TDF Chap. 21 : Peril à Port-Réal

[NailsEater]

Gyles d'abord surprit, se mit en rire de bon coeur en voyant les réactions alentours. Elle écouta la suite de la conversation, répondit d'un hochement de tête à Béric quand il lui demanda si elle serait présente pour la grande mélêe, une lueur sombre dans le regard. Elle ne raterai ça pour rien au monde.

"Visiblement nous avons encore un peu de temps avant que la grande mêlée débute. Autant le mettre à profit maintenant que nous somme tous frais et dispo. Je n'ai pas eu le temps de parler à Aleth au sujet d'Orton Piète. Il parait qu'il peut ... m'aider à régler quelques soucis. Si ça ne vous dérange pas qu'on fasse un crochet par sa tente. Et ensuite, on commence par qui ? Quoi ? Où ? Des idées ?"


Sur ces paroles, elle lança le mouvement se dirigeant doucement vers la tente de la Lady.

[Casaïr]

Je relevais la tête pour observer mes camarades avant de frapper dans mes mains.

"Allez, il est grand temps de se mettre en route. Gyles et moi allons voir ce qu'il en est avec Orten, pendant que chevalier et écuyer feront la tournée des auberges, malfamées ou non, pour nous trouver quelqu'un qui puisse nous envoyer du Cheldaro à Waterford. Évitez juste de trop en boire, sinon cela vous grillera le cerveau."

Je me levais pour rattraper Gylehan après avoir salué Béric et Joango.

[DukeTogo]

Darren et Gyles se mirent en route pour trouver la tente des Piète. Une fois reconnu le charmant blason d'une nuées de chausse-trappes - ces oursins d'acier destinés à blesser piétons et monture - sur fond noir, le chevalier demanda à voir messer Orten. Celui-ci ne tarda pas à les rejoindre. Gyles et Darren purent comprendre que les deux frères avaient une discussion animée sur l'amant de leur soeur. Orten dissipa rapidement les plis de son front préoccupé pour leur sourire.

"Et bien, quelle charmante surprise. Comment vas-tu, ser Darren ? Hmm, que vois-je, on se promène avec son troubadour personnel ? M'est avis que tu comptes remporter la Grande Mêlée pour attirer ta belle !"

[DukeTogo]

De leur coté, Béric et Joango commencèrent à faire le tour des vendeurs de boissons, sans grand succès pour le moment...

Spoiler () :

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[Casaïr]

"Salut Orten, souriais-je. Je peux t'assurer que ce brave Gyles s'y entend pour tourner le vent à ton avantage. Si un jour tu devais te battre devant un public, demande ses bons services, avec la foule de ton côté, c'est comme si tu étais fort comme un ogre. Et pour ce qui est de la mêlée, j'escompte bien tous les écraser, cela me ferait du bien de quitter Port-Réal sur une victoire. Mais je ne suis pas venu ici pour cela."

J'entrainais un peu à l'écart le cadet de Naton avant de lui expliquer la raison de notre venue.

"Je sais qu'Aleth t'a demandé si tu nous pouvais nous aider sur une affaire un peu... délicate, mais j'ignore exactement ce qu'elle t'a dit à ce sujet. Et je ne parle du cheldaro, précisais-je en souriant. Béric fait actuellement tourner les bouteilles pour découvrir le fournisseur avant d'être complètement refait -ou défait, selon le point de vue. Et si Gyles et moi sommes là, c'est justement pour l'autre problème.

[DukeTogo]

Orten eut l'air embarrassé et entraina Darren et Gyles à l'écart des oreilles indiscrètes.

"Oh moi me battre devant la foule, tu sais... Hum... Donc, vous cherchez du coté du cheldaro pour trouver le fournisseur de poison... C'est bien. Mais soyez prudent et discret, surtout. Mais une autre affaire ? Je ne te suis pas. Cela concerne-t'il la fortune d'Aleth ? Tu crois que ser Walton en a après la richesse des Castellane ?"

[Casaïr]

"La fortune de... ?"

La question me semblait si saugrenue que je faillis éclater de rire. Je me retins néanmoins à temps et me contentais d'esquisser un sourire à la place.

"Non, ne t'inquiète pas ! Son père est certainement nettement plus riche que les Castellane -même s'il se battra certainement bec et ongle pour obtenir une dot conséquente si Walton parvient à épouser Aleth. Non, c'est le cas de Gyles qui nous importe et de sa sœur, Méryn."

Je fis une pause, cherchant mes mots avant de me lancer.

"C'est une des pensionnaires contraintes de la Maison de la Soie, et nous cherchons un moyen de l'en sortir. L'une des idées que nous avions eu était de la racheter, cependant nous avons besoin de quelqu'un qui fasse moins... guerrier et qui sache tourner les mots à son avantage. Et ce ne peut être Gyles lui-même car il s'est fait repérer déjà auparavant. S'il l'approche de nouveau, cela risque de sembler suspect."

[DukeTogo]

Chevalier et écuyer retrouvèrent Tom le Bref qui les avaient suivi à leur insu. Le nabot leur dit qu'il avait grand soif parce que c'était épuisant d'écouter les gens. Il leur dit aussi qu'il avait entendu un des types interrogés dirent après leur départ que le fournisseur de Cheldaro était à Culpucier. Tom affichait une mine de vainqueur réjoui, attendant qu'on lui donne de quoi se payer à boire. Quand à Culpucier, il refusait de les accompagner car se prétendant trop bien né pour barboter dans cette fange.

[DukeTogo]

Orten avait écouté bien écouté Darren et semblait perplexe.

"Attends, tu me demandes de me jouer l'amrouraché d'une... d'une... qui veut acheter sa liberté ?"

Le jeune noble fronçait les sourcils en regardant Gyles Waters, intrigué par tant de considération pour les tracas d'un bâtard.

[Casaïr]

L'accueil de ma demande ne recevait pas d'emblée un refus, ce qui me soulageait un peu. Il me fallait désormais répondre aux questions légitimes que ce posait Orten.

"Je sais que c'est une demande un peu... étrange, d'autant que l'on ne se connait pas depuis très longtemps. Et sache que je comprendrais parfaitement si tu décidais de refuser.

"Pour faire simple, leurs parents à tous deux ont plus un comportement d'ogres que de parents aimants, dans le sens où leurs "enfants", tous adoptés, étaient utilisés pour faire leurs basses besognes. Et les filles étaient réservés pour les bordels si elles trouvaient preneurs. C'est le cas de Méryn. Elle n'a jamais eu son mot à dire et a bien trop peur pour s'enfuir d'elle-même. Je serais bien intervenu de mon propre chef mais j'ai peur que l'on puisse remonter jusqu'aux Castellane et que l'on se pose des questions. Enfin, j'imagine que l'on pourrait se poser des questions pour d'autres", consentis-je.

"Je sais que tu ne nous dois rien, c'est même plutôt l'inverse. Je te suis déjà reconnaissant de m'avoir aidé à m'inscrire pour le tournoi -même si je n'ai pas pu autant briller que je ne l'aurais voulu-, et tu nous as aussi donné des pistes concernant l'empoisonneur. Ce serait donc une nouvelle faveur que nous te devrions si tu décidais de nous aider. Si tu veux, nous pouvons retourner en parler avec Aleth, elle saura sans doute mieux t'expliquer que moi. Je n'ai pas dit "convaincre", note-le bien", terminais-je en souriant. "Et si tu décidais de nous aider, nous pourrions régler directement les détails nécessaires"