TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
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Aleth dans les gradins
Aleth n'en croyait pas ses yeux. Dans ce tournoi tout va de travers et Lord Florent manque de force de caractère en laissant un autre seigneur, Lord Piète, imposer sa loi.
" J'espère que le juge se montrera plus ferme et plus éclairé que Lord Florent. "
" En agissant tel qu'il le fait, Lord Piète remet en cause les décisions relatives aux inscriptions au tournoi, lesquelles étaient de la responsabilité d'un Florent. Je serais à la place de la Maison qui nous accueille, je me sentirais insultée."
" J'espère que le juge se montrera plus ferme et plus éclairé que Lord Florent. "
" En agissant tel qu'il le fait, Lord Piète remet en cause les décisions relatives aux inscriptions au tournoi, lesquelles étaient de la responsabilité d'un Florent. Je serais à la place de la Maison qui nous accueille, je me sentirais insultée."
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Re: TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
"Et il l'est très certainement, renchérit Darren sans décolérer. Je serai curieux de savoir pourquoi il laisse son autorité piétiner de la sorte."
Il se demandait ce qu'allait faire Béric, mais le fait qu'il veuille parler à Thoros indiquait qu'il cherchait une solution.
"Peut-être que Thoros forcera Piète à se battre sous peine de disqualification. On peut toujours rêver..."
Il se demandait ce qu'allait faire Béric, mais le fait qu'il veuille parler à Thoros indiquait qu'il cherchait une solution.
"Peut-être que Thoros forcera Piète à se battre sous peine de disqualification. On peut toujours rêver..."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
Naton Piète n'avait pas tenté de lui faire un coup en traître, c'était déjà ça mais cela restait un affront de se présenter ainsi à la lice.
Faisant signe à Thoros de Myr, il s'approcha finalement de lui pour lui dire :
"Thoros de Myr, il se fout des règles d'engagement. S'il n'a pas envie de jouter, il n'a qu'à déposer sa lance et s'avouer vaincu. Il n'y a aucun honneur à jouter ainsi."
C'était concis certes mais Béric n'était pas le plus grand parleur.
Faisant signe à Thoros de Myr, il s'approcha finalement de lui pour lui dire :
"Thoros de Myr, il se fout des règles d'engagement. S'il n'a pas envie de jouter, il n'a qu'à déposer sa lance et s'avouer vaincu. Il n'y a aucun honneur à jouter ainsi."
C'était concis certes mais Béric n'était pas le plus grand parleur.
Re: TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
Thoros était à la fois fumasse, à la fois sérieusement ennuyé.Jet de chance pair/impair : 5
"Alors, fous-le à terre quand tu en as l'occasion, bordel !"
"Toi, va me le chercher !" ordonnaa-t'il à un soldat qui partit en courant vers ser Piète. L'attente était interminable car l'homme se fit désirer.
"Qui y'a t'il, maintenant? demanda Naton Piète, dédaigneux.
- Il y'a que si tu joutes pas, je vais te disqualifier !
- Ton amitié avec Robert ne te permet pas tout...
- Ah ouais? Attention à ce que tu dis!
Naton Piète se pencha un peu.
"Tu oublies à qui tu parles. Je suis lord Piète, seigneur de Chutebourg, cousin des Clegane. Alors dis-moi un peu à quoi devrais-je faire attention."
Thoros déglutit un instant et hésita. Piète se tourna vers Béric Kardalt dont le sang ne devait pas manquer de bouillonner.
"Pourquoi suis-je surpris? Au lieu de relever les défis, tu cours te plaindre. Va donc te mettre en place, intima t'il à Béric en désignant l'autre coté de la lice d'où il venait lui-même.
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Re: TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
Béric observa la situation depuis son côté de la lice. C'est avec un demi sourire qu'il vit Thoros convoquer Piète pour qu'il s'explique mais la situation s'envenima juste après dès qu'il intimida l'arbitre, ce qui lui fit perdre ce sourire.
Il reprit donc sa lance puis se replaça de son côté de la lice.
Vu que "Lord Piète" ne semblait pas vouloir bouger et lui disait même d'aller de l'autre bord, il lui répondit :
"Il me semble Ser Piète que vos couleurs vous attendent de l'autre côté, tout comme votre écuyer pour vous armer."
Il reprit donc sa lance puis se replaça de son côté de la lice.
Vu que "Lord Piète" ne semblait pas vouloir bouger et lui disait même d'aller de l'autre bord, il lui répondit :
"Il me semble Ser Piète que vos couleurs vous attendent de l'autre côté, tout comme votre écuyer pour vous armer."
Put your head up in the air
Ser Piète pencha la tête de coté en plissant les yeux. Il ne faisait aucun doute qu'il tuerait Béric sur le champ s'il le pouvait. Qu'importe, le maître d'armes des Castellane soutint son regard sans ciller.
Finalement, Ser Piète fit faire volte-face à sa monture et alla de l'autre coté.
Thoros de Myr regardait en vain Béric d'un regard d'avertissement. S'il courbait l'échine parce que Piète étalait son rang et sa parenté avec des figures à la sinistre réputation, Béric Kardalt refusait de se laisser marcher dessus par ce rustre. Le dornien savait qu'il y'avait peu de ser aussi honorable et exemplaire que ser Arthur Dayne, l'Epée du Matin dont la seule vue l'avait marqué durant son plus jeune âge dans les Montagnes Rouges, mais il découvrait aujourd'hui un homme hautain et franchement détestable.
La détermination caractérisait Béric aussi il décida de ne jeter aucun regard vers le public ou vers la tribune pour ne pas voir l'inquiétude de lady Mullendore. Il la désignerait reine d'amour et de beauté s'il remportait le tournoi mais avant cela, il restait une épreuve avant la finale... et l'envie furieuse de rosser ce ser sans manières.
Il eut moins de temps pour se mettre en place qu'il l'eut cru car son adversaire rejoignit l'autre extrémité presque au galop.
Béric lança sa monture au galop quand il vit son adversaire charger. A travers la visière de son casque, il put constater que Ser Piète n'avait pas la lance baissée, bien au contraire. Celle-ci était haute... trop haute et surtout il tardait à la rabaisser. Béric eut la conviction mêlée à la stupeur que son adversaire visait sa tête.
Avant l'impact, Béric eu le réflexe de tourner la tête pour se protéger perdant un peu de précision de son coté. Il sentit sa lance toucher le bouclier adverse tandis que l'arme opposée heurta la partie supérieure de son bouclier avant d'être déviée.
Arrivant au bout de la lice, Béric vit qu'a l'autre bout, Piète frappait le sol avec sa lance pour la casser. Si le dornien était furieux, son adversaire semblait l'être plus encore. Naton Piète désignait le centre de la lice, lui proposant à nouveau de combattre au sol. Béric avait côtoyé nombres de guerriers et croisé le fer avec plus d'un homme et ne se faisait plus aucune idée sur Piète. Il n'était plus son adversaire mais son ennemi, un ennemi qui s'était juré de le tuer.
Finalement, Ser Piète fit faire volte-face à sa monture et alla de l'autre coté.
Thoros de Myr regardait en vain Béric d'un regard d'avertissement. S'il courbait l'échine parce que Piète étalait son rang et sa parenté avec des figures à la sinistre réputation, Béric Kardalt refusait de se laisser marcher dessus par ce rustre. Le dornien savait qu'il y'avait peu de ser aussi honorable et exemplaire que ser Arthur Dayne, l'Epée du Matin dont la seule vue l'avait marqué durant son plus jeune âge dans les Montagnes Rouges, mais il découvrait aujourd'hui un homme hautain et franchement détestable.
La détermination caractérisait Béric aussi il décida de ne jeter aucun regard vers le public ou vers la tribune pour ne pas voir l'inquiétude de lady Mullendore. Il la désignerait reine d'amour et de beauté s'il remportait le tournoi mais avant cela, il restait une épreuve avant la finale... et l'envie furieuse de rosser ce ser sans manières.
Il eut moins de temps pour se mettre en place qu'il l'eut cru car son adversaire rejoignit l'autre extrémité presque au galop.
Béric lança sa monture au galop quand il vit son adversaire charger. A travers la visière de son casque, il put constater que Ser Piète n'avait pas la lance baissée, bien au contraire. Celle-ci était haute... trop haute et surtout il tardait à la rabaisser. Béric eut la conviction mêlée à la stupeur que son adversaire visait sa tête.
Avant l'impact, Béric eu le réflexe de tourner la tête pour se protéger perdant un peu de précision de son coté. Il sentit sa lance toucher le bouclier adverse tandis que l'arme opposée heurta la partie supérieure de son bouclier avant d'être déviée.
Arrivant au bout de la lice, Béric vit qu'a l'autre bout, Piète frappait le sol avec sa lance pour la casser. Si le dornien était furieux, son adversaire semblait l'être plus encore. Naton Piète désignait le centre de la lice, lui proposant à nouveau de combattre au sol. Béric avait côtoyé nombres de guerriers et croisé le fer avec plus d'un homme et ne se faisait plus aucune idée sur Piète. Il n'était plus son adversaire mais son ennemi, un ennemi qui s'était juré de le tuer.
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Aleth & Darren dans les gradins
Observant la scène : "Je ne comprends pas bien ce qui se passe, mais ça ne semble pas s'arranger ?"
Un peu inquiète : "S'ils en viennent à l'affrontement à pieds, je crains que Béric ne puisse pas résister longtemps avec ses premières blessures... elles ne sont pas graves en tant que telles mais pourraient très vite s'aggraver tandis que Lord Piète paraît indemne... outre que son arme paraît avoir été choisie pour détruire des armures et broyer des membres... Béric est-il assez bon épéiste pour blesser un guerrier en équipement lourd avant d'être lui-même défait ?"
Un peu inquiète : "S'ils en viennent à l'affrontement à pieds, je crains que Béric ne puisse pas résister longtemps avec ses premières blessures... elles ne sont pas graves en tant que telles mais pourraient très vite s'aggraver tandis que Lord Piète paraît indemne... outre que son arme paraît avoir été choisie pour détruire des armures et broyer des membres... Béric est-il assez bon épéiste pour blesser un guerrier en équipement lourd avant d'être lui-même défait ?"
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Re: TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
Le deuxième passage avait prouvé à Darren, s'il avait fallu, tout le mépris que Piète vouait à son adversaire.
"Frais comme un gardon ou pas, cela ne changerait rien, j'en ai peur, souffla-t-il. Les précédents adversaires de Piète n'ont eu de sa part aucune mansuétude alors qu'ils étaient chevaliers. Affronter Béric est pour lui le pire affront possible et j'ai peur, si l'ont doit en venir à la joute au sol, qu'il décide de se faire justice lui-même."
Il soupira en se forçant au sourire malgré tout en voyant l'état d'énervement de l'adversaire de Béric.
"Toutefois, il y a peut-être un coup à jouer. Piète est dans un état de rage qui ne sied guère à la joute, alors, il reste possible, si Béric garde la tête froide et profite de cet instant, qu'il tombe de cheval en laissant de côté certaines règles élémentaires. J'avoue que l'ironie de la chose me plairait énormément !"
"Frais comme un gardon ou pas, cela ne changerait rien, j'en ai peur, souffla-t-il. Les précédents adversaires de Piète n'ont eu de sa part aucune mansuétude alors qu'ils étaient chevaliers. Affronter Béric est pour lui le pire affront possible et j'ai peur, si l'ont doit en venir à la joute au sol, qu'il décide de se faire justice lui-même."
Il soupira en se forçant au sourire malgré tout en voyant l'état d'énervement de l'adversaire de Béric.
"Toutefois, il y a peut-être un coup à jouer. Piète est dans un état de rage qui ne sied guère à la joute, alors, il reste possible, si Béric garde la tête froide et profite de cet instant, qu'il tombe de cheval en laissant de côté certaines règles élémentaires. J'avoue que l'ironie de la chose me plairait énormément !"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères
Le choc avait été d'une violence rare et il ne faisait aucun doute pour le dornien qu'après les différentes piques qu'il lui a avait adressé, le cavalier en face ne cherchait plus à le mettre à terre mais également à le tuer, c'était devenu une histoire personnelle en l'espace de quelques minutes.
Lors de la dernière joute, il avait même failli viser sa propre tête de dornien malgré les règles du tournoi. Cependant, alors que "Ser Piète" se replaçait en face et brisait un peu plus sa lance au sol tout en lui intimant de venir combattre à pied.
La loi restait néanmoins la loi et le combat au sol n'avait lieu que si les trois premières joutes n'avaient pas départagé les deux concurrents.
Prenant une grande inspiration, il regarda le ciel quelques instants avant de reporter son regard sur son adversaire, formulant derrière son casque une prière muette. Il savait que le public n'avait plus aucune importance désormais, il ne s'en soucierait qu'une fois Ser Piète à terre et vaincu. Quelques souvenirs revenaient à lui, être un chevalier était un rêve mais était-ce réellement ce qu'il souhaitait devenir ? Être comme "Ser" Piète, une personne qu'aucune notion de chevalerie semblait entacher... Les véritables chevaliers étaient-ils si fréquents dans ces contrées ? En tout cas, l'idée de faire mordre la poussière à cet homme était plus que présente, l'image qu'il renvoyait de ce qu'il désirait être ne pouvait que l'inciter à le battre pour redorer d'une certaine façon la chevalerie qu'il imaginait tant.
Saisissant sa lance, il se replaça de son côté de la lice, vérifia la solidité de celle-ci contre le sol pour être sûr qu'elle se brise bien à l'impact avant de porter son regard droit sur son adversaire.
La suite ... Il ne la saura qu'une fois qu'il sera de l'autre côté.
Lors de la dernière joute, il avait même failli viser sa propre tête de dornien malgré les règles du tournoi. Cependant, alors que "Ser Piète" se replaçait en face et brisait un peu plus sa lance au sol tout en lui intimant de venir combattre à pied.
La loi restait néanmoins la loi et le combat au sol n'avait lieu que si les trois premières joutes n'avaient pas départagé les deux concurrents.
Prenant une grande inspiration, il regarda le ciel quelques instants avant de reporter son regard sur son adversaire, formulant derrière son casque une prière muette. Il savait que le public n'avait plus aucune importance désormais, il ne s'en soucierait qu'une fois Ser Piète à terre et vaincu. Quelques souvenirs revenaient à lui, être un chevalier était un rêve mais était-ce réellement ce qu'il souhaitait devenir ? Être comme "Ser" Piète, une personne qu'aucune notion de chevalerie semblait entacher... Les véritables chevaliers étaient-ils si fréquents dans ces contrées ? En tout cas, l'idée de faire mordre la poussière à cet homme était plus que présente, l'image qu'il renvoyait de ce qu'il désirait être ne pouvait que l'inciter à le battre pour redorer d'une certaine façon la chevalerie qu'il imaginait tant.
Saisissant sa lance, il se replaça de son côté de la lice, vérifia la solidité de celle-ci contre le sol pour être sûr qu'elle se brise bien à l'impact avant de porter son regard droit sur son adversaire.
La suite ... Il ne la saura qu'une fois qu'il sera de l'autre côté.
D'un poil !
"Mmh, grommela Noirécu dans son coin en voyant qu'il y'aurait un troisième passage et en humant l'ambiance, un vrai ser aurait relevé le défi mais un vrai guerrier préfère gagner."
Les deux adversaires éperonnèrent leurs montures. Sans surprise, Béric mis toute son énergie dans cette dernière charge. Naton Piète avait raison sur le fait qu'il n'était pas un ser. Mais il avait aussi tord. Tord sur le fait qu'en tournoi, un homme devait se croire supérieur à son adversaire en honneur et en titre. La vraie chevalerie respectait son adversaire et respectait le public venu acclamer les champions.
Dans les tours précédents, Naton Piète avait toujours jouter sur la défensive. S'il était bon cavalier, il n'était pas un expert à la lance. Dans le cas présent, la colère l'emportait sur la prudence et il mettait toute sa force pour renverser Béric. Sauf qu'en voulant lui infliger un choc violent, il perdait en précision et tenait mal son propre bouclier. Sa lance ripa sur le bouclier du dornien. Béric, lui, plaça sa lance au parfait endroit qui se plia avant de se briser. Naton, bousculé, lâcha sa lance et se rattrapa in extremis au pommeau de sa selle.
Béric jeta un regard en arrière et vit que son adversaire n'était pas tombé.
Les écuyers coururent comme des dératés vers leurs chevaliers, chacun d'un bout à l'autre de la lice, pour les assister. Béric vit que Naton descendit laborieusement de selle, signe qu'il était blessé ou qu'il avait le souffle court.
"Si ça saigne, ça peut mourir". Se rappela-t'il. Ces mots prononcés par l'impressionnant guerrier qui l'avait sauvé de l'effroyable tueur qui voulait le tuer pour son bon plaisir... Le souvenir de ces deux hommes, l'un chevalier tempéré, l'autre d'une trempe inoubliable. A l'époque, durant la grande bataille de Cendregué, ils s'étaient disputés concernant le sinistre Ser Amory Lorch dont l'on disait qu'il n'était pas humain.
Les deux assistants débarrassèrent leur sire de leurs boucliers et des protections spécifiques à l'équitation et se tenait près à leur proposer un bouclier convenant davantage et leur arme respective.
Béric devait maintenant choisir entre combattre avec son plastron endommagé ou l'enlever avec l'aide de son assistant pour ne rester qu'en cotte de mailles.
Le regard du public allait d'un combattant à l'autre et l'on attendait le moment où ils se rejoindraient à pied au milieu de la lice, soit dès a présent soit dans quelques minutes...
Les deux adversaires éperonnèrent leurs montures. Sans surprise, Béric mis toute son énergie dans cette dernière charge. Naton Piète avait raison sur le fait qu'il n'était pas un ser. Mais il avait aussi tord. Tord sur le fait qu'en tournoi, un homme devait se croire supérieur à son adversaire en honneur et en titre. La vraie chevalerie respectait son adversaire et respectait le public venu acclamer les champions.
Dans les tours précédents, Naton Piète avait toujours jouter sur la défensive. S'il était bon cavalier, il n'était pas un expert à la lance. Dans le cas présent, la colère l'emportait sur la prudence et il mettait toute sa force pour renverser Béric. Sauf qu'en voulant lui infliger un choc violent, il perdait en précision et tenait mal son propre bouclier. Sa lance ripa sur le bouclier du dornien. Béric, lui, plaça sa lance au parfait endroit qui se plia avant de se briser. Naton, bousculé, lâcha sa lance et se rattrapa in extremis au pommeau de sa selle.
Béric jeta un regard en arrière et vit que son adversaire n'était pas tombé.
Les écuyers coururent comme des dératés vers leurs chevaliers, chacun d'un bout à l'autre de la lice, pour les assister. Béric vit que Naton descendit laborieusement de selle, signe qu'il était blessé ou qu'il avait le souffle court.
"Si ça saigne, ça peut mourir". Se rappela-t'il. Ces mots prononcés par l'impressionnant guerrier qui l'avait sauvé de l'effroyable tueur qui voulait le tuer pour son bon plaisir... Le souvenir de ces deux hommes, l'un chevalier tempéré, l'autre d'une trempe inoubliable. A l'époque, durant la grande bataille de Cendregué, ils s'étaient disputés concernant le sinistre Ser Amory Lorch dont l'on disait qu'il n'était pas humain.
Les deux assistants débarrassèrent leur sire de leurs boucliers et des protections spécifiques à l'équitation et se tenait près à leur proposer un bouclier convenant davantage et leur arme respective.
Béric devait maintenant choisir entre combattre avec son plastron endommagé ou l'enlever avec l'aide de son assistant pour ne rester qu'en cotte de mailles.
Le regard du public allait d'un combattant à l'autre et l'on attendait le moment où ils se rejoindraient à pied au milieu de la lice, soit dès a présent soit dans quelques minutes...
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