TDF - Chap.18 - Péril à Port-Real - Bas les masques

[Ser Walton Dulver]

Bien heureux soit l'homme qui se retourne et qui voit sa Lady suivre le mouvement. Rassuré de la voir ici, il reprit à destination des deux Roses :

- "Permettez moi encore un mot pour vous présenter celle dont j'ai l'honneur de porter les couleurs en la joute. Couleurs qui vous sont d'ailleurs pareillement vassales."

Un pas de côté, il s’éclipse pour la laisser prendre en main la suite.


edit : j'avais pas vu ton poste Duke en postant ça mince, mince. Donc oui considérez que mon poste précède celui de Duke please vu que ça n'entre pas en contradiction.

[Iris]

Spoiler () :

Je vais partir du principe que le post de Walton précède celui du MJ ^^

Ser Walton l'introduisit et Aleth apprit avec étonnement qu'elle avait été reconnue, mais plus encore que son arrivée suffisait pour susciter une joute verbale... se concluant par le regard appuyé de Lord Baelish.

Si elle avait ignoré son lien à la Maison de la Soie, elle aurait pu peut-être espérer une aide quelconque, mais l'attitude de Corbin Celtigar l'incitait à la plus grande prudence à l'égard du grand Argentier à la langue aiguisée. Une bonne nouvelle : il semblait en réalité ignorer encore beaucoup d'elle s'il ignorait son cousinage. Elle réfléchissait... mais n'avait pas le temps pour cela.

Première fois devant Lady Maergery qui se plaignait de s'ennuyer trop facilement ? Que dire ?

" Mon cousin semblait en effet bien se porter quand je l'ai vu toute à l'heure. Il est venu avec Ser Béric le Droit, qui avait fait choir Ser Bayard Norcroix à la première passe lors de la finale du tournoi de Rubriant. Je suppose que Ser Darren cherche sa belle et mystérieuse lady dont j'ignore tout, si ce n'est qu'elle est la maîtresse de ses pensées depuis leur rencontre. "

Aleth faillit mentionner Jolan Hastwyck, mais... parler de gens morts tragiquement et issus d'une Maison mal vue, ce n'était pas du meilleur goût.

[Casaïr]

Rien.

Rien de rien.

Pas la moindre trace.

Je commençais vraiment à croire qu'elle n'avait même pas fait le déplacement jusqu'à Port-Réal.

"On dirait que je me suis trompé, je vais rentrer bredouille de ma chasse à la lady", dis-je piteusement à Gyles. "Va prévenir Béric et attendez-moi près de la sortie, je vais prévenir Aleth que nous nous mettons en route."

C'est en trainant les pieds et la mine un peu basse que je fis un énième tour pour cette fois-ci trouver ma cousine. Celle-ci fut nettement plus facile à trouver mais elle était en grande discussion avec les Tyrell. Bien que j'ai pas grand chose contre ser Loras et sa sœur, j'avais du mal à oublier que c'était à leur père que je devais mon presque départ au Mur. Je m'approchais mine de rien et m'arrêtais à distance respectueuse, signifiant ma présence sans toutefois l'imposer.

[DukeTogo]

Joango parvint à se rapprocher de la table royale, du moins près des serviteurs. Leur responsable le toisa d'un air mauvais puis choisi finalement quelqu'un d'autre comme souffre-douleur de ses exigences qualitatives. Mais il eut conscience que d'autres superviseurs pourraient le confondre aussi choisit-il une autre approche. Il y'avait derrière le roi deux gringalets dont un blond aux cheveux filasses, ayant l'insigne honneur de remplir son verre tandis que l'autre était brun avec une mine fort triste. Il parvint à se placer sur le chemin d'un nouveau pichet, le prenant du plateau à la place d'un autre un peu trop lent pour le donner en échange de celui déjà entamé que tenait l'échanson du roi. Celui-ci n'opposa qu'une vague résistance à l'idée de rendre le pichet qu'il tenait. Quand Joango repartit, l'autre jeune homme lui glissa que tout le monde n'avait pas le droit à deux essais. L'écuyer se sentit coincé et désemparé. Curieusement, le brun lui fit signe de déguerpir au lieu de le dénoncer.

Joango serra les dents en s'éloignant de la table royale et reprit son souffle quand il se jugea suffisamment loin.

Maergery eu un sourire amusé aux mots d'Aleth avant d'être happée par la femme exotique aux yeux de velours qui lui chuchotait presque à l'oreille on ne sait quelle nouvelle information.

[Ser Walton Dulver]

Notre bon héritier Dulver ne perdit pas une miette des échanges tendues entre le Grand Argentier les Tyrell. S'il en comprit quelque chose il ne le montra en tout cas pas. Il laissa de même aller la conversation sur le cousin de Lady Aleth sans intervenir. Au compliments de Ser Loras en revanche il paru s'animer et échangea quelques amabilités avec ce dernier au sujet de la chevalerie. Il échangea ainsi sur des questions d'armements, de postures et d'équipements, sans hésiter le moins du monde à demander conseils à celui qui jouissait déjà d'une grande réputation de jouteur malgré son jeune âge. On est ainsi à la cours du Bief : jeunes et beaux, insouciants et talentueux. Bientôt, peut-être, viendra l'hivers et son lot de désolation. Mais mais notre bon Walton n'en a pas conscience et pour l'instant c'est l'été et la fête. Or, si il y a bien une chose qu'il est idéal de faire entre jeunes damoiseaux en pareilles festivités c'est bien de parler de chevalerie, un verre à la main, le sourire aux lèvres.

Cela dit notre jeune Ser n'a pas seulement en tête la question chevaleresque. Non, nous dirions même que ce soir, son sujet de préocupation est tout autre, aussi met-il fin à la conversation poliment après quelques temps pour retrouver sa très chère Lady.

- "Qu'en avez vous pensé? Le Bief a de bien beaux jours devant lui avec cette nouvelle génération qui s'avance non?"

[Iris]

Aleth fut récompensée de ses cancans d'un sourire amusé -- ce qui était le but -- aussi quitta-t-elle Lady Maergery avec les égards dus à son rang et une forme de soulagement d'avoir trouvé quelque chose de convenable à dire.

Walton la rejoignit fort satisfait semblait-il.

" Sans doute. Je n'arrive pas à me faire une idée. Je suis assez curieuse de savoir comment est Willos Tyrell. Mon frère... Dugal était son écuyer. Il est mort lors d'une embuscade durant la prise de Pyke. Je me demandais quel genre d'homme était l'héritier, et comment il s'était lié à mon frère... Mais Willos Tyrell ne parait guère en public,..."

Mais Darren était là. Sans doute pour partir. Elle se contenta de quelques mots peut-être étranges pour son compagnon :

" Il est donc l'heure. Faites attention à vous. "

[Casaïr]

Je saluais Aleth avec un léger sourire.

"Ne t'inquiète pas pour nous, nous sommes de grands garçons. Du reste, ce sont surtout les mots échangés ici qui peuvent être les plus dangereux. Prends soin de toi, même si je te sais en excellente compagnie."

Je lui adressais un clin d'œil complice même si je savais qu'elle ne partagerait pas mon enthousiasme.

"Nous reviendrons vite."

Un dernier salut avant de m'en retourner, puis je rejoignais Béric et Gyles. Notre mission de ce soir débutait.

[Iris]

Aleth eut la moue modérément enthousiaste qu'attendait Darren, et après son départ, glissa à son cavalier :

" Darren vous a adopté. "

Elle se demandait si son cousin n'avait pas sélectionné un prétendant avec lequel il s'entendait, avant tout parce que ce serait plus agréable pour lui d'avoir un "cousin par alliance" avec qui discuter chevalerie.

[Ser Walton Dulver]

Si notre chevalier esquisse bien un sourire à la mention de Darren qui l'aurait "adopté", rapidement son visage redevient beaucoup plus grave. Une main vient se poser sur l'avant bras d'Aleth avant de se retirer aussitôt ne laissant que le souvenir d'un frôlement, l'emprunte fugace d'un instant déjà passé.

- "Je suis désolé pour votre frère. Vraiment... Bien des braves sont morts là bas... et - hélas - il semble que cela n'ai pas suffit pour tout les Fer-nés. Nous avons tout les deux pu le constater récemment."

Il la regarde dans les yeux. La scrutant de son bleu profond.

- "Nos proches partis ainsi nous font réaliser à quel point la paix est précieuse."

Puis détourne le regard pour mieux le perdre dans le vague du mouvement des corps.

- "Avoir connu la mort fait d'autant plus chérir l'amour."

[Iris]

Aleth se sentait un peu gênée de l'intensité avec laquelle Walton plongeait dans ses yeux et ne parvint à répondre qu'après qu'il ait rompu le contact.

" La paix vraiment ? " demanda-t-elle d'une voix presque éteinte.

" L'épouse de mon oncle fut tuée en temps de paix, tout comme mon ami Jolan Hastwyck et Mestre Corvin... et je ne l'ai échappé moi-même que de peu."

Mais assez parlé d'elle et surtout assez ruminé sur ses vieilles histoires : "Vous disiez "nos proches", des membres de votre famille sont-ils tombés au combat ? "