[LdlG] Automne 1152 - Prélude en Catastrophe Majeure

[Amnèsya]

J'aime pas cela... Je vais faire une cible facile avec mes fanions, si part hasart ces mouettes avaient envie d'autre choses que de cadavres froids..

Mais Hank s'exécuta... trouva une butte et commença à agiter les fanions, les yeux en alerte sur tous ce qui pouvait bouger

[ramb]

Gosnard, en partie guider par son instinct et un poil par la situation parla :

"Chef, rentrons au phare, retournons voir Conrad, préparons nous pour la suite, rester ici ne me rien qui vaille.
Ces lapins ont été massacrés, nous ne sommes pas assez fort pour affronter ce qui à fait ça, surtout si c'est nous qui sommes à découvert."

[Cialf]

Deuk, en entendant la remarque de Gosnard, s'arrête. Avancer, c'est bien, mais avancer sans être d'accord sur le but, c'est moins bien.

- D'un côté, Gosnard, tu n'as pas tort : si la bande nous attend en embuscade, nous sommes mal barrés...

Il sort sa pipe de sa poche, puis s'interrompt et lève le museau pour voir d'où vient le vent. Ce ne serait pas malin si le vent portait l'odeur de tabac vers les types masqués.

- D'un autre côté, les types ne sont pas en vacances à la plage. Ils veulent attaquer quelque chose ou quelqu'un, et si nous ne sommes pas là pour les en empêcher, nous sommes une patrouille qui ne fait pas son boulot. Le mieux, ce serait de les devancer pour donner l'alerte. Sauf que nous ne savons pas où ils vont. Ça mérite de réfléchir un peu.

C'est là qu'une pipe serait bien utile... Mais on ne fait pas tout ce qu'on veut, dans la vie.

[Amnèsya]

Deuk pouvait fumer sa pipe pour réfléchir et attendre les éventuels contributions de ses camarades à ce qu'il convenait de faire tranquillement, le vent portait l'odeur du tabac, les autres en direction de la mer.

De son côté, Hank faisait de grand signaux que l'on ne pouvait manquer de remarquer si au phare, quelqu'un observait l'horizon.

[Cialf]

Deuk allume sa pipe et regarde la fumée s'envoler vers le large. Le vent venu de l'intérieur n'amène aucune odeur de charogne ou d'incendie qui obligerait à une action urgente.

- Bon. Laissons le temps à Hank de descendre de son perchoir. C'est lui le pisteur, notez que vous n'êtes pas forcément mauvais non plus, mais il a davantage de métier. S'il trouve aussi qu'il faut pister la bande, s'il pense qu'il ira plus vite tout seul qu'à quatre... En tout cas, on saura de quoi on discute. C'est vrai que j'ai oublié de questionner Conrad sur les cartes, et je connais Laennec, il est trop poli pour le réveiller avec un seau d'eau froide.

[Crépuscule]

Hank, après avoir accroché le fanion en haut de l'arbre, redescend et saute au pied de l'arbre.

"Les suivre ne sera pas le problème, par contre, c'est vrai que le temps joue contre nous pour essayer les dévancer et alerter quelqu'un.
A moins d'avoir un bateau et un capitaine pour profiter du vent, notre seule chance est de deviner leur cible et d'essayer de prendre une route plus rapide, et probablement bien plus risquée.

Allez étudier les cartes, je continue de les pister et vous laisserai des signes pour que vous me rattrapiez."

[ramb]

"Cela nous fera un garde moins, qui ne pourra pas faire grand chose seul, je pense que nous devrions rester grouper, interroger notre rescapé, et aviser à partir de là.
Ils sont trop nombreux pour nous. c'est toi le chek Deuk"

[Cialf]

- Il doit y en avoir un ou deux blessés après leur accrochage avec Conrad, ils n'avancent peut-être pas si vite que ça, ou alors ils vont laisser les blessés en arrière. Hank, crois-tu que tu pourrais les rattraper et capturer un traînard ? Ils ne s'attendent pas à être suivis. Par contre, ils doivent avoir des éclaireurs devant eux et sur les côtés. Si tu as le moindre doute, tu files vers nous avant d'être encerclé.

C'est une solution boiteuse, mais à cinq contre une troupe nombreuse, difficile de faire mieux.

[Iris]

Préambule.

Je n’avais jamais voulu conclure car, oh, naïve que je suis, j’avais toujours espéré reprendre par mon silence laisser ouvert les possibles.

Cependant, pensée très égoïste, je ne voulais pas que le sujet finisse dans les limbes car je trouvais que ce n’était pas honnête d’abandonner les choses comme cela… Et Amnèsya, aime à croire qu’elle est honnête…

Donc si c’est l’abandon que vous ressentez, je vous demande sincèrement de m’excuser, et si un jour cela repart, vive les focus. Amnèsya

Journal de Gwendolyn 11ème Matriarche de la Garde, Printemps 1153.

Je reprends la plume, mais je ne peux constater que mon humeur n’est guère meilleure que celle de la dernière…La nuit est sombre et la lueur de la bougie déforme mon ombre. Tant et si bien que si je ne me savais pas seule, je pourrais être inquiète…

Mais telles les lumières des étoiles dans l’espace infini, telles les lucioles dans les champs… Une fois de plus, la garde n’avait pas failli. Il s’en était failli de peu… Mais, lorsqu’après quelques semaines, la patrouille de Deucalion était revenue à Lockhaven, je n’avais dans un premier temps vu que la victoire. J’avais bien évidemment, je ne serais plus matriarche depuis longtemps sinon, pressenti que ce n’était que les prémices d’une tempête à venir… Mais déjà que mes gardes soient tous revenus sains et saufs de leurs missions était pour moi une victoire… Surtout après que j’eus connaissance des faits…
Et une victoire, il était indéniable que cela en était une. Je n’ose imaginer ce que la suite des évènements aurait donné sans la possibilité de préparation que nous a offert le sacrifice de Conrad… Je ne serais probablement plus là pour le raconter…

Cependant, elle fut plus qu’amère… Calogero a été détruite. Ce n’était qu’un pauvre avant-poste, mais sa disparition marquera forcément la navigation de Port-Sumac. Tôt ou tard, il faudra bien le reconstruire…

Un peu comme ma patrouille… Ils avaient mérité un repos tranquille et réparateur…Laennec, Grosnard, Panzi, Hank et Deuk ressemblait à des fantômes lorsqu’ils sont rentrés à la Maison…
Ils avaient trop longtemps, supporté le brancard de brancard de Conrad… Et le plus drôle, c’est qu’ils avaient encore trouvé le moyen de s’excuser… d’avoir perdu la trace de ces souris noires, d’avoir dû abandonner Calogero…

Ils m’ont expliqué qu’ils avaient tenté de remonter les traces laissées par ces souris et qu’ils y étaient presque parvenus, lorsqu’ils avaient entendu un cor de détresse, la corne de brume de Calogero, déchiré la matinée… Ils s’étaient portés au secours de leur camarade resté au phare.

Visiblement, nos adversaires ne souhaitaient pas laisser de trace derrière eux… Le coup des cadavres, aussi abject qu’il soit, avait fonctionné… Une armée de crabes charognards s’était précipité au rivage et n’étaient pas du style à refuser un encas chaud…

Comment mes valeureux s’en étaient tirés indemnes, je ne le saurais peut-être jamais…

Mais ce n’est pas ce que l’histoire retiendra… Elle retiendra que ce qui ne devait être qu’une mission de routine de contact fut le ciment d’une nouvelle garde…

Une nouvelle Garde meilleure ? L’avenir nous le dira… Pour ma part, je veux y croire.