[PN] Chap 1.0 Un Espadon sous le soleil.

[Amnèsya]

Effectivement le jeu auquel jouait Gwenaëlle était tendu... D'un coté il y avait le bandit qui n'avait rien à perdre et qui avait le choix entre tenter le tout pour le tout et ou la corde.. De l'autre coté, la femme du capitaine dominée par ses passions... Peut être une autre alternative?...

"Je ne vous garantis rien, sinon bien moins de souffrances. C'est une offre que vous ne devriez pas refuser sous peine de le regretter..."

"Qu'on s'entende bien, je ne néglige rien dans votre offre... Mais, de toute façon, je n'ai pas beaucoup d'alternative possible... La corde comme le souhaite madame, une mort bien pire si je parle que mes "compagnons" me retrouve, et dernière alternative monnayer mon savoir contre une fuite...
honnêtement Mademoiselle vous feriez quoi à ma place?"

[Maëlys]

Entendant les paroles de ce qui tenait lieu de mercenaire, Manuel fit shuinter sa lame en la dégainant sur deux pouces de long.
Ce genre d'homme ne réagissait que par le sang ou par l'or, et ce soir il doutait qu'il allait obtenir l'un des deux.

Il laissa néanmoins la primeur à la jeune femme, qui avait commencé la danse.

[darkbaron]

La situation était vraiment difficile. En effet, ce maudit bandit n'était pas stupide. Au contraire, il savait très bien ce qu'il risquait. Néanmoins, il y avait une chose à laquelle il ne songeait pas, même si Gwenaëlle elle-même n'avait guère envie d'y penser parce qu'elle trouvait cela ignoble : ses compagnons pouvaient également utiliser la force pour le faire parler. Elle préférait toutefois en arriver là. Cela faisait toutefois une bonne menace.

"Mes compagnons peuvent aussi décider de vous faire parler d'une façon peu agréable. J'aimerais vous épargner cela, mais si vous ne dites rien, je ne pourrai pas l'éviter..."

En dehors de cela, elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait faire : elle ne pouvait certainement pas lui promettre de le libérer.

[Amnèsya]

Mes compagnons peuvent aussi décider de vous faire parler d'une façon peu agréable. J'aimerais vous épargner cela, mais si vous ne dites rien, je ne pourrai pas l'éviter...

"- Et dans ce cas, de toute façon vous ne ferais que vous venger sur un sous fifre... avec le risque de tous perdre sans rien obtenir de ma part le tous devant les yeux de cette fillette?... Est ce que c'est ce que vous voulez ? "

Gwenaëlle sentait dans le son de sa voix et à la sueur qui coulé sur son front que visiblement, à choisir en terme de torture si c'était la seule option, il préférait encore que cela soit ces inconnus... Il vit visiblement moins peur d'eux que de ses compagnons...

[darkbaron]

Dans ces conditions, Gwenaëlle devait s'avouer vaincue : aucune menace ne pouvait faire parler cet homme. De plus, elle ne pouvait lui faire aucune promesse. C'était dommage car il y avait toujours la possibilité de le suivre après l'avoir libéré, mais elle avait conscience que c'était une idée assez risquée dont elle ne pouvait garantir les résultats. De toute façon, la femme du capitaine ne pouvait que s'opposer à une telle proposition. Il était donc probablement inutile de la formuler... En somme, il n'y avait plus qu'une chose à faire : laisser les autres s'en occuper. Après un soupir, la Bretonne s'exprima en détournant le regard de l'homme :

"Il est à vous... Je ne peux rien obtenir de lui."

[Maëlys]

Manuel grinça des dents en entendant les propos du bandit, il n'avait pas tord d'une certaine façon, il n'était qu'un sous-fifre, quelqu'un qui effectuait les tâches venues de plus haut avec leurs espèces sonnantes et trébuchantes.
Il toisa Gwenaëlle, puis lui dit :

"Vu qu'il ne souhaite rien nous apporter d'autre, je vais m'occuper de lui."

"Malthèse, je pourrais avoir le pistolet ?"

[Asdel]

Sa fureur toujours intacte, mais plus raisonnée, Gui regardait les puissants jouer à un jeu dangereux, sans piper mot mais essayant de prendre une allure intimidante, que l'autre ne considérait guère, semblant en avoir vu des biens pires.

[Obsidian]

Il était étalé dans l’herbe, ses oreilles sifflaient et la tête lui tournait. Le côté droit de son visage le lançait, la chute du fiacre avait du être rude.

Péniblement, il redressa sa gigantesque carcasse d’esclave. Non loin, la petite troupe entourait l’un des scélérats. Au sol, gisait le capitaine, son modèle depuis l’enfance. Au dessus du noble français se tenait Lothar, il n’était pas trop tard.

Comprenant que les hommes d’armes tentaient de faire parler le vaurien qui avait eu l’audace d’attaquer son maitre, son sang ne fit qu’un tour.

Il s’approcha à grandes enjambées de géant, hache et Grigri Vaudou en mains.

Il hurla sur le malandrin, lui agitant ses colifichets sous le nez :

« Lanmò oswa tòti sewon nyen konpare à mwen madichon. Ton Bondye sou kwa ne powa nyen pou toue. Menm dan pa lavi ta pinisyon kontinye. Mwen Houagan Guédés ak koute mi ! Tou dessècheras, pèsonn pa rekonèt tou. Tou sewa pawia, lavi soufri. Finalman, tou sewa mouri esklav du mawon ! Menm pou zansèt ansanm ak tout pitit. Pale ak mwen ta ka lese ale! »

Traduction en langage civilisé : « La mort ou la torture ne seront rien comparées à mes malédictions. Ton dieu sur sa croix ne pourra rien pour toi. Même dans la non vie, tes supplices continueront. Je suis Houagan et les guédés m’écoutent. Tu dessècheras et personne ne te reconnaitra. Tu seras un paria et ta vie ne sera que souffrance. Finalement, tu seras l’esclave mort du marron. Il en sera de même pour tes ancêtres et tes fils. Parle et je me montrerais peut être clément. »

Donc intimidation et sinon Lapi Lanmo

[Amnèsya]

J'ai les paupières lourdes, j'ai pas fini mon taf donc je vous donne le maximum d'info pour avancé

Visiblement, sa tentative de bluff avait échoué avec la rupture des négociations par Gwenaëlle... Le vicieux espagnol demandait à pourvoir s'occuper de lui... L'autre finalement devenais mauvais... Et là dessus. un colosse noir et enragé hurlait des paroles incompréhensible en agitant sous son nez des grigri bizare... On ne sera jamais dire ce qui finalement le décida à parler... La hache d'un bourreau improvisé, l'attitude de possédé du noir, le sadisme de Manuel, ou la haine de Gui.. Ou le contraste avec la froide mais cependant paisible hostilité du la bretonne...

"Arrêté, c'est bon... Je vais parlez... Que voulez vous savoir Mademoiselle? Je ne suis qu'un sous fifre... et pas un habitué de ce genre d'opération... Je fais plus dans le recel... Mais j'avais besoin d'argent et vite pour ma famille... Alors, je suis allez à Larmor Baden et j'ai accepté le premier job que l'on proposait... Ces gars qui gisent par terre, ce sont les hommes de main de Casse Trogne... Un bandit local... Lui ou d'autre sera vous en dire plus...
Et maintenant, Messieurs, si vous voulez me livrer, je prefèreais qu'on en finissse ici et maintenant... Si je ne ramène pas la somme que je dois, ils s'emprendront à ma famille alors de toute façon plus rien n'aura d'importance."

Jet de persuasion 3F5 1,4, 5 : l'histoire est criante de vérité, il a les larmes au yeux etc...

[Maëlys]

L'ajout de plusieurs éléments joua en leur faveur, Manuel en était bien conscient. Un instant, ses poils s'étaient même dressés sur son échine lorsque le grand noir s'était mis à vociféré un langage incompréhensible.
Puis il écouta les paroles de l'homme, teintées de vérité à n'en point douter.

Se tournant vers Gwenaëlle à voix basse :
"C'est ce Casse-Trogne qui vous cherchait déjà tout à l'heure dans les ruelles."

Puis revenant vers le prisonnier d'un ton inquisiteur :

"Qui t'a donné ce travail, c'est ce Casse-Trogne ? Qui était la cible ?"

Une fois les réponses données, il reprit d'une voix plus douce :

"Combien leur dois-tu?"