TdF - Chap. 16 - Péril à Port Réal

[Crépuscule]

Le nouvel écuyer de ser Béric voyant les deux types armés d'armes diverses, dégaina sans attendre, il n'avait jamais combattu quelqu'un qui avait vraiment l'intention de lui trouer la peau, mais il n'allait pas se carapater et laisser ce soldat seul, ce n'était pas juste, alors il allait les occuper ... et essayez de rester entier et étanche.

Il n'avait pas l'intention d'attaquer ... il n'avait encore jamais blessé ni tué, et ces deux là ne semblaient pas digne d'être ses premières victimes, et puis, la maison Castelanne avait visiblement déjà assez de soucis comme ça, pas besoin d'ajouter encore du sang sur la terre de leur campement. Il allait faire assez de bruit pour attirer du monde, et ils déguerpiront comme les sales rats qu'ils sont.

Bon deux pour le prix d'un ... il chercha du regard un obstacle à interposer entre lui et eux, il se dirigera vers le feu de camp.

"Vous comptiez vous mettre à trois contr'lui, j'vois qu'vous en avez sous la ceinture. Mais en plus d'êtr'lâche, vous z'êtes aussi assez stupide pour vous prendre à un homme en plein coeur d'son campement ... Dites nous donc quelle maison vous servez qu'on sache à qui vous renvoyez quand on en aura fini avec vous."

[DukeTogo]

"Des regrets? Bah... Ser Prédeaux, vous dites? Il me semble qu'il est en poste à la Porte de la Gadoue. Et si nous allions le voir et lui tirer les vers du nez ? Tout Manteau d'or qu'il puisse être, cela ne me fait pas peur. Je ne suis pas sans ressource et sans amitié hauts placée."

Aleth perçut dans les mots du chevalier du Val une pointe de fierté dans son assurance.

Sur le ton de la confidence : "Par contre, les autres, hum... Vous devez être prudente a ne pas prononcer ces noms trop hauts ou trop vite. Enfin... A l'exception de lord Baelish, j'ai peu d'estime des autres que vous citez. L'un est l'épée du prince Joffrey et... on dit que la reine a plein d'espions, peut-être même plus que lord Varys !"

"Je vous aime bien, lady Castellane. Ce vaurien de Celtigar vous avait décrit plus jeune."

Un MP pour me donner le résultat d'un jet d'empathie.

[DukeTogo]

"Je vous remercie de votre sollicitude, et vous avez bien raison ; je ne sais pas qui ose colporter ce genre de rumeurs mais il a intérêt à faire attention s'il pense gagner quoi que ce soit de cette façon. Quant à moi..." je soupirai, un peu blasé. "Je crois que ma propre famille est trop peu influente pour m'ouvrir les portes du tournoi. Ho, je manque à la politesse des plus basiques : je suis Darren Risley. À qui ais-je l'honneur de parler ?"

L'homme sourit à ser Darren en lui répondant : "Je suis Orten Piète. Oui, le cadet d'un lord peu discret. Bon, ne croyez pas que je ressente le besoin de m'excuser pour lui. Les choses sont ainsi : il est mon frère et je me dois composer avec. Et c'est notre soeur que vous avez avec lui tout à l'heure."

Orten jeta un coup d'oeil vers le comptoir d'inscription. "L'homme a qui vous vous êtes adressé est du genre têtu, l'autre - celui auprès duquel j'ai obtenu l'inscription de mon frère- est... plus malléable." précisa d'un air entendu.

Bien sur, Orten ignorait si ser Darren était venu s'inscrire sans désir réel de participer ou avec détermination...

[DukeTogo]

Joango utilisa le décor pour gêner ses deux assaillants tout en s'appliquant a éviter leurs coups.

Joango, tu fais un jet d'esquive/agilité qui remplace temporairement ton score de défense. Les jets d'attaque de tes adversaires sont respectivement de 11 et 14. Leur dégats de base est 3. Si l'un d'eux (voir les deux !) te rate de 5 points ou plus, il aura un gêne sérieuse avec le feu du campement se traduisant par un bonus circonstanciel pour toi (et ta bande) par la suite de +1B au jet d'attaque.

Le troisième prit le soldat par surprise qui s'écroula sous la violence du coup.

Fumble pour le soldat. J'explique, j'ai fait 3 jets pair/impair pour connaitre les carac de base du soldats soit 2 soit 3. Total score de défense 7 (2+2+3). Il avait une chance sur 3 que ce soit l'agilité et c'est tombé dessus. Et comme il agit après l'assaillant, il perd son agilité soit défense 4. Enfin, même s'il a une endurance de 3, il a 3 points de santé VS un double critique (toucher 14 = 3x3 = 9)

Joango vit que la situation dégénérait mais heureusement ser Béric revenait au campement.

2° tour. C'est à Joango de jouer. Tu peux décrire ce qui s'est passé au premier tour avec les éléments ci-dessus.
Béric, si tu fais 8 ou 9 d'initiative, tu joueras avant eux. Dans ton action, tu inclus ton déplacement pour arriver au contact de n'importe lequel d''entre eux.

[Iris]

Aleth regarda Ser Jonothor, un peu étonnée par l'attitude volontaire de l'homme. Il semblait impatient d'aller trouver Ser Prédeaux et presque insouciant alors même qu'il l'enjoignait à la prudence. Surprise, tant du changement de sujet que du compliment, elle se sentit rosir. Elle garda le silence un instant pour reprendre pleinement contenance :

" Ser Jonothor, je dois au mois vous dire ce que je sais de ce Ser Prédeaux avant que vous ne vous engagiez à prendre des risques."

" Tout d'abord, je ne suis pas absolument certaine qu'il s'agit de son nom. Il l'a avoué devant Ser Béric notre maître d'armes, le recruteur de la garde de nuit Jack Bulwer, l'un de nos gardes, et Jolan Hastwyck. Ce dernier est... était pupille de la Maison Castellane. Il est mort récemment, durant la nuit au cours de laquelle notre mestre révéla sa nature de traître." Après une seconde à chasser le souvenir de cet épisode, elle reprit : "Il n'y a donc ici que Ser Béric le droit à pouvoir identifier avec assurance Ser Prédeaux. Je ne peux pour ma part que vous donner une description." Ce qu'elle fit.

" Ser Prédeaux accompagné de deux autres manteaux d'or et de Ser Sandor Clegane se rendirent chez les Hastwyck, une Maison mineure et désargentée du Bief. Ils tentèrent semble-t-il de se faire passer pour des brigands, possiblement pour des membres de la Confrérie de la Liberté. Ils arrachèrent la toute jeune Lady Alyse à sa famille, après avoir massacré au moins deux gardes. D'après ce que j'ai pu comprendre de la situation, ils furent missionnés pour cet enlèvement du fait d'une rumeur malveillante qui faisait passer Lady Alyse pour la femme que recherche Corbin Celtigar. La mission consistait à ramener Lady Alyse dans la Maison de la Soie, que nous supposons être une maison de tolérance de Port-Réal. Corbin Celtigar pense qu'elle appartient à Lord Baelish et c'est pourquoi je m'inquiète du grand Argentier. Lors de leur fuite, Ser Sandor Clegane préféra contourner la forêt où il aurait été en difficulté pour se battre contre des brigands rencontrés à l'aller. Les trois manteaux d'or préférèrent aller au plus court. Ils avaient Lady Alyse avec eux. Nous étions sur leurs traces et l'assaut fut décidé quand il apparut que ces brutes comptaient violer l'enfant. Pour ma part je n'ai eu d'autre choix de que rester avec les chevaux -- raison pour laquelle je ne peux pas certifier de l'identité de Ser Prédeaux. Bref, deux manteaux d'or furent tués durant l'assaut, et le dernier se servit de Lady Alyse comme bouclier humain afin de pouvoir fuir. "

" Comprenez bien que s'il s'agit du même Ser Prédeaux, c'est un individu totalement dénué de scrupules et de sens moral, mais qu'il n'en est pas moins rusé et très déterminé. "

Après un petit silence et sur un ton moins grave : "...Porte de la Gadoue ? Est-ce que ça signifie que je dois me changer pour y aller ?"

[Maëlys]

Béric déboula sur les lieux uniquement pour voir le garde s'affaler au sol tandis que Joango faisait face à deux assaillants. Il dégaina d'un rapide mouvement et de quelques pas s'interposa entre le petit et les hommes avant d'asséner un coup de taille pour les éloigner tous les deux. Ceci lui permettrait de prendre une position plus avantageuse avec Joango.

Déplacement à portée des deux hommes puis répartition de l'attaque à raison de 2D+1B+1 sur chaque. (Corrige moi si cela correspond pas Duke).
Initiative = 11 - 2 (armure) = 9
Attaque premier garde = 11
Attaque deuxième garde = 8

[DukeTogo]

Ser Jonothor avait écouté avec interêt, réfléchissant beaucoup. Allait-il enfin avoir de l'action, comprendre dans quelle intrigue tortueuse était embarqué Celtigar ? Quand Aleth l'interrogea, il répondit :

"La porte de la Gadoue ? Hum, c'est l'entrée de Port-Réal qui est du coté de la baie de la Néra. C'est une place où il y'a moins de pavé qu'ailleurs, plus de terre. Mais bon, il n'a pas plus depuis un moment et il ne pleuvra pas davantage aujourd'hui. Et si quelqu'un va se salir, ce ne sera pas vous, ma lady."

Il se redressa, près à l'action et regarda les gens d'Aleth, resté à l'écart. "Nous n'aurons pas besoin d'eux."

Coté combat au campement, c'est à Joango de nous donner les résultats de son jet d'esquive et son action qui débute le round 2, celui ou arrivera Béric. Je précise qu'il est toujours possible que d'autres PJs réapparaissent...

[Iris]

Aleth était partagée entre l'inquiétude de voir les choses mal tourner et la curiosité. Ce démon qui la tiraillait si volontiers l'avait déjà attirée dans des situations regrettables, il l'avait enjointe à rester écouter Corvin plutôt que tenter immédiatement de fuir et hurler ; il l'avait poussée à chercher le long de la route et se retrouver attaquée par des loups...

Avec un demi-sourire embêté, reflétant son débat intérieur, Aleth demanda à Hostella de lui ramener son manteau et indiqua qu'elle allait faire une promenade avec Ser Jonothor. A celui-ci elle précisa, avec le souvenir de son expérience avec Joango : "J'attire déjà bien assez les ennuis, inutile en sus de provoquer tous les voleurs des environs avec ma tenue." Elle eut un regard mi-figue mi-raisin du côté du garde : "Je crois que Béric s'étranglerait s'il connaissait l'objet de notre ballade et votre intention de vous passer de garde." plaisanta-t-elle avant de compléter d'un ton léger teinté d'autodérision : "Vous n'avez aucune idée de la facilité avec laquelle les brigands, les chevaliers félons ou mestres pervers surgissent dans mon environnement immédiat. Je suis le cauchemar de notre maître d'armes qui cherche désespérément à assurer ma sécurité, et qui doit sans arrêt constater que -- sitôt qu'il a le dos tourné -- j'ai trouvé un nouveau problème."

Une fois drapée d'un tissu plus discret, espérant au moins limiter l'intérêt pour sa personne, elle suivit Ser Jonothor. D'une certaine manière -- assez inquiétante --, aller chercher les ennuis avait un effet bénéfique sur son moral, amenant un sourire gai sur sa figure. Elle s'animait un peu plus, s'enquit du nom des lieux, des monuments, de ce qu'il y avait à visiter, de la fonction des Manteaux d'or...

" Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas l'ombre d'un plan. Si vous n'étiez pas si plein d'entrain à aller trouver ce sinistre personnage, je me serai contentée de l'éviter soigneusement en restant bien sagement à m'ennuyer au camp." babilla-t-elle de meilleure humeur. "A propos, avez-vous une idée de la manière de procéder ?" Elle se demandait avec une moue peu convaincue, s'il fallait l'inviter poliment à boire un verre.

[Casaïr]

"En tout cas, vous ne ressemblez pas à votre frère, et c'est un compliment de ma part, n'en doutez pas", lui souris-je tout en jetant un œil à l'autre file, avant de reprendre après un bref soupir : "J'aurai bien tenté ma chance mais..."

Un déclic. Une pensée. Lady Brock ou quel que soit son nom. Ma seule chance de la revoir serait probablement ici. Mais... Par les Sept, arrête de tergiverser ! me tançais-je intérieurement. Si tu ne participes pas, tu ne la reverras peut-être jamais, et si tu renonces maintenant, elle pourrait d'elle-même refuser de te retrouver.

Les lâches n'attirent pas la chance...

"Ho et puis au diable ! Allons voir de ce pas si cet individu me prendra lui aussi en sympathie ! Et quel que soit sa réponse, je serai ravi de partager quelque chose à boire avec vous, soit pour me remonter le moral, soit pour vous remercier pour vos précieux conseils, qu'en dites-vous ?"

Enfin, j'espérais malgré tout ne pas devoir vider entièrement ma bourse pour m'inscrire, sinon je pourrai tout juste me payer un verre d'eau après !

[DukeTogo]

Avec un demi-sourire embêté, reflétant son débat intérieur, Aleth demanda à Hostella de lui ramener son manteau et indiqua qu'elle allait faire une promenade avec Ser Jonothor. A celui-ci elle précisa, avec le souvenir de son expérience avec Joango : "J'attire déjà bien assez les ennuis, inutile en sus de provoquer tous les voleurs des environs avec ma tenue."

Jonothor ne commenta pas mais son petit sourire trahissait ce qu'il devait penser. Le reste des propos d'Aleth le fit rire. Peut-être déchanterait-il mais pour l'heure, il semblait ne craindre aucun des dangers énumérés par la lady. Afin de ne pas perdre de temps à attendre un aller retour d'Hostella, il prit une grande cape de pluie pour couvrir les épaules d'Aleth même s'il n'adhérait pas vraiment à cette précaution.

"Votre compagnie est réjouissante mais ne tardons pas davantage car il me faudra revenir. C'est que j'ai aussi un tournoi à préparer."

C'est donc sous la protection du rugueux chevalier du Val qu'Aleth Castellane pénétra pour la première fois dans Port-Réal, laissant derrière elle le terrain des tournois qui se trouvait au sud de la ville, non loin de la Néra. Les manteaux d'or qui tenaient la Porte du Roi vérifiaient de manière aléatoire - ou selon des critères à la discrétion d'un officier se tenant sur le coté - ceux qui entraient dans la capitale. Jonothor toisa superbement les soldats du Guet qui s'écartèrent devant son passage. Il mena Aleth sur la grande voie qui leur faisait face. Il commenta en voyant la lady grimacer : "Ah oui, ça ne sent pas la rose. Cette voie s'appelle la promenade de la rivière. De l'autre des remparts, c'est le marché aux poissons qui longe la Néra. La porte de la Gadoue se trouve au bout de cette rue, mais nous allons faire un petit détour" En effet, ser Jonothor bifurqua à un moment sur la gauche, permettant à Aleth de voir par moment le septuaire étoilé surplombant la colline de Visenya. Aleth connaissant le noms des deux autres : Rhaënys qui abritait Fossedragon et Aegon surplombé par le Donjon Rouge. Ils débouchèrent plus tard sur un autre voie dite la Rue de l'Acier. Il y'avait de nombreux artisans travaillant le métal et bien des forgerons. Ils passèrent devant une large façade fermée par une double porte finement ouvragé faite d'un curieux bois blanc. Non loin de celle-ci, un taverne où ser Jonothor trouva certaines personnes qu'il connaissait. Il fit signe à quelqu'un de sortir pour assurer la sécurité de la lady puis sortit à son tour accompagné d'officiers qui partageaient son accent du Val. "Des amis", expliqua-t'il simplement. 'Haut comme l'Honneur", dit l'un d'eux en saluant la lady.

Reprenant chemin, Jonothor expliqua avec un petit sourire satisfait : "Le plus illustre des hommes du Val présent à Port-Réal est notre lord en plus d'être la Main du Roi. Vous ne trouverez pas à la capitale que des Manteaux d'Or mais aussi des hommes du Val, fidèle à notre lord Jon Arryn mais aussi des hommes de la Reine, des sois-disants chevaliers des Terres de l'Ouest. Il y'a aussi des vassaux de lord Renly Barathéon, le Maitre des Lois. Nous ne sommes pas les plus nombreux mais nous savons nous prêter main forte sans poser de questions." La rue de l'Acier redescendait vers les docks pour atteindre enfin la Porte de la Gadoue, gardant l'entrée est de la ville, face à la Nera. La place s'appellait la place Poissarde. Elle était traversée par la promenade de la Rivière qui continuait jusqu'au Donjon Rouge. Face à la porte, la rue de la Gadoue continuait vers le centre de la ville.

Jonothor ne fit preuve d'aucun ménagement et exigea d'un garde de voir ser Prédeaux.

Aleth, tu peux me donner le résultat d'un jet de Connaissances