castellane en m'éliminant : Jared est bien plus précieux que moi et il est étroitement protégé . Dans tous les cas, il resterait encore Lysanor. Sans compter que mon oncle n'est pas si vieux que ça : il pourrait encore se marier et avoir des enfants. Quant à l'action politique des Castellane, si je suis le porte-parole de ma Maison, ce n'est que pour des raisons pratiques. Cette fonction pourrait être endossée par d'autres. "
" De quelque manière qu'on l'aborde, ma mort ne rapporte rien et n'empêche rien. "
Une forme de vision de l'innocence : quand une mort ne sert aucun intérêt, ni vengeance, ni ambition, ni rien.
Pendant ce temps, elle garda un moment le silence, avant de répondre :
" C'est absurde, me tuer ne sert à rien ni à personne. Je n'ai pas eu de chance, voilà tout. "
Anticipant un regard sombre, elle argumenta prestement, sans espoir néanmoins de faire changer Béric d'avis :
" Je n'ai pas vu les ravisseurs d'Alyse, je ne peux pas témoigner contre eux. Un des manteau d'or servant de preuve est à l'abri chez les Tyrell, l'autre à Waterford, tout aussi bien rangé. Nous n'avons pas accusé la reine ou Port-Réal directement, pour leur permettre de pouvoir garder la face en prétextant un vol ou quoi que ce soit. Quant à la succession de Waterford, je ne suis que troisième à pouvoir hériter, personne ne gagne quoi que ce soit à ma mort. On ne peut même pas espérer éradiquer les espoirs futurs des Castellane en m'éliminant : Jared est bien plus précieux que moi et il est étroitement protégé . Dans tous les cas, il resterait encore Lysanor. Sans compter que mon oncle n'est pas si vieux que ça : il pourrait encore se marier et avoir des enfants. Quant à l'action politique des Castellane, si je suis le porte-parole de ma Maison, ce n'est que pour des raisons pratiques. Cette fonction pourrait être endossée par d'autres. "
" De quelque manière qu'on l'aborde, ma mort ne rapporte rien et n'empêche rien. "
Une forme de vision de l'innocence : quand une mort ne sert aucun intérêt, ni vengeance, ni ambition, ni rien.
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Diner d'accueil
Les présentations furent faites à voix haute et chacun fut remercié de sa présence... à la hauteur de son statut. Cependant, la délégation Castellane était fort correctement considéré étant le trajet qu'elle avait fait venir.Je rappelle le trombinoscope des présents : suivre ce lien et voir les 3 posts successifs des maisons représentés.
Je Notez également qu'il y'a d'autres personnes, d'autres figures vaguement nobles ou aspirant à l'être mais que par commodité, on ne va pas évoquer car ce serait alourdir le décor, que ces tierces personnes n'apporte rien à l'histoire, bref des figurants et je pense que vous avez une galerie suffisante à vous mettre sous la dent !
Silva Harte et l'incarnation de la féminité à la mode de Westeros. Elle a 18 ans et c'est une jeune femme très séduisante. Les boucles de ses cheveux clairs encadre un visage en cœur aux délicieux yeux bleus verts que ces cils voilent souvent d'un air modeste. De ci de là, on peut entendre que les hommes admirent sa silhouette harmonieuse et faut remarquer qu'elle fera un heureux en lui donnant beaucoup d'héritiers... sans parler du plaisir qu'il aura à les engendrer. La plupart la voient déjà marcher jusqu'à l'hôtel, charmante et rougissante.Je vous fait part ci-dessous d'éléments perceptibles et vous invite ensuite à enclencher du jeu en lançant une conversation avec un PNJ (ou PJ). Ne demandez pas la permission pour jouer !
Ser Kevan Manning est devenu l'héritier de son père depuis la mort de Kai, son frère ainé mort au combat. Il parle un peu de lui avec regret et l'on sent qu'il aurait été ravi de jouer un futur vassal de son frère qu'il admirait et essayait d'imiter. Kevan fait de son mieux même s'il n'est qu'il soit à la hauteur dans les yeux et le coeur de son père. Gyles apprit par les gens de la maison Manning que la mère est morte de chagrin en perdant son ainé, ce qui creuse l'abîme qui sépare le lord et son fils.
Ses fiançailles avec lady Sylva Harte ont donné à Kevan un nouvel espoir pour l'avenir. Bien qu'il connaisse peu Sylva, il semble éperdument amoureux d'elle. Finalement, le conflit qui a couté la vie de Kai va être résolu. Il avait fallu un grande tragédie pour que cesse enfin l'inimitié entre les deux maisons voisines.
Ser Kevan Manning est un jeune homme de vingt ans plûtot costaud, grand et musclé à force de s'entraîner aux armes, de chasser et de chevaucher.
Lord Artur Manning est un homme fier, mais qui prend de l'âge. Il a perdu sa femme et son fils aîné, et un peu de sa verve est parti avec eux. Il est grand, a fière allure et des manières correctes, et il porte une grande barbe impressionnante. Il ressemble par bien des aspects à une version vieillie et grisonnante de fond de son fils Kevan. Lors de Manning est las du conflit et désire se retirer et remettre certaines responsabilités à Kevan. Impatient d'avoir des petits-enfants pour assurer la survie de la lignée et la sécurité de sa maison, il commence à sentir les effets de l'âge et sa propre mortalité lui apparaît désormais. Il ne fait pas entièrement confiance à la maison Harte, mais il pense que le mariage entre les deux maisons est dans l'intérêt de tous. Par ailleurs, cela mettra ses vieux rivaux entre les mains de son fils par la suite, ce qui le ravit. Le Lord a peu de mémoire pour retenir les noms des gens et Kevan doit fréquemment rappeler leurs noms. A-t-il tendance à ignorer quiconque n'est pas de son rang social ? Malheureusement, cela inclut son fils cadet Daren.
Daren Manning, le frère cadet de Kevan est fréquemment écartelé entre son admiration pour son frère et le désir de gagner l'attention et l'approbation de leur père. Son gabarit indique qu'il n'a pas la même nature chahuteuse que ses frères ainés. C'est néanmoins un beau garçon de 16 ans formé au maniement des armes et assez compétent et instruit.
Lord Gerard Harte et Dame Ella Harte arborent le genre d'épuisement que seuls les parents de deux filles exigeantes peuvent éprouver, mais le font avec fierté et un certain soulagement à l'idée d'avoir trouvé un mariage avantageux pour Sylvie et assurer la paix à leur maison. Tout ce qu'ils souhaitent, c'est profiter de leurs terres, gâter leurs petits enfants et peut-être laisser quelque chose à leurs filles. Lord Harte est un vieux soldat à la hanche abîmée mais qui apprécie la chasse les sortie en plein air et une bonne cuite de temps à autre pour oublier la perte de ses deux fils durant le combat contre le ban de Robert. Il est tout dévoué à sa femme, qui n'a pas ménagé sa peine pour préparer ses filles à devenir les maîtresses de leurs propres maisonnées, ainsi que d'excellentes épouses.
Eilene Harte est la sœur cadette de Silva et elles sont aussi différentes que le jour et la nuit. Idéaliste, elle rêve d'un royaume en paix, où les responsabilités des chevaliers se limiterait à participer à des tournois... et à ravir le cœur de jeunes et nobles nobles lady comme elle, songeait-on. Agée de 15 ans elle est semble heureuse pour Silva tout en jalousant l'attention qui se focalise sur sa sœur aînée, à qui la nature a accordé plus d'attraits qu'à elle.
Dame Cendregué est une femme d'un âge avancée, d'apparence stricte dont l'attitude semble indiquée qu'elle goûte peu le manque de faste du château des Harte, pouvant difficilement rivaliser avec le patrimoine de sa maison. La maison Cendregué à tenu cependant à être présent par respect pour la maison Harte qui a perdu le même jour son héritier mâle et son puiné.
Lady Cendregué, agée de seize ans respire l'ennui quand bien même elle ne fait pas de faute d'étiquette et de bienséance devant son acariâtre mère. Bien que vétue d'une toilette sophistiquée, son charme ne saurait soutenir la comparaison avec celui de la future mariée.
Ser Etan Verraz est pupille de la maison Harte et récemment adoubée. C'est un beau jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux étincelants. Fringant chevalier jusqu'au bout des doigts, il ne prête guerre attention aux dames ni aux invitées du mariage, ce qui suscite quelques rumeurs à son sujet. Celui-ci, ainsi que la maison Harte a présenté ces excuses les plus sincères à la maison Manning il y'a cinq lunes, proposant même de poser sa tête sur le billot. C'est contre lui lors d'un duel idiot que Kai Manning a perdu la vie deux lunes plus tôt. Lord Artur Manning connaissait la nature belliqueuse de son héritier et les témoins, dont le maître d'armes de sa maison, ont rapportés comment avait commencé l'accrochage. Les jours qui ont suivi ont été le théâtre d'affrontements nombreux jusqu'à ce que les Harte rangent leur orgueil pour présenter leur condoléance. Et de trouver ensuite une issue favorable pour tous, les Manning ayant plus de terres et les Harte plus de richesses.
Le septon Moor officie dans la région et a une conscience aigue de son devoir et fait preuve d'un dévouement zélé aux Sept, pourvoyeurs de vertus dans la vie et de salut après la mort. Il incite régulièrement chacun à adopter un comportement dans le droit chemin.
Mestre Hamdam est l'intendant de la maison Harte, un érudit d'âge mûr qui a obtenu un bon nombre de maillons à la chaîne qu'il porte. Peu enclin à relever ce qui domaine de la superstition, c'est un mestre typique à bien des égards : loyal à sa maison, efficace et compétent. Il garde cependant une distance de rigueur avec les Castellane suite à l'accrochage avec Cecily, dont ils n'ont finalement pas tout les détails. Sa réserve vis-à-vis des Castellane pourraient poser des problèmes car bien des choses dépendent de lui comme le plan de table (il y'aura plusieurs repas) ou simplement le logement et autres facilités.
Lord Merryweather est un homme avec peu de manières, justifiant qu'il est trop agé pour jouer les chérubins. Son langage est plutôt direct et l'on murmure de ci de là que si sa femme ramenée d'Essos était là, elle éclipserait peut-être la beauté de la future mariée.
Dernière modification par DukeTogo le 28 mars 2015, 12:25, modifié 1 fois.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Dialogues Silva Harte / Lord Merryweather
"Mon lord. Je regrette l'absence de votre dame mais plus encore qu'elle puisse être souffrante. Le septon Moor restant des nôtres durant trois jours, nous aurons l'occasion de prier les Sept pour son prompt rétablissement.
- Ah, ce que t'es mignonne! Mais m'dame connait pas les Sept... en dehors des sept soupirs. Un truc d'Essos, faites pas attention..."
- Ah, ce que t'es mignonne! Mais m'dame connait pas les Sept... en dehors des sept soupirs. Un truc d'Essos, faites pas attention..."
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
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Aleth & Lord Merryweather & Silva Harte
Aleth entra au bras de Jolan, qui faisait sans doute attention à la soutenir de manière à ne pas trop force sur son épaule blessée. Elle se plia de bonne grâce aux présentations, hésita un moment à dire "Le voyage s'est très bien passé, à l'exception d'un détail : une agression barbare, la mort d'un de nos garde, et une tentative d'assassinat. " ... Au lieu de quoi elle se contenta d'arborer son habituel sourire, apparaissant facilement sur son visage après des années à apprendre à être polie, ou bien à être simplement d'humeur joyeuse.
Dans l'absolu elle était curieuse de tous et tout, mais allait placer quelques priorités. Il faudrait s'occuper du Mestre pour éviter que la situation ne dégénère et que la délégation Castellane ne fasse les frais d'éventuelles rancœurs. Mais lui parler immédiatement paraîtrait suspect : le mestre n'aurait aucun mal à saisir qu'elle essayait de rattraper la situation, et s'il était mauvais coucheur, se sentir en position de force le rendrait plus difficile à manœuvrer. Aleth résolut donc de traiter ce problème un peu plus tard, pour que leur discussion puisse paraître une simple socialisation et non une demande.
L'échange entre Silva Harte et Lord Merryweather (alias "Suspect n°1 comme source des pièces d'or") lui parut une opportunité. Certes, l'homme était malpoli, mais tant pis, ce n'était pas pire que des brigands ou des brutes de bas-étage.
" Les Sept sont-ils donc inconnus en Essos ? Quelle religion y pratique-t-on ? "
La demande était banale, et en fait, elle ne s'intéressait pas tant au contenu de la réponse qu'à la possibilité de glisser vers le thème qui l'intéressait. Elle avait une ligne directrice, elle espérait pouvoir y aboutir sans que cela se voit trop. D'abord Essos... puis commenter les distances et les dangers des voyages, s'inquiéter de la piraterie et du brigandage... puis... la mention de l'attaque dont ils avaient été l'objet... et espérer... que Lord Merryweather fût moins bon menteur que Rose Selwin, définitivement impénétrable dans ses gestes et paroles, et dont Aleth ne devinait les intrigues qu'indirectement, en croisant les faits et ses analyses.
Dans l'absolu elle était curieuse de tous et tout, mais allait placer quelques priorités. Il faudrait s'occuper du Mestre pour éviter que la situation ne dégénère et que la délégation Castellane ne fasse les frais d'éventuelles rancœurs. Mais lui parler immédiatement paraîtrait suspect : le mestre n'aurait aucun mal à saisir qu'elle essayait de rattraper la situation, et s'il était mauvais coucheur, se sentir en position de force le rendrait plus difficile à manœuvrer. Aleth résolut donc de traiter ce problème un peu plus tard, pour que leur discussion puisse paraître une simple socialisation et non une demande.
L'échange entre Silva Harte et Lord Merryweather (alias "Suspect n°1 comme source des pièces d'or") lui parut une opportunité. Certes, l'homme était malpoli, mais tant pis, ce n'était pas pire que des brigands ou des brutes de bas-étage.
" Les Sept sont-ils donc inconnus en Essos ? Quelle religion y pratique-t-on ? "
La demande était banale, et en fait, elle ne s'intéressait pas tant au contenu de la réponse qu'à la possibilité de glisser vers le thème qui l'intéressait. Elle avait une ligne directrice, elle espérait pouvoir y aboutir sans que cela se voit trop. D'abord Essos... puis commenter les distances et les dangers des voyages, s'inquiéter de la piraterie et du brigandage... puis... la mention de l'attaque dont ils avaient été l'objet... et espérer... que Lord Merryweather fût moins bon menteur que Rose Selwin, définitivement impénétrable dans ses gestes et paroles, et dont Aleth ne devinait les intrigues qu'indirectement, en croisant les faits et ses analyses.
Dernière modification par Iris le 27 mars 2015, 12:13, modifié 2 fois.
Raison : Coquille
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Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
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Lord Merryweather => Aleth
"Ca, non, ils ne sont pas vénérés là-bas. Quand les andals ont débarqué à Westeros avec leur religion, z'avait laissé personne derrière. Mais là-bas... là-bas...
Ils z'ont une ribambelle de divinités dont les bravosis disent qu'ils sont une des tronches du Dieu Multiface. Et y'a aussi... Quoi, on cause, c'est interdit? C'est pas mon problème si la table est pas assez longue. Sans blague..."
La remarque était adressé au septon Moor qui avait manifesté sa désapprobation par un toussotement affecté. Il en fut quitte pour se raidir dans sa chaise quand lord Merryweather le houspilla.
"... je disais donc *renifle* y'a aussi le Rh'llor, le dieu de la lumière. L'a un paquet de prêtre rouge, comme on les appelle qui le vénère, cause qu'il a créer le soleil et les étoiles, rien que ça".
Ils z'ont une ribambelle de divinités dont les bravosis disent qu'ils sont une des tronches du Dieu Multiface. Et y'a aussi... Quoi, on cause, c'est interdit? C'est pas mon problème si la table est pas assez longue. Sans blague..."
La remarque était adressé au septon Moor qui avait manifesté sa désapprobation par un toussotement affecté. Il en fut quitte pour se raidir dans sa chaise quand lord Merryweather le houspilla.
"... je disais donc *renifle* y'a aussi le Rh'llor, le dieu de la lumière. L'a un paquet de prêtre rouge, comme on les appelle qui le vénère, cause qu'il a créer le soleil et les étoiles, rien que ça".
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister