TDF - Chap. 9 - Un fief (pas si) paisible
Re: TDF - Chap. 9 - Un fief (pas si) paisible
Mouché par sa tante, Darren se raidit mais se tut néanmoins. Un dernier regard bravache envers elle avant de s'avouer vaincu, il soupira en se dirigeant vers la fenêtre, laissant la chaleur du matin le pénétrer et le calmer. Inspirant profondément à plusieurs reprises, lentement et calmement, il sentit la maîtrise de soi qui lui avait échappée depuis qu'il était entré dans cette pièce revenir peu à peu. Était-ce de famille ou pas, mais finalement peu de gens pouvait le sortir de ses gonds de la sorte : son père de temps en temps, son petit frère Brynnan bien sûr et, désormais, sa tante. L'évocation de tout cela le fit sourire malgré lui, lui arrachant même un léger rire qui ne dura cependant pas.
"Pardonnez moi, ma tante, dit-il en se retournant pour lui faire de nouveau face, mais avouez que ce genre de... nouvelles... a de quoi secouer."
Il retourna l'histoire dans sa tête un instant, se permettant ainsi de se repasser la conversation d'avant, y cherchant de quoi s'inquiéter, mais l'histoire était tout de même étrange.
"Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal, réfléchit-il à haute voix, légèrement adossé au mur pour se donner une contenance, mais cette histoire qui m'était encore inconnue il y a encore quelques minutes n'a jamais eu de suite, non ? Je veux dire que c'est plutôt ancien maintenant, et si nous avions dû avoir la visite de Clegane ou de Piète pour réclamer la tête d'un Risley soupçonné d'avoir du sang Targaryen, ils l'auraient déjà fait, n'est-ce pas ? Ce n'est pas pour autant quelque chose à prendre à la légère, je vous l'accorde, surtout après avoir vu Ser Piète à l'œuvre à Rubriant et mettre rendu compte que cet homme est aussi dangereux que sans honneur."
C'est peut-être aussi la raison pour laquelle Père ne m'en a jamais parlé, pensa-t-il, ce qui était plausible au final : une histoire aussi ancienne sans qu'il ne se passe rien de fâcheux avait tendance à disparaître de la mémoire.
"Évitez toutefois de me méjuger, ajouta-t-il toutefois, tout à fait calme à présent. je sais que je n'en donne pas l'impression, mais je me soucie de mon nom et de son histoire, aussi bien passée qu'à venir, et jamais je n'aurai été m'épancher sur une épaule compatissante si l'on m'avait révélé une telle chose plus tôt."
Comment aurai-je pu du reste ?... Il ne prononça pas ces derniers mots à voix haute, mais ce non dit était malgré tout perceptible. À son corps défendant, toute cette histoire le travaillait, et la peur de voir débarquer des hommes à la solde de l'un ou l'autre de ces chiens pour exécuter son père, son frère, tous les occupants du château familial, bref, tout le monde, juste sur la base d'un vague soupçon lui laissa un arrière goût de bile dans la gorge.
"Pardonnez moi, ma tante, dit-il en se retournant pour lui faire de nouveau face, mais avouez que ce genre de... nouvelles... a de quoi secouer."
Il retourna l'histoire dans sa tête un instant, se permettant ainsi de se repasser la conversation d'avant, y cherchant de quoi s'inquiéter, mais l'histoire était tout de même étrange.
"Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal, réfléchit-il à haute voix, légèrement adossé au mur pour se donner une contenance, mais cette histoire qui m'était encore inconnue il y a encore quelques minutes n'a jamais eu de suite, non ? Je veux dire que c'est plutôt ancien maintenant, et si nous avions dû avoir la visite de Clegane ou de Piète pour réclamer la tête d'un Risley soupçonné d'avoir du sang Targaryen, ils l'auraient déjà fait, n'est-ce pas ? Ce n'est pas pour autant quelque chose à prendre à la légère, je vous l'accorde, surtout après avoir vu Ser Piète à l'œuvre à Rubriant et mettre rendu compte que cet homme est aussi dangereux que sans honneur."
C'est peut-être aussi la raison pour laquelle Père ne m'en a jamais parlé, pensa-t-il, ce qui était plausible au final : une histoire aussi ancienne sans qu'il ne se passe rien de fâcheux avait tendance à disparaître de la mémoire.
"Évitez toutefois de me méjuger, ajouta-t-il toutefois, tout à fait calme à présent. je sais que je n'en donne pas l'impression, mais je me soucie de mon nom et de son histoire, aussi bien passée qu'à venir, et jamais je n'aurai été m'épancher sur une épaule compatissante si l'on m'avait révélé une telle chose plus tôt."
Comment aurai-je pu du reste ?... Il ne prononça pas ces derniers mots à voix haute, mais ce non dit était malgré tout perceptible. À son corps défendant, toute cette histoire le travaillait, et la peur de voir débarquer des hommes à la solde de l'un ou l'autre de ces chiens pour exécuter son père, son frère, tous les occupants du château familial, bref, tout le monde, juste sur la base d'un vague soupçon lui laissa un arrière goût de bile dans la gorge.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Re: TDF - Chap. 9 - Un fief (pas si) paisible
Si Corvin avait eu un sourire absolument radieux et complice en aidant la jeune lady à porter l'authentique chaine de mestre, pas si lourde que ça d'ailleurs, et riant joyeusement en écoutant l'archimestre Aleth cabotiner, il eut un air vraiment affligé en entendant le vague à l'âme de son amie.Lady Aleth Castellane a écrit :"C'est absurde, il n'y a que lorsque je suis menacée de mort que je me sens libre."
"C'est horrible de penser comme ça... Mais je te comprends. On a le droit d'avoir des sentiments... compliqués. Si un jour, tu devais t'enfuir, je t'aiderais ! Tu ne serais pas seule ! Mais que tu meures, non... jamais.
J'ai une idée, je... je ne suis pas un très bon dessinateur mais j'aimerais beaucoup un jour essayer de faire ton portrait. Comme ça, si un jour si je suis triste je n'aurais qu'à regarder mon amie. Ce sera juste entre toi et moi, rien qu'à nous ! Et toi, y'a t'il la moindre chose que je pourrais faire quand tu sens étouffée?"
* * *
Dame Guenièvre regardait calmement Darren et ne releva pas son affirmation qu'il n'aurait pas révélé quoique ce soit. Son pincement de lèvres semblait exprimer quelques réserves sur ce point. Elle lui désigna la chaise avec la gravité et attendit qu'il soit assis pour l'affranchir de ce qu'il ne soupçonnait pas.
HRP : Désolé du teasing... c'est un peu long comme texte ce qui suit, je peaufine ça
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Iris
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Aleth femme d'affaire !
Debout, la tête légèrement penchée, Aleth regardait le Mestre avec attention et une certaine surprise. Prise de court par la manière dont il abordait la situation et envisageait une possible future fuite, elle avait les lèvres entr'ouverte, comme si elle s'apprêtait à dire quelque chose mais que les mots lui échappaient.
" Je ne sais pas... je ...?" Elle n'avait aucune idée de ce qui pourrait l'aider à aller mieux. Le fait de pouvoir parler à quelqu'un qui l'écoutait était déjà précieux à ses yeux.
Son esprit lui paraissait être secoué en tous sens comme les branches d'un arbre agité par les vents violents d'une tempête.
Avec un pâle sourire, elle reprit : " Merci... Et pour le portrait... Si cela vous tient à cœur, je poserai pour vous."
"Vous avez toujours été là pour moi, depuis la mort de Dugal. Sans vous, ces années auraient été bien plus difficiles. Quant à m'enfuir... je me suis posée la question déjà. Je deviendrais une honte pour mes parents. Il faudrait que je sois vraiment poussée aux extrémités pour prendre une telle décision... " Plus légèrement : " Je me disais qu'apprendre un peu l'escrime pourrait m'aider à traverser le pays et je pourrais travailler comme soigneuse. Les brutes ne manquent pas, il vaudrait mieux être armés... En tous cas, je serais ravie de voyager avec un ami !"
Plus sérieusement :
" J'aimerais surtout... j'aimerais ne pas dépendre de quelqu'un d'autre... enfin, on dépend toujours en partie des autres, mais je voudrais... être dans un état de dépendance moins absolu.J'ai un peu réfléchi... je me demande si une solution ne serait pas d'avoir des revenus en propre, qui me reviendraient à moi, et dont personne ne pourrait me priver par caprice. Aujourd'hui Tristifer gère les finances du domaine comme si elles lui appartenaient. Tout projet autre que les siens ne pourra voir le jour s'il décide d'y faire obstacle. Rénovation du septuaire, ouverture d'un dispensaire ou d'une école : il peut freiner tout ce qui n'est pas prioritaire à ses yeux. Mais ce serait le cas aussi avec un époux ayant des idées arrêtées... ou bien confiant les affaires à un intendant ne m'appréciant pas... Si j'avais des revenus, je pourrais économiser et développer des projets sans avoir constamment à mendier une bénédiction pour chaque détail."
" Je me disais... si j'arrivais à surmonter tous les obstacles empêchant le projet de marais salants d'aboutir... Croyez-vous que je pourrais obtenir une part sur ses bénéfices ? 10% pour moi et 5% pour Lysanor ? Tout le reste reviendrait au domaine, donc à Père puis à Jared. Serait-ce serait légal ? Pourrais-je avoir une rente dont personne ne me priverait et que je pourrais le cas échéant transmettre à mes filles ? Les garçons héritent des terres et gagnent la dot de leur épouse. Je voudrais ... je voudrais avoir la liberté d'entreprendre des projets. Est-ce possible ?"
" Je ne sais pas... je ...?" Elle n'avait aucune idée de ce qui pourrait l'aider à aller mieux. Le fait de pouvoir parler à quelqu'un qui l'écoutait était déjà précieux à ses yeux.
Son esprit lui paraissait être secoué en tous sens comme les branches d'un arbre agité par les vents violents d'une tempête.
Avec un pâle sourire, elle reprit : " Merci... Et pour le portrait... Si cela vous tient à cœur, je poserai pour vous."
"Vous avez toujours été là pour moi, depuis la mort de Dugal. Sans vous, ces années auraient été bien plus difficiles. Quant à m'enfuir... je me suis posée la question déjà. Je deviendrais une honte pour mes parents. Il faudrait que je sois vraiment poussée aux extrémités pour prendre une telle décision... " Plus légèrement : " Je me disais qu'apprendre un peu l'escrime pourrait m'aider à traverser le pays et je pourrais travailler comme soigneuse. Les brutes ne manquent pas, il vaudrait mieux être armés... En tous cas, je serais ravie de voyager avec un ami !"
Plus sérieusement :
" J'aimerais surtout... j'aimerais ne pas dépendre de quelqu'un d'autre... enfin, on dépend toujours en partie des autres, mais je voudrais... être dans un état de dépendance moins absolu.J'ai un peu réfléchi... je me demande si une solution ne serait pas d'avoir des revenus en propre, qui me reviendraient à moi, et dont personne ne pourrait me priver par caprice. Aujourd'hui Tristifer gère les finances du domaine comme si elles lui appartenaient. Tout projet autre que les siens ne pourra voir le jour s'il décide d'y faire obstacle. Rénovation du septuaire, ouverture d'un dispensaire ou d'une école : il peut freiner tout ce qui n'est pas prioritaire à ses yeux. Mais ce serait le cas aussi avec un époux ayant des idées arrêtées... ou bien confiant les affaires à un intendant ne m'appréciant pas... Si j'avais des revenus, je pourrais économiser et développer des projets sans avoir constamment à mendier une bénédiction pour chaque détail."
" Je me disais... si j'arrivais à surmonter tous les obstacles empêchant le projet de marais salants d'aboutir... Croyez-vous que je pourrais obtenir une part sur ses bénéfices ? 10% pour moi et 5% pour Lysanor ? Tout le reste reviendrait au domaine, donc à Père puis à Jared. Serait-ce serait légal ? Pourrais-je avoir une rente dont personne ne me priverait et que je pourrais le cas échéant transmettre à mes filles ? Les garçons héritent des terres et gagnent la dot de leur épouse. Je voudrais ... je voudrais avoir la liberté d'entreprendre des projets. Est-ce possible ?"
Dernière modification par Iris le 03 déc. 2016, 17:54, modifié 3 fois.
Raison : Retouche couleur & syntaxe
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Teaaaaasiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing !
Il y avait encore plus ? Darren, un rien hésitant, revint malgré tout s'asseoir à la demande -insistante- de Dame Guenièvre. Essayant de déchiffrer les émotions sur le visage de sa tante, le jeune homme réfléchit à quoi dire qui ne semblerait pas plat dans ces circonstances mais finit par renoncer.
"Que dois-je savoir qui vous semble si important, ma tante ?" demanda-t-il finalement, la bouche un rien sèche.
Il ne savait pas si elle s'en rendait compte, mais elle avait un certain art de la mise en scène qui obligeait son neveu à l'écouter comme s'il n'était qu'un enfant venu apprendre une leçon -ou, dans son cas personnel, se faire sermonner.
"Que dois-je savoir qui vous semble si important, ma tante ?" demanda-t-il finalement, la bouche un rien sèche.
Il ne savait pas si elle s'en rendait compte, mais elle avait un certain art de la mise en scène qui obligeait son neveu à l'écouter comme s'il n'était qu'un enfant venu apprendre une leçon -ou, dans son cas personnel, se faire sermonner.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Eclat de lumière, larmes d'azur
Dame Guenièvre expira doucement. Le récit qu’elle fit ensuite fut ponctuée de pauses et de questionnements légitimes. Si un mestre avait été présent, il aurait sans doute consigné l’intégralité des mots de la tante de Ser Darren ainsi…
"Ce qu'a vu et entendu la mère de Brynnan Flowers chez les Piète ne s'est pas résumé à cela. La Montagne devint violent et obtint du lord les noms des loyalistes les plus fidèles au Targaryen, assurant qu'ils révéleraient de gré ou de force toute trace de sang targaryen dans leurs maisons. Finalement, il étranglé le lord devant ses enfants en félicitant son ainé... La mère de Brynnan parvint à ne pas faire partie des victimes du chien sanguinaire, implorant et jurant de ne jamais rien dire. Elle garda cependant des séquelles de la brutalité de Clegane et fut congédié des lunes plus tard par le nouveau lord Piète car jugée trop molle à la tâche. Elle ne savait pas où aller et s'est rappelé le nom des Risley et obtint d'être engagée contre le récit très privée de ce qui s'était dit et passé là-bas." Elle marqua une pause.
"Darren, enfant, tu étais déjà le beau garçon que tu es et l'on murmurait que tu serais aussi splendide que le prince Rhaegar. Ceci n'est pas le fait du hasard... Notre aïeul, ser Eden a eu une liaison avec une des filles de Daenerys Targaryen, celle qui fut mariée à un prince dornien à la fin du siècle dernier pour faire rentrer le royaume du sud dans l'allégeance au Trône de Fer. C'était plus qu'une amourette, ils avaient prononcés leur voeu devant un septon malgré l'opposition des Martell à cause de l'écart de statut. Le mariage fut dissous dans le plus grand secret et Ser Eden put récupérer… le bébé. Celui-là est ton ancêtre, ser et lord Horald Risley. Etait-il un targaryen ou un Risley? L’héritage du sang est une chose étrange et versatile. Ses deux fils eurent des traits distinctifs propre à la maison royale, bien que leur iris étaient lilas, plus pâle que le violet de leur grand-mère. L’un avait des cheveux aux reflets argentés, l’autre aux reflets dorés. Tu ne les a pas connu, les divisions Feuynor les tua tout les deux. Avant cela, l'ainée eu avait un fils, ton père qui n’hérita en rien des traits targaryens. Pas plus que moi, d’ailleurs. Par contre, son propre fils… toi, Darren.
Nous étions bien sûr heureux de ta naissance et ton père plus encore au fur que tu grandissait, tes traits fins devaient te permettre un jour de faire… renouer les Risley avec les Targaryen. Ton père espérait te marier avec Daenerys, la très jeune fille d’Aërys II. Le roi recherchait du sang targaryen et les candidats se succedaient sans succès pas plus que Tywin Lannister ne put marier sa fille au prince Rhaëgar. Un barde qui t’a vu enfant avait à l'époque chanté que les rayons du soleil couronnaient ta chevelure d’éblouissants reflets. La suite, tu la connais, le tournoi d’Harrenhal, le camouflet subit par les Lannister, la querelle naissante entre Targaryen, Barathéon et Stark. Les prédications de la Montagne commençaient à prendre forme. Il fallait pourvoir à ta sécurité. »
Elle reprit son souffle et acheva ces révélations.
« Brynnan Flowers n’est pas ton demi-frère, pas plus qu’il n’est le fils de ton père. Sa mère l’a conçu avec un homme… assez laid. Cette précaution fonctionna car comme annoncée, Clegane se présenta à la maison Risley une fois la guerre finie. Tu n’étais pas là, car tu venais d’avoir la chance d’être choisi pour suivre une formation d’écuyer auprès de Ser Bonleu. Un des trois hommes qui accompagnaient Clegane fit remarquer qu’ils perdaient leur temps, à voir l’aspect du second fils de ton père. »
« Voilà, tu sais tout, mon cher et unique neveu. Tu sais pourquoi la maison Risley ne devra jamais revenir à Brynnan mais aussi pourquoi le secret le concernant n’a et ne sera jamais révélé. Je sais que tu l’aimes, que tu l’as protégé comme un grand frère… Avec le temps, tu comprendras pourquoi nous pouvions craindre qu’épris de vérité comme le sont tout les jeunes gens, tu pourrais céder à la tentation de lui révéler ces choses. »
Elle se leva, posa une main tendre sur l’épaule de son neveu en proie de nombreuses émotions.
« Prends tout le temps qu’il te faudra. »
La conversation avait été longue et Dame Guenièvre s’appliquait à être compatissante et laisserait Darren seul, s’il préférait l’être. Les yeux de la tante étaient rougies, qui sait quelles querelles elle connut avec son frère à l’ébauche de tout ceci? Avoir un fils bâtard dans le Bief, la couronne qui se targuait de sa haute noblesse, n’avait pas du être une décision facile.
Le soleil avait continuer sa course et s’invitait davantage dans la chambre seugneuriale, couronnant d’éblouissants reflets la chevelure du futur lord Risley.
"Ce qu'a vu et entendu la mère de Brynnan Flowers chez les Piète ne s'est pas résumé à cela. La Montagne devint violent et obtint du lord les noms des loyalistes les plus fidèles au Targaryen, assurant qu'ils révéleraient de gré ou de force toute trace de sang targaryen dans leurs maisons. Finalement, il étranglé le lord devant ses enfants en félicitant son ainé... La mère de Brynnan parvint à ne pas faire partie des victimes du chien sanguinaire, implorant et jurant de ne jamais rien dire. Elle garda cependant des séquelles de la brutalité de Clegane et fut congédié des lunes plus tard par le nouveau lord Piète car jugée trop molle à la tâche. Elle ne savait pas où aller et s'est rappelé le nom des Risley et obtint d'être engagée contre le récit très privée de ce qui s'était dit et passé là-bas." Elle marqua une pause.
"Darren, enfant, tu étais déjà le beau garçon que tu es et l'on murmurait que tu serais aussi splendide que le prince Rhaegar. Ceci n'est pas le fait du hasard... Notre aïeul, ser Eden a eu une liaison avec une des filles de Daenerys Targaryen, celle qui fut mariée à un prince dornien à la fin du siècle dernier pour faire rentrer le royaume du sud dans l'allégeance au Trône de Fer. C'était plus qu'une amourette, ils avaient prononcés leur voeu devant un septon malgré l'opposition des Martell à cause de l'écart de statut. Le mariage fut dissous dans le plus grand secret et Ser Eden put récupérer… le bébé. Celui-là est ton ancêtre, ser et lord Horald Risley. Etait-il un targaryen ou un Risley? L’héritage du sang est une chose étrange et versatile. Ses deux fils eurent des traits distinctifs propre à la maison royale, bien que leur iris étaient lilas, plus pâle que le violet de leur grand-mère. L’un avait des cheveux aux reflets argentés, l’autre aux reflets dorés. Tu ne les a pas connu, les divisions Feuynor les tua tout les deux. Avant cela, l'ainée eu avait un fils, ton père qui n’hérita en rien des traits targaryens. Pas plus que moi, d’ailleurs. Par contre, son propre fils… toi, Darren.
Nous étions bien sûr heureux de ta naissance et ton père plus encore au fur que tu grandissait, tes traits fins devaient te permettre un jour de faire… renouer les Risley avec les Targaryen. Ton père espérait te marier avec Daenerys, la très jeune fille d’Aërys II. Le roi recherchait du sang targaryen et les candidats se succedaient sans succès pas plus que Tywin Lannister ne put marier sa fille au prince Rhaëgar. Un barde qui t’a vu enfant avait à l'époque chanté que les rayons du soleil couronnaient ta chevelure d’éblouissants reflets. La suite, tu la connais, le tournoi d’Harrenhal, le camouflet subit par les Lannister, la querelle naissante entre Targaryen, Barathéon et Stark. Les prédications de la Montagne commençaient à prendre forme. Il fallait pourvoir à ta sécurité. »
Elle reprit son souffle et acheva ces révélations.
« Brynnan Flowers n’est pas ton demi-frère, pas plus qu’il n’est le fils de ton père. Sa mère l’a conçu avec un homme… assez laid. Cette précaution fonctionna car comme annoncée, Clegane se présenta à la maison Risley une fois la guerre finie. Tu n’étais pas là, car tu venais d’avoir la chance d’être choisi pour suivre une formation d’écuyer auprès de Ser Bonleu. Un des trois hommes qui accompagnaient Clegane fit remarquer qu’ils perdaient leur temps, à voir l’aspect du second fils de ton père. »
« Voilà, tu sais tout, mon cher et unique neveu. Tu sais pourquoi la maison Risley ne devra jamais revenir à Brynnan mais aussi pourquoi le secret le concernant n’a et ne sera jamais révélé. Je sais que tu l’aimes, que tu l’as protégé comme un grand frère… Avec le temps, tu comprendras pourquoi nous pouvions craindre qu’épris de vérité comme le sont tout les jeunes gens, tu pourrais céder à la tentation de lui révéler ces choses. »
Elle se leva, posa une main tendre sur l’épaule de son neveu en proie de nombreuses émotions.
« Prends tout le temps qu’il te faudra. »
La conversation avait été longue et Dame Guenièvre s’appliquait à être compatissante et laisserait Darren seul, s’il préférait l’être. Les yeux de la tante étaient rougies, qui sait quelles querelles elle connut avec son frère à l’ébauche de tout ceci? Avoir un fils bâtard dans le Bief, la couronne qui se targuait de sa haute noblesse, n’avait pas du être une décision facile.
Le soleil avait continuer sa course et s’invitait davantage dans la chambre seugneuriale, couronnant d’éblouissants reflets la chevelure du futur lord Risley.
Dernière modification par DukeTogo le 04 déc. 2016, 13:46, modifié 1 fois.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
https://www.youtube.com/watch?v=qHm9MG9xw1o
Mestre Corvin avait écouté attentivement Aleth expliquer les doutes qui l'a traversait.
Il lui prit les deux mains qu'il joignit pour les tenir entre les siennes. "Merci pour ta confiance. Cela me touche. Je sais bien que ta famille ne pourrait pas comprendre ce que tu m'expliques. Tu pourras toujours me parler en toute liberté. Ce sera notre secret."
Il embrassa ensuite affectueusement les mains d'Aleth debout devant lui avant de se lever, comme si, lui aussi, ne voulait pas se retrouver dans une situation ambarrassante.
"Tes projets ont du sens. Et cela t'honore de penser à Lysanor, il n'y a pas une once d'égoïsme chez toi. Pas comme certains ici...
Mais... oui, je pense que tu pourrais très bien y arriver, tu es douée. Moi, je comprends ton souhait d'indépendance."
"Je vais t'aider, d'accord ?" s'enthousiasma t'il. "J'y tiens, c'est important pour moi".
"Bon, je vais aller voir le prisonnier."
Il lui prit les deux mains qu'il joignit pour les tenir entre les siennes. "Merci pour ta confiance. Cela me touche. Je sais bien que ta famille ne pourrait pas comprendre ce que tu m'expliques. Tu pourras toujours me parler en toute liberté. Ce sera notre secret."
Il embrassa ensuite affectueusement les mains d'Aleth debout devant lui avant de se lever, comme si, lui aussi, ne voulait pas se retrouver dans une situation ambarrassante.
"Tes projets ont du sens. Et cela t'honore de penser à Lysanor, il n'y a pas une once d'égoïsme chez toi. Pas comme certains ici...
Mais... oui, je pense que tu pourrais très bien y arriver, tu es douée. Moi, je comprends ton souhait d'indépendance."
"Je vais t'aider, d'accord ?" s'enthousiasma t'il. "J'y tiens, c'est important pour moi".
"Bon, je vais aller voir le prisonnier."
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Iris
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Le choupinet & romantique Mestre
Corvin était si attentionné et affectueux ! Aleth regardait son ami assis devant elle prendre ses mains et les embrasser, sentant son cœur battre plus vite. Elle aurait voulu le serrer dans ses bras, mais avait peur que son élan de tendresse fût mal interprété. Quand bien même le Mestre avait fait vœu de chasteté, il restait un homme... et de ce qu'elle voyait depuis son retour du Septuaire, les attitudes à son égard n'étaient plus neutres. Même Corvin qui l'avait vu grandir, qu'elle voyait comme un membre chéri de sa famille... Même Corvin se comportait différemment. Toujours avec bienveillance et douceur, toujours avec indulgence et le sourire, mais autrement.
" Merci Corvin !" dit-elle seulement, mais avec un sourire plein de gratitude.
Elle était reconnaissante au Mestre d'accepter ses projets, de les estimer justes et était soulagée qu'il fût possible d'avoir droit à une rente qui n'appartient qu'à elle, pour se ménager un espace de liberté. Et si elle pouvait gagner des fonds avec le marais salants, peut-être pourrait-elle à l'avenir aussi trouver le moyen d'avoir des parts dans d'autres entreprises -- commerces et investissements -- Elle avait conscience qu'elle connaissait trop mal le monde de l'économie et qu'elle ne pouvait pas compter sur Tristifer. S'entendre avec Lyndal Flowers serait compliqué au vu du dernier esclandre. Il faudrait trouver de nouveaux alliés. Peut-être à Villevieille y'avait-il des marchands qui seraient intéressés de travailler avec elle ?
Suivant Corvin qui partait : "Le prisonnier dit s'appeler Floki, mais je le soupçonne d'être capable de mentir sur pratiquement tout. Il est également très dangereux. Je vous accompagne. Je voudrais savoir absolument tout de lui, de ce qu'il prétend ou affirme : le moindre détail pourrait nous être utile. En fait, je me dis que même ses mensonges pourraient être des sources d'information."
" Merci Corvin !" dit-elle seulement, mais avec un sourire plein de gratitude.
Elle était reconnaissante au Mestre d'accepter ses projets, de les estimer justes et était soulagée qu'il fût possible d'avoir droit à une rente qui n'appartient qu'à elle, pour se ménager un espace de liberté. Et si elle pouvait gagner des fonds avec le marais salants, peut-être pourrait-elle à l'avenir aussi trouver le moyen d'avoir des parts dans d'autres entreprises -- commerces et investissements -- Elle avait conscience qu'elle connaissait trop mal le monde de l'économie et qu'elle ne pouvait pas compter sur Tristifer. S'entendre avec Lyndal Flowers serait compliqué au vu du dernier esclandre. Il faudrait trouver de nouveaux alliés. Peut-être à Villevieille y'avait-il des marchands qui seraient intéressés de travailler avec elle ?
Suivant Corvin qui partait : "Le prisonnier dit s'appeler Floki, mais je le soupçonne d'être capable de mentir sur pratiquement tout. Il est également très dangereux. Je vous accompagne. Je voudrais savoir absolument tout de lui, de ce qu'il prétend ou affirme : le moindre détail pourrait nous être utile. En fait, je me dis que même ses mensonges pourraient être des sources d'information."
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Re: TDF - Chap. 9 - Un fief (pas si) paisible
DukeTogo a écrit :Peu avant, alors qu'il venait de sortir pour rejoindre Jolan, Myrosh fut rattrapé à deux pas de l'auberge. Celtigar, montrant une agilité remarquable venait de poser sa main sur son épaule.
"Une dernière chose, Myrosh d'Asshaï. Si un jour, tu avais l'occasion de défendre, protéger une jeune fille au détriment du danger, d'un danger bien réel à mëme de détruire ta vie, voire menacer tes proches, le ferais-tu?"
Celtigar était très serieux et parlait au prêtre rouge d'homme à homme, l'interrogeant sur son sens du devoir et de l'honneur quand bien même Myrosh n'était pas un ser. Sa question simple appelait une réponse simple, sans circonvolutions.
A la réponse du prêtre rouge, quel qu''elle soit, il aurait un hochement de tête et retournerait à sa table garni non sans avoir conclus: "A bientôt, peut-être"
Myrosh fut légèrement pris de court par la gravité et le sérieux du mercenaire, qui tranchait avec son attitude de la veille. Il le scruta pendant quelques instants, se demandant s'il ne s'agissait pas là d'une nouvelle plaisanterie, mais ne décela aucune trace de malice dans ses yeux.Crépuscule a écrit :Jolan salua Myrosh chaleureusement.
"Je suis heureux de te voir mon ami.
C'est une belle journée pour chasser le gibier d'eau.
Je pensais aller dénicher quelques bécasses et peut être même quelques canards à l'envolée. Je voulais en profiter pour mettre à l'épreuve mon arc et m'assurer que l'entaille d'hier n'a pas entamer sa résistance. S'il doit faillir, je préfère que ce soit face à un emplumé d'eau douce qu'à un corbeau en devenir.
Et puis je crois aussi que j'ai besoin de prendre un peu l'air ... m'accompagnerais-tu ?"
Il le regarda brièvement d'un air entendu, ses yeux essayant de dire ce que ses mots taisaient.
"Oui je le ferais. Parce que ceux qui s'attaquent aux innocents doivent être arrêtés, et que détourner le regard sans agir revient à devenir leur complice. Et j'essayerai de rassembler autant d'alliés que possible, même s'il est devenu bien difficile de savoir à qui faire confiance par les temps qui courent."
Une fois à l'écurie le prêtre rouge salua Jolan. L'esprit encore occupé par son bref échange avec Celtigar, il mit un peu de temps à réaliser que son ami avait terminé de parler et lui avait posé une question.
"... Pardon. Tu disais? Allez chasser dans les environs avec toi? Oui très bien, j'ai besoin de prendre l'air aussi. Pardonne mon manque d'attention, je viens d'échanger quelques mots avec Celtigar qui ont éveillé d'anciens souvenirs."
C'était bien le teasing finalement...
Les révélations de Dame Guenièvre firent l’effet d’une douche glaciale sur Darren qui ne réagit qu’à peine quand celle-ci le quitta. Il avait du mal à concevoir ce qui était le pire dans tout ça, entre l’héritage conféré par son sang et la chasse à l’homme dont il risquait de faire l’objet un jour, sans compter son frère qui ne lui était même pas lié par le sang et dont la présence n’avait finalement servi qu’à justifier que les Risley n’avaient aucun lien de parenté avec les Targaryen.
« C’est peut-être un peu trop pour une seule matinée, finalement… » se dit-il à haute voix avant d’être pris d’un rire nerveux.
Et maintenant, que dois-je faire ? Le jeune homme marquait le coup et ne savait par où commencer. Un instant, il songea que le Mur était –ironiquement- l’endroit où il courait le moins de risques immédiats mais non, ce n’était pas une solution. À dire vrai, la fuite n’en avait jamais été une, même à Rubriant. Quoi d’autre alors ? Se battre ? C’était certes courageux, mais aussi complètement insensé : il n’y avait pas que la Montagne qui pouvait lui tomber dessus, mais aussi potentiellement toute la force de frappe que les Lannister voudraient bien lui imposer si d’aventure ils en avaient toujours après les Targaryen aujourd’hui, et les suppositions d’Aleth à ce sujet le laissaient croire. Un nouveau rire le secoua alors qu’il goûtait à l’ironie de la situation : sa cousine était pourchassée car confondue avec une potentielle survivante de l’ancienne famille royale, et voilà que ce serait sans doute bientôt son tour. Autant porter une cible autour du cou !
La maison Risley ne devra jamais revenir à Brynnan... Les mots de sa tante tournaient dans sa tête à lui en donner la nausée. Que devait-il faire à son propos ? Il ne pouvait pas lui dire, et ne le pourrait probablement jamais. Mais dans ce cas, cela ne risquait-il pas de lui causer du tort, dans un avenir proche ou lointain ? Et si son frère le savait déjà ? S’il en avait déjà conçu de la rancune contre Darren alors que lui-même ne venait d’apprendre la vérité qu’aujourd’hui ?
Non, non, non, arrête ! Tu sombres dans la paranoïa, ce n’est pas le moment de perdre la raison avec de simples suppositions. Malgré tout, la pièce où il se trouvait menaçant désormais de l’étouffer, il sortit en trombe de la chambre de sa tante, marcha au hasard dans les couloirs, cherchant… il ne savait pas trop quoi, finalement. L’être et le paraître… Comme il s’était cru malin en disant cela à sa cousine ! Finalement, qui était-il maintenant ? Il avait la sensation d’être devenu la cible privilégiée d’une bonne partie de Westeros, et savait qu’il ne pourrait pas compter sur beaucoup de sympathisants, encore moins d’amis. Du moins, pas s’il voulait les épargner.
Finalement, il décida de se rendre jusqu’aux cuisines et demander une outre de l’alcool le plus solide disponible ici pour aller boire tranquillement dans un coin reculé du château, au calme. Ce n’était sans doute pas la meilleure idée qu’il ait eue jusque-là mais cela lui permettrait de temporiser un peu et, peut-être, de prendre le temps de se calmer.
« C’est peut-être un peu trop pour une seule matinée, finalement… » se dit-il à haute voix avant d’être pris d’un rire nerveux.
Et maintenant, que dois-je faire ? Le jeune homme marquait le coup et ne savait par où commencer. Un instant, il songea que le Mur était –ironiquement- l’endroit où il courait le moins de risques immédiats mais non, ce n’était pas une solution. À dire vrai, la fuite n’en avait jamais été une, même à Rubriant. Quoi d’autre alors ? Se battre ? C’était certes courageux, mais aussi complètement insensé : il n’y avait pas que la Montagne qui pouvait lui tomber dessus, mais aussi potentiellement toute la force de frappe que les Lannister voudraient bien lui imposer si d’aventure ils en avaient toujours après les Targaryen aujourd’hui, et les suppositions d’Aleth à ce sujet le laissaient croire. Un nouveau rire le secoua alors qu’il goûtait à l’ironie de la situation : sa cousine était pourchassée car confondue avec une potentielle survivante de l’ancienne famille royale, et voilà que ce serait sans doute bientôt son tour. Autant porter une cible autour du cou !
La maison Risley ne devra jamais revenir à Brynnan... Les mots de sa tante tournaient dans sa tête à lui en donner la nausée. Que devait-il faire à son propos ? Il ne pouvait pas lui dire, et ne le pourrait probablement jamais. Mais dans ce cas, cela ne risquait-il pas de lui causer du tort, dans un avenir proche ou lointain ? Et si son frère le savait déjà ? S’il en avait déjà conçu de la rancune contre Darren alors que lui-même ne venait d’apprendre la vérité qu’aujourd’hui ?
Non, non, non, arrête ! Tu sombres dans la paranoïa, ce n’est pas le moment de perdre la raison avec de simples suppositions. Malgré tout, la pièce où il se trouvait menaçant désormais de l’étouffer, il sortit en trombe de la chambre de sa tante, marcha au hasard dans les couloirs, cherchant… il ne savait pas trop quoi, finalement. L’être et le paraître… Comme il s’était cru malin en disant cela à sa cousine ! Finalement, qui était-il maintenant ? Il avait la sensation d’être devenu la cible privilégiée d’une bonne partie de Westeros, et savait qu’il ne pourrait pas compter sur beaucoup de sympathisants, encore moins d’amis. Du moins, pas s’il voulait les épargner.
Finalement, il décida de se rendre jusqu’aux cuisines et demander une outre de l’alcool le plus solide disponible ici pour aller boire tranquillement dans un coin reculé du château, au calme. Ce n’était sans doute pas la meilleure idée qu’il ait eue jusque-là mais cela lui permettrait de temporiser un peu et, peut-être, de prendre le temps de se calmer.
Grosso modo, Darren ne fait pas vraiment attention à ce qui l'entoure au moment où il erre dans les couloirs jusqu'à ce qu'il aille dans le cuisines, donc il peut croiser n'importe qui (non ce n'est pas une invitat.... bon ok, un peu quand même)
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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- Mathusalem
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Re: TDF - Chap. 9 - Un fief (pas si) paisible
Le jeune homme sourit et invita Myrosh à le suivre pourqu'ils aillent s'équiper. Une fois prêt, il alla trouver Béric pour l'informer, a défaut, il laissera une missive à son attention (disant "parti chasser dans les marais").
Jolan profita de la marche en direction des marais pour discuter avec Myrosh.
"Crois tu qu'on va dénicher une sorcière dns ces marais ? Je me suis dit qu'avant de monter une expédition, il serait bénéfique qu'un petit groupe parte en éclaireur sur olace. Si en plus on ramène de quoi faire un bon dîner, on n'aura pas perdu notre journée.
Alors, dis moi, tu as appris quelque chose d'intéressant de l'épée-louée ?"
Jolan profita de la marche en direction des marais pour discuter avec Myrosh.
"Crois tu qu'on va dénicher une sorcière dns ces marais ? Je me suis dit qu'avant de monter une expédition, il serait bénéfique qu'un petit groupe parte en éclaireur sur olace. Si en plus on ramène de quoi faire un bon dîner, on n'aura pas perdu notre journée.
Alors, dis moi, tu as appris quelque chose d'intéressant de l'épée-louée ?"
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
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