TDF - Chap.18 - Péril à Port-Real - Bas les masques

[Ser Walton Dulver]

Notre preux chevalier s'en va donc danser avec sa Lady. Il essaye avec application de reproduire les pas appris dans la journée, privilégiant la sobriété à l'excentricité pour ne pas risquer de se tromper. Alors que tournant ils se croisent :

"Qu'est ce qui défini une bonne personne? J'ai fais de mauvaises choses, mais je m'efforce maintenant d'agir différemment. Qu'est ce qui ferait de vous un être mauvais Lady Aleth?"

[DukeTogo]

Ser Walton et lady Aleth se montrèrent de très correct danseurs. Il y'eut bien quelques maladresses mais le plaisir évident qu'ils prenaient étaient visible, palpable si bien qu'il était agréable de les regarder évoluer.

A l'issue d'une danse, lady Aleth remarqua ser Jonothor bavardant avec une brune qu'elle avait déjà vu.

[Crépuscule]

Joango tenta de récupérer son bras sans y parvenir

"Non ! Mais non ! Ser! Lâchez moi!"

[Iris]

Aleth en pleine danse ne pouvait pas répondre à la question qui surgissait. Alors que la musique cessait et qu'elle voyait Ser Jonothor avec Lidda, elle glissa quelques mots :

" C'est trop long à expliquer comme cela, entre deux danses. Vous voulez vous amender, vous êtes en quête de Bien, d'Harmonie, d'Equilibre et d'Ordre -- moi, plus le temps passe et plus je m'en éloigne... parce que ma nature profonde me pousse ailleurs. "

" Allons-y. Ser Jonothor m'en veut sans doute, mais j'espère qu'il acceptera quand même d'aider Lady Mira. La femme qui l'accompagne s'appelle Lidda, c'est une intrigante de Port-Réal. "

Si Ser Walton ne s'opposait pas à trouver son rival, Aleth irait, saluant le couple amicalement et présentant Lidda à Ser Walton. Afin de sonder l'état d'esprit de Jonothor, elle prit un peu de temps à demander comment se passait la soirée, ce qu'ils avaient vu, fait, qui ils avaient rencontrés... Aleth espérait qu'à ce moment de la conversation Jonothor serait au moins ouverts à parler davantage, et peut-être serait-il possible d'évoquer l'affaire de Mira en lui demandant son avis.

[Crépuscule]

Joango cessa ses supplications et ne résista plus.
"Pardon ser, je sais on a des choses importantes qui nous attendent, et je me donne en spectacle à m'agiter comme un morveux... Je m'excuse.
Au fait, vous savez qui est le jeune homme brun derrière le roi Robert ?"

Sentant l'étau se relâcher et attendant que Béric tourne la tête vers la table royale, Joango retira vivement son bras et tenta de rejoindre en toute hâte Tyene.

[DukeTogo]

Lidda la première remarqua l'approche du jeune couple et se rapprocha de Jonothor, assez près pour qu'il puisse sentir sa gorge sur le haut de haut de son bras. Il poussa un petit rire satisfait et vit alors lady Castellane et le chevalier du Bief.

"Ah, lady Castellane et son bouclier porte-voile !"

Décidément, ser Jonothor ne ferait aucun cadeau à ser Walton.

[DukeTogo]

Béric relâcha Joango pour scruter les jeunes hommes debout derrière le roi Robert.

"Hum... Non, je ne connais pas son nom mais son visage me rappelle quelqu'un, je ne saurais dire."

Joango n'avait bien sur pas écouté la réponse et fila en direction de la grande tablée dorniène. Celle-ci n'avait d'yeux que pour leur plus haut dignitaire présent qui conversait plus loin avec la Main du Roi, terriblement désireux d'entendre ce qui se disait.

Ce que Joango ignorait, c'est que ser Gennady Shannin venait d'accaparer Béric pour lui vanter sa propre valeur, en tant que qu'homme et futur seigneur de Wyll, dans les montagnes rouges coté est. Soit à l'opposée du domaine d'origine du maitre d'armes Castellane, vassal des Dayne. Darren remarqua que Béric peinait à se défaire. Gyles lui demanda de l'aider tandis qu'il s'occuperait de récupérer Joango.

Le jeune écuyer rejoignit Tyene qui mit un moment à le reconnaitre. Sa bouche souriait mais ses yeux menacaient : "Si ce n'en est pas..."

[Casaïr]

Nous nous dirigions vers Béric afin de le récupérer lorsque nous le vîmes en pleine discussion avec un homme que je ne remettais pas, mais qui semblait prendre plaisir à s'écouter parler.

"Notre tout nouveau chevalier s'est fait un ami", dis-je doucement, sans être tout à fait certain de la pertinence de mes propos.
"On a plus le temps, sinon Messire Bras-de-Fer va s'impatienter et foncer dans le tas sans nous attendre. Va le rejoindre, moi je me charge de rattraper Joango avant qu'il ne fasse une bêtise plus grosse que lui."

J'acquiesçais à la demande de Gyles. Celui-ci parti aussitôt à la chasse à l'écuyer tandis que je me rapprochais du maitre d'armes des Castellane.

"Alors, j'espère que tu passes une bonne soirée, parce que de mon côté c'est assez... bref." Je me tournais alors vers l'homme qui discutait avec lui. "Pardon de vous importuner, je suis Darren Risley, à qui ais-je l'honneur ?"

[Crépuscule]

"Le vin du Roi, dans la coupe de son frère, si je mens, je veux bien être fouetté."



Un doute traversa l'esprit de Joango, le garçon aurait pu se jouer de lui... Mais il était trop tard pour reculer.

[DukeTogo]

Tyene du juger que Joango ne mentait pas car elle plongea l'index dans la carafe avant le porter à ses lèvres. Elle commenta, satisfaite :

"Bon garçon."

Le même index descendit vers son ventre partiellement dénudé pour décrire des cercles autour d'un adorable nombril. Le nez de l'écuyer semblait décrire les mêmes mouvements.

"Oh." C'était Gyles qui venait d'arriver près de Joango, pareillement captivé. "Voilà une gestuelle évocatrice que lady Brock devrait user."

Le troubadour se reprit le premier pour dire à l'écuyer. "Réveilles-toi, on y va. Il revient tout de suite, lady... qui vous soyez." Il dut littéralement le trainer, parvenant à le convaincre qu'il valait mieux ça plutôt que de passer pour un bébé de lait si Béric venait le chercher par le col.

Ser Béric avait parvenu à se débarrasser de ser Gennady avec l'aide de Darren. Joango eut un moment la présence d'esprit de réaliser que cet homme n'avait pas gagné son droit d'entrée au bal de la Reine et avait du dépenser beaucoup pour être de la fête. L'écuyer simula avec talent une vive déception quand Béric le Droit lui refusa de se joindre à la vendetta contre Allar Deem et s'appliqua à hocher la tête sans sourire comme un idiot quand le maître d'armes lui confia la mission de chaperonner lady Aleth. Une pensée fugace à la jeune Alyse Hastwyck lui fit demander à son maitre d'administrer un coup de pied bien placé à l'enfant d'putain.

C'est la mâchoire serré que Béric quitta le bal pour apprendre à danser à Allar Deem, suivi de Darren, un brin déconfit de n'avoir trouvé sa belle malgré l'intime conviction qu'elle n'était pas loin. Le troubadour ferma la marche après avoir glissé quelques mots complice à l'écuyer.

"On ne meurt qu'une fois/ Tout ce que tu as a savoir c'est que tu dois rien presser, sinon tu vas décevoir lady j'ai-pas-froid."