TDF - Chap.18 - Péril à Port-Real - Bas les masques

[Ser Walton Dulver]

Il recentre son attention sur Aleth la couvrant une nouvelle fois de ce bleu d'une intensité magnétique.

- "Au combat... oui... des oncles et un cousin pendant la Rébellion... face aux troupes de..."

Cette fois ci c'est vers l'estrade qu'il porte les yeux. Plus précisément sur Jon Arryn.

- "Enfin... c'est le passé. La Rose soutenait à l'époque le mauvais partis... il en faut toujours un dans une guerre."

Trève de mauvais sujets le voici souriant à sa Belle.

- "J'ai repensé à ce que vous m'avez dit au sujet du mariage. Et il me semble que je suis en désaccord avec vous."

Il marque un temps avant de continuer.

- "Bon... mes parents ne sont pas des modèles en la matière et il est vrai que je ne voudrais surtout pas leur ressembler quand je serai moi même épousé."

Il cherche ses mots.

- "Ce que je veux dire c'est que... Voyez les 7. Dans leur multiplicité ils sont un. Et on ne saurait se séparer de la Jouvencencelle, de la mère ou de l'Aieulle car alors l'équilibre Saint serait rompu. En toute chose équilibre est bon."

Il a l'air habité par ses réflexions.

- "Aussi un bon mariage serait un mariage qui sait user des forces de chacun et les respecter, les faire fructifier. Qui trouve l'équilibre de cette façon. Pourquoi enfermer une Dame dans un castel si elle ne le souhaite pas? Telle une fleure qu'on prive d'eau elle dépérirait. Non, il faut trouver le bon équilibre entre l'époux et sa mie. Le bon équilibre entre le devoir et les souhaits."

[Iris]

Aleth écouta avec attention la vision de son soupirant qui ne perdait définitivement pas le mariage de vue. Dire que cette seule mention lui donnait envie de fuir...

" Mais dans votre raisonnement, des Sept, je serais censée n'en être que trois. Et vous, songez-vous à être le Ferrant en plus du Guerrier et du Père ? Et qui sera l’Étranger, car les Sept sont en nombre impair."

Elle avait une expression qui pouvait évoquer un chat jouant avec une pelote de laine.

" Si les Sept ne sont qu'un, et qu'il nous est recommandé d'agir à leur image, ne devrais-je pas cultiver tout autant l’Étranger, le Guerrier, le Père et le Ferrant en moi ? Quoique pour les travaux manuels, je pense avoir mon comptant de Ferrant... Et vous ? Qu'en est-il de votre Jouvencelle, Mère, Aïeule, Ferrant et Étranger ? "

" Avant de chercher l'équilibre et l'harmonie avec autrui, ne serait-il pas mieux d'être un individu véritablement entier ? "

Mais Aleth avait conscience qu'un septon donnerait probablement raison à la version de Walton, et sitôt cette pensée à l'esprit, elle se tut.

[Ser Walton Dulver]

Mordillement de lèvres. Sourcil qui se hausse.

- "Permettez moi juste de préciser que L'étr... que le septième. N'est pas sexué. Sous sa cape on ne voit même pas son visage... Et pour le reste..."

A nouveau le voici cherchant ses mots.

- "Les hommes et les femmes sont fait pour se compléter pas pour être identiques... mais... chaque Sainte Face doit nous parler à tous. Ainsi l'élan de la Jouvencelle et son souffle je le ressens. Quand je vous regarde."

Serait-ce du rouge qui lui monte aux pommettes? Mais oui... vite, vite, esquivons.

- "Et la compassion de la mère face à la misère m'étreint la gorge. Quand à l'Aieule, en toute circonstance je me demande ce qu'elle ferait, car elle nous guide sur les voies de la sagesse."

[Crépuscule]

Joango revint auprès de ses deux beautés fatales, oubliant vite l'attitude du jeune homme qui l'avait laissé filer, qui l'avait pourtant perturbé quelques secondes.

"Pour le plaisir de vos papilles."

[Iris]

Le regard dans le vague, Aleth culpabilisait d'être impatiente de voir si Lord Baelish voulait vraiment lui parler, ou de savoir si Jonothor aiderait Mira. Quel démon avait-elle en elle pour songer à cela quand un chevalier mettait son cœur à ses pieds ?

" Je ne prie plus guère que l'Aïeule et l’Étranger..." avoua-t-elle à voix basse.

" Je ne sais pas ce qui est bien, mais je sais parfois ce que je veux."

D'un débit plus rapide, elle poursuivit avec ce qui pouvait presque ressembler à un sourire conquérant (carnassier ? impatient ? ayant le goût du défi et du sang ?) :

" Je veux mettre la main sur Ser Jonothor pour lui demander s'il acceptera d'intercéder en faveur de Lady Mira. Et je veux retrouver Lord Baelish, car j'ai eu l'impression qu'il voulait me parler et j'ai de bonnes raisons de penser qu'il est mêlé au moins de loin à certaines affaires qui me préoccupent."

Elle demeura en silence devant Ser Walton, comme si elle attendait des questions ou des protestations.

[Ser Walton Dulver]

- "Prier l'étr..."

Froncement de sourcils. Notre Ser Walton a l'air plongé dans une abîme de perplexité.

- "On ne le prie pas..."

Laissa t'il échapper dans un souffle. Toute à ses pensées il n'entendait presque pas Lady Aleth décliner son programme pour la suite.

- "Bien... bien... je n'ai nul droit sur vous et cette soirée vous appartient. "


Articula t'il finalement.

[Iris]

La presque bonne humeur d'Aleth retomba à voir la mine déconfite de Ser Walton.

" Vous êtes quelqu'un de bon. La providence vous a joué un mauvais tour en vous attachant à moi. Je ne suis pas... une bonne personne. Je désire ce qui n'est pas fait pour moi. "

" Et pour ce qui est de la soirée : vous l'avez gagnée par votre adresse. Je ne suis que votre invitée. C'est donc bien la vôtre. A ce propos, je vous ai dit ce que je voulais, mais vous n'avez rien dit. Que voulez-vous ? Qu'est-ce qui vous rendrait cette célébration agréable ? "

[DukeTogo]

Spoiler () :

Et maintenant, Joango risque de me détester...
Direction : http://donjon.huckloic.fr
]Good luck

Joango arriva vers la terre promise quand un bras le saisit.

"Où était-tu, canaille ? Ça fait un moment que je te cherche !"

Derrière l'épaule de ser Béric, Joango voyait la beauté des sables rire avec ses demi-soeurs.

"Allez, on s'en va. Je te laisse pas ici."

Derrière l'épaule de ser Béric, Joango voyait la beauté des sables rire avec ses demi-soeurs.

[Ser Walton Dulver]

Du haut de ses 2 mètres notre bon chevalier reprit quelques contenances. Montrant du menton la piste de danse il dit :

- "Et bien... vous m'avez fait apprendre à danser."

Se grattant les cheveux.

- "C'est que je voudrais mettre cela en pratique."

Il lui tend la main.

- "M'accordez vous cette danse?"

[Iris]

Aleth s'inclina gracieusement à l'invitation à danser, et donna sa main à son cavalier. Il serait bien temps de trouver Ser Jonothor ou Lord Baelish après. Et puis, un bal sans danser, ce n'était pas un bal digne de ce nom !