Chap. 4 : Union sacrée
Re: Chap. 4 : Union sacrée
Bien qu'ayant conscience du mécontentement de Aleth, de par son attitude, son regard, et surtout ses soupirs, je ne tiens pas à lui faire savoir que j'ai compris son état d'esprit. Cependant, j'ai beau me demander pourquoi, je ne trouve pas de réponse... Et je ne comprends pas plus la couche qu'elle rajoute à son argumentaire. Qu'elle est difficile à comprendre !!
Lady Alteh... Comment vous dire cela ? Je ne suis pas vous. Si je ravalais ma fierté comme vous le faites, je ne serais pas un artiste renommé. Si l'on connait mon nom, c'est pour mon talent et mon babillage. Car, vous pouvez me croire sur parole : mon talent n'aurait jamais suffit à me maintenir en vie... Mouais, reviens au sujet, plutôt. Et au delà de ça, mes mots m'ont permis d'entrer dans certaines grandes Maisons et c'est là que j'ai pu exercer mon talent et me faire connaître. Si je n'avais pas su convaincre les Lords et les Dames de m'accepter sous leurs toits, je ne serais pas ce que je suis devenu.
Mais pour revenir à ce rustre de Hunt, ce n'est pas moi qui m'y prend mal avec lui. C'est lui qui m'a interpellé et agressé. C'est lui qui a menacé de me tuer à la première occasion. Que devais je faire alors ? Lui présenter mon dos, peut être ? Excusez moi Lady, mais j'ai d'autres ambitions que celle de mourir dans les jours à venir. Je ne l'ai pas provoqué, mais je ne compte pas me laisser marcher sur les pieds.
Je suis sincèrement navrée que l'étiquette vous oblige à peser chacun de vos mots. Mais j'ai la chance de ne pas avoir à le faire et je garderais cette chance. Je me décris comme faisant partie de votre Maison car j'en suis effectivement. Par contre ma personnalité m'est propre. Il ne reste plus qu'à attendre la décision de Samwell.
Lady Alteh... Comment vous dire cela ? Je ne suis pas vous. Si je ravalais ma fierté comme vous le faites, je ne serais pas un artiste renommé. Si l'on connait mon nom, c'est pour mon talent et mon babillage. Car, vous pouvez me croire sur parole : mon talent n'aurait jamais suffit à me maintenir en vie... Mouais, reviens au sujet, plutôt. Et au delà de ça, mes mots m'ont permis d'entrer dans certaines grandes Maisons et c'est là que j'ai pu exercer mon talent et me faire connaître. Si je n'avais pas su convaincre les Lords et les Dames de m'accepter sous leurs toits, je ne serais pas ce que je suis devenu.
Mais pour revenir à ce rustre de Hunt, ce n'est pas moi qui m'y prend mal avec lui. C'est lui qui m'a interpellé et agressé. C'est lui qui a menacé de me tuer à la première occasion. Que devais je faire alors ? Lui présenter mon dos, peut être ? Excusez moi Lady, mais j'ai d'autres ambitions que celle de mourir dans les jours à venir. Je ne l'ai pas provoqué, mais je ne compte pas me laisser marcher sur les pieds.
Je suis sincèrement navrée que l'étiquette vous oblige à peser chacun de vos mots. Mais j'ai la chance de ne pas avoir à le faire et je garderais cette chance. Je me décris comme faisant partie de votre Maison car j'en suis effectivement. Par contre ma personnalité m'est propre. Il ne reste plus qu'à attendre la décision de Samwell.
Gylehan : Trône de Fer
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Conciliabule Aleth - Gyles
Eût-elle été moins remontée, Aleth aurait sans doute répondu quant à la manière de répondre aux provocations et menaces de Ser Hunt, ce qui pouvait être fait, mais à la réponse de Gyles, elle se contenta de pincer les lèvres, éprouvant une ire teintée d'amertume et de chagrin. Il n'était pas question de hausser le ton. La colère est une émotion qui enlaidit, fait monter la voix dans les aigus, et par-dessus tout, qui est tout simplement à éliminer des lieux publics d'une cour qui ne tolèrent que la tiédeur, la mesure et le calcul.
Ayant déjà fort à faire pour reprendre le contrôle d'elle-même, elle n'émit aucune objection quant à attendre la décision de Samwell Tarly et Ser Hunt (ou surtout de Ser Hunt).
Ruminant de sombres pensées et s'efforçant de remettre un masque de neutralité sur son visage, elle en était à un stade de mécontentement suffisant pour ne probablement pas être plus affectée par la plupart des mauvaises nouvelles qui pourraient advenir : les Tarly décidant de les laisser là, le mariage tournant au grotesque et à la bagarre sanglante, des brigands sur le chemin du retour, Thallian Penn pour les accueillir à l'entrée de Waterford, et pour finir son oncle ne trouvant pas mieux à faire que de se plaindre que les Castellane n'aient rien su tirer d'utile de ce mariage.
Ayant déjà fort à faire pour reprendre le contrôle d'elle-même, elle n'émit aucune objection quant à attendre la décision de Samwell Tarly et Ser Hunt (ou surtout de Ser Hunt).
Ruminant de sombres pensées et s'efforçant de remettre un masque de neutralité sur son visage, elle en était à un stade de mécontentement suffisant pour ne probablement pas être plus affectée par la plupart des mauvaises nouvelles qui pourraient advenir : les Tarly décidant de les laisser là, le mariage tournant au grotesque et à la bagarre sanglante, des brigands sur le chemin du retour, Thallian Penn pour les accueillir à l'entrée de Waterford, et pour finir son oncle ne trouvant pas mieux à faire que de se plaindre que les Castellane n'aient rien su tirer d'utile de ce mariage.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Abandon de poste
Ser Hyle Hunt était resté pantois quand Aleth entraina Gyles à l'écart.
Sans entendre ce qu'ils se disaient vu la distance de rigueur requise, il était facile de comprendre qu'ils n'étaient pas d'accord sur leur sujet.
Embarrassé, Samwell l'occupa en disant des banalités. Regardant d'un coté puis de l'autre et finalement pris de dépit, Hyle tourna les talons et quitta les lieux en serrant les dents.
Aleth qui le surveillait du coin de l'oeil, le vit s'en aller alors qu'elle finissait tout juste son conciliabule.
Il ne restait que Samwell, terriblement empotée et ne décidant pas s'il devait sourire ou afficher un visage empreint de sérieux.
Sans entendre ce qu'ils se disaient vu la distance de rigueur requise, il était facile de comprendre qu'ils n'étaient pas d'accord sur leur sujet.
Embarrassé, Samwell l'occupa en disant des banalités. Regardant d'un coté puis de l'autre et finalement pris de dépit, Hyle tourna les talons et quitta les lieux en serrant les dents.
Aleth qui le surveillait du coin de l'oeil, le vit s'en aller alors qu'elle finissait tout juste son conciliabule.
Il ne restait que Samwell, terriblement empotée et ne décidant pas s'il devait sourire ou afficher un visage empreint de sérieux.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Ben... euh...
Aleth n'avait pas anticipé le départ ... fracassant ?... de Ser Hunt. Il devait vraiment être hors de lui pour ne pas tenir ici. Dire qu'elle avait espéré qu'en coupant la conversation elle ramènerait du calme... pas sûr que cela ait fonctionné. En tous cas Samwell avait l'air relativement satisfait... c'était plutôt bien pour lui s'il réussissait progressivement à s'affirmer...
S'approchant, sans un regard pour Gyles, elle vint aux nouvelles : "Lord Samwell, quelle décision avez vous prise en fin de compte ? "
Si c'était oui (et vu la mauvaise humeur de Ser Hunt, elle le supposait), elle le remercierait avec un gracieux sourire, quelque peu soulagée, et espérant que la suite se passerait bien.
A moins que Samwell soit d'humeur bavarde, elle le laisserait avec Gyles. Marcher un peu seule, prendre l'air, lui ferait le plus grand bien.
S'approchant, sans un regard pour Gyles, elle vint aux nouvelles : "Lord Samwell, quelle décision avez vous prise en fin de compte ? "
Si c'était oui (et vu la mauvaise humeur de Ser Hunt, elle le supposait), elle le remercierait avec un gracieux sourire, quelque peu soulagée, et espérant que la suite se passerait bien.
A moins que Samwell soit d'humeur bavarde, elle le laisserait avec Gyles. Marcher un peu seule, prendre l'air, lui ferait le plus grand bien.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Re: Chap. 4 : Union sacrée
Et voilà, c'est reparti. Pas une minute pour qu'il puisse souffler, et déjà Aleth retourne à la charge sur Samwell...
Ne voit elle pas qu'il est dans le doute ?!
Pourquoi faut il toujours qu'elle s'impose de cette manière à chaque fois qu'elle a quelqu'un sur son chemin ? Je ne suis pas expert en étiquette, mais ne fallait il pas attendre que Sam revienne vers nous, plutôt que de lui sauter dessus ? Surement un manque de confiance en elle, qu'elle cherche à combler en prenant les devants de toutes les situations... A méditer.
Pour l'heure, je me précipite moi aussi vers Samwell, afin de lui apporter un peu de soutien. Je prends un ton le plus doux possible, et surtout, pas de mot trop direct.
Nul besoin de prendre une décision hâtive. Rien ne presse tant que la cérémonie n'est pas passée. Vous pouvez prendre le temps de réfléchir à cette requête...
Oui, je le sais, Aleth ne va pas apprécier mon intervention, mais tant pis. Samwell m'a sauvé la vie, et je ferais tout mon possible pour l'aider, aussi humblement soit il, à mon tour.
Ne voit elle pas qu'il est dans le doute ?!
Pourquoi faut il toujours qu'elle s'impose de cette manière à chaque fois qu'elle a quelqu'un sur son chemin ? Je ne suis pas expert en étiquette, mais ne fallait il pas attendre que Sam revienne vers nous, plutôt que de lui sauter dessus ? Surement un manque de confiance en elle, qu'elle cherche à combler en prenant les devants de toutes les situations... A méditer.
Pour l'heure, je me précipite moi aussi vers Samwell, afin de lui apporter un peu de soutien. Je prends un ton le plus doux possible, et surtout, pas de mot trop direct.
Nul besoin de prendre une décision hâtive. Rien ne presse tant que la cérémonie n'est pas passée. Vous pouvez prendre le temps de réfléchir à cette requête...
Oui, je le sais, Aleth ne va pas apprécier mon intervention, mais tant pis. Samwell m'a sauvé la vie, et je ferais tout mon possible pour l'aider, aussi humblement soit il, à mon tour.
Gylehan : Trône de Fer
Quoi, prendre une décision?
Samwell allait céder à Aleth et dire "oui... oui... bien sur" et puis il bégaya qu'il devait voir avec Ser Hunt.
On avait tout de même plus l'impression que ce n'était pas l'intervention de Gyles qui le faisait temporiser mais davantage la perspective d'un accrochage avec le fieffé de son père.
Et puis l'on entendit quelques nouveaux coup de tocsin. La population aussi célébrait l'union imminente et le septon n'allait pas tarder à revenir au chateau pour le bouquet final après la promenade prosélyte.
Chacun alla finir de se préparer et c'est ainsi que...
On avait tout de même plus l'impression que ce n'était pas l'intervention de Gyles qui le faisait temporiser mais davantage la perspective d'un accrochage avec le fieffé de son père.
Et puis l'on entendit quelques nouveaux coup de tocsin. La population aussi célébrait l'union imminente et le septon n'allait pas tarder à revenir au chateau pour le bouquet final après la promenade prosélyte.
Chacun alla finir de se préparer et c'est ainsi que...
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Post décoratif
Aleth réprima un soupir, et fit de son mieux pour accueillir l'indécision avec grâce. S'il ne se décidait pas dans la soirée, il faudrait partir sans les Tarly. Tant pis.
Elle eut tout au plus un regard en biais à l'adresse de Gyles et partit vaquer à ses affaires. Surtout prendre une minute pour être seule et se préparer à affronter la soirée dignement en ne laissant pas paraître (ou le moins possible) ses idées noires. C'était la dernière occasion pour échanger quelques mots et récolter des nouvelles. La raison lui dictait de s'accrocher, mais le cœur n'y était pas vraiment.
Elle eut tout au plus un regard en biais à l'adresse de Gyles et partit vaquer à ses affaires. Surtout prendre une minute pour être seule et se préparer à affronter la soirée dignement en ne laissant pas paraître (ou le moins possible) ses idées noires. C'était la dernière occasion pour échanger quelques mots et récolter des nouvelles. La raison lui dictait de s'accrocher, mais le cœur n'y était pas vraiment.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Union sacrée ! Today is the day !
... le soir tombait progressivement sur le chateau des Harte, réunissant tout le monde dans le septuaire.
La future épouse, vêtue d'un manteau aux couleurs de sa maison, est amenée devant l'autel par son père. Le septon fit prononcer à Silva et Kevan leur engagement après qu’ils aient échangés un baiser :
« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. »
« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse. ».
Ensuite, le septon éleva son cristal à sept faces et prononca distinctement « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Silva et Kevan sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. ».
Les époux s’embrassèrent à nouveau. Kevan para les épaules de sa promise d'un manteau aux couleurs de sa propre maison, symbolisant ainsi son acceptation dans sa nouvelle famille et le fait qu'il remplacera désormais le père de l'épousée.
La fin de la cérémonie fut marquée par des vœux de félicité exprimés tour à tour par les personnes ayant assisté à la cérémonie. Sans surprise pour certains, Ser Etan Verraz n’avait pas quitté les rangs pour les congratuler…
La cérémonie religieuse fut ensuite suivie d'un banquet, fastueux repas, occasion de réjouissances grandement animées par Gyles et de libations lors desquelles les participants renouvellent leurs vœux de bonheur aux époux en levant leur verres.
Aleth ne remarqua rien de particulier dans l’attitude de Ser Merryweather qui répondit sans détours à ses questions aimables. Oui, il avait -un peu- connu son aïeul et oui, il possédait encore des terres et des biens, mais tout appartenait d'une certaine façon à Lord Cendregué. La réalité est qu’il escomptait, ayant entendu qu’il viendrait, parler finances avec lui ici plutôt que d’aller de déshonorer en restant dans une salle d’attente qu’il daigne le recevoir en entretien. Aleth sentit qu'il y'avait plus qu'un sujet d'attente chronophage qui gênait lord Merryweather sans obtenir le vrai pourquoi.
De son coté Jolan croisa par moment le regard de Milena Cendregué. Tout indiquait qu’elle attendait leur rencontre nocturne.
Plein de sujets furent abordés. L’on interrogea Béric sur les moeurs de son pays, lui réclamant la chanson « La femme du dornien ». L’aide de Gyles fut salutaire. Par contre, le maitre d'armes des Castellane ne se montra pas très coopératif pour répondre aux questions concernant la maison Kardalt et les hauts faits de ses aïeuls.
Le repas fut clos par la cérémonie du coucher au cours de laquelle les deux époux sont chacun amenés par les convives de l'autre sexe à leur chambre nuptiale. Le trajet jusqu'à la chambre est traditionnellement l'occasion de nombreuses réflexions et blagues grivoises alors que les deux époux sont progressivement dévêtus par l’assistance. Ser Etan Verraz se leva pour participer à l’acte, bousculant un peu les hommes présents, provoquant plus de désordre que d’aide. Les plus perspicaces comprirent qu’il faisait le contraire que d’aider. L’affaire manqua de tourner au drame quand Silva eut un malaise. Gyles remarqua qu’elle chuchota quelque chose à Etan qui quitta ensuite les lieux, renversant un tabouret sur son passage. Aleth vit les regards lourds de sens échangés par les parents Harte.
De son coté, Kevan ne fit pas le difficile pour se faire défroquer. Silva, elle, refusa, au désarroi des hommes qui s’en faisaient une joie et pénétra seule dans la chambre du coucher.
Quand les porteurs et porteuses revinrent dans la grande salle rejoindrent le reste des invités, le septon mit un terme à la cérémonie religieuse en rappelant que le coucher scelle les noces, le mariage pouvant être considéré comme caduc si les époux ne consomment pas leur union.
Béric entendit un voisin chuchoter qu’il ne serait pas nécessaire que les draps de noce soient montrés au petit matin pour attester de la perte de virginité de l’épousée.
La fête battait son plein. Lord Merryweather devint rapidement saoul. Eileen Harte fut envoyé au lit car elle commençait à faire l’objet de sollicitations. Aleth ne se laissait pas impressionner par les ardeurs des hommes qui s’échauffaient en ventant la beauté de la jeunesse et qui avaient des prétentions assez précises. Elle les remberra fermement mais cela ne suffit pas toujours devant des idiots qui se sentent aussi irrésistibles qu'ils sont saouls. Elle fut cependant fort heureuse d’avoir le concours salutaire de Béric. D’habitude très patient et calme, il faisait vraiment peur quand il lâcha une promesse à un homme trop entreprenant : « Continue et tu seras eunuque avant de pouvoir franchir cette porte ».
La soir avançant, nombreux quittèrent le banquet, surtout les dames et les ladys, d’autres restèrent dont Gyles qui devenait l’alpha et l’omega de la soirée et qui n’avait aucune chance de s’éclipser.
Ce fut Widmater qui tint compagnie à Beric, entre hommes d’expériences qu’ils étaient.
Jolan resta un moment, et sortit plus tard, tel un félin discret. Ses pas le menèrent au jardin très faiblement éclairée par un maigre quartier de lune. Il n’y avait personne au bosquet le plus isolée. Il décida d’attendre un peu, ce qui ne fut pas inutile car il entendit des pas legers sur le gravier qui se rapprochait, rapprochait…
La future épouse, vêtue d'un manteau aux couleurs de sa maison, est amenée devant l'autel par son père. Le septon fit prononcer à Silva et Kevan leur engagement après qu’ils aient échangés un baiser :
« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. »
« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse. ».
Ensuite, le septon éleva son cristal à sept faces et prononca distinctement « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Silva et Kevan sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. ».
Les époux s’embrassèrent à nouveau. Kevan para les épaules de sa promise d'un manteau aux couleurs de sa propre maison, symbolisant ainsi son acceptation dans sa nouvelle famille et le fait qu'il remplacera désormais le père de l'épousée.
La fin de la cérémonie fut marquée par des vœux de félicité exprimés tour à tour par les personnes ayant assisté à la cérémonie. Sans surprise pour certains, Ser Etan Verraz n’avait pas quitté les rangs pour les congratuler…
La cérémonie religieuse fut ensuite suivie d'un banquet, fastueux repas, occasion de réjouissances grandement animées par Gyles et de libations lors desquelles les participants renouvellent leurs vœux de bonheur aux époux en levant leur verres.
Aleth ne remarqua rien de particulier dans l’attitude de Ser Merryweather qui répondit sans détours à ses questions aimables. Oui, il avait -un peu- connu son aïeul et oui, il possédait encore des terres et des biens, mais tout appartenait d'une certaine façon à Lord Cendregué. La réalité est qu’il escomptait, ayant entendu qu’il viendrait, parler finances avec lui ici plutôt que d’aller de déshonorer en restant dans une salle d’attente qu’il daigne le recevoir en entretien. Aleth sentit qu'il y'avait plus qu'un sujet d'attente chronophage qui gênait lord Merryweather sans obtenir le vrai pourquoi.
De son coté Jolan croisa par moment le regard de Milena Cendregué. Tout indiquait qu’elle attendait leur rencontre nocturne.
Plein de sujets furent abordés. L’on interrogea Béric sur les moeurs de son pays, lui réclamant la chanson « La femme du dornien ». L’aide de Gyles fut salutaire. Par contre, le maitre d'armes des Castellane ne se montra pas très coopératif pour répondre aux questions concernant la maison Kardalt et les hauts faits de ses aïeuls.
Le repas fut clos par la cérémonie du coucher au cours de laquelle les deux époux sont chacun amenés par les convives de l'autre sexe à leur chambre nuptiale. Le trajet jusqu'à la chambre est traditionnellement l'occasion de nombreuses réflexions et blagues grivoises alors que les deux époux sont progressivement dévêtus par l’assistance. Ser Etan Verraz se leva pour participer à l’acte, bousculant un peu les hommes présents, provoquant plus de désordre que d’aide. Les plus perspicaces comprirent qu’il faisait le contraire que d’aider. L’affaire manqua de tourner au drame quand Silva eut un malaise. Gyles remarqua qu’elle chuchota quelque chose à Etan qui quitta ensuite les lieux, renversant un tabouret sur son passage. Aleth vit les regards lourds de sens échangés par les parents Harte.
De son coté, Kevan ne fit pas le difficile pour se faire défroquer. Silva, elle, refusa, au désarroi des hommes qui s’en faisaient une joie et pénétra seule dans la chambre du coucher.
Quand les porteurs et porteuses revinrent dans la grande salle rejoindrent le reste des invités, le septon mit un terme à la cérémonie religieuse en rappelant que le coucher scelle les noces, le mariage pouvant être considéré comme caduc si les époux ne consomment pas leur union.
Béric entendit un voisin chuchoter qu’il ne serait pas nécessaire que les draps de noce soient montrés au petit matin pour attester de la perte de virginité de l’épousée.
La fête battait son plein. Lord Merryweather devint rapidement saoul. Eileen Harte fut envoyé au lit car elle commençait à faire l’objet de sollicitations. Aleth ne se laissait pas impressionner par les ardeurs des hommes qui s’échauffaient en ventant la beauté de la jeunesse et qui avaient des prétentions assez précises. Elle les remberra fermement mais cela ne suffit pas toujours devant des idiots qui se sentent aussi irrésistibles qu'ils sont saouls. Elle fut cependant fort heureuse d’avoir le concours salutaire de Béric. D’habitude très patient et calme, il faisait vraiment peur quand il lâcha une promesse à un homme trop entreprenant : « Continue et tu seras eunuque avant de pouvoir franchir cette porte ».
La soir avançant, nombreux quittèrent le banquet, surtout les dames et les ladys, d’autres restèrent dont Gyles qui devenait l’alpha et l’omega de la soirée et qui n’avait aucune chance de s’éclipser.
Ce fut Widmater qui tint compagnie à Beric, entre hommes d’expériences qu’ils étaient.
Jolan resta un moment, et sortit plus tard, tel un félin discret. Ses pas le menèrent au jardin très faiblement éclairée par un maigre quartier de lune. Il n’y avait personne au bosquet le plus isolée. Il décida d’attendre un peu, ce qui ne fut pas inutile car il entendit des pas legers sur le gravier qui se rapprochait, rapprochait…
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Re-post décoratif
Remerciant Béric d'un signe de la tête pour son assistance précieuse en la circonstance, Aleth se retira dès que cela fût possible.
Elle se promena un peu, se demandant ce que pouvait bien faire Ser Ethan Verraz, ses pensées vagabondant en regardant les étoiles.
Aucune nouvelle de Samwell Tarly. Demain à la première heure transmettre un message à envoyer par corbeau pour annoncer leur départ prochain et la mort du soldat : autant que la famille soit avertie et n'attende pas avec espoir quelqu'un qui ne reviendrait pas.
Sauf à croiser Ser Ethan Verraz, Aleth irait se coucher tôt et chercherait à se reposer pour être en bonne forme pour le voyage de retour.
Elle se promena un peu, se demandant ce que pouvait bien faire Ser Ethan Verraz, ses pensées vagabondant en regardant les étoiles.
Aucune nouvelle de Samwell Tarly. Demain à la première heure transmettre un message à envoyer par corbeau pour annoncer leur départ prochain et la mort du soldat : autant que la famille soit avertie et n'attende pas avec espoir quelqu'un qui ne reviendrait pas.
Sauf à croiser Ser Ethan Verraz, Aleth irait se coucher tôt et chercherait à se reposer pour être en bonne forme pour le voyage de retour.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Le jour s'est levé, sur une étrange idée.
http://www.darkrunes.com/fortuna-impera ... =50#p45978
"Et si tout n'était qu'un rêve", songea Jolan en se réveillant. Réfléchissant à son rendez-vous nocturne, il savait qu'il reverrait un jour Milena Cendregué mais quand?
La délégation Castellane avait choisit de ne pas abuser de l'hospitalité des Harte et partirait dans la matinée.
Samwell Tarly et Hyle Hunt n'allaient pas les accompagner pour deux raisons, plus ou moins officieuses : le premier était supposé sympathiser avec des jeunes femmes - Eileen Harte mais avant cela Milena Cendregué - et le second venait d'avoir une demande indirecte de rester un peu pour assurer que le clivage des messieurs de chaque famille ne dégénère pas.
Les Castellane furent remercié de leur présence par les époux.
Silva Harte affichait une attitude radieuse voilant à peine une satisfaction réelle. Elle profita des accolades et autres au revoir pour parler en catimini à lady Aleth avec une intonation frippone :
"Vous êtes une fort jolie jeune femme. Libre à vous de couvrir votre féminité et de vouloir paraître une jeune fille. Vous êtes une curieuse aussi je prends comme un gage d'affection envers moi d'avoir gardé votre nez mutin à l'écart de ma condition d'épousée. Peut-être aurez-vous un jour besoin de mon amitié. Que la Jouvencelle vous bénisse."
Qu'Aleth lui réponde ou non, elle n'aura pas le temps de prolonger la conversation de coursive car elle est appelé par son époux pour saluer d'autres personnes.
Les Castellane partent ensuite par la route, rapidement rejoint par Cecily Snow qui était restée dans les parages.
"Et si tout n'était qu'un rêve", songea Jolan en se réveillant. Réfléchissant à son rendez-vous nocturne, il savait qu'il reverrait un jour Milena Cendregué mais quand?
La délégation Castellane avait choisit de ne pas abuser de l'hospitalité des Harte et partirait dans la matinée.
Samwell Tarly et Hyle Hunt n'allaient pas les accompagner pour deux raisons, plus ou moins officieuses : le premier était supposé sympathiser avec des jeunes femmes - Eileen Harte mais avant cela Milena Cendregué - et le second venait d'avoir une demande indirecte de rester un peu pour assurer que le clivage des messieurs de chaque famille ne dégénère pas.
Les Castellane furent remercié de leur présence par les époux.
Silva Harte affichait une attitude radieuse voilant à peine une satisfaction réelle. Elle profita des accolades et autres au revoir pour parler en catimini à lady Aleth avec une intonation frippone :
"Vous êtes une fort jolie jeune femme. Libre à vous de couvrir votre féminité et de vouloir paraître une jeune fille. Vous êtes une curieuse aussi je prends comme un gage d'affection envers moi d'avoir gardé votre nez mutin à l'écart de ma condition d'épousée. Peut-être aurez-vous un jour besoin de mon amitié. Que la Jouvencelle vous bénisse."
Qu'Aleth lui réponde ou non, elle n'aura pas le temps de prolonger la conversation de coursive car elle est appelé par son époux pour saluer d'autres personnes.
Les Castellane partent ensuite par la route, rapidement rejoint par Cecily Snow qui était restée dans les parages.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister