TDF - Chap 3. Famille et Devoir

[Iris]

Il croisa ser Emmon Cuy peu de temps après son entrevue avec son père. Il le remercia de sa venue et lui souhaita la bienvenue.

Il écouta Béric et le chevalier parler de tournoi d'une oreille, il n'avait pas particulièrement de goût pour ce genre de chose, il percevait ces chevaliers comme des frimeurs, des prétentieux ou des insouciants. Mais il avait conscience de tout ce que politiquement et stratégiquement les tournois amenaient. Et puis, si se battre pour le plaisir de la foule pouvait diminuer des risques de conflit meurtriers entre domaines ...

[Iris]

Aleth n'était pas loin de se décomposer en voyant Jack sombrer de nouveau dans la mélancolie... Finalement ses moments de bonne humeur étaient des plus fragiles ! Elle aurait souhaiter pouvoir l'aider à guérir, mais on ne lui avait pas enseigné à l'hospice de Villevieille à soigner les âmes blessées.

"Mais j'ai de la chance. Je n'ai pas à me sentir coupable, Noircouronne est entre de très bonnes mains. Quand je pense qu'elle m'a foutu dans un bateau. Sacrée bonne femme!"

Il se baissa pour parler plus près d'Aleth: "Et elle n'est pas la seule de son espèce."

Flattée de la comparaison avec une jeune femme qui régnait avec force et sagesse, semblait-il, sur son domaine, Aleth rosit de plaisir et n'était pas loin de glousser de rire à l'évocation du bateau, qui été une épreuve qu'on pouvait désormais considérer avec la distance de l'humour et le recul de la satisfaction de l'avoir surmontée.

Elle conclut simplement, avec regard brillant, sourire radieux et profonde tendresse au cœur : "Que les Sept veillent sur vous !"


... et restant à regarder le cheval partir... avant de se demander à qui il appartenait, s'il faisait parti de ceux "loués" ou des biens des Hastwyck ?... ou bien était-ce l'un des Manteaux d'Or ? ... hum...

[DukeTogo]

Elle conclut simplement, avec regard brillant, sourire radieux et profonde tendresse au cœur : "Que les Sept veillent sur vous !"

"Après sept, y'a huit. Comme la huitième phrase de mon serment. Elle me fera penser à Aleth de Castellane. Prenez soin de vous."

... et restant à regarder le cheval partir... avant de se demander à qui il appartenait, s'il faisait parti de ceux "loués" ou des biens des Hastwyck ?... ou bien était-ce l'un des Manteaux d'Or ? ... hum...

Effectivement, Jack avait pris un des chevaux des manteaux d'or sans avoir rien demandé à quiconque... Aleth le regarda s'éloigner et réalisa qu'elle ignorait ce qu'il allait faire à présent et où il allait.

[Maëlys]

Les remarques de Ser Emmon ne pouvaient que faire écho à ce qu'il avait entendu bien trop de fois peu de temps après son arrivée à Waterford, lui le dornien qui avait atterri en plein milieu des terres du Bief. Et assez souvent, des hommes ayant trop bu ou d'autres voulant juste attiser une bagarre se lançaient dans ce genre de sujets ...
Piques dont il avait appris au fur et à mesure à ne pas tenir compte. Céder à l'ardeur n'était pas une façon de rendre justice à sa terre natale.

Il prit néanmoins le temps de répondre au chevalier, qui devait ainsi être de bien des années son cadet.

"Le Tournoi de Port-Lannis a été fait suite à la victoire sur les Seiches. Je disais ceci car pour bien des hommes, la rébellion de Pyke n'aurait jamais dû avoir lieu, cela aurait éviter bien des morts dans de nombreuses régions des sept royaumes."

Puis revenant au tournoi en question :

"Si j'en ai la possibilité sûrement, tout dépendra en soit de Lord Florent.
Dans l'autre cas, je saurai me satisfaire d'observer le tournoi."


En remarquant Aleth non loin de lui, il lui dira rapidement : "Nous reparlerons une fois Ser Emmon parti des perspectives de La Trémière, mais je ne doute pas que vous avez déjà tout un ensemble de projets en place."

[Iris]

Aleth & Jack

Aleth resta un long moment, perplexe, à regarder sa silhouette s'éloigner.

La réquisition du cheval du Manteau d'Or ne l'étonnait pas outre-mesure... pas plus que le fait qu'il n'ait pas donné de destination ou projet précis... il serait toujours possible de lui demander quand il passerait à Waterford... il avait promis qu'il viendrait en tous cas... dire qu'il voyageait seul, alors qu'Aleth tombait sur des brigands tous les deux pas qu'elle faisait seule... comment s'en sortait-il ?...


Profondément émue de se voir associer à un serment engageant des vies entières... elle se demanda tout de même quel était le contenu de cette huitième phrase de serment... et en quoi elle pouvait l'évoquer ?... Mestre Corwyn aurait peut-être un avis sur la question ?... à supposer qu'il connût le serment de la Garde de Nuit...


Curieux personnage que ce Jack Bulwer... Aussi insaisissable qu'attachant...

[Iris]

Ser Emmon Cuy, Béric Kardalt, Jolan Hastwyck

"Le Tournoi de Port-Lannis a été fait suite à la victoire sur les Seiches. Je disais ceci car pour bien des hommes, la rébellion de Pyke n'aurait jamais dû avoir lieu, cela aurait éviter bien des morts dans de nombreuses régions des sept royaumes."

Aleth supposait que les propos tenus quant à la gravité de la rébellion de Pyke devaient être bien sibyllins pour quelqu'un ignorant l'histoire des Castellane, et celle-ci n'étant pas une affaire secrète, elle glissa une précision, en s'efforçant de conserver un ton simplement informatif, même s'il s'agissait du plus grand drame vécu par leur Maison depuis bien longtemps :

" Mon frère Dugal, alors écuyer de Ser Willos Tyrel, a péri au cours de ce conflit."

Cela devrait suffire aussi pour préciser que le sujet de Willos Tyrel pouvait être doublement sensible, d'une part car Béric Kardalt était dornien, et d'autre part du fait de la mort de l'aîné de la Maison.

"Si j'en ai la possibilité sûrement, tout dépendra en soit de Lord Florent.
Dans l'autre cas, je saurai me satisfaire d'observer le tournoi."

" Le seul intérêt des tournois en tant que spectatrice profane en matière de combat est de voir rassembler en un seul lieu la plus grande quantité possible de célibataires nobles . Je ne me sens pas précisément d'humeur mondaine, mais il faudra bien prendre ce problème à bras-le-corps... Père et Tristifer ont beau dire qu'ils n'ont pas songé encore à mon mariage, sitôt qu'ils auront reçu une invitation de Lord Florent, ils se rendront à l'évidence : ce n'est pas tous les jours qu'il y a un tournois, et donc une telle foule de potentiels partis pouvant être examinés. Les seules autres occasions, sont les allégeances prêtées annuellement aux Tyrel à Hautjardin. Il n'est pas question de se faire des illusions, ce n'était sûrement pas une promenade de santé : il n'y avait qu'à voir à quel point Jalane Negrebar de Bandallon avait du mal à se trouver un nouveau fiancé depuis la mort de Dugal... Sept ans que son père cherchait à la placer, nourrissant à cause de cela une solide inimitié contre les Castellane... Le sort de Jalane suscitait presque la pitié."

En remarquant Aleth non loin de lui, il lui dira rapidement : "Nous reparlerons une fois Ser Emmon parti des perspectives de La Trémière, mais je ne doute pas que vous avez déjà tout un ensemble de projets en place."

Se contentant de hocher brièvement de la tête, Aleth se promit de faire le point avec lui... sitôt que possible...

[Crépuscule]

Après son entrevue avec son père, Jolan trouva une Aleth pensive, il apprit le départ de Jack et regretta sincérement d'avoir pu lui dire au revoir, sans lui en vouloir pour son départ discret, c'était plutôt à lui même qu'il en voulait de ne pas avoir trouver le temps de lui trouver quelques minutes pour passer le voir.
Sans cet homme, la situation aurait été bien différente et il ne l'oubliera pas. Aleth avec les quelques mots qu'il échangea à son sujet put le comprendre.

Jolan constata qu'Aleth avait quelque chose de différent.

"Ca va aller Aleth ?"

[...]

"Pour t'occuper l'esprit, j'ai quelque chose pour toi ...".
Sur quoi Jolan lui raconta la proposition plus que conséquente de lord Cendregué pour le bourgade située sur la côte, de ses doutes sur le sujet sur ce qu'il fallait décider fasse à cela.
Le lord devait avoir des projets plus que rentable en tête, et avait les moyens d'investir pour en tirer avantage.
L'argent immédiat n'était pas un mal, mais est-ce qu'il ne valait pas plutôt avoir encore pendant un moment des temps difficiles si à long terme ces terres leur permettrait de se retrouver à flot.
Il craignait aussi, pour un refus, l'inimitié de lord Cendregué qui pour l'heure était l'un des derniers soutiens de son père.

Il voulait réfléchir peut être plutôt à une association plus forte qu'une cessation de terres, d'une participation de la maison Hastwyck dans ces projets.
Pour cela, il faudrait réussir à en apprendre plus, mais cela passait forcement par ce lieux, Jolan songeait à la sécurité des lieux. Si avec la somme, les Hastwyck pouvaient mettre en place une garde efficace et compétente, avec la proximité, il y aurait peut être un accord à négocier, Cendregué se trouvant bien loin.
Il songeait également à investir du côté maritime, peut être quelques navires, assurer la protection de ces côtes.

[...]

A ser Emmon Cuy, une fois la conversation sur le tournoi s'épuisant, Jolan l'invita dans la grande salle pour trouver de quoi se rafraîchir et s'il le souhaitait se restaurer.
Jolan demanda qu'on apporte de quoi recevoir le chevalier et entama la conversation autour de la table, tout d'abord en prenant des nouvelles de Sunhouse et des frontières dorniennes, puis aborda le vrai sujet :


"Ser Emmon, avant le retour de votre mestre, nous souhaiterions vous soumettre une requête.

Comme vous le savez, le domaine a subit une attaque et plusieurs de nos gardes ont été tués ou blessés.
Le temps que nous recrutions de nouvelle troupe et formions une relève pour renforcer la sécurité de la Trémière, serait-il envisageable que votre maison nous alloue quelques soldats. Cela serait l'affaire de quelques semaines."

[Iris]

Aleth et Jolan après le départ de Jack Bulwer

Après son entrevue avec son père, Jolan trouva une Aleth pensive, il apprit le départ de Jack et regretta sincèrement d'avoir pu lui dire au revoir, sans lui en vouloir pour son départ discret, c'était plutôt à lui même qu'il en voulait de ne pas avoir trouver le temps de lui trouver quelques minutes pour passer le voir.
Sans cet homme, la situation aurait été bien différente et il ne l'oubliera pas. Aleth avec les quelques mots qu'il échangea à son sujet put le comprendre.

" Je me doutais qu'il partirait sans crier gare... J'avais même pensé qu'il filerait dans la nuit, c'est pourquoi j'étais déjà allé le trouvé hier soir pour le remercier de son aide..."

Elle ne développa pas, n'en voyant pas l'intérêt. De toute évidence Aleth avait été, de son côté, très attentive à ne pas manquer le départ de Jack.

Jolan constata qu'Aleth avait quelque chose de différent. "Ça va aller Aleth ?"

" Bien sûr... ?" Elle ne voyait pas le problème et se demandait où Jolan voulait en venir. Avait-elle l'air fatiguée ? La nuit avait été un peu courte, s'étant couchée plus tard que prévue, mais elle pourrait se reposer plus tard.

...

[Iris]

Au sujet de l'argent des Hastwyck

"Pour t'occuper l'esprit, j'ai quelque chose pour toi ...".

Sur quoi Jolan lui raconta la proposition plus que conséquente de lord Cendregué pour le bourgade située sur la côte, de ses doutes sur le sujet sur ce qu'il fallait décider fasse à cela.
Le lord devait avoir des projets plus que rentable en tête, et avait les moyens d'investir pour en tirer avantage.
L'argent immédiat n'était pas un mal, mais est-ce qu'il ne valait pas plutôt avoir encore pendant un moment des temps difficiles si à long terme ces terres leur permettrait de se retrouver à flot.
Il craignait aussi, pour un refus, l'inimitié de lord Cendregué qui pour l'heure était l'un des derniers soutiens de son père.

Il voulait réfléchir peut être plutôt à une association plus forte qu'une cessation de terres, d'une participation de la maison Hastwyck dans ces projets.
Pour cela, il faudrait réussir à en apprendre plus, mais cela passait forcement par ce lieux, Jolan songeait à la sécurité des lieux. Si avec la somme, les Hastwyck pouvaient mettre en place une garde efficace et compétente, avec la proximité, il y aurait peut être un accord à négocier, Cendregué se trouvant bien loin.
Il songeait également à investir du côté maritime, peut être quelques navires, assurer la protection de ces côtes.

" N'ayant pas lu les termes du contrat proposé, je ne peux pas te dire si je discerne des faiblesses particulières ou visibles... Quand on a des fonds pour investir, ce n'est pas difficile d'avoir des activités rentables. "

" En dehors d'une vente il y a aussi la possibilité d'un bail sur une génération. A voir si c'est avantageux. Ou bien d'une sorte d'entreprise, avec des parts et une répartition des bénéfices. Lord Hastwyck profite d'une avance pour reconstituer ses forces armées, le Lord de Cendregué sous-traite la sécurité, et se concentre, via un intendant - marchand sur l'aspect strictement commercial... Nous pourrions aussi imaginer une participation des Castellane, laquelle, même minoritaire, pourrait faciliter l'établissement de comptoirs commerciaux plus efficaces entre Waterford et ici... Si nous sommes dans une logique de ligue commerciale, il pourrait être bon d'en parler à Lady Alysanne Bulwer... j'entends par là qu'elle a sans doute aussi les moyens d'investir... Mais Waterford, Noircouronne et Port-Trémière... Comment s'appelle ce village d'ailleurs ?... il s'agit de trois villes portuaires. Le domaine de Cendregué a bien accès à un cours d'eau... et est situé proche de la frontière dornienne... pour une ligue commerciale, il faudrait des comptoirs supplémentaires pour ponctuer les trajets de marchands qui seraient en contrat avec les Maisons membres. Un accord mutuellement profitable : garanties judiciaires, assurance, facilités d'établissement, et en retour, un impôt raisonnable sur les bénéfices des établissements commerciaux qui en profitent... Nous pourrions aussi directement créer une entité commerciale dont nous serions actionnaires. Par nous, j'entends les différentes Maisons. Il faudrait trouver des marchands valables... moins compromis dans des activités douteuses que notre Flowers de Waterford. La "Compagnie marchande du Bief" ou n'importe quoi d'autre du même genre... "

" Je te dis cela comme cela me vient."

" Investir dans des bateaux n'est pas forcément immédiatement nécessaire : c'est très coûteux, et dans l'immédiat la Trémière a un besoin urgent de rénovations dans son cœur même... Ne pas oublier non plus que nos sympathiques brigands d'honneur n'en restent pas moins cupides. Sitôt que la Trémière s'enrichira, ce sera une tentation irrésistible pour eux et ils seront à l'affût d'occasion pour prendre leur part."

" Le problème c'est que nous ne serons plus là pour négocier... Sauf à ce que ton père t'autorise à t'en charger dans une optique d'association marchande plus vaste... précisément le genre d'intrigues qu'il n'a pas l'air d'apprécier. "

" En somme : le plus simple et rapide, sans complication, est la vente ; ensuite, il y a des accords de bail longs avec des partages de tâches ; et après cela encore des associations commerciales complexes."

" Tout dépend de la quantité de temps et travail de négociation que ton père est disposé à accepter pour régler son affaire."

[DukeTogo]

Le lord voulait donner une réponse sans trop tarder à lord Cendregué. Elle serait transmise par le mestre des Cuy qui avait en cette journée récupéré bien des missives.
Celui-ci ne partant pas dans l'immédiat, Jolan pu convier Aleth à venir voir la proposition Cendregué, du moment que le parchemin ne quitte pas le bureau. Le lord n'est pas présent mais a autorisé la lecture par la lady.

Aleth : Langues = 15, Intendance = 17

Aleth peut constater que le document est impeccablement rédigé et les termes très précis. En tant que tel, ce parchemin a déjà beaucoup de valeur d'études et suscite l'intérêt et l'admiration de la jeune femme, qui, réaliste, comprit rapidement qu'elle n'aurait pas su rédiger un pareil contrat. Cependant, il fallait d'abord s'enquérir de la qualité de la proposition pour les Hastwyck, aussi reprit-elle sa lecture, cette fois en prenant davantage de temps maintenant qu'elle avait apaisé son insatiable curiosité.

Elle eut beau chercher, elle ne trouva pas de failles, pas de termes équivoques qui pourraient nuire à la maison d'origine de Jolan. Lord Cendregué financerait seul les travaux d'aménagement pour en faire un port convenable. Il nommerait une personne de son entourage comme prévôt et administrateur, mais sans pouvoir de justice qui serait toujours la prérogative des Hastwyck en cas de situation sérieuse. La maison Hastwyck conserverait ses prérogatives de collectes d'impôts ainsi qu'une quote part des taxes du marché qui serait installé au village.
Ce prévôt deviendrait propriétaire terrain d'une large parcelle côtière, emploierait des pécheurs locaux et ne serait pas exempté d'impôts auprès du seigneur. La concession et l'exploitation du port serait alloué aux Cendregué pendant cinquante ans et la maison Hastwyck ne paierait aucunes des taxes d'usages. Passé les cinquante ans, la maison Hastwyck pourra décider de prendre le contrôle du port sous couvert de dédouaner pendant cinquante années la maison Cendregué des taxes d'usages ou bien laisser la maison Cendregué en exercer le contrôle et tout les frais d'exploitation.
Enfin, le document était contresigné par l'archimestre Ryam siégeant à la Citadelle sous le masque d'or, gage de rigueur et d'exactitude. Ainsi que cela était l'usage pour les contrats importants, celui-ci serait transmis à la Citadelle des mestres de Villevieille pour y être conservé et des copies seraient adressées aux maison Hastwyck, Cendregué et au gouverneur du Bief, Lord Mace Tyrell.

Aleth savait qu'un port en activité apporterait beaucoup à la maison : population en croissance disait collecte d'impôts plus conséquente, circulation de biens et de denrées, possibilité d'exporter des récoltes et plus encore.

Le contrat était résolument gagnant-gagnant.

Pour aller plus loin et bien en tirer profit dans la durée, passé l'année qui serait nécessaire pour mener à terme les travaux du port, incluant baraquements, cale sèche et aménagement d'étals de marché, il faudrait que la maison se dote d'un mestre ou tout autre sachant versé dans l'économie. En général, les maisons désargentés délaisse l'aspect de représentation sociale qu'amenait pour une maison la présence d'un mestre ou d'un septon.

L'acquisition d'un mestre pour une maison se fait toujours via la Citadelle. Une maison peut assurer tout les frais de son long apprentissage et ainsi n'avoir à payer qu'une modeste somme chaque année à la Citadelle, ou bien payer une somme conséquente en sollicitant les domaines attendues de compétences et se voir attribué un mestre, choisi par le conclave.
A nouveau, une participation annuelle aux frais de la Citadelle est une convention qu'il convient de respecter. Les mestres des maisons qui choisissent de s'en dédouaner connaissent ensuite quelques sérieuses difficultés à s'approvisionner en onguents et autres ingrédients rares et connaissent aussi quelques difficultés à maintenir un réseau de connaissance et de corbeaux...
Les maisons ont généralement un mestre à la hauteur de leur moyen -ou de leur radinerie- aussi il n'est pas rare de voir des mestres assez jeunes (exemple: Mestre Corvin) ou faiblement pluridisciplinaires.