TDF. Chapitre 7.2. "Lord" Tristifer

[DukeTogo]

Tristifer donna son cheval à un garde et salua rapidement les héros de Rubriant tout en interpellant le chef des serviteurs pour qu'on lui prépare un bain.

"C'est inouï, vos victoires. C'est un bon signe, le signe qu'il est temps pour la maison Castellane d'occuper la place qui est la sienne ! C'est bien, c'est très bien, vous avez bien travailler, vous serez récompensés. Qu'on leur serve du vin ce soir !"

Il n'eut qu'un bref regard vers Ser Darren et Myrosh d'Asshaï sans se soucier de qui ils pouvaient être avant de repartir l'air satisfait. Kieran Orell leva les yeux au ciel une tandis qu'il s'éloignait en soufflant de dépit. "Du vin? Le lord voudra une fête et vous n'y couperez pas, mes petits gars !"

Une servante vint trouver lady Aleth pour lui dire que Tristifer désirait l'entretenir.

Elle trouva dans un grand baquet d'eau fumante, immergé jusque sous les épaules. Il y'avait sur un tabouret proche sur lequel était posée une bouteille du vin de la maison et une coupe en étain.

"Ha, Aleth ! Voyons, approches, installes-toi. Ne fais donc pas tant de manière, je t'en prie. J'ai eu une journée éprouvante et mes fichus bottes m'ont meurtris les pieds, rien de tel qu'un bon bain pour me détendre. Alors, racontes-moi, c'était comment? Et Béric, il fut bon?"

[Iris]

Aleth n'en revenait pas d'être convoquée dans une salle d'eau, et plus encore par un homme, se tenant précisément dans le baquet rempli et fumant, vraisemblablement nu ? Car il était certainement dépourvu de sous-vêtements ? Tristifer ne semblait pas du genre à s'embarrasser de ce genre de scrupules ?!... Ou alors elle s'était toujours méprise sur ce qui était normal pour une entrevue ?

Entrant à petits pas dans la pièce dont elle redécouvrait l'architecture et chaque détail d'ameublement sous un jour nouveau, comme si elle n'y était jamais venue, ses pensées vagabondaient. L'incongruité de la situation avait pour l'heure chassé ses idées noires, elle imaginait la suite logique (?) : "Oh Jack, venez donc vous détendre dans un bain et laissez-moi vous frotter le dos. C'est ainsi chez les Castellane, on discute ainsi, au calme et dans l'intimité des salles d'eau. Finalement nul besoin de se rendre chez Dame Adrienne !... De quoi je parle ?... eh bien..."

Quelle bénédiction que ces lieux fussent plongés dans la pénombre et envahis de brume ! Il fallait bien tout cela pour reprendre contenance sans se sentir percée à jour !

La jeune fille regarda la bouteille et la coupe en étain : "Souhaite-t-il que je le serve ?" se demanda-t-elle dubitative en constatant que le seul siège était occupé par la boisson. Elle regarda autour s'il n'y avait pas une autre chaise pour elle, et finit par s'installer : soit en prenant une autre chaise, soit en dégageant le tabouret -- remplissant la coupe, la tendant à Tristifer et posant la bouteille par terre.

Comment était-ce ? " Ces quelques jours furent plein de bruit et de fureur, de gloire et de drames, d'ambitions et de trahisons, d'amitié et de haine. "

" Béric pour sa part resta concentré et déterminé, joutant jusqu'au bout en dépit de blessures sérieuses. Ce tournoi aurait pu lui coûter la vie. Le guerrier soit remercié : Béric vainquit le champion de Lord Florent en final, et Jolan surpassa également celui des Florent dans la finale d'archerie. Nous avons remporté les deux épreuves auxquelles nous avons participé. Le nom des Castellane était sur toutes les lèvres, qu'elles s'en réjouissent ou le honnissent. "

Songeant à l'avidité de son oncle : "Jolan a emporté 500 dragons d'or ; Béric 2000 dragons d'or, en plus des équipements de Ser Bayard de Norcroix, Ser Tanton Fossovoie, le prêtre rouge Myrosh d'Asshaï, Ser Bryan Fossovoie. Béric avait également vaincu Lord Naton Piète, mais ce dernier a méprisé notre champion car n'étant pas Ser et a refusé de lui apporter ce qui lui était dû. "

Cherchant ce qui pourrait complaire à son oncle et lui donner un tableau aussi positif que possible de la situation, elle poursuivit : " Vous avez peut-être vu dans la cours le prêtre rouge et Ser Darren Risley, mon cousin, invité par Mère à passer quelques temps parmi nous. Ils ont sympathisé avec Béric, Jolan. Ils se sont proposés pour les aider à déloger les brigands du marais de la Sorcière sitôt qu'ils seraient tous remis de leurs blessures."

Repoussant encore le moment d'annoncer les complications les plus déplaisantes, elle s'attarda sur le volet des intrigues qui pourraient intéresser Tristifer : " Parmi les bonnes nouvelles, j'ai également pu reprendre contact avec des membres de la Confrérie de la liberté et certains d'entre eux sont prêts à nous aider pour identifier le commanditaire de l'attaque sur le chemin menant au mariage des Harte-Manning... il faudra que je vous reparle d'eux, j'ai fait quelques découvertes. J'ai aussi une hypothèse qui me semble tenir concernant le commanditaire, mais si j'ai raison... si j'ai raison il s'agit d'un espion des Lannister en poste à la cours des Tyrell. "

[DukeTogo]

Les yeux de Tristifer s'étaient écarquillés à l'annonce des gains du tournoi.

"Lord Florent chie les dragons d'or, ma parole ! Il faut que cela soit dans nos coffres à présent."

"Ah oui? Un prêtre rouge? Que fait-il si loin d'Essos? Qu'importe, tout aide est bonne à prendre pour prendre possession des marais. Kieran Orell m'a déçu sur ce point, il semble infichu d'envoyer des soldats nettoyer le marais sous prétexte de peurs idiotes. Ton père est trop bon de garder chez nous une bouche à nourrir à moitié impotente. Enfin..."

Songeur, il croisa les doigts à l'évocation de la Confrérie de la Liberté et eut un sourire intéressé quand sa nièce commença à developper.

"Aleth, les murs de ce château sont trop étroits pour ton intelligence, c'est indéniable. Dis-moi tout. Qu'as-tu découvert, que soupçonnes-tu ?"

[Iris]

Aleth se garda de commenter les réactions de son oncle et se contenta de parler quand elle y était invitée, s'efforçant de garder la tête froide malgré les éloges. Son expérience plus tôt avec Mère lui avait montré qu'à un retour positif pouvait très vite succéder une chute brutale et douloureuse :

" Ce n'est qu'une hypothèse, mais j'ai éliminé toutes les autres pistes que je voyais : je pense qu'il y a des chances raisonnables pour que j'ai raison... Il reste à le confirmer par des vérifications à Hautjardin. Je vais vous raconter les faits tels que je présume qu'ils se sont produits."

" Je me rendis à Hautjardin pour faire un rapport au Sénéchal des Tyrell au sujet de la ténébreuse affaire des Manteaux d'or. Notre démarche visait à avertir les Tyrell, mais surtout les dirigeants de Port-Réal d'une manière qui montre que nous savions que des manœuvres clandestines avaient lieu, mais que nous ne comptions pas nous lancer dans des vengeances ou une quelconque quête de vérité pour découvrir qui précisément était le commanditaire."

" Un agent des Lannister suffisamment bien placé dans la cour des Tyrell pour avoir connaissance de ce rapport prit peur. Peut-être crut-il que nous en savions plus que nous ne le disions et ne tarderions pas à le démasquer ? En tous cas, cet homme avait accès au trésor des seigneurs du Bief et déroba 10 Couronnes dans un coffre qui avait peu de chance d'être ouvert. " Aleth songea qu'elle avait beaucoup été par une des idées de Jolan qui lui avait permis en y repensant d'aborder le problème sous un angle radicalement différent de ses premières idées totalement erronées mettant le mariage des Harte et Manning au premier plan. Il lui avait fallu découvrir la vérité sur Lady Silva Harte-Manning pour être convaincue qu'il fallait chercher ailleurs et tout reprendre à zéro. "Cette imprudence pourra servir de preuve, mais elle ne me paraît pas en soi suffisante pour être déterminante pour le confondre."

" L'agent est un homme des Lannister au vu du lien au pouvoir de Port-Réal et du témoignage, possiblement partiellement mensonger, du Manteau d'or qui menaçant Lady Alyse Hastwyck. Pris d'une vive inquiétude, il voulut m'éliminer dans les plus brefs délais. Il envoya un agent à nos trousses, un homme qui obtint sans peine de nos gardes qu'ils parlassent de notre destination à l'occasion d'une halte dans une auberge. Cet individu rejoignit précipitamment l'archer. Un membre de la Confrérie de la liberté qui était témoin de l'échange le trouva étrange. Le paiement fut versé alors."

" L'archer était un agent double, implanté depuis assez longtemps dans cette bande pour les espionner, preuve selon moi que la Confrérie de la liberté fait plus que rançonner les voyageurs : ils ont des activités qui inquiètent Port-Réal d'une manière que je ne m'explique pas. Un lien avec Ser Reswald Hastwyck et le Balafré de Villevieille ? En tous cas, l'agent Lannister de Hautjardin avait tellement peur qu'il était prêt à saboter la mission d'infiltration pour me tuer. " Alors qu'Aleth ne se sentait pas en mesure de faire trembler qui que ce fût...

" L'attaque fut en partie orchestrée par l'archer qui se plaça idéalement pour frapper et agit d'une manière qui devait semer la confusion, lui permettant de fuir. Sa persévérance à tirer dans ma direction alors qu'il aurait été plus prudent de fuir me laisse imaginer qu'il espérait la seconde partie de son paiement. "

Faisant une pause pour marquer la fin de cette partie du récit, elle poursuivit :

" Nous avons quatre contacts dans la Confrérie de la liberté qui manifestent de l'intérêt pour notre cause. L'un d'eux m'annonça à Rubriant qu'il chercherait qui était l'intermédiaire entre l'archer et l'agent de Hautjardin. Il me paraît déterminé et j'espère qu'il pourra aboutir prochainement à un résultat qui nous permettra de remonter la piste et confondre notre ennemi commun. A présent j'attends de ses nouvelles. "

Avec un sourire amusé : "Si vous capturiez des forestiers aux allures de brigands rôdant sur nos terres, ne les pendez pas trop vite : certains sont actuellement nos meilleurs alliés."

[DukeTogo]

Tristifer écoutait en réfléchissant et fit repeter Aleth sur les points qu'il avait du mal à assimiler.

"Tout de même, Hastwyck... Reswald? Ma foi, pourquoi pas... Quand à un balafré de Villevielle? Il serait temps que j'ai dans mon arc quelques informateurs débrouillards pour pouvoir remonter la piste de ces gens."

"Concernant ces fameuses pièces, j'ai missionné Corvin et il est clair que ce ne sont plus des dragons d'or en circulation. Ce sont même presque des pièces de collections car il y'en a eu très peu de frappées."

"Donc, pour résumer, nous sommes tributaire des recherches d'individus de la Confrérie de la Liberté et de débusquer un agent Lannister à Hautjardin."

"Cette confrérie, on ne sait pas grand chose sur eux mais je gage que c'est une force non négligeable. Leur connait-tu des alliés parmi la noblesse du Bief? J'aimerais les rencontrer, rencontrer leur chef." Cette perspective faisait sourire Tristifer qui affichait un rictus pour le moins inquiétant. "Je compte sur toi pour m'organiser ça."

"Pour ce qui est d'Hautjardin, il faudrait que tu puisses informer un des Tyrell sans témoin. Mais c'est tout de même étrange que les Lannister aient un agent à Hautjardin étant donné que les Tyrell n'ont pas leur mot à dire sur ce qui se décide à Port-Réal. Mais... que vienne faire les Lannister là-dedans?"

"Tu veilleras à ne jamais être seule, y compris à Waterford, veut-tu?"

[Iris]

A la question de la connaissance des alliés nobles de la Confrérie de la liberté, Aleth secoua la tête. Elle ne voyait vraiment pas qui, ce serait une loterie que d'en désigner. Elle se retint de rétorquer qu'entre les instructions de Kieran Orell ou Béric Kardalt, elle ne pouvait tout simplement pas sortir du château sans escorte, qu'elle le voulût ou non. Qu'elle se sentît en sécurité ou en danger, les mesures de protection étaient rigoureusement identiques à ses yeux. Elle acquiesça pour assurer son oncle qu'elle ne chercherait pas à faciliter la vie à un assassin éventuel.

" Le lien entre Ser Reswald Hastwyck et les Lannister date de la fin de la guerre qui mena Robert Baratheon sur le Trône de fer. Comme vous le savez, les Hastwyck se rallièrent très tôt à lui, mais en furent fort peu récompensés. Ser Reswald reçut d'un Lannister de haut rang l'ordre de tuer les enfants Targaryens réfugiés en Essos ; il devait apparemment s'y rendre avec un guerrier patibulaire balafré, mais ces hommes refusèrent d'exécuter les ordres et entrèrent dans la clandestinité. Mon hypothèse fait de l'homme de Hautjardin un Lannister... mais il pourrait aussi bien être un agent du Trône de fer directement, après tout Lannister et Baratheon sont liés par mariage. "

Après une pause :

" Je songeais à solliciter une entrevue avec Willos Tyrell. Comme Dugal était son écuyer, il ne devrait pas être insurmontable d'obtenir de pouvoir lui parler sans témoin sans que cela paraisse aussitôt suspect. J'aimerais en savoir plus sur eux... enfin Willos Tyrell, cela me faciliterait la tâche, mais Mestre Corwin ne peut me dire pas grand-chose sur l'héritier du Bief, en dehors de son infirmité consécutive à un accident durant son premier tournoi."

[DukeTogo]

Tristifer était songeur.

"Mmm... Bon, la Confrérie, au prochain contact, tu m'organises une rencontre avec leur chef.

Willos Tyrell? Pourquoi pas. J'ai fort à faire à Waterford pour redresser le domaine. Ton père est trop bon pour les affaires de basse justice. Je serais bien venu avec toi à Hautjardin mais je ne peux pas lâcher prise maintenant. Notre maison manque cruellement d'esprit vif comme le tien. Sois prudente avec les Tyrell, ne promets rien et fais les cracher aux bassinets. Tiens, tu crois qu'ils nous prêteraient de l'argent? Hé, pourquoi pas après tout. Ils ont des devoirs envers nous."

Tristifer avait parfois des sursauts, des idées étranges et saugrenues. L'oncle reprit aussitôt.

"Parlons peu, parlons bien. Il se trame très certainement quelque chose d'ampleur et je n'aime pas ne pas savoir ce qu'il se passe. Hastwyck, bon. Mais nous, toi. Pourquoi quelle raison? Héberger un pupille n'explique pas qu'on ait voulu s'en prendre à toi. Il doit y avoir autre chose que nous n'avons pas encore identifié. Brr... Cette eau devient glacée. Autre chose?"

[Iris]

Aleth fit de son mieux pour ne pas réagir à certains aspects du discours de son oncle... ceux qu'elle estimait les plus aberrants ... pour ne pas dire... déments...

"Les hommes de la Confrérie sont d'une extrême méfiance : je ne pourrais pas obtenir d'entrevue si je ne peux leur expliquer vos motivations, s'ils estiment qu'ils n'ont rien à gagner dans l'affaire ou s'ils ont la moindre raison de soupçonner un piège."

Laissant son oncle méditer ces données quelques instants, elle se leva pour lui chercher une ample serviette, endossant avec autant de neutralité et détachement que possible le rôle habituellement assigné à une servante.

" Oui, mon oncle, il y a d'autres sujets à aborder, mais si vous êtes las, nous pouvons remettre cette discussion à plus tard."

Si l'eau était si froide, autant qu'il sortît. Aleth tenait à avoir un interlocuteur concentré et dans de bonnes dispositions.

[DukeTogo]

"Rien à gagner? Mais ils ont TOUT à gagner. Qu'on t'ils accomplit jusqu'à maintenant, je te prie? Rien. Et puis je ne piège personne, j'avertis toujours. Bon, et cette histoire de motivations... Dis leur ce que tu veux. Je veux apprendre quel est leurs rôles dans tout ça."

"Ah oui, d'autres sujets? Alors, dines avec moi."

Un peu plus tard, oncle et nièce siégeaient seul dans la grande salle. Tristifer tiqua devant le goût du vin et s'emporta sur les servantes.

Vous là, au lieu de rester plantés à rien faire. Ramenez moi ça en cuisine, vous n'aurez qu'à le donner aux gens de cette maison dénués de nez !"

Une fois les deux servantes reparties en cuisine, s'adressant à sa nièce.

"Nous employons bien trop de monde ici. Ca ne rime à rien, les dépenses inutiles. Alors, dis-moi, de quoi d'autres voulais-tu m'entretenir?"

[Iris]

Quand elle entendit les paroles de son oncle relatives à la Confrérie de la liberté, Aleth fit de son mieux pour prendre sur elle et ne rien exprimer de tout ce qui lui traversait l'esprit. La conversation se poursuivrait à dîner, pourvu qu'il fût bien disposé ! ... mais le moindre incident l'amenait à crier sur le personnel et se plaindre de tout.

"Il y a plusieurs sujets..." commença-t-elle. De tête, elle en voyait au moins deux : Lady Silva Harte-Manning qui l'avait tant choquée qu'elle se devait de l'évoquer, et le problème de Darren, mais celui-là ne serait abordé que si elle trouvait un angle qui contourne bien des difficultés. Il y avait aussi Ser Emmon Cuy, ou peut-être aussi Lord Piète qui pourraient intéresser l'irascible intendant.

Entamant de crudités variées accompagnées de tranches fines de viande marinée et rôtie, elle démarra :

" Comme vous le savez, Jolan et Darren seront un jour prochain les Lords des Maisons Hastwyck et Risley. Leurs pères sont âgés et montrent des signes de fatigue, mais n'ont jamais pris le temps de former leurs fils à cette tâche. Ces domaines ne bénéficient pas non plus de Mestres expérimentés à même de guider les jeunes seigneurs rendus influençables par leur manque de connaissance en matière d'intendance ou de politique. "

" Dans ces domaines, l'enseignant jouit souvent par la suite d'une considérable influence car il a pu former les esprits à ses vues. "

" Vous, mon oncle, êtes le genre d'homme qui a précisément développé les talents qui manquent à ces deux héritiers. Tôt ou tard, ils repartiront sur leurs terres, mais ils pourraient le faire en ayant plus que des souvenirs de la douceur de vivre ici : ils pourraient avoir appris à concevoir les affaires de leurs domaines selon un angle qui nous soit durablement favorable ; ils pourraient aussi préférer dorénavant n'entreprendre de grands projets qu'en ayant pris conseil auprès de celui qui serait devenu leur mentor. "

N'était-ce pas la perspective d'une influence occulte durable entre les seules mains de son oncle ? Elle le regarda dans les yeux, espérant se montrer assez convaincante pour que Tristifer en vienne à désirer accueillir les deux jeunes hommes dans ses bureaux.