Chap. 4 : Union sacrée

[Amnèsya]

Actes Irréversibles... J'étais bien passé pour savoir qu'il n'en ressortait jamais rien de bon et qu'il valait mieux éviter d'arriver à ses extrêmes.

Et j'étais furieusement en train de me demander si j'étais pas en train de commettre un acte Irréversible...
Alors tant pis pour le reste, une dernière fois, je préfèrais essayer une autre voie.

En dépit des coups qui me labourait les abo, en depuis des coups de couteau qui déchirer mon gilet de cuir, je pris une dernière fois le temps mots.

Will, Ya rien de personnel. Tu sais que je fais seulement mon job. Alors fait cesser cette folie et on en reste là. C'est ma dernière proposition

Ce n'était pas de l’hésitation, car mon regard ne laissait aucun doute... s'il fallait en arriver là, soit... C'était juste que ce n'était pas moi qui prendrait la décision de franchir la limite de l'irréparable.

Suivant la réaction de Will, soit il ordonnait de la lutte cesse, et je le relâchais, soit il persistait, et je le jetait à la baille, pour me précipiter au secours de Gareth. Malgré sa bonne volonté, il était évidement pour moi qu'il n'était pas de taille, et je m'en voudrait qu'on lui abîme ses mains...

"Allez Will, je t'en supplie réfléchi... Ni toi, ni moi, ne pouvons maintenant sortir gagnant de cette histoire... Évitons la casse."

[DukeTogo]

Cécily Convaincre/Intimider : 4D+1B : 1,3,5,3,3 = 14

Will était près à tout pour ne pas se faire jeter à la baille. Il baragouina quelque chose qui ressemblait à de l'acceptation. Se faire trainer comme un sac à patates lui faisait tourner la tête et là où Cecily et les autres auraient du s'enfuir, il trouvait une sérieuse résistance. Il n'avait pas envie de vérifier si la blonde méritait son surnom de tonnelier. Pour lui, l'affrontement était terminé et il leva la main. Mais pour les autres toujours engagés en duel, c'était une autre paire de manche. Allaient-ils comprendre qu'on... abandonnait?

Jet de vigilance fait

Tout le monde vit le signal de retraite sauf un des bras-droit de William qui profita donc d'un moment d'inattention de son adversaire pour le planter d'un coup de serin dans le ventre. Celui-ci restait hagard et surpris, comme s'il ne comprenait pas qu'il avait un couteau dans le corps. Il cracha du sang et menaçait de tomber. Son agresseur, triomphant, regarda autour de lui pour partager sa victoire mais ne vit que stupeur. L'autre acolyte dardait vers lui un regard mauvais et prit son couteau en main.

Pour plus de clarté, j'appelle depuis le début les partenaires de Cecily "acolytes" pour les différencier de la bande de William.
En résumé, William, l'adversaire de Gyles et un autre ruffian avait envie de décamper. Le dernier, qui venait de planter Rollo, un acolyte de Cecily n'allait pas tarder à avoir l'autre (Mully) l'attaquer.
C'est à Gyles d'agir.

[MeiYaw]

Cecily a du flair (sans mauvais jeu de mot :p ). Elle sait à quel moment il est opportun de stopper les événements. Et je pense qu'elle a bien compté les minutes car je pense moi aussi que la garde ne tardera pas à intervenir.
En proposant à William de le laisser partir, elle fait preuve de retenue et de réflexion. Et il a l'intelligence d'accepter. J'en suis grandement satisfait car je ne me vois pas poursuivre cette empoignade. J'ai déjà pris bien plus de risque que prévu. Et il ne faut pas que je me fasse mal voir en étant impliqué dans une rixe : ce n'est pas comme ça que je gagnerais ma chambre au château.

Par contre, il semble que le message de retraite ne soit par parvenu à tout le monde.

Je tente le tout pour le tout, il faut éviter les blessés. Aussi, je me tourne vers le dernier adversaire qui ne nous tourne pas encore le dos et je lui crie dessus :

Barre toi !! Fais comme tes complices et barre toi avant qu'on te fasse la peau !! Tu vois pas que tu es seul !! tout en marchant vers lui, à grand renfort de geste directif du bras, doigt pointé vers ailleurs et l'air aussi menaçant que possible.

Au fond de moi, j'espère sincèrement que mon bluff fonctionnera car je n'ai pas la moindre envie de me battre, et j'ai par contre envie d'impressionner Cecily par mon charisme... ahem... apparent.( )

[Amnèsya]

Merde... Putain j'ai tout gagné... Créve pas ... Je t'en pris ...
Dans un regard incendiaire, je foudroie Will.

"On quitte".

Gareth s'occupe de mettre en fuite le dernier et j'espère qu'il aura l'instinct de survie d'obéir... de toute façon l'autre est déjà prêt à lui bondir dessus...

Mais je ne veux pas que cela dégénère plus que n'est déjà le cas...

Noon!!!!!!!!... Va chercher notre docteur.

Avec mes maigres connaissances issues de mes mauvaises expériences, je cherche à savoir si c'est grave,s'il a une chance de s'en sortir, si le mieux est d'attendre ici, ou si on peut le transporter pour lui trouver un médecin au plus vite...

[DukeTogo]

La véhémence de Gyles porta ses fruits et l'homme réalisa l'étendue de son erreur. Seulement, le second acolyte de Cecily réagissait sous le coup de la colère et sortit un poignard à son tour. Le troubadour se retrouve donc pris dans un bordel sans nom.

Le terme de soigneur serait plus approprié.
Cecily Ingéniosité/Mémoire 3D = 13

Pour ce qui est des soigneurs, chacun fait souvent comme il peut ou sollicitant l'aide d'un voisin qui ne serait pas trop manchot. Cecily fit le tri dans sa mémoire et se rappela qu'à Waterford, la boulangère était assez compétente. Elle avait aussi une connaissance dans qui était versée dans l'art de soigner mais elle ne l'avait pas vue depuis un moment. Elle se précipita sur le blessé tandis que Gareth essayait de gérer le reste de la situation sans se prendre un coup qui ne lui était pas destinée. Les autres s'enfuyaient... ou essayaient de s'enfuir, surtout que l'un d'eux s'exclama : "les soldats!"

William et ses deux partenaires réussirent à passer entre les mailles du filet, de même que l'acolyte vengeur. Celui qui avait le mauvais geste fut appréhender. Le blessé ne pouvait pas aller bien loin et Cecily fut coincée également. Gareth vit une ouverture pour s'échapper... mais qu'allait-il faire?

[Crépuscule]

Elle s'agrippa aux jambes de Jolan et le relâcha en montrant sa main droite. Elle s'était accroché sur des épines et saignaient un peu.
Les servantes approchèrent avec Lysanor et Jolan sentit à leurs regards furtifs qu'il ne les laissait pas indifférentes. L'une d'elle s'apprêtait à soustraire l'enfant de l'adulte.
Derrière, Lysanor regardait Jolan avec des yeux inexpressifs.

"Tu sais, on dit qu'il n'y a pas de roses sans épines, même dans la nature, les belles choses ont leurs défenses. Je m'entraîne tous les jours pour être l'une des épines qui protègent toutes les belles roses du Bief, et je crois bien que les plus belles sont ici." Il sourit à Alyse et Lysanor en disant cela.

Son regard se perdit l'espace d'une seconde en direction du recoin isolé où il avait fait poussé le rosier d'Aleth. Il songea que l'expression signifiait aussi que tout joie comporte une peine ... et chassa cette pensée de son esprit avant qu'elle l'emmène vers d'autre réflexion.

"Alors, comment c'est passé la matinée ?"

[Maëlys]

En arrivant non loin du poste de garde, Béric avait commencé à entendre la rumeur d'une agitation, quelque chose se passait sur le port d'après les dires.
Sans perdre de temps, il descendit de sa jument et la donna à un des hommes en faction avant de rentrer à l'intérieur où une effervescence commençait à apparaître.

Sans se faire prier, il se joignit au groupe et les suivit jusqu'au port, où se déroulait bien quelque chose.

[DukeTogo]

Alyse eut un grand sourire pour son frère alors que Lysanor resta de marbre.

La servante la plus avancée commenta à l'adresse d'Alyse tout en glissant une oeillade à Jolan "Et certaines fleurs ont des pétales qui ne demandent qu'à tomber" avant de minauder et d'aller rejoindre sa camarade restée avec Lysanor.

Alyse répondit à son frère qu'elle aimait beaucoup l'endroit. Et puis, l'espace d'un instant, Jolan se remémora un certain jardin d'Hautjardin où il avait rencontré une petite fille nommé Aleth, dont la curiosité lui avait valu de se frotter à des épines de roses, à l'instar de sa propre soeur...

Il comprit à leurs attitudes, que la servante qui veillait sur Lysanor houspillait la seconde de vouloir s'acoquiner avec lui. Il savait bien ce que cela sous-entendait. Qu'elle faisait une erreur, comme s'il était une mauvaise cible, un noble sans terre et sans biens.

Il me semblait que Jolan souhaitait voir Rhéomar ensuite, pas de problème, tu peux embrayer.

[MeiYaw]

S'il y a bien une chose à laquelle je n'avais pas pensé, c'était cela : me retrouvé pris en sandwich entre deux hommes armés. Mais qu'ont ils donc tous à vouloir se faire des trous dans le bide, quand un bon trait bien placé suffit à faire ravaler son honneur au plus grand seigneur !!

"Les soldats !"

Il ne manquait plus que ça !! Alors que je vois ma chambre au château s'éloigner un peu plus de mon horizon, je me dis que c'est finalement une opportunité à saisir. Il y en aura peut être un dans le lot que je connais.
Je répète donc : Les soldats !! Fuyez, fuyez tant qu'il est encore temps !! Sinon, je ne donne pas cher de votre peau !
Une volée de moineaux n'aurait pas été plus rapide qu'eux. Et c'est tant mieux car je ne donnais pas cher de la mienne non plus !! Ce n'est que partie remise, il faudra rendre des comptes, et William sera certainement puni.

Déjà la garde est sur nous, et les arrestations tombent. Je reste sur place, pas question d'abandonner ma complice. Et avec un blessé sur les bras, elle n'a aucune chance de s'en sortir si je ne reste pas avec elle. Je me laisse donc prendre, sans résistance, tout en remarquant un visage familier...

La véhémence de Gareth...

Moi c'est Gyles, en passant :p

[DukeTogo]

Quand le maître d'armes arriva sur les quais, il trouva six soldats qui encerclaient un petit groupe et qui s'écartèrent à son approche.

La première qu'il vit était un homme à genoux par terre qui se tenait le ventre d'une main tremblante rougi par son propre sang. Un autre était agrippé par des soldats. Il y'avait deux autres larrons appréhendés : Gyles le troubadour et Cecily Snow. Ils devaient être à deux pour essayer de la tenir mais elle continuait à s'agiter.

"Lâchez-moi, vous croyez que ça fait de vous des hommes de me tenir? Toi, avises-toi de me toucher et tu vas voir si mon genou est plus solide que ce truc inutile qui pend entre tes jambes!"

Le gradé qui venait d'écoper d'un ultimatum à destination de sa virilité fut soulagé de voir le maître d'armes arriver. Ah, il allait voir qui faisait la loi à Waterford, songea-t'il.

Attiré par l'agitation, quelques villageois curieux regardaient tout cela...

Edit : parce que c'est mieux écrit maintenant, et qu'Amnèsya ayant plusieurs jours d'insdispo m'a confirmé de continuer avec son PJ jusqu'à son retour.