Chap. 4 : Union sacrée

[Maëlys]

De son côté Béric fut relativement satisfait de la tournure qu'avait pris les choses. Il aurait voulu bien plus mais cela n'était clairement pas possible. L'avenir aidera sur ce point peut-être.
Dans tous les cas, une fois qu'ils auront détaler du baraquement, il verra avec les officiers présents afin qu'ils mettent la main sur ce foutu William, quitte à ce qu'il faille doubler les rondes. Il se joindra également aux patrouilles de façon à retrouver ces hommes.

Au cours de l'après-midi, il comptait également voir Robert Garrys afin de faire le point sur les bâtiments sur le ports. Vu qu'il gérait pas mal le port, il était au courant des endroits où étaient envoyés les marchandises et les bâtiments qui n'étaient que peu utilisés.
Vu qu'il est probable que le port prenne de l'importance par le futur, cela lui semblait bien important de s'informer sur la chose.


Il repassera ensuite au château pour donner son cours à Jared, un peu tard certes mais il fallait absolument qu'il s'entraîne de façon convenable.


Puis une fois toute cette journée passée, il prendra le temps de se détendre dans sa chambre avant de descendre dans en ville pour rejoindre la maison de la Jouvencelle.

[DukeTogo]

Il fallait se rendre à l'évidence : le septuaire n'était pas plus propre qu'une lune plus tôt. Et Tom, ce Tom le Bref était à la fois aussi irritant que drôle que grotesque qu'obséquieux que misérable. Le chasser des lieux? Il faudrait dans ce cas réparer un bon nombre de choses pour l'empêcher de revenir au septuaire. Et le séparer des figures iconiques des Sept était une punition qu'il ne méritait pas.

Si l'on pouvait faire quelque chose de ce volubile trublion, ce serait un travail de longue haleine. Il faudrait un septon particulièrement patient et aimant pour le ramener dans le droit chemin du labeur...

La lady visita ensuite le charpentier et le couvreur et l'on obtiendrait sous peu une vision assez précise de ce que couterait les réparations du septuaire et de réaménagement de la bâtisse.

Les valeurs de réparation du septuaire sont incluses dans le système de règles. Je vais developper ça par ailleurs. Préoccupez-vous surtout de jouer ^^.

Elle rentra ensuite déjeuner au château, rejoignant ainsi à table Jared, Lysanor, Alyse et Jolan. Rhéomar était de sortie avec des gardes et Dame Guenièvre faisant le tour du château avec le chef des serviteurs et mestre Corvin. Elle discuta avec lui de la prochaine sortie prévue sous quelques jours où il faudrait représenter la maison Castellane, le mariage des Harte-Manning et lui glissa que s'il préférait rester au coté de sa petite soeur, elle supposait que le lord comprendrait.
Quand à Lysanor, elle leur jetait des regards furtifs et observait Jared d'un air lugubre, comme si elle avait voulu que son frêre soit vraiment un grand frêre.
Alyse avait Jolan. Elle, Aleth, n'avait plus Dugal...

De retour en ville, elle trouva Beric qui sortait des baraquements. L'interrogeant sur les événements du matin, elle apprit qu'une échauffourée avait eu lieu sur les quais, et que le spectateur des esclandres du patelin malfamé au nord de Noircouronne s'était porté au secours de Cecily Snow, "mais si, vous avez déjà du la croiser, l'athlétique blonde originaire du nord." Dans l'affaire, un type avait pris un coup de couteau, mais ses jours ne sont pas compté grâce au bons soins de la boulangère, qui en avait profité pour montrer et rappeler à quelques sergents qu'ils pouvaient le faire eux-même.
A son tour et après un regard circulaire pour être sure d'être à l'écart des oreilles indiscrètes, elle informa le maitre d'armes que Tristifer, complètement obsédé par ses contrebandiers et Lyndal Flowers, avait reçu le capitaine du port et le prévôt pour les harceler de questions et d'accusations à mi-mots, sans même en avoir référé à Rhéomar... Elle lui précisa également qu'elle ira voir Rose Seldon pour arrondir les angles mais qu'elle se gardait bien d'aller voir Robert Garrys.
Elle lui glissa également que les choses se présentait bien pour sa participation au tournois de Rubriant mais que bien entendu ce serait son père qui lui en parlerait, elle, ne faisait que... lui en toucher un mot.

Dans l'après-midi, Aleth put trouver Gyles à Waterford ainsi que rendre visite aux Seldon.

Aleth & Gyles, la suite ici en chap.4.
Chez les Seldon : Suite en 4.1

[DukeTogo]

Béric quitta Aleth avec un sourire en coin. Le tournoi des Florent... Alors, le lord allait, malgré son pingre de frère, l'encourager à y participer, avec tout les frais que cela représentait. Et puis il se rappela qu'une certaine personne souhaitait ardemment qu'il brille en tournoi... Au vue de la richesse de lord Alester Florent, nul doute que le tournoi attirerait bien des compétiteurs. Se battre pour défendre sa vie, défendre ceux que l'on a juré de protéger était une chose qu'il savait faire. Mais au delà de ça, se réunir entre hommes d'honneurs, respectueux de traditions séculaires, défendre des valeurs de conduite, se dépasser, représenter sa maison... La date exacte du tournoi n'était pas encore connue mais il se jura qu'il serait prêt.

Avant cela, il y'aurait cet aller-retour à faire, représenter les Castellane au mariage des maisons Harte-Manning, qui les conduirait au delà d'Hautjardin, sur la route de la Rose.

Il songea qu'il avait omis de parler à la lady de son entrainement. Les choses étaient claires avec le lord, il lui restait à en aménager les détails.

Mais avant cela, il se rendit au port voir Robert Garrys.

Si tu penses que tu ne pourras pas avoir la dispo nécessaire pour tenir le rythme RP avec le capitaine du port + la soirée à suivre, tu peux décrire ton approche avec Garrys (du moins si tu veux l'ajuster, en prenant en compte les infos que te donne Aleth ci-dessus) et je ferais un unique post de réponse.
L'entrainement avec Jared est bien pris en compte

[Iris]

Au septuaire

Tom Le Bref n'avait pas fait le ménage. Qu'avait-elle espéré ? ... Il faudrait vraiment trouver une perle comme septon pour en tirer quelque chose et l'amener à se comporter presque normalement. Etant donné l'état des lieux, Aleth fort simplement dit à l'habitant des lieux qu'il ne serait pas payé pour une tâche qu'il n'avait pas accomplie. S'il voulait les Cerfs d'argent de la jeune Castellane, il faudrait qu'il fasse quelques efforts.


Au déjeuner

Jolan ne lui paraissait pas au mieux de sa forme : "Tu viens juste de retrouver ta sœur, je comprendrais, et je suis sûre que Père aussi, si tu souhaitais passer du temps avec elle. "

A Jared, Alyse et Lysanor : " Père m'a offert de représenter la Maison lors d'un mariage qui se déroule non loin de Haut-jardin. Souhaitez-vous que je vous rapporte quelque chose de là-bas ? "

... et ne connaissant pas leurs goûts, il valait mieux qu'ils ne répondent pas juste "oui !" s'ils voulaient quelque chose qui leur plairait vraiment... sinon... Aleth improviserait bien sûr, mais sans certitude de tomber juste.


Au poste de garde

Aleth remercia pour le récit des événements et songea que la Dame Bartheld avait parfaitement raison : il fallait former une partie des soldats des Castellane aux soins. Que feraient-ils si l'un des leurs était blessé en courant après les brigands de Thalia Penn ? Ils risquaient de mourir bêtement. Mourir est une chose inévitable et voulue par les Sept, mais mourir bêtement était intolérable. Il faudrait en reparler à Béric à l'occasion. Il avait l'air de vouloir s'occuper sérieusement des questions de sécurité, cela pouvait l'intéresser.

" Béric, je me demandais... ne serait-il pas possible d'organiser des cours à quelques éléments de la garde afin qu'ils soient en mesure d'assurer les premiers soins ? Nous pourrions nous en occuper au château... Ainsi chaque groupe de soldat aurait un ... infirmier... Quelqu'un capable de limiter la gravité des blessures, le temps de transporter les blessés jusqu'au château par exemple. Si l'idée vous convient, nous pourrons discuter des modalités plus tard, quand vous aurez le temps."


Les cours de musique

Les Sept étaient d'humeur amicale avec Aleth : elle trouva Gyles, enfin, le trouva sur son chemin, de sorte qu'elle saisit l'occasion :

"Bonjour à vous Gyles. Si vous avez le temps, j'aurais souhaité aborder deux questions avec vous."

Apparemment, elle comptait discuter quelques minutes. Son attitude était ouverte, mais les sujets étaient susceptibles d'être sérieux, en tous cas, ils n'étaient certainement pas comiques, ni d'une grande légèreté. Sa première question arriva sitôt qu'un consens implicite ou explicite sur le lieu de la conversation serait trouvé :

" Quand vous nous avez quitté à Noircouronne, vous avez dit à Messer Kardalt que vous comptiez suivre une piste qui se dirigeait à Villevielle ? Qu'en est-il précisément ? "

[MeiYaw]

Dans l'après midi, le hasard me fait rencontrer Lady Aleth, qui m'aborde alors que je ne m'y attendais pas particulièrement. Après une courbette pour saluer la dame, je lui réponds aimablement.

Lady Aleth, quel bel après midi ! Vous en profitez pour une petite balade ?

Je me place à son côté.

Accepteriez vous de prendre mon bras, et faire quelques pas ? Je répondrais à vos questions avec grand plaisir, ma Dame.

Après sa question et quelques secondes de réflexion, je réponds.

J'ai effectivement suivi cette piste...............................................................................

[DukeTogo]

J'ai effectivement suivi cette piste...

...Quand nous étions à Noircouronne, j'ai entendu une conversation où un homme disait à un autre qu'un de ses cousins avait manqué de se faire tuer par quatre hommes dont un guerrier particulièrement grand. Et que le lendemain, il avait été interrogé par un autre sur ces hommes...
Je me suis melé à la conversation et j'ai donc voulu remonter la source, trouver ce fameux cousin. Pour ne pas laisser la piste refroidir, je dus partir avec l'homme ce qui ne me laissait pas le temps de vous prévenir. Quand à ce que j'ai trouvé... Ce cousin a effectivement manqué de se faire raccourcir. Il a ensuite été interrogé dans les environs de Villevieille par un homme balafré. Celui-ci voulait tout savoir sur ces hommes mais le cousin ne savait pas grand chose. Ah... et ce cousin s'est rappelé une chose : le balafré à un de ses sbires qu'il s'attendait à ce qu'ils viennent plus nombreux, que quatre guerriers, ça faisait peu. Et ensuite, et bien, je suis revenu à Waterford.

NRP : Avec toute la meilleure volonté du monde, Gyles n'a pas d'autres infos donc pas la peine de la réinterroger. Ensuite, considérez que ce qui est dit là est connu (à court ou moyen terme) de tout les PJ.

On va aussi considerer que Gyles sait dans les grandes lignes ce qui s'est passé chez les Hastwyck, car cela a fait partie des sujets de conversations lors du diner banquet au retour des PJs la veille au soir. Ce que le perso ne sait pas, c'est le projet de la jouer "fine" en jouant la carte du vassal consciencieux.

[Iris]

Ne tenant pas à se "commettre" en plein Waterford avec un ménestrel, Aleth esquiva le volet où son interlocuteur lui proposait son bras. En outre elle n'était pas là pour badiner mais pour avoir des réponses.

... qu'elle accepta... semblant sincères...

" Décidément, les balafrés qui jouent un rôle important sont bien nombreux ! " fit-elle songeant au trois"Balafré" : le chef de Maison close à Villevieille, celui qui avait accompagné le frère de Jolan, et celui qui surveillait le domaine Hastwyck et ce qui s'y passait depuis les environs de Villevielle. Une coïncidence ? En partie ? En totalité ?


Laissant ce premier sujet de côté, elle songea un instant que Gyles ignorait tout de ce qui s'était déroulé chez les Hastwyck... Mais il avait dû entendre les grandes lignes durant le banquet hier soir : les Castellane étaient arrivés à la Trémière le domaine des Hastwyck, l'attaque avait eu lieu aboutissant sur l'enlèvement d'Alyse Hastwyck, aussitôt ils étaient partis à la poursuite des hommes, ils avaient fini par les rattraper dans la forêt, de nuit, s'ensuivit un combat violent aboutissant à la libération d'Alyse et à la mort de 2 des quatre guerriers.

" Avez-vous déjà eu l'occasion de donner des cours à des enfants ? "

" Je pense à ma sœur Lysanor... et pourquoi pas à mon frère Jared ou à la sieur de Jolan, Lady Alyse Hastwyck, qui va passer quelques temps à Waterford... J'ai pensé que cela pourrait leur plaire, mais enseigner à des jeunes gens n'est pas la même chose que simplement exercer son art. "

Elle aurait pu compléter, en demandant les conditions de travail, manière de faire, programme, tarifs... mais ne souhaitait pas poser trop de questions en une fois.

[Maëlys]

De son côté, Béric arriva jusqu'à l'endroit où se trouvait le plus souvent Robert Garrys, le capitaine du port, c'est à dire non loin de "l'échoppe" de Harald.
Il avait pas mal de choses à lui dire mais il essaya de condenser le tout en quelques informations, de façon à ne pas y passer la journée entière car dès qu'il se lançait dans ses histoires on pouvait être parti pour des heures.

"Garrys ! Je te cherchais justement."

Après quelques minutes à parler de banalités, il arriva au cœur du sujet qu'il voulait aborder :

"Je viens donc te voir car de ce que j'ai vu et entendu, le port de Waterford risque à plus ou moins long terme de gagner en affluence avec le renforcement de plusieurs ports existants et la création de certains autres plus au sud.
J'aurai donc besoin, si tu as un peu de temps que l'on fasse le point sur la situation correctement. Les entrepôts qui sont les plus utilisés, ceux qui sont vacants, etc... Je suis sûr qu'on y gagnerait beaucoup à recenser tout ça correctement."

"Après, je sais bien que tu n'es pas au courant de tout mais je suis sûr qu'on y gagnerait à travailler ainsi. Waterford a beaucoup à y gagner.
Et celui qui intervient dans cette amélioration aurait aussi à y gagner."

Il avait ainsi posé quelques bases, en espérant que cela donne bien pour la suite.

[DukeTogo]

D'abord de bonne humeur comme à son habitude, Robert Garrys devint assez rapidement nerveux, ses oreilles rougissaient presque :

"Qu'est ce qui passe, Béric? c'est le frère du seigneur qui t'envoie, c'est ça? Rien à voir là-dedans. Et la bagarre de ce matin, j'y suis pour rien non plus. Ha, des résultats, des résultats! J'ai toujours bien servi Waterford. Y'a qu'à que m'le dise, si faut que je me barre! Et c'est toi qu'on y'envoit?"

La nervosité commençait à gagner toute sa carcasse, il s'agrippait fiévreusement à la planche, faisant tomber par accident le verre de tord-boyaux. De l'autre coté de la planche, docile et calme comme un mouton, Harald écarquilla les yeux en entendant le verre choir et recula dans son bazar à la recherche soit d'un autre verre soit d'un tissu pour nettoyer le sol, allez savoir.

[Maëlys]

La façon dont il répondit lui inspirait pas tellement confiance, qu'est ce qu'avait encore fait le frère du Lord ?
Alcool ou réel stress, sa réaction était quand même suspecte, avait-il tant de chose que ça à se reprocher ? Ou Tristifer lui avait-il reproché tant de choses que ça ?

Il continua donc d'un ton plus calme :

"Je ne suis envoyé par personne et je ne reproche rien.
Si je suis venu, c'est pour parler, c'est tout. Mes hommes m'ont évoqué des entrepôts qui restaient vides par moment, je voulais surtout me renseigner sur ce point, savoir exactement où cela en était et je ne pensais pas avoir meilleure réponse que par toi."

"Après tout, qui sait aussi bien ce qui se passe sur le port que son capitaine ?"

"Ces différentes zones pourraient être utilisées de façon intelligente si elles ne servent pas pour du stockage si mon avis compte, mais bon, ce n'est pas à moi de décider, pour ça qu'il me faut les informations avant."